• PAIRE DE SOULIERS.

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    XVIIIè siècle
     
    Paire de souliers du XVIII ème siècle.
    Paire de souliers du XVIII ème siècle.

    France, XVIIIème siècle. (Reconstitution).

    La paire de chaussures est reconstituée d’après les règlements de Louis XV.

    Réalisée en cuir, sur une semelle de bois, plus rarement de cuir, elle se serre par des boucles métalliques et ne comporte ni de pied gauche ni de pied droit.

    Régulièrement, le soldat intervertissait les chaussures de façon à avoir une usure régulière.

    C’est avec des souliers de ce type que les soldats de l’Empire parcoururent toutes les routes d’Europe.

    Au début du XVIIIème siècle, les rubans qui assujettissaient les deux oreilles sur le dessus du pied, sont remplacées par un nouveau système. Les oreilles sont percées de trous ; une boucle de métal à double griffe peut se placer de sorte qu’une des griffes se fixe sur une oreille repliée sur elle-même pour former une partie fixe, tandis que l’autre griffe se boucle par son ardillon sur l’autre oreille, qui devient partie mobile et réglable. La partie fixe sera sur la face intérieure de la chaussure l’autre sur la face extérieure et leur position décidera du pied droit ou du pied gauche à volonté.

    Nous avons pu au Musée de l’Infanterie, faire confectionner une copie de ce genre de chaussure à partie d’un patron établi d’après un exemplaire authentique, actuellement au Musée de l’Armée, à Paris.

     

    blog : MUSEE de l'INFANTERIE..http://www.musee-infanterie.com/objet/576-paire-de-souliers

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    Au IVe millénaire avant J.C., les premières grandes civilisations se développent en Mésopotamie et en Egypte. Là se forment les trois types essentiels de chaussures : souliers, bottes, sandales.

    - Les premières sandales apparaissent dans l’Antiquité égyptienne. Ce type de chaussure plate à lanières s’explique par les conditions climatiques et géographiques de l’Egypte. Confectionnées en cuir, en paille tressée, en lanières de feuilles de palmier ou de papyrus, en jonc ou en roseaux des marécages, en or pour les notables et les pharaons, la sandale reste un objet de luxe.

    - Chez les coptes, les sandales en fibre de papyrus ou en cuir sont encore en usage, mais la mode des chaussures fermées prédomine. Comme dans toute l’Antiquité égyptienne, le talon est inconnu des coptes : chaussures bottes et sandales sont toujours à semelles plates.

    - Comme en Egypte, la sandale est la chaussure la plus courante dans la Grèce antique. Portée par les hommes et par les femmes, la sandale grecque se compose d’une semelle de cuir ou de liège, pouvant varier en épaisseur, différente pour le pied droit et pour le pied gauche. Des courroies la maintienne au pied.

    - Rome, héritière directe de la civilisation grecque, subit son influence. Aussi les chaussures romaines diffèrent-elles peu des chaussures grecques. A Rome, la chaussure est l’indice du rang et de la fortune. Certains patriciens portent des semelles en argent ou en or massif mais les plébéiens se contentent de sabots ou de rustiques souliers à semelles de bois. Les esclaves n’ont pas le droit de porter des chaussures. Ils marchent les pieds nus enduits de craie ou de plâtre.
     

    La Caliga, chaussure militaire des Romains, est une sorte de sandale. Maintenue au pied par des lanières, elle comprend une épaisse semelle de cuir ferrée de clous pointus.
    La Gallica, ancêtre de la galoche, est un soulier gallo-romain, fermé à semelle de bois.


    - Au Moyen-Age, la Gallique ou galoche à semelle de bois est toujours en usage.
    Au IXe siècle, la Heuse, chaussure montante en cuir souple annonce la Botte.
    A partir du XIe siècle, l’usage du soulier se répand.
     

    Les chausses semelées, espèces de bottes en toile renforcées par des semelles en cuir, se portent avec des patins en bois pour aller dehors.
    C’est seulement au XVe siècle que la chaussure en cuir l’emporte sur la chaussure en bois.

    - Les chaussures de l’époque Renaissance, maintenues au pied par des rubans, présentent des socles d’une hauteur exagérée pouvant atteindre cinquante-deux centimètres. Ceux-ci sont en bois ou en liège gainés de velours ou de cuir souvent richement orné.
    La pantoufle, mode importée d’Italie, est adoptée en France dès le début du XVIe siècle. Composée d’une épaisse semelle de liège sans quartiers, sa légèreté en fait une chaussure d’appartement surtout utilisée par les femmes.
     

    Dans la seconde moitié du XVI siècle, les hommes comme les femmes portent de fins souliers toujours sans talons, fermés sur le cou-de-pied et largement tailladés. La fragilité de ces souliers impose, pour sortir, le port de patins de bois, afin de protéger les cuirs et les tissus délicats des souillures de la rue. Les paysans, eux, portent des heuses de toile et des souliers grossiers. Les heuses ou houseaux, jambières sans pied ou bottes dans certains cas, formaient avec les brogues, semelles de cuir lacées autour de la jambe, un élément essentiel du costume paysan.


    - Au XVIIe siècle, dès les premières années du règne d’Henri IV, les fragiles « eschappins » de la Renaissance disparaissent. Ils sont remplacés par de solides souliers dont le dessus dépasse légèrement la semelle. La grande nouveauté de ce soulier réside dans l’apport du talon qui fit incliner le pied et qui, jusque là, était strictement réservé à la botte de cheval.

    - Au XVIIIe siècle, les hommes n’osent plus porter de souliers fins à boucle, de peur d’être catalogués d’aristocrates. Les gens du peuple portent en général des sabots.
    Si la chaussure campagnarde reste et restera encore longtemps le sabot, la chaussure portée par le peuple des villes est, pour les hommes, une chaussure de gros cuir noir dont la forme s’inspire des chaussures élégantes.

     

    Au XIXe siècle, sous le second Empire, la bottine triomphe. Elle est de cuir ou de tissu ; des broderies ou des galons l’ornent quelquefois. Le talon refait son apparition, mais son aspect est très différent de ce qu’il était sous l’Ancien Régime. Il a la forme d’une demi-bobine et se place tout à fait à l’extrémité postérieure de la semelle. On introduira maintenant sous la voûte plantaire une pièce métallique qui soutient le pied et rend inutile l’implantation ancienne du talon (sous la voûte plantaire). Quant à la tige de la bottine, elle se hausse jusqu’à la naissance du mollet.

     

     

    - Durant la seconde guerre mondiale, des types de chaussures jugées particulièrement gaspilleuses de matière première ont été interdites de la fabrication : les chaussures à double semelle ou à tige montante comme bottes ou boots. Pour le reste, des bons sont distribués aux civils regroupant des catégories :
    . usage travail : brodequin semelle cuir ou caoutchouc
    . usage fatigue : chaussures basses à semelle cuir ou caoutchouc, dessus en peausserie forte.
    . usage ville : chausserie basse semelle cuir ou caoutchouc
    . fantaisie : toute chaussure à semelle basse
    Les femmes adoptent le pantalon pour avoir moins froid, et puisqu’il n’y a plus de cuir, vive la semelle de bois !
       Et là, on peut dire qu’une très riche et très paradoxale époque de création s’ouvre.
    Les femmes auront des patins en bois et créent de superbes modèles inventifs, aux coloris chatoyants et pleins d’esprits.
     Au fur et à mesure, les techniques s’affinent, et sur les chaussures d’hommes, comme sur les modèles de sport pour femmes, on crée des semelles de bois articulées qui donnent l’illusion de la souplesse du cuir.

    Aujourd’hui, toutes sortes de matières sont utilisées pour la fabrication des semelles de chaussures : matières plastiques, caoutchouc, fibre vulcanisée, bois métal, semelles à plusieurs couches de matériaux différents.

    Sources :
    - 4 000 ans d'histoire de la chaussure : exposition au château de Blois du 17 décembre 1983 - 22 janvier 1984
    - Musée international de la chaussure, Romans
    - 5000 ans de chaussures

  • L'HISTOIRE de la GUÊPIÈRE



    La guêpière est l'accessoire séduction qui sublime la beauté de la femme et fait rêver beaucoup d'hommes. Elle s'aperçoit sous un corsage et se laisse admirer dans l'intimité. C'est le must qu'il faut avoir dans son dressing.

    LA GUÊPIÈRE, le confort et le charme

    La guêpière se compose d'un soutien-gorge pour soutenir les seins, incorporé dans un bustier pour souligner la taille, muni de jarretelles ajustables pour fixer les bas. Si cette lingerie ne réunit ces trois fonctions, ce n'est pas une guêpière.

    Pour comprendre l'évolution de la guêpière, il est indispensable de connaître l'histoire du corset dont elle est inspirée.

    Dans l'Antiquité, les coquettes qui voulaient avoir une taille de guêpe portait un corset sur les vêtements. Il a été ensuite porté sur une chemise.

    En 1370, le corset devait se porter haut et envelopper entièrement la poitrine. Ce n'était donc plus qu'un simple bustier baleiné en coutil, un souffre-douleur dur et lourd moulant le buste, aplatissant les seins et sculptant la taille.

    Dès 1550, cet objet de torture quotidienne qui se lace dans le dos fut indispensable pour être une femme à la mode et respectée car Catherine de Médicis avait interdit par décret l'apparition des tailles épaisses à la cour. Le médecin Ambroise Paré signale les risques et ravages qu'ils causent : escarres, déformation de la cage thoracique, côtes se chevauchant, risques respiratoires, mais rien n'y fait.

    corps de baleines XVIIè siècle

     

    En 1705, le port du corset est totalement abandonné et les femmes libèrent leurs formes.

    En 1810, redémarre malgré les recommandations du docteur Ambroise Paré, le commerce du corset avec la tendance du décolleté. Il n'écrase plus les seins, mais les soutient.

     

    En 1893, le célèbre corset victorien qui fait fantasmer plus d'un homme devient plus long et se pare de jarretelles, ce qui supprime la jarretière.

    Vers 1946, après la seconde guerre mondiale, bien après l'invention du porte-jarretelles en bandeau, la guêpière, la vraie, apparaît.

    La première guêpière offre le même soutien aux seins que le corset mais les enveloppe ce qui réduit le décolleté. C'est la période vintage de la guêpière.
    Les atouts de cette lingerie ne se trouvent pas exclusivement dans le confort de la coupe qui supprime le nombre de baleines, ni dans l'allègement de son poids.

    Les agrafes placées dans le dos, réglables selon la largeur du buste et la taille souhaitée, permettent plus de mobilité que le corset et facilitent grandement la pose. L'ajustement se fait sur le devant après réglage du dos.
    Autre avantage non négligeable de la guêpière, les jarretelles cousues au bas du bustier pour maintenir le bas suppriment l'usage du porte-jarretelles. Ainsi la guêpière offre un côté très pratique puisqu'elle conjuguent le soutien-gorge, le serre-taille et le porte-jarretelles.

    Toutefois, le port du soutien-gorge et du porte-jarretelles n'est pas délaissé par certaines car la guêpière est souvent considérée comme un accessoire sexy réservée avant tout aux femmes faciles.

    En 1947, la guêpière connaît une renommée mondiale, en devenant l'élément incontournable du New Look lancé par le couturier Christian Dior.

    Dès 1956, l'invention du soutien gorge à armature permet d'équiper la guêpière en l'intégrant dans le haut du bustier pour un décolleté très pigeonnant devenu très tendance.
    Toutefois, l'engouement des femmes pour le soutien-gorge et le collant qui vient d'apparaître sur le marché, mieux adaptés aux danses endiablées du rock, précipite le déclin de cet accessoire de charme.

    Au cours de l'année 1958, le modèle de guêpière bordée d'un jupon court fait fureur. Les femmes au foyer réalisent peu à peu que cet accessoire de charme leur est aussi dédié.

    Dans les années 60, les femmes qui prônent le port du pantalon condamnent la guêpière en l'apparentant à la soumission de la femme-objet. Elle redevient une lingerie vulgaire, un symbole d'érotisme destinée aux femmes de mauvaises vies.

    Depuis ces dernières années, la guêpière s'inscrit dans les tendances de la mode des boutiques de lingeries fines pour le plus grand plaisir de tous.

     

    http://www.lingerie-guepiere-jarretelles.net/

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  • MODE Premier Empire

    Le costume sous le premier empire

     

     
    Le costume féminin :
     

    La mode féminine se transforme radicalement en se débarassant du corset et du panier. On recherche la simplicité par opposition à l'Ancien Régime et pour imiter la mode antique. Eh oui, l'antique était à la mode. Les femmes préfèrent aux robes rococo de fines robes de coton blanche presque tranparentes, avec peu de vêtement de dessous.
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    Ce genre de robe apparaît dès Marie-Antoinette, on l'apelle alors "chemise de la reine" :
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    Cette robe évolue progressivement vers un style néoclassique marqué par les formes raffinés et géométriques de l'antiquité gréco-romaine, comme sur ce protrait de madame Récamier (1802) :
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    Des étoffes translucides comme la mousseline, la gaze et la percale sont privilégiée pour leur "simplicité". Le vêtement n'est plus fait pour mouler le corps mais pour le draper.
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    Mais ces tissus sont bien trop fins pour des hivers européens. On porte donc des chales en cachemire et on voit l'apparition des gants longs encore portés aujourd'hui lors de soirée. On reprend aussi les vêtements d'extérieur anglais : le spencer court et la redingote, plus longue. Cette mode est très influencée par les uniformes de l'armée napoléonienne.
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    Enfin pour les tenues de cour, on retrouve des traits typiques de l'Ancien Régime mais adaptés à la nouvelle silhouette. Le manteau de cour en est la partie la plus typique. Napoléon impose que tous les vêtement de cour soient en soie, ce qui doit lui permettre de relancer la production de soie à Lyon.
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    source :

    http://www.atelier-arachnee.fr/pages/04_Le_costume_sous_le_premier_empire-290269.html

    photos google

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  • nefertiti  

      

    Comment se fardaient les Égyptiens, dans quelle ambiance parfumée évoluaient-ils, quelles étaient leurs pratiques corporelles ? Apparemment c’est un pan entier de la culture antique qui devrait nous rester à jamais inaccessible, tant le caractère volatile des parfums semble les condamner à l’oubli, tandis que les corps disparus ont emporté avec eux le secret de leurs pratiques quotidiennes. Et cependant, quelques pistes s’offrent à nous : les textes et les représentations qui, une fois que l’on a évalué correctement leur signification, se fondent nécessairement sur des aspects de la vie réelle. Enfin il reste des vases, vides ou contenant encore des restes. On se prend alors à rêver de recettes antiques…

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    A la fin de la préhistoire, avant l’apparition de la civilisation pharaonique sur les rives du Nil, on ne sépare pas un défunt de sa palette à fard : on la dépose près de sa tête dans la sépulture. Ce fard vert est un minerai de cuivre, la chrysocolle, que l’on broie en poudre, à l’aide d’un galet, sur la palette. Il reste en usage jusqu’au début de l’Ancien Empire, puis est supplanté sous la IVe dynastie, à l’époque des grandes pyramides de Giza, par le fard noir à base de galène. Le poisson est la forme animale la plus couramment employée pour les palettes à fard de l’époque de Nagada, au dernier millénaire de la préhistoire, avant la naissance de la civilisation pharaonique. Il n’est pas rare d’observer des traces d’usure prononcée au milieu de la palette, indice de broyages répétés.

    Palette à fard en forme de poisson de l’époque prédynastique

     

    A l’Ancien Empire (vers 2700-2200 av. J.-C.), hommes et femmes considèrent les deux fards à yeux (vert de cuivre et noir de galène) et les huiles comme des produits particulièrement désirables pour leur vie d’outre-tombe. Ces produits de soin ne sont pas en eux-mêmes considérés comme sacrés. Ils ne font l’objet d’aucune formule dans les « Textes des Sarcophages » et dans le « Livre des Morts », les grands recueils de textes qui accompagnent le mort égyptien, pendant deux mille ans. Les biens désirés dans ces livres sont la nourriture, l’eau et le doux souffle du vent du nord…

    L’archétype du vase à onguent parfumé pendant plus d’un millénaire, de la fin de l’Ancien Empire à la fin du Nouvel Empire, 2200-1200 avant J.-C., est en forme de cône légèrement cintré : on le porte à son nez comme on respire la fleur de nénuphar bleu odorante. Ce produit parfumé est appelé « l’onguent-set de fête », comme s’il était préparé spécialement à l’occasion de festivités. A côté de cette forme bien caractéristique, il existe de nombreuses autres types de vases qui ont du contenir des huiles parfumées. Souvent taillés dans des pierres recherchées, ils représentent en eux-mêmes des articles de luxe. Réutilisables à volonté, ils ne correspondent donc pas à un contenu permanent et identique comme c’est le cas pour nos flacons de parfum contemporains.

    L’Égypte ancienne ignore la technique de la distillation ; les produits parfumés consistent en onguents et en huiles mêlés de certains composants odorants extraits de plantes ou de résines, par macération préalable, parfois dans du vin, ou par l’expression du jus.

    A la Deuxième Période Intermédiaire et au début du Nouvel Empire, entre 1700 et 1500 avant J.-C., les Égyptiens ont exploité des mines de galène, un sulfure de plomb qui est à la base du fard noir ou kohol, au Gebel Zeit, dans la montagne au bord de la mer Rouge. Un petit sanctuaire à la déesse Hathor, patronne des mines, a livré les restes d’objets déposés en offrande à cette grande déesse de l’amour et de la fécondité. Ce sont essentiellement des figurines de femmes nues, modelées en terre cuite, aux visages à peine esquissés, mais aux caractères sexuels développés, habillées de tissus de lin et parées de bijoux.

    L’examen des représentations qu’offre l’art égyptien est un mode d’approche de l’univers des parfums et des fards qui n’est pas sans présenter des difficultés d’interprétation. Les hommes et les femmes de l’Égypte ancienne ressemblaient-ils vraiment aux images qu’ils ont laissées ? L’art place le masque de son style entre nous et la réalité passée, qu’il faut décrypter.

     

     

    Il est manifeste que les visages et les corps représentés constituent un idéal de beauté conventionnel, et ne reflètent que rarement les caractéristiques des individus, peu importantes aux yeux des Égyptiens. En revanche, les standards de la mode et de l’esthétique sont probablement fidèlement reproduits ; les quelques perruques et vêtements retrouvés témoignent en faveur de l’exactitude des figurations égyptiennes, à l’intérieur des contraintes imposées par le style de dessin. Le maquillage des yeux tel qu’il est reproduit dans l’art est-il inventé de toute pièce ?

    Une des énigmes des représentations égyptiennes est celle du cône sur la perruque. Les textes et les scènes attestent la pratique de verser sur la tête des parfums liquides, à base de myrrhe. Dans les banquets figurés dans les chapelles des tombeaux du Nouvel Empire, des serviteurs passent de la pommade sur les bras et sur la perruque des invités. La volonté des Égyptiens de rendre visible les éléments importants que l’œil ne voit pas les amène à pratiquer le rabat à la verticale ; le cône est sans doute à l’origine le « rabat » d’une couche de pommade. Les parfums tenaient une grande part lors des repas : vase à onguent et fleur de lotus portés aux narines, fleurs sur les mets, sur les têtes, autour du cou.

     

    Pazair

    Des nombreux objets d’art ont été conservés de cette époque, beaucoup ont trait à la toilette, signe de l’importance de ces préoccupations dans la vie égyptienne : des flacons raffinés, en matériaux précieux, empruntant des formes inventives, qui rompent avec la grande statuaire. Ils proviennent des caveaux des tombes, car il est d’usage à cette époque de déposer auprès du cercueil, parfois à l’intérieur auprès de la momie, les ustensiles employés sur terre, comme s’il s’agissait d’un simple déménagement.

    Les usages demeurent parfois mystérieux : soit parce qu’ils ne contiennent plus aucun reste, comme c’est le cas des jolies cuillères dites « à fard », soit parce que l’analyse des produits contenus, comme celle des graisses, ne livre pas leur usage avec certitude. Aucun de ces vases ne porte une prière pour le mort ou une dédicace à un dieu, ce qui indique leur caractère profane ; leur emploi ne correspondait donc pas à des « rites » autres que le désir d’être conforme au goût du jour.

     

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    Cuillère à fard en forme de bouquet de lotus

    Bois – L : 20,2 cm, l : 7,6 cm – Provenance inconnue, Nouvel Empire

    Hannover, Kestner-Museum, 2873

    Cette cuillère associe deux végétaux, le lotus et le perséa. Le motif est sculpté en creux et forme le cuilleron destiné à contenir le fard ; un petit couvercle monté sur pivot, aujourd’hui perdu, devait fermer le récipient. La silhouette cordée du fruit de perséa évoque le disque solaire émergeant du lotus primordial au moment de la « Première fois ». Le fruit du perséa est lié à l’évocation du renouvellement du cycle vital de la crue. La transposition du milieu naturel sur le plan mythique et cosmique garantit au détenteur de l’objet le retour du cycle et par là-même la renaissance.

     

    Au VIIIe siècle avant J.-C. apparaît un nouveau type de vase dont la forme évoluée sera reprise dans tout le Proche-Orient méditerranéen comme flacon à huile parfumée : l’alabastron. La réputation de l’Égypte comme fournisseur de parfums est grande dans le monde grec qu’elle côtoie de façon accrue à partir du VIe siècle av. J.-C.

    A partir du IVe siècle avant J.-C., la ville de Mendès dans le delta est régulièrement citée comme le lieu de production de parfums recherchés et exportés. Pline, au Ier siècle de notre ère, en livre les composants principaux : de la myrrhe, de l’huile, de la résine. Les auteurs classiques citent également le vin, le miel, la cardamome dans la composition d’autre onguents égyptiens.

    Les parfums avaient même leur divinité, incarnée par Chesmou, représenté sous forme humaine à tête de faucon, de bélier ou de lion suivant les époques. Il tient généralement dans les mains deux vases à onguents dont les formes nous rappellent celles des vases de pierre que les Égyptiens réservaient à ces précieux produits. Le rôle de parfumeur divin dévolu à Chesmou ne cessa de croître les siècles passant. Les plus grands temples se dotèrent ainsi de « chambres à parfums » à la fois laboratoire de confection et lieu de stockage comme on peut encore en voir à Edfou ou à Dendérah.

    Les onguents utilisés dans les temples donnaient lieu au mélange d’huiles (de lin, de castor, de palme, etc.) avec des parfums les plus précieux importés généralement de l’Orient à prix d’or : benjolin, extrait de cèdre du Liban, myrobolan d’Arabie, encens et myrrhe du Yémen, oliban et térébinthe du pays de Pount, cinnamone d’Éthiopie ou encore nard de l’Inde. S’y ajoutaient encore des extraits de genêt, de labdamum, de safran, d’anis, de menthe poivrée, de cannelle … preuve de la variété et des origines diverses des produits utilisés.

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  • 036 300x225 4 choses à savoir sur Roger et Gallet

    Maintenant ça va mieux avec toutes les nouvelles fragrances que la marque a créées mais Roger et Gallet a longtemps eu une image vieillotte. Et pour cause, c’est une très vieille marque, une des premières à démocratiser les cosmétiques.

    1. Les origines de la marque

    La marque Roger et Gallet a été créée en 1862 par Armand Roger et Charles Gallet qui reprennent l’enseigne de Jean-Marie Farina qui se situait au au 331, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Pour resituer, Farina est celui qui a popularisé l’Eau de Cologne. Il avait apposé son nom sur le flacon, histoire d’éviter la contrefaçon. Comme on peut le voir sur la photo ci dessous, Roger & Gallet a conservé le nom prestigieux par la suite.

    053 1024x768 4 choses à savoir sur Roger et Gallet©www.pure-beaute.fr

    2. Parfumeur de légende

    A cette époque, l’enseigne propose déjà près de 700 références de savons. D’ailleurs, en 1879, l’enseigne créer le premier savon rond. ça peut paraître anecdotique mais à une époque où le savon n’acceptait pas de changement de forme (il était souvent trop sec ou trop mou), c’est une petite révolution. Leur spécialité? Les savons « parfumés à cœur ». Contrairement à de nombreux savons où la fragrance est juste en surface, ceux-ci, grâce à une technique particulière, demeurent odorant tout au long de leur vie. Le travail sur les senteurs a une grande importance. Le slogan de la marque n’est-il pas « parfume délicatement la vie« ? La marque ne cesse d‘innover avec fragrances parfois inattendues. Il n’y a qu’à voir ses dernières créations pour s’en assurer.

    016 914x1024 4 choses à savoir sur Roger et Gallet©www.pure-beaute.fr

    3. Les pères de la cosmétique moderne

    Roger & Gallet sont également considérés comme des précurseurs de la cosmétique moderne avec les premières lignes de soins et de maquillage, incluant poudres de riz et rouges à lèvres.

    4. Des associations prestigieuses

    Roger & Gallet, ce sont également de magnifiques flacons. Ils ont très vite compris l’intérêt de s’associer à des grands noms comme Lalique ou Baccarat pour la conception de ses flacons? Le flacon du parfum Narkiss crée en 1912 est justement de Lalique. lalique roger et gallet narkiss 4 choses à savoir sur Roger et Gallet

     

     

     

     

     

    ROGER GALLETDepuis 1862, la maison Roger & Gallet perpétue le savoir-faire des maîtres savonniers. Une exception raffinée dans l’univers des produits de toilette.

    Si l‘« usine à vapeur » de Levallois, qui réalisa les premiers savons Roger & Gallet à la fin du XIXe siècle, n’existe plus depuis les années 1960, c’est en Normandie, dans le petit village de Bernay, que la tradition perdure. Là, se trouve l’une des deux dernières savonneries de France. Et un vrai savoir-faire qui permet de continuer à fabriquer des savons selon la méthode dite « au chaudron ». Des chaudrons, aujourd’hui certes remplacés par des cuves plus modernes, mais cependant toujours recouvertes de toile de jute d’où s‘échappent les vapeurs de cuisson. C’est dans ces cuves que cuit à feu doux la base lavante des futurs savons. Une mousse onctueuse et aérée constituée d’huiles végétales, de soude, d’eau et de sel fin, un mélange qui permet de parvenir à une réaction chimique, dite de saponification.

     

    Selon la couleur, les vagues de cette pâte, le savonnier rajoute du sel, parfois de l’eau… C’est l’expérience, l’oeil, qui permet de déterminer si la base lavante est satisfaisante. L’opération dure de quatre à cinq jours. Véritable matière vivante, la pâte repose ensuite durant quarante-huit heures et passe alors d’une teinte crème à un aspect plus caramel. Se solidifie légèrement aussi. Et c’est encore l’expérience du savonnier qui peut juger si cette pâte, désormais déchargée de son humidité, peut prendre la forme de bondillons, sortes de petits boudins de base lavante.

    Parfumé au coeur

    Ce qui fait également qu’un savon Roger & Gallet n’est pas un savon comme les autres, c’est qu’il est « parfumé au coeur ». Une technique particulière qui lui permet de demeurer odorant tout au long de sa vie, contrairement à des savons concurrents juste enrobés d’un parfum qui disparaîtra au fur et à mesure de leur utilisation. Chez Roger & Gallet, développer des senteurs toujours plus recherchées est une tradition. À la célèbre violette du XIXe siècle, ont succédé – au rang des best-sellers – les senteurs de tilleul, de santal… et l’intemporel « Jean-Marie Farina » dont le catalogue de produits entrait chez Roger & Gallet en 1884. Pour toutes ces fragrances, le challenge à relever est à chaque fois le même : trouver l’essence la plus proche de la solution alcoolique du parfum, pour l’instiller sous forme de concentré dans le savon qui sera associé à l’eau de toilette.

    Opération d’autant plus délicate que ce concentré doit résister à l’eau, indissociable à l’utilisation d’un savon. Vingt-deux senteurs différentes ont été ainsi développées, Lotus bleu, Cédrat, Thé vert ou Rose Thé... Pour toutes ces gammes,

     

    Un pétrin de boulanger

    Ce n’est qu’une fois la « formule magique » du concentré de parfum trouvée qu’un noyau peut être réalisé. Composé de quelques bondillons, de poudres de savon et du fameux concentré, il est ensuite malaxé dans un véritable pétrin de boulanger. Quelques grammes de ce noyau parfumant mélangés à la base lavante permettent alors d’obtenir le savon… désormais odorant.

     Pour toutes ces opérations, de la cuisson au chaudron au mélange avec le noyau parfumant, il faut compter près d’un mois et demi. Le pain de savon peut alors prendre sa forme ronde, avant que la signature de la maison n’aille se frapper sur l’une de ses faces. Là aussi, tout est question d’expérience. Ni trop sec ni trop humide, le savon doit supporter ce changement de forme que Roger & Gallet fut le premier à introduire en 1879.

    Et si cela n’a aujourd’hui plus rien de révolutionnaire, ce n‘était pas le cas à l‘époque, où l’on coupait son « bout » de savon dans une forme rectangulaire. Enfin, un savon Roger & Gallet ne serait pas tout à fait un Roger & Gallet sans son papier de soie et la bague de papier qui l’entoure.ROGER GALLET

     Roger & Gallet crée un concentré de parfum pour savon dont la stabilité d’odeur sera garantie, ainsi que la couleur crème : la maison se faisant un point d’honneur à ne pas utiliser de colorants (exception faite du gingembre qui rosit naturellement et nécessite d‘être stabilisé).

    Cependant, au printemps, cette bague a disparu pour s’imprimer désormais directement sur la coque de la boîte voyage. Une évolution due au designer Martin Szekely, dans la lignée des grandes signatures telles que René Lalique ou Baccarat qui, à leur époque, avaient déjà oeuvré à la conception et à l’habillage des produits de la maison.

     

     

     

    sources : http://www.pure-beaute.fr/2011/01/24/4-choses-a-savoir-sur-roger-et-gallet/

     http://madame.lefigaro.fr/feminin/un-petrin-de-boulanger-091210-9370

     

     

     

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    LES VERTUS CACHEES DES FARDS DE L’EGYPTE ANCIENNE

    Les vertus cachées des fards de l’Egypte ancienne

            

    Le maquillage n’est pas qu’une question d’apparence et de futilité. La dernière preuve en date – s’il en fallait encore : on vient de découvrir que les fards que les Egyptiens s’appliquaient autour des yeux il y a 4000 ans possédaient des propriétés anti-infectieuses. De véritables cosméto-caments avant l’heure ! [je viens d’inventer ce mot, inutile de faire une recherche Google )
     
    Le truc complètement dingue, c’est que les vertus thérapeutiques de ces fards étaient dûes à un composant aujourd’hui très décrié…… le plomb !!!  
     
    Le maquillage égyptien était en effet constitué de mélanges de galène noire (sulfure de plomb) et de substances blanches naturelles ou synthétisées à partir (entre autres) de sels de plomb.   Les chimistes de l’époque connaissaient parfaitement le pouvoir anti-infectieux du plomb. Son rôle dans le soin des yeux avait même été couché sur papier par des médecins grecs et romains quelques centenaires plus tard.
    Et aujourd’hui…
     
    L’effet de très faibles quantités de plomb sur les cellules cutanées a été évalué scientifiquement par des chimistes du CNRS, de l'UPMC et de l'ENS Paris, en collaboration avec le C2RMF.
     
    > A doses infinitésimales, le plomb ne tue pas la cellule. Il induit la production de monoxyde d'azote, molécule connue pour activer le système immunitaire. Appliquer des fards à base de plomb pouvait donc déclencher un mécanisme de défense qui, en cas d'infection oculaire, limitait la prolifération des bactéries.
    Trop forts ces Egyptiens, non ?
     
    °°° PS1 : si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire des cosmétiques, je vous conseille le blog ultra-instructif-sans-prise-de-tête Pure Beauté, rubrique Histoire des Cosmétiques. PS2 : merci à Arnaud, Egyptologue, pour l’info.
     
     LES VERTUS CACHEES DES FARDS DE L’EGYPTE ANCIENNE 
      
    Source http://www.paperblog.fr/2796121/les-vertus-cachees-des-fards-de-l-egypte-ancienne/
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  • L’Apithérapie et l’Ancienne Égypte

                 

    L’Apithérapie et l’Ancienne Égypte

    Dans la mythologie de l’ancienne Égypte, les abeilles sont nées des larmes du Dieu solaire Rê. En tombant sur le sol, elles se transformèrent en abeilles, qui construisirent des rayons et fabriquèrent du miel pour le bien-être des hommes. L’abeille est avant tout le symbole de la Basse-Égypte unifié avec le roseau, symbole de la Haute-Égypte, scellant ainsi l’unité du pays…
     

    Différentes scènes de la vie apicole ont été retrouvées sur des tombes égyptiennes montrant la vie quotidienne des défunts.

    On y voit que les Egyptiens consommaient régulièrement du miel, celui-ci était offert en offrande aux dieux; les pharaons l’utilisaient en boisson lors du mariage, d’où la lune de miel. Le miel était considéré comme un produit luxueux pour les onguents et les médicaments.[i] Quant à la cire d’abeille, elle était utilisée pour les momies, les parchemins et les bateaux et les rites d’exécrations pour anéantir les ennemis.

     

     

    Les papyrus médicaux égyptiens seraient un extrait des ouvrages de Thot, ils ont été découverts au XIXème siècle. Les ouvrages de Thot constituaient une encyclopédie regroupant Théologie, Astrologie et Médecine. D'après Clément d'Alexandrie, les six derniers des 42 ouvrages de Thot concernaient la science médicale.

     

    Avant la découverte des papyrus, les seuls témoignages étaient ceux de l’Antiquité. Une nouvelle traduction des papyrus a permis de revoir la définition de la maladie de l’ancienne Égypte.[ii]
    Plusieurs papyrus ont été découverts dans des fouilles clandestines ou officielles. Voici les plus importants qu’on retrouve :

     

    Le papyrus SMITH, découvert en 1860 à Thèbes, est un manuel chirurgical pour soigner des blessures précises. Il est conservé à la bibliothèque de l’Académie de médecine de New York et date du début de la 18e dynastie.[iii]

    Le papyrus EBERS date de 1550 ans avant notre ère, début du Nouvel Empire. C’est un manuel pratique pour le soulagement de nombreux maux. Il est conservé à la bibliothèque de l’Université de Leipzig. C'est le plus long connu à ce jour (20 m).[iv]

    Le papyrus de Brooklyn, qui date de l’époque ptolémaïque (dynastie pharaonique qui régna sur l'Égypte antique de -323 à -30). Ce papyrus traite des reptiles (plus particulièrement les serpents), avec les antidotes à utiliser.

      

    Le papyrus de Londres. Il date de la XXème dynastie (vers 1100 av. J.-C.), et contient surtout des formules magiques dont plusieurs sont destinées à aider l'efficacité de médications oculaires[v]

      

    Le papyrus Copte de CHASSINAT. C'est le dernier papyrus médical connu, traduit en 1921 par Chassinat. il a été écrit au IXè siècle après J.C. Ce document relativement récent reproduit des prescriptions s'appliquant aux affections oculaires datant de l'Ancien Empire.[vi]

     

    La traduction des papyrus a permis de constater que :

     

    le miel était l'ingrédient le plus utilisé dans les remèdes, tant en usage externe qu'en usage interne. La proportion de miel allait de 20 à 84% dans les remèdes. Il était utilisé comme onguent pour les blessures et les brûlures pour ses propriétés antiseptiques. Les femmes pratiquaient la contraception à l'aide de préparations à base de miel pour ses propriétés spermicides. Le miel traitait les problèmes ophtalmologiques par ses propriétés anti inflammatoires, etc., pour ne nommer que celles-ci.

    La propolis était utilisée par les grands prêtres de l’ancienne Égypte pour les embaumants des momies grâce à ses propriétés antifongique et antioxydante. [vii] La propolis n’est nullement référencée dans les papyrus médicaux, alors que le miel et la cire apparaissent plusieurs fois. Vers la fin du XXième siècle, un apiculteur souleva ce point à un égyptologue spécialisé, qui fit le lien dans les textes entre le terme «chiure de mouche» et la propolis[viii]. Ceci permit de découvrir que la propolis était utilisée dans différents traitements tel que les abcès, seins douloureux, dessécher une plaie, etc.

      

    La cire d’abeille était utilisée pour les vertus adoucissantes de celle-ci afin d’éviter l’adhérence des pansements sur la plaie. Elle était utilisée aussi par les prêtres égyptiens pour les embaumements.

     

    L’ancienne Égypte avait intégré l’apiculture avec ses produits apicoles à tous les niveaux de son fonctionnement, du clergé à la vie quotidienne.

    On retrouve principalement comme produit de consommation le miel, mais les papyrus médicaux n’ont pas fini de nous dévoiler leurs secrets. Des traductions sont révisées régulièrement, changeant le texte de ceux-ci, comme nous avons plus le voira avec le terme «chiure de mouche», qui faisait bien sourire des égyptologues mais qui était en fin de compte de la propolis. Peut-être qu’un travail conjoint d’apithérapeutes et d’égyptologues permettra de revoir la traduction de ces papyrus et d’identifier de nouveaux éléments tel que la gelée royale et le pollen, qui ne sont «à priori» nullement mentionné.

     http://mennefer-glmmm.blogspot.com/2009/01/bia-labeille-de-la-thocratie.html - Grande Loge Maçonnique Mixte de MEMPHIS-MISRAÏM
    [ii] http://www.silland.com/EgypteEnMajeste/papyrus_medicaux_fichiers/index_papyrus_medicaux.htm
    [iii] http://www.louvre.fr/ - Louvre - Dossier thématique : L’art du médecin égyptien.
    [iv] http://www.louvre.fr/ - Louvre - Dossier thématique : L’art du médecin égyptien.
    [v] http://www.snof.org/histoire/egypte1.html - Syndicat national des ophtalmologistes.
    [vi] http://www.snof.org/histoire/egypte1.html - Syndicat national des ophtalmologistes
    [vii] http://www.immortelleegypte.com/articles.php?lng=fr&pg=405
    [viii] Ruches et abeilles: Architecture, traditions, patrimoine; Auteurs : Jean-René Mestre, Gaby Roussel; Éditeur : EDITIONS CREER, 2005; ISBN : 2848190361, 9782848190365.

      

     Publié le 07 septembre 2009 par Naturame

    sources : http://www.paperblog.fr/2280856/l-apitherapie-et-l-ancienne-egypte/

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    On appelle maquillage l'utilisation de produits cosmétiques pour l'embellissement du visage, notamment de sa peau et la modification des traits du visage et du corps pour la création de personnages au cinéma ou au théâtre.

    Le maquillage va de la beauté à la réalisation de monstres dans le cadre des effets spéciaux, en passant par le maquillage artistique, cinéma et le body-painting.

      

    Dans les domaines audiovisuels et de la mode, le maquillage est réalisé par un(e) professionnel(le), le maquilleur, la maquilleuse au féminin.

     

     

    Historique

    Le maquillage comme les cosmétiques est très ancien.

    Trois mille ans avant Jésus Christ, les égyptiens connaissent déjà le maquillage : rouge à lèvres, khôl, maquillage pour les yeux à base de minerai de plomb, d'antimoine et de malachite. Les caravanes qui acheminent les épices et la soie en Europe, introduisent les cosmétiques et le maquillage en Grèce et dans l'Empire romain

      

    Au Ier siècle, Néron et Poppée éclaircissaient leur peau avec de la céruse et de la craie, soulignaient leurs yeux au khôl et rehaussaient leur teint et leur lèvres avec du rouge Des femmes telles que Cléopâtre se maquillaient énormément, mais les produits de l'époque étaient essentiellement fait de produits toxiques comme les métaux, qui détruisaient l'apparence de la peau et provoquaient un vieillissement prématuré de cette dernière.

      

    C'est au retour des croisés que le maquillage se répand en Europe du nord où il n'était utilisé que pour les peintures rituelles. Dès le XIIIe siècle, les nobles usent de fond de teint, de teinture à cheveux et de parfum. Au XVIe siècle, les femmes se poudrent à la céruse et à l'ocre rouge et se colorient les lèvres avec un mélange de teinture de cochenille.

    Dès le XVIIe siècle le maquillage est utilisé dans toutes les classes sociales.

    Le maquillage moderne fut rendu populaire par le cinéma dans les années 1920

    Jusqu'au début du XIXe siècle les cosmétiques contiennent du plomb, les produits modernes sont testés en laboratoires et fabriqués avec des produits neutres comme le talc, le kaolin, l'amidon de riz auxquels sont ajoutés des huiles et des colorants de synthèse

    Les progrès de la recherche en cosmétologie ont permis de développer des produits de maquillage et de soins pour le visage sans risques pour la santé ni la peau. De nos jours, le maquillage est plus subtil. Les femmes cherchent à faire ressortir leur beauté naturelle et à illuminer leur visage. Un célèbre maquilleur de chez M.A.C a un jour dit: ” le maquillage est un outil pour donner confiance et apprécier la beauté intérieure et extérieure. “

      

     

    COMMENT SE MAQUILLAIT ON A L'EPOQUE ?

    Avant Jésus Christ :

    Les premiers maquillages sont évoqués dans la bible et les toutes premières palettes auraient plus de 10 000 ans. Mes ces palettes n'avaient pas la forme ni l'aspect que nous leur donnons aujourd'hui. En effet, les archéologues ont découvert des petites jarres de terre cuite contenant certains produits, a priori, destinés au maquillage. Cependant, aucune certitude n'existe quant à la manière dont on se maquillait... En effet, les portraits les plus anciens que nous connaissons représentant des personnes maquillées sont ceux des Egyptiens.

      

      

    Dans l'Egypte ancienne : l'apogée de la beauté et des cosmétiques

    Les premiers maquillages et leurs ustensiles ont été retrouvés dans des sépultures datant de 3000 avant Jésus Christ. A cette époque, outre le maquillage, les premiers gestes de beauté et de soins esthétiques ont été donnés.

    Les femmes avaient d'ailleurs pour habitude de s'enduire le corps de produits à base de différentes huiles (végétales, de palme, d'olive, de noix) mélangées à certaines herbes parfumées.

    Ces huiles ont la spécificité de lutter contre le vieillissement prématuré de la peau. Dans une région si ensoleillée que ne l'est l'Egypte, on peut deviner que ces femmes avaient dors et déjà trouver comment protéger leur peau.

      

     

    Vient ensuite le maquillage, qui été d'abord réservé aux prêtres et rites funéraires. Ils avaient pour habitude de s'enduire le corps d'ocre jaune/doré et de rehausser leurs joues avec de l'ocre un peu plus orangée.

      

    On se maquillait également de bleu les veines des tempes et du buste. Bien évidemment, comme nous le montre de nombreuses fresques les yeux étaient toujours maquillés. La teinte la plus populaire de cette époque est le vert profond de Moszimit. Il s'agit d'une roche malachite broyée venant de Syrie. Mais certaines nuances existent et elles étaient d'ailleurs très appréciées. Elles étaient toujours créées à partir de roches broyées, de fleurs et d'oxyde de fer.

      

    Certains mélanges pouvaient donner des couleurs très irisées. Quant aux lèvres, elles étaient légèrement rehaussées ; et les mains et ongles étaient maquillés de henné. Outre les vertus esthétiques que procuraient le maquillage, celui avait deux autres dimensions : pratique et spirituel, comme cela l'est expliqué plus bas.

      

      

    Dans la Grèce antique : La beauté donnée par la nature

    A cette époque, la beauté n'était pas une question de coquetterie : on naissait beau ou pas. En effet, dans la Grèce antique l'idéal de la beauté était avant tout donné à un visage harmonieux, aux bonnes proportions du corps et à des formes très féminines ou masculines. Outre, ses attraits physiques, la beauté était également une question de propreté. Hippocrate précise que la beauté passait principalement par l'exercice physique, la fréquentation des termes ou l'on prenait des bains aux huiles essentielles et où on se parfumait.

    Le maquillage, quant à lui est exclusivement réservé aux familles riches et influentes, mais on se maquillait de manière très discrète.

    La plus part du temps, on ne se maquillait que les sourcils qui devaient définir un arc de cercle parfait, voire même, selon certains, se toucher au milieu. On se fardait de céruse de plomb pour s'éclaircir la peau. Il en est de même chez les Romains, ou on prenait des bains méticuleux. La préparation des femmes prenait beaucoup de temps, notamment pour les cheveux qui étaient coiffés avec beaucoup d'attention.

      

      

    Au moyen âge : La beauté prude

    C'est ici l'époque de la beauté chaste qui symbolise la foi chrétienne. En effet, le maquillage est considéré comme diabolique car il sert à cacher les défauts du corps que Dieu a créé. Le maquillage menait à la luxure et à la débauche. La seule couleur qui était tolérée était le rouge qui maquillait ainsi les lèvres des femmes. Le top de la beauté était la blondeur, on faisait certaines "potions" à base d'animaux pour éclaircir ses cheveux.

      

    La renaissance (vers 1500) : La beauté botticellienne

    A cette époque, on idéalisait la femme : elle se devait d'être belle et pleine de formes harmonieuses. On voit apparaître des sourcils épilés, des coiffures de rêves tressées et entrelacées à l'équilibre subtil défiant toute pesanteur. On porte des bijoux et des pierres précieuses. C'est également l'époque du rouge carmin que l'on étalait sur les lèvres et les ongles. Mais le must de la beauté était, ce qu'on appelle aujourd'hui, le blond vénitien.

    On l'obtient en s'enduisant les cheveux de citron et de safran et en les exposant des heures au soleil. Mais attention, il fallait se couvrir pour ne pas brunir sa peau. En effet, la peau de porcelaine était de rigueur. Pour se blanchir davantage, on s'enduisait de céruse, solution toxique à base de plomb qui ronge la peau.

      

    Le XVIIe siècle : la beauté contredite

    La pudeur règne de nouveau sur le monde de la beauté. Elle doit être simple mais surtout majestueuse. On s'habille de noir pour camoufler son corps, le montrer serait signe de luxure. Les femmes, portaient de la dentelle blanche et des perles, seuls accessoires qui étaient autorisés. Cependant, c'est à cette époque qu'apparaissent les premières ébauches du féminisme. Certaines libre-penseuses se coiffent par des édifices impressionnants et ponctuent leur visage de "mouches".

    Toutes les femmes se fardent énormément. Tellement, que certains écrits les disent "affreuses" et qu'elles se démaquillaient avec plus de quatre mouchoirs qu'elles envoyaient à la blanchisserie (Boileau). On utilise toujours de la céruse pour se blanchir et du rouge d'Espagne, très toxique aussi, pour ses lèvres.

      

    Chez le Roi Soleil : une explosion de couleurs

    La beauté devient un véritable feu d'artifice et le naturel n'est aucunement de rigueur. Les rouges éclatent, les teints sont blancs relevés de rouges aux joues, les coiffures deviennent de véritable chef-d'œuvre, pour les femmes comme pour les hommes. On se maquille de manière non stop, même pour aller se coucher. C'est d'ailleurs à cette époque que l'on camouflait ses boutons suintants sans jamais les laisser respirer ! Au lieu de se laver, on maquillait sa saleté. Le maquillage devient un phénomène grandissant au point que l'on réfléchissait même à le taxer!

      

    À la fin du XVIIIe siècle : simple et belle.

    La beauté est toujours très importante, mais c'est la beauté naturelle qui prime. On se maquille moins. On utilise davantage des couleurs pastelles, plus discrètes, pour se créer des teints toujours aussi clairs mais frais, des visages fins et des lèvres simplement irisées. La beauté passe par le naturel. Les coiffures à l'architecture robuste et éternelle, laissent place à des cheveux subtilement décoiffés. L'hygiène revient en force et elle démarque les différentes classes sociales. Apparaissent également de nouveaux produits cosmétiques et parfumant.

      

      

    La mouche est un faux grain de beauté employé pour faire ressortir la blancheur du teint ainsi que dissimuler certaines imperfections (syphilides, herpès) des marquises et courtisanes sous l'Ancien Régime. Elle était constituée de mousseline noire, collée sur le visage. Elles étaient très en vogue au XVIIe et au XVIIIe siècle, voire un peu au début du XIXe siècle. D'autre part, la localisation de la mouche sur le visage possédait une symbolique particulière qui donnait des précisions sur le tempérament et la personnalité de l'utilisatrice à un moment donné. Les romains et les égyptiens les utilisaient déjà de leurs temps pour camoufler de petits boutons.

      

    Fichier:Georges Croegaert La Toilette.jpg

    À la fin du XIXe siècle : l'allure du désespoir.

      

    On parle ici de beauté mélancolique : cheveux noirs, teint blafard, cernes légèrement rehaussées d'encre bleue. On se rend ténébreux ! A l'exception d'une petite touche de rouge sur les lèvres, utilisée par les bourgeoises. Les femmes très maquillées étaient les actrices sur scène.

      

    Produits

     

    Certains produits sont utilisés plus fréquemment que d'autres. Les plus courants sont le vernis à ongles; l'anti-cerne; l'autobronzant; le ligneur (dit l' eye liner); le fard comprenant le fard à joues (dit le blush), le fard à paupières (dit l' ombre à paupières), le fard à cils (semblable au mascara), le fard à lèvres (dit le rouge à lèvres); le fond de teint; le khôl (crayon conçu pour l'intérieur de l'œil); le crayon pour les yeux; le mascara; la poudre; le gloss (dit le brillant à lèvres); le rimmel; sans oublier le démaquillant.

     

    • La crème hydratante est indispensable avant tout produit appliqué sur la peau. Elle permet d'éviter les taches disgracieuses de fond de teint aux endroits où la peau est la plus sèche.

      

    • Le fond de teint sert à unifier le teint et à couvrir les défauts minimes de la peau (ex: légères rougeurs). Sa couleur doit être la plus proche de la couleur naturelle de la peau pour éviter le risque de démarcations au niveau du cou. En aucun cas le fond de teint de sert à avoir l'air bronzé ! Il existe plusieurs formes de fond de teint : fluide, crème, stick, mousse, poudre compacte ou encore un substitut du fond de teint : la crème teintée.
    • Une base matifiante peut être utile si la peau à tendance à luire au cours de la journée. D'autre part, des papiers matifiants permettent d'absorber le sébum excédentaire avant une retouche par exemple.
    • La poudre libre sert à fixer le fond de teint et le correcteur ou anti-cernes mais s'applique avant le fard à joues.
    • La poudre compacte peut être utilisée comme fond de teint traditionnel, pour faire des retouches au cours de la journée ou encore pour creuser les joues des visages ronds.
    • L'anti-cernes ou correcteur sert à camoufler les imperfections (boutons, cernes, taches de (dé)pigmentation…). Il est généralement d'un ton plus clair que la couleur de la peau. Il existe des correcteurs de couleur, notamment vert et orange. Le vert est supposé camoufler les rougeurs diffuses du visage, et l'orange le bleu des hématomes ou des veines faciales. Ces correcteurs sont utilisés par transparence avant l'application du fond de teint.
    • Le fard à paupières existe sous plusieurs formes : sec (poudre pressée ou libre) ou gras. Pour un maquillage simple et assez naturel, deux couleurs sont conseillées : une claire et une autre plus foncée. Par exemple, poser la couleur foncée sur la partie mobile de la paupière et la plus claire dans le coin interne de l'œil ainsi que sous le sourcil. Presque tout est possible en maquillage mais en général les couleurs les plus claires se placent dans le coin interne de l'œil et les plus foncées au coin externe pour agrandir et illuminer le regard.
    • L'eye-liner sert à souligner le regard. Il existe plusieurs types d'eye-liner : eye-liner cake ou gel, fluide, feutre ou encore un simple crayon (khôl). Leur utilisation diffère un peu selon la texture mais en général, on tire un trait continu du coin interne de l'œil jusqu'au coin externe. Il existe plusieurs manières de dessiner le trait en fonction de la forme de l'œil et de l'effet désiré.
    • Le rôle du mascara est d'ouvrir le regard en recourbant et allongeant les cils, de donner de la profondeur et de finaliser le maquillage des yeux. Le mascara se pose en regardant vers le bas, en plaçant la brosse à la base des cils et en remontant le long des cils en effectuant des petits aller-retour.
    • Le crayon à sourcils permet d'intensifier ou de redessiner la courbe du sourcil. La couleur doit être la plus proche possible de celle des sourcils. Pour combler d'éventuels « trous » dans le sourcil, dessiner de petit traits en imitant les poils.
    • Le fard à joues ou blush sert à définir les pommettes, les accentuer et donner bonne mine. La pose la plus courante et la plus simple consiste à sourire exagérément et de poser le fard sur les pommettes. Le fard existe en poudre, en mousse ou en crème mais les crèmes sont à proscrire sur les peaux grasses. Le fard peut être remplacé par de la poudre de soleil (aussi appelée « terre indienne »).
    • Le baume pour les lèvres est indispensable avec ou sans rouge ou gloss. Il hydrate et protège les lèvres.
    • Le crayon à lèvres définit le contour des lèvres et empêche le rouge à lèvres de filer. Il permet de corriger une éventuelle asymétrie. On le choisit neutre et plus clair que le rouge à lèvres, idéalement il doit être invisible.
    • Le rouge à lèvres est la touche finale du maquillage. Si les yeux sont déjà fort maquillés mieux vaut choisir des teintes neutres, naturelles et discrètes.
    • Le gloss sert à faire briller les lèvres et à donner du volume par effet d'optique. Le gloss existe en versions colorées ou non, irisées ou non. S'il est teinté, il peut éventuellement remplacer le rouge à lèvres.

    Maquillage de mariage Libanais ( une beauté )

    Selon la maquilleuse professionnelle Dominique de Vorges l'ordre idéal pour appliquer son maquillage serait le suivant :

    1. une base hydratante
    2. le fond de teint
    3. le correcteur et/ou anti-cernes
    4. la poudre libre
    5. le fard à joues
    6. le crayon à sourcils
    7. le(s) fard(s) à paupière
    8. le liner et/ou crayon
    9. le mascara
    10. le crayon à lèvres
    11. le rouge à lèvres
    12. le gloss

    Le fard s'applique souvent à la fin du maquillage, après le rouge à lèvres, afin d'être en harmonie avec celui-ci.

     

      

    boite à maquillage chinoise  

    Le maquillage dans l'Égypte ancienne

    Dans l'Égypte ancienne, améliorer son apparence relevait aussi d'un sens spirituel. Une perruque volumineuse sculptée dans de la cire d'abeille exprimait par exemple un symbole très fort, qui reliait son porteur à Hathor, la déesse des festivités et de l'amour. Les fards à paupières verts (wadju) invoquaient peut-être sa protection.

      

    Après la mort, les cosmétiques devaient créer une apparence juvénile et fertile, jugée essentielle pour renaître dans l'au-delà. Utilisé par les deux sexes, le maquillage possédait également des vertus plus terre à terre. Le fard à paupières noir - appelé mesdemet dans l'Antiquité et pour lequel le mot arabe khôl s'emploie aujourd'hui - aurait éloigné les mouches, protégé des rayons aveuglants du soleil et joué un rôle de désinfectant, grâce au sulfure de plomb et au chlore qu'il contenait.

      

    Dans le climat très sec de l'Égypte, les huiles et les crèmes, souvent parfumées, hydrataient la peau. De nombreux traitements antirides existaient aussi. Les femmes portaient également des cônes de graisse parfumée.

      

      

    source:

    http://www.lamarocaine.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1:histoire-du-maquillage&catid=2:maquillage&Itemid=2

      

      

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  • Coiffures du 18eme siècle.

                 

    La coiffure a une importance toute particulière dans la mode du XVIIIe siècle. La figure gravée de la dame de buste avec le nom de sa coiffure est très fréquente dans les almanachs, les estampes … Certaines dénominations sont particulièrement charmantes. Voici un ensemble de détails de gravures originales toutes du XVIIIe siècle.

    Chapeau à la Bostonienne - Chapeau à la Voltaire - Nouveau Casque à la Minerve ou la Pucelle d'Orléans - Bonnet à la Chérubin, vu sur le côté.

    Coiffures du 18eme siècle.

    Coiffure au Consiteor - Chapeau au Figaro parvenu - Bonnet à la Chérubin, vu par devant - Chapeau à la Saint Domingue – Le même chapeau vu sur le côté – Chapeau à la Minerve Bretonne.

    Coiffures du 18eme siècle.

    Coiffure de Mme Dugason dans le rôle de Babet, à la Comédie Italienne – Coiffure de Mlle S. Huberti de l’Académie Royale de Musique – Coiffure de Mlle Maillard dans le rôle d’Ariane, opéra – Nouveau Chapeau à la Figaro – Nouveau Chapeau à la Charlottembourg

    Coiffures du 18eme siècle.

    Coiffure à la nouvelle Charlotte - Coiffure de la Beauté de St James – Coiffure à l’Insurgente - Bonnet à la candeur.

    Coiffures du 18eme siècle.

    Chapeau à la Theodore - Chapeau de velours noir - Chapeau à la Provençale - Chapeau/bonnet mis sur une baigneuse - Pouf à la Tarare - Coiffure simple - Chapeau/bonnet à créneaux - Bouffant et frisure en crochets - Chapeau à la Théodore - Chapeau avec aigrette esprit de plumes - Autre Chapeau à la Tarare - Bonnet à gueule de Loup - Bonnet à grande gueule de Loup - Chapeau à la Tarare - Autre Chapeau bonnette - Simple chapeau à la Tarare.

    Coiffures du 18eme siècle.

    Baigneuse d’un nouveau goût - Le Parterre galant - Bonnet dans le Costume Asiatique dit au mystère - Toque à l’Espagnolette.

    Coiffures du 18eme siècle.

     

    Toque lisse avec trois boucles détachées - Coiffure en crochets avec une échelle de boucles - Pouf d’un nouveau goût - Coiffure en rouleaux avec une boucle - Bonnet au Levant

    Coiffures du 18eme siècle.

    Chapeau d’un nouveau goût - Chapeau tigré - Chapeau des Champs Elysées - Chapeau à la Colonie - Coiffureen porc-épic.

    Coiffures du 18eme siècle.

     

     

    Blog Richard Le Menn - sources : http://www.paperblog.fr/820888/coiffures-du-18eme-siecle/

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     l_heure_bleue_halo

      

      

    HISTOIRE de l'HEURE BLEUE de GUERLAIN

     Article écrit par Sylvaine

     

    Je suis originaire du nord – le grand nord ! Connu de tous désormais depuis le succès du film « Les ch’tis ».

    Après un passage dans la cosmétique, j’ai appris, appliqué, enseigné l’art du soin et du maquillage. Pendant cette période, j’ai eu la chance de rencontrer une belle brune au charisme inoubliable : Gisèle, mon mentor. Elle portait et porte L’Heure Bleue de façon exquise.

    Plus tard, j’ai eu l’opportunité de pouvoir choisir entre deux sociétés, une société américaine et Guerlain.  Pour L’Heure Bleue, j’ai accepté l’offre de cette belle maison. Au début, je n’osais pas le porter, il fallait pourtant que j’abandonne Oscar de la Renta. Par la suite, j’ai appris que c’était une pâle copie de L’Heure Bleue…

    Un jour, j’ai franchi le pas et là, énorme succès ! Et depuis, je ne l’ai jamais quitté.

    Je ne porte pas souvent de parfum, étant toute la journée en train de sentir les mouillettes ou ma peau ou la peau des autres.

    Mais quand je veux séduire, ou tout simplement me retrouver, quelques gouttes le soir avant de m’endormir et, le lendemain, je suis réconfortée, confiante et régénérée.

      

    Son histoire

      

    L’Heure Bleue a été créée par Jacques Guerlain en 1912.

    C’est un parfum très facetté, tout en nuances. En tête : bergamote, notes aromatiques, puis prend place le bouquet floral : œillet, rose bulgare, fleur d’oranger, jasmin, violette, héliotrope, sur un fond boisé : mousse, labdanum, et surtout très vanillé, juste une note musc très subtilement dosée.

    Jacques Guerlain – un génie ! – a inventé la gourmandise. D’abord avec L’Heure Bleue (cette fragrance sent délicieusement la guimauve) et Shalimar, le premier nectar oriental construit autour de la vanille.

    Un soir d’été, Jacques Guerlain se promène et soudain, s’arrête ; il est troublé par le spectacle qu’il a devant les yeux : la nature est baignée d’une lumière bleue, un bleu très profond, indéfinissable ; elle semble conspirer à une infinie tendresse, une infinie douceur. C’est une  heure silencieuse, une heure où l’homme est en harmonie avec le monde et la lumière, où toutes les senteurs exaltées parlent d’infini.

    C’est l’heure où le ciel a perdu son soleil et n’a pas encore trouvé ses étoiles. On dirait que tous les éléments s’unissent pour suspendre le temps. Ce rare et fragile instant, Jacques GUERLAIN le ressentit et dit ceci :  » Je suis incapable d’exprimer mon trouble,  mon émotion, seul ce parfum est digne de cela. »

    Cette oeuvre magistrale est un hommage à ces derniers instants de répit avant la guerre. L’Heure Bleue, c’est le parfum de la douceur, de la nostalgie. Le parfum qui suggère et impose à la fois le souvenir de celle qui le porte…

      

     

    Flacon : créé par Raymond Guerlain en collaboration avec Baccarat. Flacon au cœur renversé et évidé (première dans l’industrie du verre !), clin d’œil a cette période de romantisme. Les courbes, placées en haut du corps du flacon, montrent l’influence du curviling. Ce flacon sera réutilisé pour Mitsouko (1919), comme pour ouvrir et fermer une parenthèse entre le début et la fin de la guerre.

    Voici une autre façon de vivre L’Heure Bleue :

    Il était une fois L’Heure Bleue… Jacques Guerlain, parfumeur visionnaire, partage avec Charles Baudelaire l’amour des parfum, des senteurs, et l’attrait pour une temporalité de prédilection : le crépuscule. Ce moment particulier se traduit en notes olfactives, s’inscrit dans la palette chromatique des sons, des couleurs, des odeurs… C’est L’Heure Bleue, suspendue et mystique, fragile et sensuelle, rare et précieuse.

      

    Un soir d’été de 1912, lors d’une promenade à travers la campagne, Jacques Guerlain eut une révélation esthétique donnée par Dame Nature. Il fut non pas foudroyé par le feu de l’inspiration, mais bel et bien enivré par la construction mentale et fantasmatique de ce qu’allait devenir le parfum apte à rendre compte des émotions ressenties dans cette communion charnelle avec la nature, inscrite dans une temporalité magique et secrète.

      

    Tandis que le jour restait en suspens et que la nuit instillait délicatement son souffle sensuel, il perçut dans ce moment intermédiaire, fugace et mobile, toute la fragilité, l’harmonie, l’unité, l’équilibre menacé de la vie… Il eut la sensation, l’espace d’un instant, d’atteindre l’éternité. Moment de perfection, moment de poésie pure, moment total. L’artiste parfumeur eut soin de traduire l’émotion ressentie, en cet instant précieux, par un parfum subtil de type fleuri : un bouquet de fleurs chaudes et capiteuses, la rose de Bulgarie, l’iris et le jasmin, mais aussi l’héliotrope et des herbes de la Saint-Jean pour immortaliser le caractère estival. Un grand parfum était né… « L’Heure Bleue », l’heure où tout est suspendu, entre raison et passion, un parfum qui arrête le temps… D’aucuns traduisent les émotions telluriques avec des mots, d’autres avec des notes ; Jacques Guerlain avait le don de le faire avec des accords de senteurs…

      

    Entrer dans le temps Guerlain, c’est franchir les marches du temple de la beauté sublimée. (Texte de S. Favier)

      

    sources : http://espritdeparfum.com/les-classiques/heure-bleue/

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  • Le parfum, toute une Histoire. 

     

     

     

     

    Les premières découvertes du parfum ont commencé en Égypte. Les égyptiens cherchaient  des bois aromatiques, des herbes, des racines (...) pour créer des parfums. Ils se servaient de fumigations pour honorer leurs dieux. Des fresques représentant des scènes de la vie quotidienne avec l'emploi de substances parfumées ont été découvertes. Ils fabriquaient des onguents et des huiles pour les pratiques religieuses mais également pour eux-mêmes. Ces fragrances étaient conservées dans des godets, des vases en albâtre, des petits flacons en céramique ou en pierre. Les égyptiennes plaçaient sur leur tête des petits cônes de graisse et de résines aromatiques pour parfumer leurs visage, ainsi que leurs cheveux.

    Les grecs étaient des fanatiques des repas et des bains, ils mettaient sur leur corps des onguents et des huiles parfumées pour l'hygiène mais aussi pour le plaisir. Les morts étaient enterrés avec leurs objets personnels, dans lesquels il y avait des flacons de parfum. Les médecins grecs utilisaient les vertus du parfum pour soigner les maladies ( fumigations de sauge, des baies de Myrrhe ).

    A Rome, le parfum était utilisé en l'honneur des Dieux, comme dans tous les empires ; les romains utilisaient beaucoup de parfum dans la vie quotidienne (bains parfumés...). Selon les romains chaque partie du corps des femmes avait une odeur différente. Elles se parfumaient même la semelle des chaussures. Les parfums d'ambiance avait une grande importance et le parfum avait des vertus thérapeutiques. Néron, pour faire disparaître les traces de ses nuits d'orgie, utilisait un baume d'encens aux vertus régénératrices. Rome était la capitale du parfum grâce à l'importance qu'elle lui vouait et grâce à son statut de principal port de la Méditerranée. Cela permit à cette ville de s'enrichir, par le commerce de tous produits qui permettaient de fabriquer du parfum (plantes, graines, pommades... ), l'industrie se voit donc développée. Les flacons romains existaient sous différentes formes. Ils étaient très chers car très beaux et très travaillés. Ils étaient également à base de produits rares et donc réservés aux gens aisés. Les parties moins aisées de la population utilisaient le flacon en faïence.

    Le parfum était très important chez les Arabes. En effet, ces derniers se servaient du ciment mélangé avec un peu de parfum très fort pour construire les mosquées. Cela permettait de répandre l'arôme du parfum aux heures les plus chaudes de la journée lorsque les rayons soleil touchaient les murs. Les arabes ont beaucoup participé au développement de la parfumerie. Ils ont amené en Espagne le jasmin, puis à Grasse au XVIème siècle. Ils ont également inventé l'alambic, qui a permis la naissance d'un nouveau système de distillation.

    Au Moyen Age, les échanges commerciaux étaient très réduits. Dans toutes les classes sociales l'hygiène ne se développe que vers 1292 pour éviter toutes épidémies. Les pèlerinages et les croisades offraient des épices et des produits odoriférants qui ont été utilisés pour la médecine. La culture musulmane arriva en Occident et apporta aux Juifs et aux Chrétiens des notions d'alchimie.

    Le parfum prit un nouvel essor au XVIIIème siècle. La France domine le monde du parfum : elle est la capitale mondiale de la parfumerie. Paris est la ville où sont installés les plus grands parfumeurs (dont Jean-François Houbigant). Ces derniers inventent  la distillation et l'effleurage à froid, l'art du flacon et l'objet de la beauté se développent (le flacon émaillé peint se développe en France, Genève mais aussi en Angleterre). Le contenu et le contenant étaient vendus séparément. Le parfumeur vendait ses créations dans des fioles simples puis le consommateur le transversait dans des flacons ouvragés.

    A la Renaissance, on utilisait énormément de parfum pour l'hygiène mais aussi pour se protéger des maladies ce qui n'était malheureusement pas toujours efficace. L'expansion du parfum est marquée par les grandes découvertes de cette époque (Marco Polo, Vasco de Gamma). Le commerce du parfum commença à se développer en Italie. Les parfums ont été très utilisés par les gens de la Cour. Le docteur Jean Liégeait donna naissance à une eau impériale, utilisée par la Cour et chez les grandes dames. Cette eau était utilisée pour les maux de ventre, de tête, pour la paralysie, la convulsion et l'apoplexie. La Renaissance permit l'expansion de l'utilisation du parfum au domaine médical. Pendant la grande peste, en 1665, on pense que celle-ci venait des odeurs putrides de la rue, comme celles des porcs ou des déjections canines. On soigna donc les plaies avec des vins aromatisés. Les médecins recommandaient à tout homme qui sortait d'une épidémie de peste de se boucher les orifices avec des substances odorantes (ail, persil).

    Au XIX ième siècle, l'élégance et le bon goût sont présents. Un nouvel intérêt est développé et est symbolisé par l'odeur délicate et douce. Il existait des formules de bains aromatisés variées (les plus utilisés étaient les bains laiteux à base d'amande douce, d'eau de Cologne, d'eau de cerise...). En Allemagne, on versait dans les baignoires des poignées de mélisse, de thym et de lavande. Les bains parfumés, en Grèce et à Rome, accueillaient beaucoup de dames de haute classe. L'impératrice Joséphine aimait les bains à l'eau de rose  et au cognac : elle soutenait la fabrication des savons en France.

     

    Le XXIème siècle marque le début de l'association de la parfumerie et de la mode, qui devient une industrie de luxe. Des parfums apparaissent, représentant la même structure que l'eau de Cologne. Le parfum change de flacon, son emballage et la publicité commencent à jouer un rôle important dans son succès. Le parfum ne cesse d'évoluer. François Coty, parfumeur et homme d'affaires s'associe avec Lalique, verrier. Ils lancent, entre 1904 et 1927, des parfums novateurs et créatifs. Pour la première fois dans l'histoire, ils associent des senteurs naturelles à des fragrances reconstituées artificiellement. Le Chypre de Coty va donner son nom à une famille olfactive, complètement nouvelle et l'Origan inspira l'"Heure Bleue" de Guerlain. A la veille du XXIème siècle, le parfum va faire développer la chimie des odeurs, s'adapter aux modes et trouver de nouvelles technologies comme la génétique.

    Dans les années 20, la parfumerie continua à se développer sous l'influence de la mode. Chanel crée une nouvelle image de la femme appelée "la garçonne". La femme est plus libre dans la façon de s'habiller (plus de corset ...). Des parfums aux noms transgressifs correspondent à l'esprit léger de cette époque comme Amour Amour de Patou. De nouvelles matières textiles font leur apparition, comme le jersey : celles-ci font écho à de nouvelles facettes olfactives dans les parfums comme les aldéhydes, utilisées en grande quantité, pour la première fois par Chanel N°5. Le crash de 1929 marquera une rupture et l'arrêt de cette période.

    Dans les années 30 et 40, la mode et le parfum s'alient et créent une image «glamour» inspirée par Hollywood et les stars du cinéma américain. Deux parfums légendaires apparaissent : "Miss Dior" de Dior et "Femme" de Rochas. Les premiers parfums masculins sont créés, basés sur les épices ou sur la lavande (Pour un Homme de Caron).

    Les années 50 voient émerger les parfums pour hommes ("Monsieur" de Givenchy, "L'Eau" d' Hermès ). Les premiers parfums américains font leur apparition avec "Youth Dew" d' Estée Lauder en 1952. Ils sont d'abord créés sous forme d'huile de bain, puis sous forme d'une eau de toilette très concentrée. Cette parfumerie a fortement influencé le marché européen. Peu de parfums féminins ont survécu jusqu' à aujourd'hui, mais les rares qui sont restés sont devenus cultes ("Cabochard" de Grès, "Diorissimo" de Dior, "Baghari" de Piguet, "L 'interdit" de Givenchy).

    De nouveaux parfums sont inspirés par de grands classiques mais avec de nouvelles matières ("L'accord aldéhydé" de Madame Rochas s'inspire d'"Arpège" d'Hermès). A la fin des années 60, une nouvelle vague de fraîcheur de cologne dans les parfums féminins fait son apparition, correspondant à un désir de transparence et au début de l'émancipation des femmes (Eau de Rochas). Les parfums masculins suivent aussi cette tendance avec "Eau Sauvage" de Dior.

      

    sources : http://parfum-tpe.e-monsite.com/rubrique,le-parfum-toute-une-histoire,247864.html

      

     

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  • Histoire de l'entreprise Dior.

     

    Christian Dior

     

     

    Né en 1905 à Granville, Christian Dior grandit dans l'atmosphère de la "Belle Époque". Dès son jeune âge, il est attiré par la musique, le dessin et la création de déguisements. Après la première guerre mondiale, il rejoint Paris sous la demande expressive de sa mère pour s’inscrire à l’école des Sciences Politiques. Mais il met fin aux études afin de se consacrer à sa véritable passion, la mode. Il se lie d’amitié avec des artistes des "années folles" tels que Cocteau ou Max Jacob. En 1928, celui-ci ouvrit une galerie de peinture et exposa des œuvresde très grands artistes tels que Picasso, Salvador Dali, Jean Cocteau, etc... mais hélas, ses parents furent ruinés par la crise boursière de 1929 et il dût fermer sa galerie. Plus tard, vers 1935, il apprit les techniques du dessin de mode et vendit ses croquis à quelques grands couturiers puis il fût mobilisé en 1939.

      

    A son retour, il entra chez Lucien Lelong, très célèbre couturier de cette époque. Il dessina les futures collections pendant plusieurs saisons. En 1946, il quitta Lucien Lelong et fonda sa propre maison de couture au 30 avenue Montaigne à Paris. En 1947, il présenta sa première collection. Ce fut une véritable révolution.

      

    Christian Dior avait inventé le style « New-Look », épaules arrondies, taille fine avec jupe ample en forme de corolle à 20 centimètres du sol. Avec Christian Dior, Paris redevint la ville du monde ou naissaient les plus belles robes. Aux États-Unis, le couturier reçu l'oscar de la mode, Mais Christian Dior ne veut pas seulement vêtir les femmes, il veut aussi les maquiller et les parfumer, considérant que le parfum est "le finishing touch d'une robe". Est ainsi crée en 1947 sa première fragrancee chyprée intitulé "MISS DIOR"  (qui fut commercialisé, au début, dans un flacon Baccarat en formed'amphore.

      

    Plus tard on le retrouva dans un flacon ou apparaît le motif pied-de-poule ) puis en 1948 est créée la Société des Parfums Christian Dior. Le créateur se révélait être quelqu’un de généreux et drôle, avec une part de mystère. Il était très discret sur lui-même et cachait son homosexualité. Véritable homme d’affaire, le créateur part aux États-Unis en 1948 afin d’élargir son champ de travail.

      

    Il y bâtit un véritable empire grâce à une stratégie de communication très bien menée : ouverture de bureaux de relations publiques à travers le monde, organisation de défilés à l’échelle planétaire, utilisation des différents médias tels que la radio. En 1957, sa maison assure plus de la moitié des exportations de la couture française, et Time Magazine le consacre à sa Une.

     

    L'inventeur du "new-look" meurt cette année là, à Montecatini en Italie d'une crise cardiaque. Christian Dior avait révolutionné la mode en imposant dès la fin des années quarante des formes de vêtements radicalement différentes de celle de l'époque. Son disciple Yves Saint-Laurent nommé directeur artistique reprendra les rennes de sa maison de couture en juin 1962.

      

      

    sources : http://parfum-tpe.e-monsite.com/rubrique,histoire-de-dior,246501.html

     

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  • Histoire de l'entreprise Chanel.

     

     

                                 Coco Chanel

     

     

      

      

    Gabrielle Chanel vit le jour à Saumur (Maine et Loire) le 19 Août 1883.

    Au décès de sa mère (elle avait alors 12 ans), elle fut abandonnée par son père. Elle passera sa jeunesse dans un orphelinat en Corrèze. A l’âge de 20 ans, elle entre en qualité de vendeuse dans un magasin de confection pour dames à Moulins (Allier).

    A cette époque, elle se sent attirée par la scène et fait ses débuts dans la chanson dans un café-concert de la ville en interprétant « Qui qu’a vu Coco ? » qui contait l’histoire d’un chien perdu. On prétend souvent que c’est à cette chanson qu’elle doit son surnom : mais c’est, aussi, le nom que lui donnait son père lorsqu’elle était toute petite. (« Coco Chanel, un parfum de mystère » par Isabelle Fiemeyer). En 1908, elle rencontre Arthur Capel dit « Boy » qui fût le grand amour de sa vie.

    Elle monte alors à Paris et le rejoint dans son appartement de l’avenue Gabriel. En 1909, elle installe son premier atelier de modiste dans une garçonnière du Boulevard Malesherbes. L’année suivante, grâce à Boy, elle s’installe dans des locaux beaucoup plus grands au 21 de la rue Cambon, dans le 1er arrondissement.

    A l'entrée, sur une petite plaque, on peut lire : "Chanel Modes". A l’été 1913 alors qu’ils séjournent à Deauville, Boy loue une boutique entre le casino et l’hôtel Normandy, Comme à Paris Coco est modiste (A cette époque , le terme de modiste désignait une créatrice de chapeaux pour dames) mais l’enseigne a changé avec son nom complet : GABRIELLE CHANEL. La boutique ne désemplit pas.

    C’est au début de l’été suivant pendant les derniers mois de paix qu’elle se lance dans la couture et s’attire rapidement une clientèle fortunée. Son ascension se poursuit malgré la guerre et, à la faveur d’un séjour à Biarritz, elle ouvre sa première vraie maison de couture. Suivant sa seule inspiration, elle raccourcit les jupes, supprime la taille en un mot libère le corps de la femme en modernisant l’habillement féminin. Elle lancera la mode des cheveux courts, popularisera le jersey et occupera jusqu’à 300 salariés avant de revenir à Paris s’installer au 31 rue Cambon.

    En 1921, elle lance sa marque de parfum. C’est à Ernest Beaux qu’elle confie la création de son premier parfum "CHANEL N°5". Créateur de parfum à la cour des tsars de Russie, Ernest Beaux présenta à Coco Chanel deux séries d'échantillons numérotés de 1 à 5 et de 20 à 24. Elle choisit l'échantillon n° 5. A la question "quel nom allez-vous lui donner ?", elle répondit : "je lance ma collection le 5 mai, cinquième mois de l'année, laissons lui le numéro qu'il porte et ce numéro 5 lui portera chance". Coco Chanel affirmait que ce qui était à l'intérieur était beaucoup plus important que le flacon lui-même.

     Elle choisira donc un flacon tout simple en verre épuré et l'estampillera d'une étiquette noire et blanche. L'avant-gardisme artistique est tel, que l'objet sera exposé à New York en 1959 au musée d'art moderne et inspirera Andy Warhol dans une sérigraphie pop art.

    En 1954, lors d'une interview, un journaliste demanda à Marilyn Monroe ce qu'elle portait pour dormir, l'actrice répondit naïvement : « quelques gouttes de N° 5 ». Sans le vouloir, la déclaration de Marilyn fit un superbe slogan publicitaire. Quelle chance pour Chanel que Marilyn ait fait cet aveu car, depuis, le N°5 demeure le produit vedette de la maison. En 2004, Chanel déroule le tapis rouge et consacre au N° 5 un film publicitaire de 2 minutes (le plus long de l'histoire de la pub !) réalisé par Baz Luhrmann (à qui l'on doit "Moulin Rouge") et interprété par Nicole Kidman

    Jusqu'au début de la seconde guerre mondiale, la boutique Chanel tient bon et garde une certaine clientèle. Elle continue son ascension en habillant les stars d'Hollywood, Marilyn Monroe, Jackie Kennedy... Elle utilise pour ses créations des matières réservées jusque-là à la mode masculine. Elle impose le pantalon, le style désinvolte et les rouges à lèvres flamboyants. Mais sa liaison avec un officier de la Wehrmacht durant la guerre la fait passer à la limite du procès et lui fait perdre la confiance de ses clientes. Elle s'installe alors en Suisse, le temps de se faire un peu oublier.

    Elle rouvre sa maison de couture en 1954. Elle relance ses créations de tailleurs en maille et de sacs matelassés signés de ses initiales entrelacées et récupère petit à petit sa clientèle. Coco Chanel disparait en 1971, à l'âge de 88 ans. Depuis cette date c'est Karl Lagerfeld qui occupe le poste de créateur au sein de Chanel.

      

      

    sources :http://parfum-tpe.e-monsite.com/rubrique,histoire-de-chanel,246340.html

      

     

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  • http://www.ysl-rougevolupte.com/index.fr.html

     

     

     

    HISTOIRE DU ROUGE
     

    Ce n’est pas d’hier que l’être humain se farde les lèvres. On aurait commencé à le faire dès l’Antiquité égyptienne, il y a plus de 4000 ans.
    Deux mille ans plus tard, à l’époque romaine, les empereurs rehaussaient apparemment leur bouche d’une pointe de rouge. Plus près de nous, au 16e siècle, les femmes rougissaient leurs lèvres avec un mélange à base de poudre d’insectes.
    Au 17e siècle, ce sont des pommades au jus de raisin qui servent de rouges à lèvres aux belles.
    En 1840, la maison GUERLAIN commercialise Ne m’oubliez pas, le premier tube de l’histoire du maquillage moderne.
     

      

      

    Les formules continuent de se raffiner, et 1928 marque la naissance en France du premier rouge à lèvres longue tenue: Rouge baiser, élaboré par le chimiste Paul Baudecroux.
    Depuis, la technologie du rouge ne cesse de se perfectionner.
    Aujourd’hui, les maisons de beauté rivalisent d’ingéniosité pour peaufiner leurs formules, leurs textures et leurs étuis.

     

     

    LES 80 ANS DES ROUGES Shiseido :  

      

    Cette maison nipponne fondée en 1872 lance son premier beni ou rouge à lèvres en 1922.
    À l’époque, la tradition japonaise réserve l’usage des luxueuses formules colorantes aux célébrations.
    En 1929, Shiseido commercialise ses premiers tubes de rouge à lèvres. Six ans plus tard, la maison innove en lançant des sticks mini format, parfaitement adaptés à la femme moderne.
    Pendant la Seconde Guerre mondiale, en pleine pénurie de matières premières, Shiseido offre des tubes de rouge en bois aux travailleuses volontaires des usines de munitions. Encore aujourd’hui, l’esprit d’avant-garde qui associe l’esthétique orientale à la technologie la plus pointue continue d’animer la compagnie.


     

      

    Dernier en lice, le Rouge parfait, un tube surdoué qui bénéficie des dernières trouvailles technologiques: un pigment rouge translucide, qui apporte une luminosité hors du commun, et une poudre à double effet, qui règle la couleur en fonction de la lumière ambiante. Résultat, un rouge à la texture divine qui laisse les lèvres souples et brillantes. 

      

      

      

    LE ROUGE DES PASSERELLES  

      

    À Paris, à Londres ou à New York, le rouge a enflammé les défilés des collections automne 2009.
    Chez Christian Lacroix, l’éclat des bouches rubis dans des visages presque nus donnait un look sophistiqué à l’extrême.
    Chez Ruffian, l’allure moderne et décontractée était rendue par des lèvres rouge vif, des sourcils bien définis et une chevelure savamment décoiffée.
    Au défilé de Vivienne Westwood, les teints d’albâtre contrastaient joliment avec les lèvres cramoisies.  

      

      

      

    Les mannequins de Jasper Conran, rétro à souhait, avaient laqué et coiffé leurs cheveux en chignon, ourlé leurs yeux d’eyeliner et peint leurs lèvres cerise.
    Du côté de Carlo Tivoli, on a vu des bouches mordues, des regards nimbés de khôl et des pommettes sculptées de fards orangés.

     


     

    LES ICÔNES D’HIER...
     

    Blanche-Neige Un teint d’opale contrastant avec une bouche cerise.
    Joséphine Baker Une peau d’ébène et un sourire irrésistible.
    Elizabeth Taylor Une brune piquante aux yeux perçants et aux lèvres vibrantes.

     

      

    Marilyn Monroe

    Une blondeur incandescente, des courbes sinueuses et une bouche ultra sensuelle.
     

     

    ... ET CELLES D’AUJOURD’HUI
      

    Madonna Une idole planétaire qui dégaine son bâton de rouge à chacune de ses métamorphoses.
    Scarlett Johansson Une Marilyn à la bouche incendiaire qui a

    ramené le glamour sur le tapis rouge.
    Dita von Teese Une pinup sulfureuse qui arbore 24 heures sur 24 des faux cils et une bouche écarlate.

     

     

      

      


    Gwen Stefani Une pop star platine qui ne sort jamais sans son rouge pompier.
    et puis l'histoire du ROUGE BAISER le fabuleux rouge à lèvres de nos Mères et grand mères !!
    C'est un bâton rigolo évoquant Marilyn Monroe qui, le premier, séduisit Jean-Marie, petite poupée blonde en résine ornée d'un col de (vraie) fourrure, commercialisée par Revlon. Notre expert en parfumerie et Art déco auprès des tribunaux croisa la chose lors d'une rencontre annuelle de l'International Perfume Bottle Association (IPBA) aux Etats-Unis.

     

     

      

      

     Marilyn n'allait pas rester seule longtemps.

    Dans les placards du collectionneur, elle est rejointe par 250 tubes, certains élégants, d'autres kitsch, tous différents.
    Mordu, Jean-Marie l'est! Sa trouvaille la plus ancienne?
    Un "étui-glissette" en papier carton signé Roger & Gallet vers 1880. Jusque-là, le fard à lèvres, liquide ou crémeux, se distribuait en fiole ou pot et s'appliquait d'un pinceau tremblotant. Enfin vint le raisin, une pâte teintée à la pulpe de raisin noir. Il se présente en boudin. Pour le loger, on lui invente un tube à bouton pressoir.

      

     

    Rechargeable.
    En 1915, un certain Maurice Lévy, outre-Atlantique, dépose un brevet pour un bâton à système coulissant. Eurêka! Le rouge, bientôt, sera sur toutes les bouches. "Il est le symbole de l'émancipation!" s'enthousiasme Martin-Hattemberg.
    Au XIXe siècle, seules les dames légères, comédiennes ou demi-mondaines, usent de cosmétiques voyants.
     

     

    La guerre de 1914-1918: les hommes sont au front, les femmes relèvent la tête.
    Elles se maquillent. D'un geste de défi, elles se refont une beauté en public. Et elles fument! Le tube de Rouge Baiser ressemble à un briquet. Pour mieux vous allumer, messieurs...
     

     

      

    Rouge baiser

      

     

        

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  • L'histoire du corset

     

    Le corset

    On estime son apparition au courant du 11e siècle, alors qu’il prenait la forme d’une tunique à lacets. Au 15e siècle, est apparue la basquine, un corset sans manches très ajusté, placé par-dessus la chemise et lassé au dos. Le corset était alors un objet de démarcation des classes aisées d’aristocratie et de bourgeoisie. C’était le temps ou le paraître passait avant le bien-être.

    Puis, à travers les différents siècles, le corset a pris divers noms et formes ainsi que d’autres utilités. Un journal parisien de 1859 rapportait la nouvelle suivante : Une jeune femme, dont toutes les rivales admiraient la finesse de la taille, mourut 2 jours après le bal. Qu’était-il arrivé? Sa famille voulut savoir ce qui avait causé cette mort subite à un si jeune âge et il fut décidé de pratiquer une autopsie. Le résultat fut étonnant : Le foie avait été percé par 3 côtes! Voilà comment on peut mourir à 23 ans, non pas par typhus ou en accouchant, mais à cause d’un corset. Cet élément de soutien et de maintien qui a été un accessoire de torture n’en est heureusement plus un.

     

    Petite histoire du corset

    Un corset est un sous-vêtement (aujourd'hui porté plus volontiers en vêtement de dessus) comportant des baleines destinées avant tout à affiner la taille et accentuer ainsi les courbes naturelles féminines, ainsi qu'à maintenir le buste et les hanches.

    Corset 1900

    Ce vêtement oscille entre une connotation très masculine (corset à armer, corset de fer), destiné aux militaires, et un sens usuel, le plus féminin qui soit. Les femmes ont utilisé des corsets presque sans discontinuer du XVIe siècle jusqu'à la mode des robes tubes dans les années 1920 pour se donner une taille de guêpe, ce qui consistait à avoir la taille très fine par rapport aux hanches et à la poitrine.
    Il est intéressant de noter que les zones considérées comme les plus érotiques ou significatives du corps féminin ont beaucoup changé suivant les époques : si aujourd'hui c'est la poitrine qui est souvent la partie la plus érotisée, au XIXe siècle c'était bien la taille et sa finesse qui étaient le plus regardées.

     

    Le corset n'affinait donc pas la taille pour mettre en valeur, par contraste, la poitrine ou les hanches, mais bien pour la taille elle-même ; on a d'ailleurs à de nombreuses époques utilisé des rembourrages divers sur les hanches, pour accentuer visuellement la finesse de la taille.
    Les corsets sont affublés encore aujourd'hui, dans l'esprit de beaucoup, d'une quantité de clichés et de mythes proprement étonnante, et qui ont la vie dure.

     

    Voici quelques-uns des clichés les plus courants :
     

    "Certains médecins enlevaient les côtes des femmes pour qu'elles puissent serrer davantage leur corset
    Certaines femmes de 1900 sont mortes à cause d'organes perforés par des côtes écrasées par leur corset".
    L'histoire du corset

    Le corset à proprement parler n'existe plus, remplacé par des gaines élastiques beiges et roses qui connaîtront des avatars divers suivant les décennies. Dans les années 1950-60, la femme retrouve brièvement une vraie taille (cf. le New Look de Dior et les pin-ups américaines).
     

    Quelques vrais corsets sont encore fabriqués, mais pour le théâtre, l’opéra, les séances photos de stars de cinéma. Au quotidien, le corset n’existe plus. Il laisse des traces en lingerie, où il ne réduit plus la taille, n’est plus baleiné, mais redevient esthétique : guêpière, bustier.
     

    Corsets modernes Le corset fait un retour depuis la fin du XXe siècle, d’abord timide dans les années 1980, plus marqué depuis la fin des années 1990. Les vrais corsets existent à nouveau, en marques de prêt-à-porter ou faits sur mesure par des corsetiers, et séduisent aussi bien les nouvelles mariées que les gothiques.

     

     

     

     

     

     

    A la fin du Moyen-âge, les femmes portaient des bustiers lacés très serrés et empesés avec de la colle pour maintenir et lisser leur silhouette. Mais au 16e siècle, un nouveau matériau servant à donner forme aux corps et aux vêtements s’est popularisé, à la faveur des découvertes de nouvelles pêcheries de baleines lors des grands voyages transatlantiques et des importations d’Italie et d’Espagne de soies et de velours somptueux, qui réclamaient un maintien plus ferme. Il s’agit de l’os de baleine, également connu sous le nom de fanon.

      

    Image du Blog mamilady.centerblog.net

      

    Ce n’est en réalité pas du tout de l’os: c’est la kératine qui se trouve dans les mâchoires supérieures des baleines à fanon et qui sert à filtrer le plancton et le krill. Robuste mais flexible, on peut la couper en de très fines bandes. On les insérait dans la doublure des vêtements pour former des bustiers baleinés (encore appelés bodys) qui moulaient le buste en un V rigide. Au 17e siècle, ces doublures à fanons sont devenues des sous-vêtements distincts, appelés «corps à baleine». Le mot «corset» n’a été utilisé au sens actuel du terme qu’à partir du début du 19e siècle, alors que cet objet –et la silhouette très marquée en forme de sablier qui va avec– régnait à la fois sur la mode et sur les discours concernant la bonne santé et la moralité des femmes.

    L'histoire du corsetAu début du 20e siècle, les «os de baleines» ont été remplacés par des spirales en acier plates, meilleur marché, et dans les années 1920 et 1930, le corset a laissé place à des gaines plus légères. N’empêche que sous toutes ses formes, celui-ci a été porté par quasi toutes les femmes, quels que soient leur âge et leur classe sociale, jusqu’aux années 1960. Ce n’est qu’à ce moment-là que les femmes ont préféré dessiner leur silhouette par des régimes et de l’exercice physique plutôt que par des vêtements armaturés –avec tout de même toujours un petit coup de main des nouveaux tissus élastiques comme le Lycra.

     

     

     

      

      

    sources http://tenuessexy.com/la-lingerieet

    Créatrice Vanille de corsets merveilleux : http://www.vanillecreation.net/classique1.html

     

     

     

    Les Corsets de Femmes ...  




     

     

     








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  • Histoire de la Culotte

     Histoire de la culotte



    • Les femmes ont les fesses à l'air pratiquement jusqu'au XIXe siècle, qui voit apparaître le pantalon ou culotte fendue, tandis que le caleçon est autorisé pour faire du cheval.

    • Sous le Consulat, le pantalon est interdit en public, avant de revenir en force sous le Second Empire, devenu symbole de décence. Ce "tuyau de modestie" ne sera cousu qu'à la fin du siècle.

    La culotte :

     

    La culotte est un vêtement dans lequel les deux jambes sont séparées, par opposition à la jupe. Elle désigne, jusqu'au début du XIXe siècle, le vêtement de dessus masculin, et à partir du XXe siècle des sous-vêtements masculins ou féminins. « Porter la culotte » se dit d'une femme qui tient le rôle de l'homme dans son foyer.

     

     

     

    La petite culotte est un sous-vêtement féminin ajusté qui couvre les fesses et le sexe. Lorsque sa partie arrière est très étroite et ne cache pas les fesses, elle est aussi appelée string. En France, le slip désigne couramment ce sous-vêtement, que ce soit pour les hommes ou pour les femmes.

     

    L’histoire de la culotte se confond avec celle du pantalon et elle se porte successivement dessous et dessus les vêtements et les transformations majeures qu’elles subira se limiteront surtout à la longueur des jambes. Sous l’Ancien Régime, et jusqu’au début du XIXe siècle, la culotte est un vêtement d’homme des classes aisées.

     

    Au XVIIIe siècle, chez les hommes, elle descend alors jusqu’aux genoux, et se porte avec des bas puis va s’allonger jusqu’aux chevilles jusqu’au XIXe siècle où son usage se généralise. De nombreuses unités d’infanterie ont une culotte dans leur uniforme au XVIIIe siècle.

     

    Au début XXe siècle, le mot culotte ayant été complètement remplacé par celui de pantalon, il est utilisé en même temps que caleçon pour désigner le sous-vêtement. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, le terme slip qui devient en usage pour désigner les culottes d’homme qui ne sont pas des caleçons.

     

    Chez la femme, la première apparition de la culotte tient au pantalon de coton que les petites filles portaient jadis sous leur robe ; ce dernier fut ensuite imposé aux femmes dans une version raccourcie par les hygiénistes qui refusaient de voir une femme sans sous-vêtement intime.

     

     

    Histoire de la Culotte

    D’abord rose ou blanche, la culotte féminine fut ensuite noire pour les femmes honnêtes du début du XXe siècle à la Première Guerre mondiale ; noir qui devient après les années 1940, le symbole de la lascivité. Une culotte fendue est un sous-vêtement féminin fendu afin de permettre la miction ainsi que les rapports sexuels.

    Depuis les années 1960, la culotte pour femme n’est plus un caleçon ; utilisant les nouveaux textiles synthétiques et des couleurs variées.

     

    Chez la femme, la première apparition de la culotte tient au pantalon de coton que les petites filles portaient jadis sous leur robe ; ce dernier fut ensuite imposé aux femmes dans une version raccourcie par les hygiénistes qui refusaient de voir une femme sans sous-vêtement intime. D'abord rose ou blanche, la culotte féminine fut ensuite noire pour les femmes honnêtes du début du XXe siècle à la Première Guerre mondiale ; noir qui devient après les années 1940, le symbole de la lascivité.

    Au XVIIIe siècle, le port d'un caleçon avait été imposé par une ordonnance du lieutenant de police aux filles de l'opéra lors de leurs représentations, pour une question de décence.

    Depuis les années 1960, la culotte pour femme n'est plus un caleçon ; utilisant les nouveaux textiles synthétiques et des couleurs variées. Elle peut avoir des formes très ajustées et de ce fait, elle ne reste pas en place et rentre dans les fesses. C'est la raison pour laquelle les femmes lui préfèrent désormais le string, plus confortable.

     

    La culotte, sous vêtement de femme, historique des petites culottes féminines

     

    La culotte, en tant que sous-vêtement féminin, est apparue en France, à l'époque de la Renaissance. Au XVIe siècle, Catherine de Médicis a bien imposé le caleçon aux dames de sa cour.
    La mode de ce sous-vêtement, qu'est la culotte est arrivée d'Italie.
     
    Au début du XIX ème siècle, les grandes culottes bouffantes firent leur apparition, mais ne furent destinées qu'aux petites filles. Dès 14 ans, aussi paradoxal que cela puisse être, elles devaient quitter ces culottes pour ne porter que de longues jupes/robes à même la peau.
     

    Sous l'Ancien Régime et jusqu'au début du XIXe siècle, la culotte était un vêtement uniquement réservé aux hommes des classes aisées. Elle descendait alors jusqu'au genou et se portait avec des bas. Quant aux femmes, elles ne portaient rien sous leur robe.

     

    Cependant, au milieu du XIX ème siècle, avec la mode de la crinoline, la culotte s'imposa comme une obligation. Car, chaque femme s'asseyant dans ces paniers de métal, renversait sa robe et laissait voir l'intégralité de ces jambes et de son sexe. Si elle se penchait en avant, le phénomène se reproduisait dans l'autre sens, laissant impudiquement voir les fesses.

     

     

    Après avoir disparues un moment, on peut d'ailleurs s'en rendre compte sur certaines estampes de l'époque, notamment, des estampes de Lancret, Watteau, Bouchet, etc...

    Jusqu'au XVIIIème siècle, il était en effet très mal vu de revêtir des dessous. Seules les vieilles femmes et les malades en portaient pour se protéger du froid ainsi que les servantes uniquement lorsqu'elles faisaient les carreaux.

     

    Durant le XVIII° siècle, on retrouve la culotte, les culottes reprennent une bonne place et cette raison d'être c'est la mode des robes collantes, transparentes et fendues sur le côté à l'époque du Directoire.

    Ce n'est qu'après une lutte de plusieurs siècles et l'arrivée de fortes têtes comme George Sand et Colette que les femmes ont véritablement porté la culotte. Puis le pantalon, car il s'agit bien du même combat.

    • La guerre de 14, les femmes au travail, l'hygiène, font enfin se généraliser la culotte, encore appelée slip de l'anglais "glisser".

     

     

    Histoire de la CulotteDe nos jours, la culotte de femme porte aussi le nom de string, slip, shorty, boxer, les culottes sont réalisées dans des matières nouvelles, alors que d'antan les culottes étaient réalisées en coton uniquement de couleur blanche et rose, d'après les grands-mères, l'important était de pouvoir faire bouillir les culottes, ce qui était réalisable avec le coton.

    On parlait à cette époque de petite culotte, cette culotte couvrait obligatoirement les fesses et le sexe de la femme, notons au passage, que La mode de la culotte de couleur noire, est apparue au XX° siècle, à la Guerre 1914-1918.

    A partir des années 1940, la culotte noire est devenue un signe de sensualité et de volupté, pour la gente masculine.

    Auparavant la culotte noire, était réservée aux "femmes dites de petite vertu" ... De nos jours, il se fait des culottes très étroites qui ne cachent pas les fesses, la culotte prend alors la dénomination de string.

    D'autre part, les "petites culottes", pour beaucoup de femmes doivent se faire dans des matières textiles pratiques, nylon, dentelle de nylon, soie, etc...et surtout être belles.

     

     

    Les sous-vêtements, dans notre société, tiennent une grande place aux yeux des femmes et surtout aux yeux des hommes.

     

    • Le string fait son apparition en 1970.

     

      

      

    sources : http://tenuessexy.com/la-lingerie

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Culotte_(v%C3%AAtement

    photographies google

     

     

    HISTOIRE de la LINGERIE au MOYEN AGE

     

    De nos jours, la lingerie tient une place importante dans le quotidien d’une femme, tout d’abord en tant que véritable arme de séduction, mais également comme un signe d’assurance car gage de sa féminité.

    Les dessous des femmes ont beaucoup évolué au fil des siècles, au point de devenir de véritables pièces hautes coutures, comme celles issue de la nouvelle collection Jean-Paul Gaultier x La Perla, ou encore les dessous 100% bio signés Stella McCartney.

     

    Si ces petites tenues légères et sexy sont indissociables des femmes aujourd’hui, nos ancê

    En effet, des scientifiques autrichiens viennent de faire une surprenante découverte dans une pièce cachée du château Lengberg en Autriche, deux petites culottes et quatre soutiens-gorges datant d’il y a environ 600 ans.

     

     

     

    Petite culotte sexy datant du Moyen-AgeAussi incroyable que cela puisse paraitre, nos ancêtres du Moyen-Age ont bel et bien porté ses dessous en lin et en dentelle (un peu amochés certes, mais sexy quant même !), prouvé par la datation au carbone 14.

    Voilà une découverte qui va chambouler le monde de la lingerie, de quoi inspirer les spécialistes en la matière à créer des collections de dessous (très) vintage !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • L'histoire du soutien-gorge

     

     

     

    Le soutien-gorge :

     

    C’est un sous-vêtement féminin composé de deux bonnets servant à soutenir et mettre en valeur les seins. Il est habituellement coordonné avec les autres pièces de lingerie (porte-jarretelles, shorty, slip, string, etc.). A New York en 1859, Henry S. Lesher fait une première tentative de soutien-gorge qu’il brevète, mais son model présente des imperfections qui le rend inconfortable et pratiquement importable[]. En 1889, Herminie Cadolle présente alors a l’exposition universelle de Paris le premier soutien-gorge moderne sous le nom de Bien-être. Il s’agit d’un corset coupé en deux sous la poitrine, plus confortable pour les femmes. Mais, ce modèle est encore attaché à un corset et présente toujours des problèmes de confort. Commercialisé en France, il n’a pas eu le succès escompté. En mars 1893, aux États-Unis, Marie Tucek dépose le brevet d’un dispositif nommé Breast Supporter composé d’un bonnet pour chaque sein et d’un système de bretelles attachées avec des œillets et agrafes. Ce modèle ressemble beaucoup au soutien-gorge moderne. Porté par des amies de l’inventrice, ce sous-vêtement fut également un échec commercial.

    Finalement, l’apparition du soutien gorge révolutionnera les dessous féminins. On doit s []a création a une jeune Américaine, Mary Phelps Jacob, dite Caresse Crosby, qui en 1913 eut l’idée, de fabriquer un soutien-gorge en employant des mouchoirs et des épingles à nourrice. Elle dépose un brevet l’année suivante et elle tente de le commercialiser sans vraiment y parvenir. Elle décide donc de vendre en 1914 le brevet aux 3 frères Warner’s pour 1500$, aujourd’hui, environ 25 600$, qui met au point, en 1931, un tissu élastique dans les deux sens, qui servira à la confection des premiers modèles et c’est Warner’s encore qui crée les bonnets de différentes tailles. Au même moment, Rosalind Kind invente un soutien-gorge composé de deux triangles croisés devant et dans le dos. C’est la révolution pour la lingerie ! C’est aujourd’hui, la séduction, le chic, l’érotisme !

    Le soutien-gorge a progressivement remplacé le corset au tournant des XIXe et XXe siècles sous la pression des idées féministes et hygiénistes. Déjà en 1762, Jean-Jacques Rousseau, condamne, l’usage de ces corps de baleine, qui coupent la femme en deux. Le soutien-gorge ne connaîtra pourtant un véritable essor qu’à la fin des années 1920. A la silhouette en S, qui pousse la poitrine vers l’avant, les hanches et les fesses vers l’arrière, 1880-1905, succède une ligne plus fonctionnelle. La silhouette revêt alors des formes proches de celles de l’Empire avec une taille haute, une poitrine effacée et des hanches étroites. Amplifiée par la Première Guerre mondiale et les garçonnes des années folles, la mode est alors aux petites poitrines, ce qui retarde son adoption au profit des gaines et des corsets souples.

    Les premiers soutiens-gorge étaient en lin avant d’être fabriqués, à partir des années 1920, en soie, mousseline ou en batiste. Dans les années 1930 apparaît la rayonne qui permet d’ouvrir la voie vers les soutiens-gorge actuels. D’autres innovations suivront comme le Very secret après la Seconde Guerre mondiale en nylon et muni de coussinets gonflables. En 1943, Howard Hugues crée un modèle de soutien-gorge à armatures renforcées qui rend les seins pointus pour les besoins du film The Outlaw dans lequel apparaît Jane Russell. En 1956, Lejaby présente le soutien-gorge pigeonnant. Puis, dans les années 1960, Playtex crée Cœur croisé, le premier soutien-gorge à armatures non métalliques.

    Lrhistoire du soutien-gorge

    Certaines femmes refusent l’usage du soutien-gorge, le jugeant inconfortable et inutile à empêcher la chute des seins. Certains groupes religieux et politiques interdisent le port du soutien-gorge. Les Shebab en Somalie en 2009, ont fouetté en public plusieurs femmes qui portaient ce sous-vêtement. Si en mai 68 les jeunes femmes brûlaient leur soutien-gorge, aujourd’hui, une grande majorité de femmes, y compris les très jeunes, portent de la lingerie sexy pour séduire leur homme mais aussi pour leur propre plaisir. Porter de jolis sous-vêtements, c’est valorisant et ça aide à se sentir plus rassurée. On se sent désirable, attirante…

     

    Lrhistoire du soutien-gorge

     

     

     

    Le corselet-gorge est l'ancêtre du soutien gorge. Il fut créé en 1889 sur les bases d'un corset que l'on découpa en deux juste au dessous de la poitrine pour ne conserver que le haut, le but étant de maintenir les seins et libérer le diaphragme. Il est présenté à l'exposition universelle de 1900, à Paris. Mais le corselet-gorge n'a pas encore tous les atouts du vrai soutien gorge, il comprime les seins et il est encore relié au corset par le dos. L'ancêtre du soutien-gorge fut aussi appelé "Maintien-gorge" ou "Gorgerette". Il officialisera son nom en entrant dans le dictionnaire, en 1904. Le soutien-gorge "moderne", séparant les deux seins, verra le jour en 1913.

     

      Lrhistoire du soutien-gorge

     

     

    sources : http://tenuessexy.com/la-lingerie

    Créatrice Vanille de corsets merveilleux : http://www.vanillecreation.net/classique1.html

     

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  • French Cancan

    L’histoire des bas jarretelles

     

     

    Aussi surprenant que cela puisse paraître, à l’origine des bas étaient les collants, ou plutôt leur ancêtre…

    En effet, jusqu’au milieu du 16è siècle, l’histoire des bas et collants nous apprend que les hommes et les femmes portaient une sorte de caleçon long, qui enveloppait le pied et qu’on appelait un « bas« .

    Ces collants unisexes pouvaient être en lin, en laine, en soie ou en coton. Ils étaient généralement blancs, chinés ou à motifs et n’étaient pas extensibles.

    A l’époque, on portait des bas essentiellement pour se protéger du froid et personne n’aurait pensé qu’il deviendrait un accessoire vestimentaire des plus sensuels, voir érotiques…

     

    La jarretelle est une modernisation de la jarretière, pièce de vêtement très ancienne : au XIVe siècle, il existait un Ordre de la Jarretière ; plus récemment, dans certaines régions, il existait une tradition de la jarretière de la mariée.

     

    Initialement, la jarretelle a été créée en 1876 par le corsetier Féréol Dedieu pour des raisons médicales. Par plaisanterie, certains humoristes ont dit que Gustave Eiffel était l'inventeur de la jarretelle et qu'il avait conçu la tour Eiffel pour représenter une jambe de femme à l'envers.

     

    L'image de Marlène Dietrich en porte-jarretelles assise à califourchon sur une chaise est restée dans l'histoire. C'est l'un des symboles de la période d'avant-guerre de l'Allemagne. Cette image provient du film L'Ange bleu de 1929.

     
    Historique

    Le collant, ancêtre du bas :

    A l’origine, c’est un sous-vêtement masculin, portés par les Scythes et les peuples orientaux. On trouve sa représentation sur des bas-reliefs de Persépolis et c’est un des cadeaux favoris offerts aux souverains de l’empire dès le VIesiècle av. J.-C.

    Au fil des années, au gré des mentalités et des moeurs, la lingerie est apparue et s'est transformée, d'abord utilitaire. Au moyen-Age la gorgerette se porte en complément d'une grossière tunique en cotin ou en lin qui fait guise de sous-vêtement. A la Renaissance, les basquines (ancêtres des corsets), les culottes longues en coton et parfois en dentell

     

    C’est en 1554 que les premiers véritables bas firent leur apparition sous la forme qu’on leur connaît aujourd’hui, lorsqu’un anglais du nom de William Rider eut l’idée de séparer le haut du bas des collants pour rendre leur usage plus pratique et plus raffiné.

    Le Roi de France Henri II fût le premier à porter des bas, à l’occasion du mariage de sa sœur Marguerite, en 1569. Quelques années plus tard, aux alentours de 1589, les premiers bas tricotés mécaniquement font leur apparition grâce à l’invention du métier à tricoter.

    En 1685 les bas en fil de coton apparaissent. On les appelle alors « bas de Barbarie » et sont de couleur blanche ou chinés. Meilleur marché, ils remplacent peu à peu les bas en laine ou en soie. Après la révolution, on leur préfèrera des bas noirs.

    La même année, Pierre Nissolle commence à vendre les premiers bas de soie pour hommes sur les foires et marchés de Nîmes et Montpellier.L’histoire des bas jarretelles

     

    Le Porte Jarretelles : En 1876, Féréol Dedieu, corsetier, remet au goût du jour un système d’attache de bas très a la mode sous Louis XIV, pour des raisons médicales. En effet, les jarretières posaient des problèmes de circulation du sang à certaines femmes. Jugé inesthétique, il fut tout d’abord boudé. Lorsque la mode imposa le corset qui s’ornait de jarretelles pour soutenir les bas, ce furent tout d’abord les Anglaises qui l’adoptèrent à partir de 1893.

     

     

    1932 : Le bas jarretelle, ultime arme de séduction féminine :

    La jarretelle, qui sert à maintenir le bas en position haute sur la cuisse, à été brevetée par M. Féréol Dedieu, corsetier, vers 1878. Elle a été inventée dans le but de remplacer les jarretières et de permettre une meilleure circulation du sang dans les cuisses.

    Rapidement, les jarretelles sont adoptées par les femmes et cousues aux corsets et autres guêpières pour supporter les bas de soie.

    Dans les années 1920, les bas féminins sont tissés en rayonne, qu’on appelle aussi viscose, une matière opaque et chaude qui est une copie grossière de la soie mais bien meilleur marché.

    L’histoire des bas jarretellesC’est à partir de 1932 et depuis l’apparition de Marlène Dietrich en porte-jarretelles et en bas de soie noirs dans « L’ange bleu« , un film de Joseph Von Sterneberg, que les femmes se sont appropriées les bas jarretelles pour les utiliser comme une véritable arme de séduction…

    A cet époque et aujourd’hui encore, par on ne sait quelle magie, apercevoir par accident le haut de la jarretière ou un bout des jarretelles d’une femme en robe ou en jupe relève du comble de l’érotisme…

    Même si le bas n’est qu’un élément qui participe à un ensemble de sous-vêtements que les femmes utilisent dans leur quête du pouvoir de séduction, ils est l’accessoire vestimentaire érotique par excellence…

    Il faudra cependant attendre l’invention du nylon par Wallace Carothers, employé chez Dupont de Nemours, le 28 février 1935, pour que les premiers véritables bas nylons puissent être fabriqués quelques années plus tard.

    Le 25 septembre 1938, la firme Dupont dépose le brevet du nylon et ce sont tout d’abord des brosses à dent en fil de nylon qui furent fabriquées et commercialisées grâce à ce nouveau matériau…

    1940 : La révolution du bas nylon :

    Le 15 mai 1940, les 4 premiers millions de bas nylons à coutures transparents sont mis en vente aux États Unis. Bien qu’ils soient d’abord fabriqués uniquement de couleur beige, leur succès fût immédiat…

    Leur finesse, leur légèreté et surtout leur solidité, par rapport aux bas de soie qui sont fragiles et filent très facilement, les ont rendus populaires auprès de la majorité des femmes.

    On vendit 64 millions de paires de bas nylon dans tous les États Unis dès la première année !L’histoire des bas jarretelles

    Alors que les ventes de bas nylons explosent, la seconde guerre mondiale provoque l’interruption momentanée de leur fabrication et de leur commercialisation, en raison d’une pénurie de matières premières. Il devient très difficile de se procurer des bas nylons.

    Les derniers exemplaires de véritables bas nylon se vendent à prix d’or au marché noir, alors que la plupart des femmes se badigeonnent les jambes avec du maquillage dilué et tracent une fausse couture au crayon gras pour faire illusion…

    Dès la fin de la guerre, la fabrication reprend et les bas jarretelles en nylon rencontrent à nouveau le même succès, provoquant d’incroyables files d’attente devant les magasins !

    Désormais, l’univers de la mode féminine passait définitivement de l’opacité morose à la transparence frivole des bas jarretelles en nylon : les femmes commençaient à montrer leurs jambes…

     

    1950 : Les femmes montrent leurs jambes :

    Durant des années 1950, des pinups ultra-sexy telles que Betty Page, Rita Hayworth ou Betty Grable s’illustrent en incarnant l’idéal féminin aux yeux de la plupart des hommes.

    La Pinu p, aussi appelée « cheesekake » (gâteau au fromage), est rarement nue car elle est très prude mais elle laisse entrevoir une partie de son corps (généralement ses jambes)…

    Posant devant l’objectif de façon provocante et exhibant leurs magnifiques jambes voilées de bas nylons, elles s’afficheront aussi bien sur les néons des lieux branchés que sur la carlingue des avions de l’US Air Force.

    pinup en bas nylonsDans le même temps, juste après la seconde guerre mondiale, les progrès technologiques permettent de fabriquer des bas sans coutures de plusieurs finesses et de différentes couleurs, tout en réduisant les coûts de fabrication.Le bas sera populaire jusqu’au début des années 1960, mais l’apparition des collants qui permettent de porter la mini jupe qui fait un grand succès , sera laissé en marge. Pourtant, les bas sont souvent liés à la luxure et aux femmes séductrices. Ils redeviendront dans les années 1980, l’accessoire du raffinement avec les photographes Helmut Newton et Jean loup Sieff. C’est alors que Chantal Thomass crée une collection où les bas et le porte-jarretelles apparaissent comme sexy et sophistiquée pour les femmes élégantes. Les femmes qui portent alors des bas semblent avoir la volonté de séduction et d’élégance. Le serre-taille et la guêpière sont deux déclinaisons du porte-jarretelles. Depuis lors, il est porté dans un but de séduction ou d’érotisme et est devenu un puissant symbole de féminité. De nos jours, les femmes qui utilisent le porte-jarretelles sont généralement reconnues pour leur charme, leur élégance, leur raffinement, voire leur sophistication. Associé à la volonté de séduction de celles qui le portent, le porte-jarretelles est l’objet de fantasmes, voire de fétichisme de la part de beaucoup d’hommes. L’histoire des bas jarretelles

     

     

    Les bas nylon devinrent accessibles au plus grand nombre et en 1965 la consommation des bas sans coutures connaîtra son apogée.

    En 1967, dans le film « Belle de Jour » où elle tient le rôle d’une prostituée occasionnelle, épouse d’un riche médecin, Catherine Deneuve joue deux scènes en petite tenue.

    A cette époque, la plupart des femmes portent des bas jarretelles mais la même année, la mode de la mini-jupe lancée par Mary Quant provoqua un retour massif aux collants, plus pratiques et plus discrets, surtout pour danser le rock en robe ou en jupe très courte !

    Alors qu’il était aussi rare de voir une femme en pantalon que de voir un ours polaire en Jamaïque avant les évènements de 1968, la libération des femmes et leur entrée dans la vie active précipita le déclin des bas jarretelles au profit des pantalons et des collants.

    Sexy, chics et ultra-féminins :

     

    En 1972, Liza Minelli portera encore une fois les bas nylons au sommet de la gloire, dans le film « Cabaret » de Bob Fosse.

    Elle y incarne Sally Bowles, une chanteuse de cabaret éperdument amoureuse de Brian Roberts (Michael York), un étudiant anglais qui lui loue une chambre pendant la période de la montée du nazisme, dans l’Allemagne des années 30, à Berlin.L’histoire des bas jarretelles

    Liza Minelli remportera l’Oscar de la meilleure actrice pour sa prestation dans ce film culte où les bas jarretelles sont gracieusement mis en scène par une étoile féminine du septième art…

    Ce succès cinématographique redonnera de l’attrait aux bas nylons, qui connurent à nouveau une période faste durant quelques années.

    Bas chaussette ou bas jarretelle…

    Enfin, c’est en 1986 que la célèbre marque DIM mit les premiers bas « qui tiennent tout seul » sur le marché : les Dim-Up.

    Moins contraignants que les bas jarretelles, les bas qui tiennent tout seul ont encore aujourd’hui un franc succès, notamment chez les jeunes et les femmes actives.

    Les puristes vous diront que ce ne sont pas de vrais bas et les hommes ne s’y trompent pas. D’ailleurs, en Amérique du Nord, on les appelle les « bas chaussettes » !

    Mais l’invention des bas auto-fixants aura eu l’effet de susciter un nouvel intérêt pour les bas jarretelles, plus féminins, plus sûrs et plus sexy…

    Laquelle d’entre-vous ne s’est jamais retrouvée avec un bas qui, justement, ne tient plus tout seul et glisse sur la jambe jusqu’à tomber sur les chevilles comme une vieille chaussette ?!

    Sans parler de cet affreux bourrelet que la jarretière élastique provoque en enserrant le haut de la cuisse…

    Les bas d’aujourd’hui…

    De nos jours, la plupart des bas jarretelles sont confectionnés à partir de fibres synthétiques mélangées qui leurs confèrent douceur et élasticité pour un confort et une tenue optimum.

    Au fil du temps, les méthodes de fabrication on aussi évoluées pour produire des bas aux caractéristiques particulières : avec ou sans gousset, à pointes et talons renforcés, à larges jarretières pour un maintient parfait, avec ou sans démarcation…

     

     

     

     

    Cette Bibliographie est partielle

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  • LES OBJETS DE PARFUMS QUE L’ON PORTE

    SUR SOI AU XVIIIE SIECLE.

     

     

      

      

    Au XVIIIe siècle, on se parfume de plusieurs façons : en se lavant avec des vinaigres odoriférants ou autres lotions, en parfumant les gants... L’une d’entre elles est de porter sur soi de petits objets spécifiques et raffinés contenant des substances odorantes : des boîtes, des étuis, des bijoux, des flacons, des sachets de senteurs ...
     

     

    L’étui-nécessaire (avec flacons et entonnoir pour mélanger les parfums, et nécessaire à écrire) que nous présentons ici est vendu dans la boutique et sur le site de : Le Curieux (voir ci-dessous).

     

    LES NECESSAIRES. Les nécessaires de poche (ou étuis-nécessaires) recèlent de petits articles : boîte à mouches, brosse à dent, couteau pliant, crayon, cuillère, cure-oreille, entonnoir (servant à mélanger les parfums se trouvant dans les flacons), flacons, gratte-langue, passe-lacet, peigne, pince à épiler, porte-crayon, racloir pour les dents, tablettes pour écrire des messages, inscrire son emploi-du-temps ou s’en servir comme carnet-de-bal. L’intérieur est doublé de velours ou de soie.
     

     

    LES BOITES. Diverses boîtes à odeurs se portent sur soi. Les boîtes à pilules peuvent renfermer des pastilles de bouche comme le cachou. Les boîtes à mouches gardent les mouches et le pinceau pour les appliquer sur le visage. Les boîtes à parfum contiennent un morceau de coton ou d’éponge imbibé de vinaigre aromatique ou d’eau parfumée et placé sous une petite grille métallique articulée. Elles ont pour autres noms : boîtes à senteur et vinaigrettes. Elles ont un grand succès aux XVIIème et XVIIIème siècles, et un peu moins au XIXème.

     

    LES POMANDERS. Les pomanders sont les ancêtres des boîtes de senteur. On les appelle aussi pommes de senteur, pommanders, pomandres, pommes d'ambre, pommes à musc... On en utilise au Moyen-âge et encore au XIXème siècle. Le terme vient de « pomme d'ambre ». Ils peuvent avoir plusieurs formes, mais contiennent toujours des parfums secs ou des pâtes qui se composent de produits aromatiques mêlés. Les grands pomanders sont suspendus à la ceinture ou au cou. Les petits, de la taille d'un dé à coudre, se portent de différentes façons. Ceux reliés à une bague par une chaîne se nichent dans le creux de la main. Certains sont fixés en breloques à un bracelet, à un collier, sur un carcan, ou servent de boutons de cape.

     

    LES CHATELAINES. La châtelaine est un bijou en forme de clip ou de crochet ouvragé se fixant généralement à la robe, au niveau de la taille, et qui est prolongé par de petites chaînes auxquelles on suspend toutes sortes d'objets (vinaigrettes, étuis, montres ...) comme des glands de différentes matières dans lesquels on dispose des préparations odoriférantes semble-t-il à l’aide de coton...
     

    LES SACHETS DE SENTEUR. On fabrique aussi des coussinets odorants en soie que l’on porte sur soi. Ils sont généralement remplis de coton parfumé. Ils ont pour noms : sachets de senteur, poches de senteur, des déshabillés de senteur, sachets d’Angleterre ...


    Cliquez sur la photographie pour accéder à la collection sur les modes du XVIIe au début du XIXe siècles en France.


    Cliquez sur la photographie pour plus de détails
     
    Sur un Sachet de Senteur’, chapitre d’un livre du XVIIe siècle de Torche, Antoine (1631-1675), Cassette des bijoux, Paris, Gabriel Quinet, 1668. 8 x 13 cm. Ce livre en édition originale (première édition), a été relié au XVIIIe siècle à un autre : Les Galanteries Angloises ... Deux chapitres sont intitulés 'Sur un Sachet de Senteur' et d'autres sont particulièrement intéressants comme : 'Sur de l’Eau de Fleur d’Orange' ; 'Les Coins, Ou la Défense des Cheveux Postiches, contre les entreprises de Lysandre' …
     
    Nécessaire de poche Rare étui gainé de maroquin vert longs grains. Il contient un nécessaire à parfum (2 flacons et un entonnoir en verre et argent) et un nécessaire à écrire composé d'une tablette d'ivoire à 4 feuillets et d'un petit porte-crayon et son étui en ivoire et ivoire teinté vert, finitions argent. France, Circa 1780.
    Collection d'Objets de Mode du XVIIe au début du XIXe siècles

    sources : http://www.lamesure.fr/rubriques/themes.html

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    La mode sous Louis XIV

    Dans le petit peuple, notamment dans les campagnes, le costume évolue très peu au cours des siècles. Pour mieux connaître les costumes populaires français à l’époque de Louis XIV, on peut observer des tableaux des

     

     

    frères Le Nain et de Jean Michelin. les mouchiors étaient bleu et noirs.

    Comment évolue la mode

    La mode ne touche que les gens qui ont suffisamment d’argent pour renouveler leur garde-robe et surtout suffisamment de contacts extérieurs pour subir de nouvelles influences. Par exemple, le mot cravate apparaît en 1651, déformation du mot “ croate ”, parce que les soldats croates, entrés (comme les Suisses) au service du roi de France, portaient autour du cou une petite écharpe légère, bientôt adoptée par les gens à la mode, en remplacement du collet empesé de l’époque précédente. Jusqu’alors, une grande écharpe se portait généralement en bandoulière (comme l’écharpe de maire d’aujourd’hui) ou à la ceinture. De même, la rhingrave, sorte de jupe-culotte ample, porte ce nom parce que c’est un comte allemand qui en a lancé la mode (rhingrave, en allemand, signifie Comte de Rhénanie).

    Parfois, c’est un incident imprévu qui crée une nouvelle mode. On raconte que Mlle de Fontanges, l’une des favorites du roi, fut décoiffée par un coup de vent pendant une chasse à cheval. Pour rectifier sa coiffure, elle a eu l’idée de relever ses cheveux sur le haut de la tête en les nouant, faute de ruban, avec sa jarretière.

    Cette coiffure originale obtient un grand succès. Rapidement, beaucoup de femmes de la haute société veulent se coiffer à la Fontanges. Certains nobles, que l’on appelle les “ lions ”, sont connus pour lancer les nouvelles modes. Dès que le roi manifeste un intérêt pour une nouveauté vestimentaire, la plupart des courtisans s’empressent de l'amusé

      

      

    Economie et réglementation

    Ce qui caractérise le XVIIe siècle, c’est surtout la volonté des gens riches, courtisans ou non, d’étaler leur fortune dans leur habillement. A tel point que, pour éviter le gaspillage qui oblige à faire venir de l’étranger des tissus précieux introuvables en France, Richelieu, puis Mazarin ont interdit, aux personnes n’appartenant à la famille royale, l’utilisation des brocarts, ces étoffes tissées de fils d’or ou d’argent. Plus tard, il faudra, moyennant finances, obtenir un brevet du roi pour avoir le droit d’en porter, d’où le nom de “ pourpoint à brevet ”.

     De même, la longueur de la traîne des robes féminines est réglementée selon le rang de noblesse, la plus longue traîne étant évidemment celle de la reine, puis celle des princesses,ou de haute peruque etc. La folie des ornements multiplie les passementeries brodées et les dentelles, jusqu’alors fabriquées hors de France.

    Pour des raisons économiques, Mazarin veut en interdire l’importation, mais Colbert trouve une solution plus astucieuse en faisant venir d’Italie et des Flandres des spécialistes qui enseigneront à les fabriquer en France. C’est l’origine des dentelles d’Alençon. Les riches pourront donc continuer à utiliser à profusion des rubans et des dentelles, en faisant travailler l’artisanat français.

    Le costume masculin

    Les principales variantes jouent sur la longueur des chausses, c’est-à-dire de la culotte (le pantalon, couvrant toute la jambe, est méprisé par les gens riches qui l’abandonnent aux gens du peuple, qualifiés plus tard de “ sans-culottes ” au moment de la Révolution de 1789). Les jambes des gens “ de qualité ” sont couvertes de bas, montant plus ou moins haut selon la longueur des chausses. Au XVIe siècle, la jambe était généralement découverte jusqu’au haut des cuisses et les chausses bouffantes, très courtes, ressemblaient un peu aux barboteuses des bébés actuels. Sous Louis XIII, les chausses descendent sous les genoux et on ne voit plus les jambes cachées dans les hautes bottes à large revers.

     

    Sous Louis XIV, on ne garde les bottes que pour les sorties à cheval. Le reste du temps, on porte des souliers, généralement à talons hauts. Le haut-de-chausses est garni au niveau des jarrets de flots de rubans, les canons. Il est recouvert par une sorte de court jupon, appelé rhingrave, formant ainsi une sorte de jupe culotte.

    Le buste est couvert par une large chemise à manches flottantes et un pourpoint, gilet attaché aux chausses par des cordons, les aiguillettes, souvent terminés par des glands métalliques ou de véritables bijoux : les ferrets. Selon l’époque, le pourpoint est très court, comme un boléro. Plus tard, il s’allonge et s’appelle justaucorps. Le tout est garni de rubans tissés en soie, de flots de dentelle, de noeuds de rubans appelés des galants.

    Le chapeau se modifie selon la mode, mais il est généralement garni de galons et empanaché. L’élément le plus visible est la lourde perruque de faux cheveux qui atteint parfois des dimensions impressionnantes.

    On dit qu’au début Louis XIII voulait cacher sa calvitie avec de faux cheveux. Les perruques s’étant généralisées, agrandies et alourdies (souvent un kilo), beaucoup de courtisans s’allègent la tête en rasant leur vraie chevelure. Mais Louis XIV veut garder ses cheveux naturels et oblige les perruquiers à les mêler à ceux de sa perruque.

    Le costume féminin

    La robe des femmes ne peut pas varier sur la longueur qui est imposée par la coutume de l’époque : jusqu'à la cheville. Alors on modifie l’ampleur de la jupe, un moment gonflée par une armature intérieure, le vertugadin. Puis on reviendra à une ligne plus tombante, avant de développer plus tard la robe à paniers avec de nombreux volants.

    La variété est apportée surtout par des volants de tissus différents, des ajouts de dentelles, de rubans et par des accessoires : manchons, éventails.

    La coiffure se modifie souvent, les cheveux jouant avec les coiffes de dentelles et les chapeaux, mais c’est seulement au XVIIIe siècle que se développeront les perruques les plus extravagantes (en montgolfière, par exemple). Le maquillage inclut des grains de beauté artificiels, appelés mouches, dont on prétend qu’ils ont une signification différente selon leur emplacement sur le visage.

     

    Molière et les costumes de son époque

    C’est dans le théâtre de Molière que l’on trouve, sous forme de railleries, la description du costume masculin des “ personnes de qualité ”.

    Au début de L’école des Maris (1661), Ariste conseille à son frère Sganarelle de s’habiller selon la mode. Celui-ci lui répond : "'Il est vrai qu’à la mode il faut m’assujettir, Et ce n’est pas pour moi que je dois me vêtir...

    Ne voudriez-vous point, dis-je, sur ces matières, De vos jeunes muguets m’inspirer les manières ? M’obliger à porter de ces petits chapeaux Qui laissent éventer leurs débiles cerveaux ;

    Et de ces blonds cheveux, de qui la vaste enflure Des visages humains offusque la figure ?

    De ces petits pourpoints sous les bras se perdant ?

    Et de ces grands collets jusqu’au nombril pendant ?

    De ces manches qu’à table on voit tâter les sauces ?

    Et de ces cotillons appelés hauts-de-chausses ?

    De ces souliers mignons de rubans revêtus, Qui vous font ressembler à des pigeons pattus ? Et de ces grands canons où, comme des entraves, On met tous les matins ses deux jambes esclaves, Et par qui nous voyons ces messieurs les galants Marcher écarquillés ainsi que des volants ? Je vous plairais, sans doute, équipé de la sorte ? Et je vous vois porter les sottises qu’on porte."

    Au second acte de Don Juan (1665), le paysan Pierrot raconte à son amie Charlotte qu’il a sauvé de la noyade deux hommes dont la barque avait chaviré. Ils se sont déshabillés pour se sécher et faire sécher leurs vêtements. Pierrot décrit son ébahissement en voyant se rhabiller le plus riche (Don Juan, en personne). Il raconte cela dans son patois (qui se comprend mieux si on le lit à haute voix): Mon guieu, je n’en avais jamais vu s’habiller.

    Que d’histoires et d’engingorniaux boutont ces messieux-là les courtisans ! Je me pardrais là-dedans, pour moi ; et j’étais tout ébobi de voir ça. Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu tête ; et ils boutont ça après tout, comme un gros bonnet de filasse. Ils ant des chemises qui ant des manches où j’entrerions tout brandis, toi et moi.

    En glieu d’haut-de-chausses, ils portont une garde-robe aussi large que d’ici à Pâques ; en glieu de pourpoint, de petites brassières qui ne leu venont pas jusqu’au brichet ; et en glieu de rabat, un grand mouchoir de cou à réziau, aveuc quatre grosses houpes de linge qui leu pendont sur l’estomaque.

    Ils avont itou d’autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnois de passement aux jambes, et, parmi tout ça, tant de rubans, tant de rubans, que c’est une vraie piquié. Ignia pas jusqu’aux souliers qui n’en soyont farcis tout depis un bout jusqu'à l’autre ; et ils sont faits d’eune façon que je me romperais le cou aveuc.

    Traduction en français moderne: “ Mon dieu, je n’en avais jamais vu s’habiller. Que d’histoires et de complications font ces messieurs-là, les courtisans ! Je me perdrais là-dedans, pour moi ; et j’étais tout ébahi de voir ça. Tiens, Charlotte, ils ont des cheveux qui ne tiennent point à leur tête ; et ils mettent ça à la fin, comme un gros bonnet de filasse.

     

    Ils ont des chemises qui ont des manches où nous entrerions tout debout, toi et moi. En guise de haut-de-chausses, ils portent une garde-robe aussi large que d’ici à Pâques ; en guise de pourpoint, de petites brassières qui ne leur viennent pas jusqu’au bréchet ; et au lieu de rabat, un grand mouchoir de cou à passements, avec quatre grosses houppes de linge qui leur pendent sur l’estomac. Ils ont aussi d’autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnoirs de passement aux jambes, et, parmi tout ça, tant de rubans, tant de rubans, que c’est une vraie pitié.

    Il n’y a pas jusqu’aux souliers qui n’en soient farcis depuis un bout jusqu'à l’autre ; et ils sont faits d’une telle façon que je me romprais le cou avec. ”

    Au troisième acte du Bourgeois Gentilhomme (1669), Monsieur Jourdain s’est revêtu de l’habit à la dernière mode que vient de lui apporter son tailleur. En le voyant, sa servante Nicole est prise d’un tel fou-rire qu’elle est incapable de reprendre son calme, malgré les menaces de son maître. C’est la plus belle scène du fou-rire du théâtre français.

    Molière et les costumes de son époque

    C’est dans le théâtre de Molière que l’on trouve, sous forme de railleries, la description du costume masculin des “ personnes de qualité ”.

    Au début de L’école des Maris (1661), Ariste conseille à son frère Sganarelle de s’habiller selon la mode. Celui-ci lui répond : "'Il est vrai qu’à la mode il faut m’assujettir, Et ce n’est pas pour moi que je dois me vêtir... Ne voudriez-vous point, dis-je, sur ces matières, De vos jeunes muguets m’inspirer les manières ? M’obliger à porter de ces petits chapeaux Qui laissent éventer leurs débiles cerveaux ; Et de ces blonds cheveux, de qui la vaste enflure Des visages humains offusque la figure ? De ces petits pourpoints sous les bras se perdant ? Et de ces grands collets jusqu’au nombril pendant ?

    De ces manches qu’à table on voit tâter les sauces ?

    Et de ces cotillons appelés hauts-de-chausses ?

    De ces souliers mignons de rubans revêtus, Qui vous font ressembler à des pigeons pattus ? Et de ces grands canons où, comme des entraves,

    On met tous les matins ses deux jambes esclaves, Et par qui nous voyons ces messieurs les galants Marcher écarquillés ainsi que des volants ?

    Je vous plairais, sans doute, équipé de la sorte ?

    Et je vous vois porter les sottises qu’on porte."

    Au second acte de Don Juan (1665), le paysan Pierrot raconte à son amie Charlotte qu’il a sauvé de la noyade deux hommes dont la barque avait chaviré. Ils se sont déshabillés pour se sécher et faire sécher leurs vêtements. Pierrot décrit son ébahissement en voyant se rhabiller le plus riche (Don Juan, en personne). Il raconte cela dans son patois (qui se comprend mieux si on le lit à haute voix): Mon guieu, je n’en avais jamais vu s’habiller.

    Que d’histoires et d’engingorniaux boutont ces messieux-là les courtisans ! Je me pardrais là-dedans, pour moi ; et j’étais tout ébobi de voir ça. Quien, Charlotte, ils avont des cheveux qui ne tenont point à leu tête ; et ils boutont ça après tout, comme un gros bonnet de filasse. Ils ant des chemises qui ant des manches où j’entrerions tout brandis, toi et moi.

    En glieu d’haut-de-chausses, ils portont une garde-robe aussi large que d’ici à Pâques ; en glieu de pourpoint, de petites brassières qui ne leu venont pas jusqu’au brichet ; et en glieu de rabat, un grand mouchoir de cou à réziau, aveuc quatre grosses houpes de linge qui leu pendont sur l’estomaque. Ils avont itou d’autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnois de passement aux jambes, et, parmi tout ça, tant de rubans, tant de rubans, que c’est une vraie piquié.

    Ignia pas jusqu’aux souliers qui n’en soyont farcis tout depis un bout jusqu'à l’autre ; et ils sont faits d’eune façon que je me romperais le cou aveuc.

    Traduction en français moderne: “ Mon dieu, je n’en avais jamais vu s’habiller. Que d’histoires et de complications font ces messieurs-là, les courtisans ! Je me perdrais là-dedans, pour moi ; et j’étais tout ébahi de voir ça. Tiens, Charlotte, ils ont des cheveux qui ne tiennent point à leur tête ; et ils mettent ça à la fin, comme un gros bonnet de filasse. Ils ont des chemises qui ont des manches où nous entrerions tout debout, toi et moi.

    En guise de haut-de-chausses, ils portent une garde-robe aussi large que d’ici à Pâques ; en guise de pourpoint, de petites brassières qui ne leur viennent pas jusqu’au bréchet ; et au lieu de rabat, un grand mouchoir de cou à passements, avec quatre grosses houppes de linge qui leur pendent sur l’estomac. Ils ont aussi d’autres petits rabats au bout des bras, et de grands entonnoirs de passement aux jambes, et, parmi tout ça, tant de rubans, tant de rubans, que c’est une vraie pitié. Il n’y a pas jusqu’aux souliers qui n’en soient farcis depuis un bout jusqu'à l’autre ; et ils sont faits d’une telle façon que je me romprais le cou avec. ”

    Au troisième acte du Bourgeois Gentilhomme (1669), Monsieur Jourdain s’est revêtu de l’habit à la dernière mode que vient de lui apporter son tailleur. En le voyant, sa servante Nicole est prise d’un tel fou-rire qu’elle est incapable de reprendre son calme, malgré les menaces de son maître. C’est la plus belle scène du fou-rire du théâtre français.

    Pour apprécier cette vidéo (cliquer sur le logo central de DEEZER) colonne de gauche en bas.. le fond musical du blog sera supprimé.

    FARINELLI

     

    Pour en savoir plus sur le même thème

    On peut consulter: Vêtements (pourquoi s'habille-t-on?);

    Textiles ; Fils et tissus; Costumes (leur évolution au cours des siècles)

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    Boucles du XVII eme au XVIII eme siecle   page 1

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    Boucle du XVIII eme siecle Boucle du XVIII eme siecle

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    Boucle de chaussure XVII / XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

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    Boucle de chaussure a chape XVIII eme Boucle XVII eme siecle
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    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure en argent XVIII
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    Ardillon de boucle XVIII eme siecle Boucle de chaussure ajourée XVIII
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    Boucle XVIII eme siecle

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    Boucle de chaussure XVIII eme siecle

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    Boucle monobloc XVII / XVIII eme siecle Boucle XVII / XVIII eme siecle

    86 87

    Boucle XVII / XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    88 89

    Boucle ronde a traverse coulée XVII Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    eme siecle

    90 91

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVII eme siecle

    92 93

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    94 95

    Boucle de chaussure XVII eme siecle Boucle de chaussure en argent XVIII
    eme siecle

    96 97

    Boucle de chaussure en bronze blanc Boucle circulaire XVII eme siecle
    XVII / XVIII eme siecle

    98 99

    Boucle de chaussure ajourée en bronze Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    blanc XVIII eme siecle

    100 101

    Boucle XVII eme siecle Boucle XVII eme siecle

    102 103

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    104 105

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure a chape XVIII eme siecle

    106 107

    Boucle de chaussure ajourée XVIII eme Boucle de chaussure en bronze blanc
    siecle XVIII eme siecle

    108 109

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle XVII eme siecle

    110 111

    Boucle dorée XVII eme siecle Chape de boucle de chaussure XVII / XVIII
    eme siecle

    112 113

    Chape de boucle de chaussure XVII / XVIII Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    eme siecle

    114 115

    Boucle de chaussure ajourée XVIII eme Boucle de chaussure XVII / XVIII
    siecle eme siecle

    116 117

    Boucle de chaussure XVII / XVIII Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    eme siecle

    118 119

    Boucle de chaussure ajourée XVIII Boucle de chaussure en bronze blanc
    eme siecle XVIII eme siecle

    120 121

    Boucle de ceinture XVII eme siecle Boucle rectangulaire XVIII eme siecle

    122 123

    Boucle de chaussure en etain XVIII Chape de boucle de chaussure XVII / XVIII
    eme siecle eme siecle

    124 125

    Boucle de chaussure en argent XVIII Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    eme siecle avec chape et ardillon

    126 127

    Boucle de chaussure ajourée XVIII Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    eme siecle

    128 129

    Boucle a coquille XVII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    130 131

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle XVIII eme siecle

    132 133

    Boucle de chaussure en argent XVIII Boucle de chaussure en etain XVIII
    eme siecle eme siecle

    134 135

    Boucle XVII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    136 137

    Boucle XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    138 139

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure ajourée XVIII eme
    siecle

    140 141

    Boucle de chaussure ajourée en argent Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    XVIII eme siecle

    142 143

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle XVII / XVIII eme siecle

    144 145

    Boucle en argent XVIII eme siecle Boucle de chaussure en argent XVIII eme
    siecle

    146 147

    Boucle XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    148 149

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle XVII eme siecle

    150 151

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    152 153

    Boucle XVII eme siecle Boucle de chaussure ajourée XVIII eme
    siecle

    154 155

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    156 157

    Boucle XVII eme siecle Boucle de chaussure ajourée XVIII eme
    siecle

    158 159

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle
     
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      Boucles du XVII eme au XVIII eme siecle page 1

    1 2

    Boucle du XVIII eme siecle Boucle du XVIII eme siecle

     3 4

    Boucle de chaussure XVII / XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    5 6

    Boucle de chaussure a chape XVIII eme Boucle XVII eme siecle
    siecle

      7 8

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    9 10

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure en argent XVIII
    eme siecle

    11

    Boucle de chaussure ajourée XVIII eme siecle

    12 13

    Boucle XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    14 15

    Boucle XVIII eme siecle Boucle XVII /XVIII eme siecle

    16 17

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle XVII / XVIII eme siecle

    18 19

    Ardillon de boucle XVIII eme siecle Boucle de chaussure ajourée XVIII
    eme siecle

    20 21

    Boucle XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVII / XVIII
    eme siecle

    22 23

    Boucle de chaussure ajourée XVIII Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    eme siecle

    24

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    25 26

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Ardillon de boucle XVIII eme siecle

    27 28

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    29 30

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle XVIII eme siecle

    31 32

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    33

    Boucle XVIII eme siecle

    34

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    35 36

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure ajourée XVIII eme
    siecle

    37 38

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle octogonale a traverse coulée
    XVII eme siecle

    39 40

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle XVII eme siecle

    41 42

    Boucle XVII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    43 44

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    45 46

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle XVIII eme siecle

    47 48

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle en 8 XVII eme siecle

    49 50

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure en etain XVIII eme
    siecle

    51 52

    Boucle XVII eme siecle Boucle circulaire XVII eme siecle

    53 54

    Boucle de chaussure en argent XVIII eme Boucle de chaussure ajourée XVIII eme
    siecle siecle

    55 56

    Boucle XVIII eme siecle Boucle XVII / XVIII eme siecle

    57 58

    Boucle XVII eme siecle Boucle XVIII eme siecle

    59 60

    Boucle de chaussure a chape XVIII eme Boucle de chaussure a chape XVIII eme
    siecle siecle

    61 62

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    63 64

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    65 66

    Ardillon de boucle XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    67

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    68 69

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    70 71

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    73 74

    Boucle de col en argent fin XVIII eme siecle Boucle de chaussure en etain XVIII
    eme siecle

    75 76

    Boucle de chaussure a chape XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    77 78

    Boucle de chaussure en bronze blanc Boucle de chaussure en bronze blanc
    XVIII eme siecle XVIII eme siecle

    78 79

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure ajourée XVIII
    eme siecle

    80 81

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure ajourée XVIII
    eme siecle

    82 83

    Boucle de chaussure ajourée XVIII Boucle de chaussure ajourée XVIII
    eme siecle eme siecle

    84 85

    Boucle monobloc XVII / XVIII eme siecle Boucle XVII / XVIII eme siecle

    86 87

    Boucle XVII / XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    88 89

    Boucle ronde a traverse coulée XVII Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    eme siecle

    90 91

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVII eme siecle

    92 93

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    94 95

    Boucle de chaussure XVII eme siecle Boucle de chaussure en argent XVIII
    eme siecle

    96 97

    Boucle de chaussure en bronze blanc Boucle circulaire XVII eme siecle
    XVII / XVIII eme siecle

    98 99

    Boucle de chaussure ajourée en bronze Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    blanc XVIII eme siecle

    100 101

    Boucle XVII eme siecle Boucle XVII eme siecle

    102 103

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    104 105

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure a chape XVIII eme siecle

    106 107

    Boucle de chaussure ajourée XVIII eme Boucle de chaussure en bronze blanc
    siecle XVIII eme siecle

    108 109

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle XVII eme siecle

    110 111

    Boucle dorée XVII eme siecle Chape de boucle de chaussure XVII / XVIII
    eme siecle

    112 113

    Chape de boucle de chaussure XVII / XVIII Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    eme siecle

    114 115

    Boucle de chaussure ajourée XVIII eme Boucle de chaussure XVII / XVIII
    siecle eme siecle

    116 117

    Boucle de chaussure XVII / XVIII Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    eme siecle

    118 119

    Boucle de chaussure ajourée XVIII Boucle de chaussure en bronze blanc
    eme siecle XVIII eme siecle

    120 121

    Boucle de ceinture XVII eme siecle Boucle rectangulaire XVIII eme siecle

    122 123

    Boucle de chaussure en etain XVIII Chape de boucle de chaussure XVII / XVIII
    eme siecle eme siecle

    124 125

    Boucle de chaussure en argent XVIII Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    eme siecle avec chape et ardillon

    126 127

    Boucle de chaussure ajourée XVIII Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    eme siecle

    128 129

    Boucle a coquille XVII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    130 131

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle XVIII eme siecle

    132 133

    Boucle de chaussure en argent XVIII Boucle de chaussure en etain XVIII
    eme siecle eme siecle

    134 135

    Boucle XVII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    136 137

    Boucle XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    138 139

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure ajourée XVIII eme
    siecle

    140 141

    Boucle de chaussure ajourée en argent Boucle de chaussure XVIII eme siecle
    XVIII eme siecle

    142 143

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle XVII / XVIII eme siecle

    144 145

    Boucle en argent XVIII eme siecle Boucle de chaussure en argent XVIII eme
    siecle

    146 147

    Boucle XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    148 149

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle XVII eme siecle

    150 151

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    152 153

    Boucle XVII eme siecle Boucle de chaussure ajourée XVIII eme
    siecle

    154 155

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle

    156 157

    Boucle XVII eme siecle Boucle de chaussure ajourée XVIII eme
    siecle

    158 159

    Boucle de chaussure XVIII eme siecle Boucle de chaussure XVIII eme siecle
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    personnages moyen age moyen age 6 gif

    VETEMENTS DES FEMMES :

    Le costume féminin a évolué au cours du Moyen-Age, mais les changements apparaissent surtout aux XIV et XV siècles. Le costume féminin comporte une chemise, une robe, un manteau, fendu sur la poitrine, et une chape.

    A l'époque romane les femmes portent une chemise, un blouse et un manteau. Vers 1140 il y a un changement important: les vêtements s'allongent, les manches s'évasent et les chaussures pointues font leur apparition.

     

    De la fin du XII siècle jusque vers 1340 s'impose l'usage de deux robes qui se superposent, la cotte, qui est une robe ample à manches longues, et le surcot qui est pareil à la cotte mais qui est serré par une ceinture.

     

    Vers les années 1340 le costume féminin met en valeur lune silhouette sinueuse: il souligne la poitrine, affine la taille et bombe le ventre. Les vêtements de dessus comportent la cotte aux manches étroites et longues, fendue dans le dos, parfois fourrée; le surcot ouvert;

     

    la houppelande qui diffère des hommes car elle n'est pas ouverte devant ni fendue sur les côtés. A la fin du XIVème siècle, le terme robe désigne tantôt les trois pièces (cotte, surcot, manteau), tantôt une sorte de robe de chambre.

    VETEMENTS DES HOMMES :

    Au 12e et 13e siècle, le vêtement de l'homme et de la femme se ressemblaient beaucoup. Le vêtement de dessous était appelé chemise. Il était fait de toile de lin ou de chanvre. Les chemises des hommes étaient plus courtes que celles des femmes. Traditionnellement, les hommes portaient des braies(l'ancêtre du pantalon),avec des bandes molletières entre croisées sur les jambes,du genou à la cheville. Par dessus la robe, les hommes et les femmes portaient un bliau,une robe de dessus qui épousait la forme du buste.

    Le bliau atteignait les genoux pour l'homme et le sol pour la femme.

    Plus tard, la cotte et le surcrot ont fait leur apparition.

    La cotte de mailles, aussi appelée haubert, enfilée par dessus le bliau, était portée par des hommes. Elle était composée de 200 000 pièces et pouvait peser jusqu'à trente livres. Elle est l'une des premières armures médiévales à faire son apparition.Cette pièce de l'armure était la principale arme défensive du chevalier. Elle ressemblait à une chemise de mailles d'acier fines et serrées avec de longues manches et un capuchon. Les mailles étaient souvent doublées ou triplées afin d'accroître la protection. Avant elle, le broigne, porté au temps de Charlemagne, était une armure faite de peau (cuir) où l'on avait cousu des plaques de métal, ce qui protégeait très mal le soldat.

     

    Avec le temps, l'idée d'imbriquer des anneaux les uns dans les autres est venue et c'est de là qu'est apparu le heaubert.

     

    Le haubert, constituait une meilleure protection que le broigne mais n'était pas assez suffisante car les épées pouvaient aussi passer au travers en peu de temps. Il fut tout de même utilisé pendant plus d'un siècle.

     

    On voit ici sur l'image la cotte de mailles et le heaume (le casque du chevalier) et la façon dont les mailles sont attachées les unes avec les autres. Le bascinet (casque avec visière amovible) pouvait remplacer le heaume sauf dans les tournois. Par dessus la cotte de mailles, le survêtement empêche le soleil de refléter dans les yeux du soldat et il est fait de soie très ample.

    Les braies sont une sorte de caleçon plus ou moins ajustés. Ce vêtement disparût au 15e siècle pour être remplacé par des hauts de chausses qui donnèrent naissance aux pantalons modernes.

     

    À la fin du moyen-âge, on confondait chausses et braies. On distinguait haut de chausses (pantalons) et bas de chausses (à l'origine des bas traditionnels). Les hommes, aussi bien que les femmes en portaient.

     

    Pour ce qui est des chaussures, la mode avant le 13e siècle était de leur faire épouser le pied mais, à partir de 1340, il est apparût une mode étrange... On se mit à allonger démesuerément la pointe des chaussures. On nomma cette ère "L'ère des poulaines". Elle allait durer un siècle. Les chaussures des hommes s'ornèrent d'or et de bijoux et plus la poulaine était longue, plus l'homme était placé "haut" dans la hierarchie sociale!

     

    Pour fabriquer un vêtement au moyen-âge, on devait effectuer plusieurs opérations.

    Le tissus était fabriqué à partir de fibres, végétales (plantes) ou animales.

     

    Voici le processus pour obtenir du tissus:

     

    1. Enrouler la fibre afin de faire un fil que l'on puisse tisser.

    2. Si c'est de la laine, elle doit être foulée à l'aide d'un moulin à foulon.

    3. Tisser le fil pour obtenir une étophe.

    4. Teindre le tissus qui a été tissé.

    Toutes ces opérations étaient effectuées par des ouvriers qui étaient souvent engagés par

    des corporations différentes à l'intérieur d'une même ville.

    L'utilisation de l'arbre à cames est à la base du moulin à foulon, engin mécanisé au

    moyen-âge. Durant tout le moyen-âge, ces machines s'améliorèrent de sorte qu'au 14e

    siècle, on pouvait se servir de moulins ayant la capacité d'actionner des marteaux de300kg

    à une cadence de 100 coups par minute, véritable révolution dans l'industrie du vêtement.

    Le 13e siècle vit le développement du métier à tisser. Les modèles les plus anciens de métier à deux lisses à pédales datent de la fin du 12e siècle et le métier horizontal date du milieu du 13e siècle. Cette invention à eu pour effet de faciliter l'opération du tissage.

     

    À la fin du 14e siècle, on inventa le rouet qui a mécanisé l'opération du fillage.

    C'est ainsi que grâce à ces inventions, on pu voir apparaître l'industrie de la mode!

     

     

     
    Pour ce qui est des chaussures, la mode avant le 13e siècle était de leur faire épouser le pied mais, à partir de 1340, il est apparût une mode étrange... On se mit à allonger démesuerément la pointe des chaussures. On nomma cette ère "L'ère des poulaines". Elle allait durer un siècle.
    Les chaussures des hommes s'ornèrent d'or et de bijoux et plus la poulaine était longue, plus l'homme était placé "haut" dans la hierarchie sociale!
     
     
    LES FOURRURES
      
    L'étude des pièces comptables aux dépenses soutenues par rois, seigneurs, riches bourgeois et prélats pour leur garde-robe témoigne l'énorme consummation des fourrures sauvages ou d'élevage qui caracterise le Moyen-Age. une robe royale d'Angleterre en 1407 rassemble 4528 vairs, une autre 3288 hermines. Pour un vêtement apparu en 1360 la houppelande utilise 545 zibelines, tandis que celle du duc de Bourgogne en 1402 utilise 500 martres. Pour satisfaire les besoins des consommateurs on importe en Occident chaque année des millions de peaux sauvages (renards, loutres, lapins, lévreuils, hermines, zibelines et agneaux) des pays du nord (Scandinavie), nord-est (Russie) et Maghreb. Certes il s'agit de lutter contre le froid dans des espaces peu ou pas chauffés, mais des draps épais ouraient pu convenir.
    LES COIFFURES
     
    Les femmes de plus haut rang portent des coiffes à cornes cachant complètement leurs cheveux. Ces coiffes sont recouvertes de tissu façonné et parfois d'une résille. Certaines portent un simple voile blanc tombant sur leurs épaules. Quand les femmes sont vieilles s'entourent toute la tête, dans des linges blancs appelés touailles. La touaille est une pièce de tissu étroite et très allongée qui fait partie du trousseau de la mariée et sert à tout dans la maison :torchon, serviette, bandage, tablier... Travailleurs manuels et hommes de peine portent un calot, formé par un chaperon, une longue pièce de drap qui en cas de froid les protègent.
     
    LES VETEMENTS DES ENFANTS :
    La vêture du tout-petit comprend un bonnet de tissu porté bien serré, une bande ombilicale portée à même le ventre dans les premiers jours, sans doute un paquet de coton en guise de couches, et surtout, un emmaillotement dans lequel les bras sont disposés le long du corps et les jambes allongées, chevilles jointes. Ces maillots étaient assurément néfastes aux enfants atteint de déformations congénitales de la hanche.
    Dès que l'âge de la marche approchait, mères et nourrices faisaient porter à l'enfant une robe très simple et ils portaient des chaussures de cuir seulement dehors. Les enfants étaientr coiffé d'un "bourrelet", sorte d'anneau rembourré ceingnant le front et doté d'un arceau passant au-dessus de la tête. Chausses, chaussettes et bonnets lui tenaient chaud à la mouvaise saison.
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  • La manière de se vestir

    Pour les femmes, la robe portée directement sur la chemise, constitue pendant tout le Moyen Age le vêtement de base dont la couleur, l ' ampleur et la matière changent suivant l'époque. Pendant longtemps les historiens du costume se sont penchés sur le costume noble, ce dernier étant énormément représenté sur les enluminures ou sur les sceaux. Cette surabondance d'études ayant pour sujet le costume noble a laissé dans l'ombre le costume des humbles, sujet pourtant considéré comme digne d'intérêt aujourd'hui. Une étude du costume de travail féminin de la fin du Moyen-Age nous est rendue possible par les figurations abondantes de paysans et de paysannes travaillant aux champs et ce à partir du XIII ème siècle. Le costume de travail féminin nous est donc bien connu et cette relative abondance iconographique permet une reconstitution fidèle d'un costume de travail du bas Moyen-Age.

    La manière de se “ vestir ”:

    De manière générale, le costume de travail est le même que le costume porté quotidiennement. En effet, nombre d’inventaires après décès nous présentent une garde robe paysanne réduite. Le costume féminin est ainsi composé d’une chemise, d’une robe et d’une sur-robe, de bas et de chaussures.

    La chemise ou “ chainse ” est le vêtement de base. Faisant office de linge de corps elle est portée à même la peau. Faite de lin ou de chanvre, elle était blanchie par des lavages successifs. Sa coupe était simple et ample afin de ne pas limiter les mouvements de la travailleuse qui la portait. L’iconographie permet de définir une “ chainse type ”: ras de cou, à manches longues et de manière générale descendant un peu au dessus des chevilles afin de ne pas entraver la marche. La “ chainse ” rendait donc le port de la robe plus agréable et était donc indissociable de cette dernière.

    La robe ou "cotte" tient une place centrale au sein du costume paysan et ce durant tout le Moyen Age. Elle est en effet la tenue de base pour aller aux champs ou pour tout autres travaux extérieurs.

    D'une coupe ample et simple la "cotte n’a cessé d'évoluer durant les XIV et XV èmes siècles. A la robe "sac" du début du XIV ème siècle, ample, enfilée directement, serrée à la taille par une ceinture et ne comportant pas de laçage succède et ce dès le milieu du siècle une "cotte" ajustée sur le buste par un laçage généralement sur le tronc mais qui peut être aussi dans le dos où même sur les cotés. Cette robe généralement faite en drap de laine présente de nombreux plis dus à une coupe large faite pour ne pas entraver les mouvements. Des manches en général ajustées sur l'avant bras et séparables permettaient aussi à la paysanne de prendre ses aises lors de travaux nécessitant une importante mobilité.(photos des deux Émilie) Costumes du XIIIe au XVe siècle ( II )

    La sur-robe ou "sur-cotte" est comme son nom l'indique portée au dessus de la cotte. En laine elle aussi, sa couple ample permettait de l’enfiler au dessus de la cotte. Ses manches amples pouvaient facilement être remontées afin de ne pas les salir ou de ne pas gêner la porteuse lorsque par exemple celle-ci ramassait le bois à la fin de l’automne. Bien que rarement figurée sur les enluminures, cette “ sur-cotte ” était indispensable du costume de travail paysan lors des travaux par temps froid.

    Les bas “où chausses ” et les chaussures portées par les femmes ne sont pas d’usage constant dans les classes populaires. Cette idée nous est confirmée par les nombreuses représentations de paysannes partant à la moisson pieds nus. Il était en effet possible à la paysanne ou même au paysan de circuler pieds nus, toutefois cela ne semble possible qu’en été, lorsque le temps le permet. Pour se protéger du froid la paysanne enfile alors des “ chausses ” de laine, de lin ou de chanvre n’arrivant qu’au genoux et tenues sous ce dernier par des jarretières nouées ou bouclées. De robustes chaussures en cuir, généralement montantes, protégeaient le pied (le sabot n'apparaissant que tardivement).

    Les matériaux:

    Au Moyen Age, la matière employée lors de la confection d’un costume varie selon la richesse de son propriétaire. Les matériaux utilisées étaient alors le lin ou le chanvre (le coton n’étant que peu répandu) pour les linges de corps (mais aussi parfois pour les cottes portées l’été) et la laine pour la “ cotte ” et la “ sur-cotte ”.

    Le lin est cultivé volontiers sur la tenure paysanne, surtout dans le nord et dans l’ouest de la France où le climat frais et humide lui est favorable ailleurs on cultive le chanvre. Ces deux fibres végétales étaient ensuite transformées dans le cadre familial puisque chaque maison disposait de tout le matériel nécessaire pour apprêter les fibres et les filer, le travail du lin et du chanvre ne demandant qu’un outillage simple et peu coûteux. La toile restait alors la propriété de celle qui l’a filé et tissé même si le tissage ou le filage pour le compte d’entrepreneurs urbains était une activité fort répandue à la campagne. Dans les deux cas on n’obtenait qu’ une toile épaisse, rigide et bise blanchie et assouplie par de nombreux lavages.

    Costumes du XIIIe au XVe siècle ( II )La laine tient la première place pour la confection de vêtement et ce toutes classes sociales confondues. Portée par les princes comme par les paysans, il existe de nombreuses différences de qualité et d’aspect, la laine la plus fine étant réservée aux personnes fortunées. La laine la plus appréciée au Moyen Age provenait principalement d’Angleterre ou étaient élevés les “black faces ”, moutons à la toison abondante dont une mèche pouvait facilement atteindre les 39 cm de long. Toutefois l’Angleterre n’était pas seule à exporter sa laine puisque des régions méditerranéennes telles que le Languedoc exportaient elle aussi des toisons. Cette laine, principalement de provenance anglaise, était ensuite préparée c’est à dire peignée, filée, puis tissée dans les villes de Flandres, importante région textile à l’époque, comme Bruxelles, Saint Pol mais aussi St Omer, Douai, Lille.

    Le drap de laine était tissé à l'aide d'un métier à chaîne horizontale actionné par deux tisserands. Le métier à tisser horizontal, qui se développe dès le XI ème siècle entraîne une véritable révolution de l'industrie textile qui est en pleine expansion aux XIV et XV èmes siècles. Ce type de métier à tisser produisait, en moyenne, des pièces de drap de trente mètres de long pour deux mètres de large. On trouvait aussi ce type de métier à tisser à la campagne. Cependant la laine n'était pas tissée pour l'usage personnel des paysans, la production domestique de drap de laine n'étant pas attestée, mais pour des producteurs textiles à la recherche de main d'œuvre bon marché. Les draps de laine de différentes qualité étaient ensuite répartis selon les moyens financiers de chacun. Parmi les étoffes les plus répandues le “ sergé ” avait une place de choix. Contrairement au tissage simple qui donne à la trame un aspect quadrangulaire, le “ sergé ” présentait un relief en diagonale. Il permettait d’obtenir une incroyable variété de qualité de tissage, de l’étoffe la plus grossière à la plus fine. C’est précisément ce “ sergé ” grossier qui habillait les classes humbles.

    Outre les draps de laine pure, les humbles utilisaient des draps composés d’un mélange de laine et de fibres végétales telles que le lin et le chanvre. Ce mélange de fibres animales et de fibres végétales permettait d’économiser la laine et de solidifier l’étoffe. On trouvait ainsi les “ camelins ” mais aussi les “ tiretaines ” les “ beiges ” et les “ burels ” qui étaient autant d’étoffes de médiocre qualité.

    Les couleurs:

    La couleur des vêtements dits “ médiévaux ” fait l’objet de nombreux débats confus et hasardeux, bref, stériles. La plupart des troupes de reconstitution affirmant que des couleurs comme le noir, le jaune, le violet et le pourpre sont à bannir. Ces affirmations reposent trop souvent sur une documentation erronée et des sources peu fiables, attribuant des propriétés magiques aux couleurs ou d’identification tribale. Cependant une étude du costume paysan montre que même les classes pauvres portaient des vêtements décorés (cela ne veut pas dire qu’ils étaient toujours en bon état). Cette particularité se comprend fort bien lorsque l’on connaît un tant soit peu les coutumes médiévales. En effet les services rendus au seigneur pouvaient être payés en partie par des pièces de vêtements. Parfois certains serviteurs sont représentés très richement vêtus : ils montrent alors par les vêtements qu’ils portent la puissance ou la générosité de la personne qu’ils servent (signes extérieurs de richesses !). Ces vêtements étaient très souvent taillés dans des tissus reproduisant les couleurs héraldiques des armes du seigneur. Il n’y a dès lors aucune raison de penser que l’ensemble des couleurs héraldiques ne pouvaient être portées, quelques nuances étant bien sûr possibles. En effet, on ne voit jamais dans l’iconographie, de personnage entièrement vêtu de jaune ou de noir (sauf pour des représentations à symbolique spécifique du genre religieuse ou surnaturelle), cependant cela ne veut pas dire que ces couleurs étaient totalement inutilisées. Mais comme bien souvent en histoire médiévale, seule une étude iconographique exhaustive permet de se rendre compte de l’importance de telle ou telle couleur, avant d’être en mesure de décider de l’utilisation ou de la non utilisation d’un ton.

    Une récente étude d’une tapisserie flamande a montré que toutes les couleurs sont issues de trois plantes représentant les trois couleurs primaires : il s’agit bien sûr de la gaude (Reseda luteola), la guède (Isatis tinctoria) et la garance (Rubia tinctoria), plantes cultivées massivement dans le Nord de la France et répondant aux besoins de l’industrie textile flamande. Le mélange dans diverses proportions de deux ou trois de ces couleurs permet d’obtenir une gamme de couleur étonnamment variée allant du jaune au rouge et au bleu, en passant par tous les ocres, les marrons, les verts pâles et foncés, le bleu du pers au pastel, les roses et les mauves, et même le noir issu du mélange des trois produits. Il est à noter cependant que ce noir n’est pas d’excellente qualité, et que la couleur n’est pas stable. Il se différencie du noir obtenu à partir d’oxyde de fer, beaucoup plus coûteux mais de meilleure qualité. Il importe de comprendre que ce n’est pas tant la couleur en elle-même qui différencie le rang de la personne, mais bien la manière dont elle est obtenue. Costumes du XIIIe au XVe siècle ( II )

    Les nuances au sein d’une même couleur sont obtenues en utilisant des mordants différents, issus de sels métalliques. Le fer et l’aluminium sont les deux métaux les plus important de la croûte terrestre. Cela explique donc qu’ils forment les mordants les plus couramment utilisés. L’alun est un terme générique qui désigne au Moyen Age tous les composés issus de l’aluminium. En effet cet élément n’a été isolé qu’en 1827. L’alun de potasse semble être l’un des plus utilisés. Il s’agit en fait de di sulfate d’aluminium et de potassium ( KAl(SO4)2 ) qui affleure en cristaux (donc sous forme hydratée KAl(SO4)2, 12H2O) et mélangé à d’autres composés de l’aluminium avec lesquels il était probablement confondu au Moyen Age. Pour foncer les couleurs on utilisait du vitriol vert, c'est-à-dire du sulfate de fer II (FeSO4), ou du vitriol bleu, c'est-à-dire du sulfate de cuivre (CuSO4). Ce sont ces mordants qui étaient utilisés pour obtenir des couleurs allant rouge-brun au noir rougeâtre. Plus spécifiquement, le sulfate de fer était utilisé pour obtenir du gris et du noir lors de la teinture des cuirs avec des tanins, et le sulfate de cuivre pour foncer le jaune qui devient alors vert olive ou vert bronze.

    D’une manière générale on retiendra que pour le vêtement de travail féminin les tons rouges, verts et bleus sont les plus utilisés, chacun étant nuancé en fonction de paramètres aussi variables que diverses tels que le produit utilisé, sa concentration, le nombre de bains ou encore la durée du bain, sa température etc. Il est à noter cependant la teinture bleue issue de la guède encore appelée waide (ou wède) ou pastel (du fait qu’on pouvait l’utiliser sous forme macérée en pâste), possède deux avantages non négligeables : peu exigeante, cette plante est d’une part facilement cultivable, et on peut la récolter plusieurs fois par an (jusqu’à cinq fois), cela permet d’en disposer en abondance, d’autre part, elle ne nécessite pas d’opération de mordançage, ce qui fait logiquement baisser son prix de revient. Ces deux facteurs expliquent que le bleu, déjà porté par les citadins au XIII ème siècle, se diffuse rapidement à la campagne au XIV ème siècle. On voit dès lors apparaître de plus en plus souvent dans l’iconographie des XIV ème et XV ème siècles, des paysannes vêtues de bleu. Toutefois, ce bleu n’était probablement pas très foncé du fait qu’on limitait le nombre de bains pour faire baisser son prix, et aussi parce les personnes de catégorie sociale modeste utilisaient leurs vêtements jusqu’à l’usure totale. De plus, les vêtements étaient souvent retournés, d'où une couleur souvent assez pâle.

    Les accessoires:

    Les accessoires du costume féminin paysan sont de deux types:

    Les premiers, la coiffe, le tablier servent à protéger une partie du corps ou du vêtement tandis que le second est utilisé pour son côté pratique, il s'agit bien évidemment de la ceinture.

    La coiffe tient une place essentielle dans le costume médiéval du bas Moyen Age.

    A la fois conçue pour protéger des intempéries et pour maintenir en place les cheveux lors du travail, elle est l'accessoire indispensable à toute paysanne. Symbole d'honneur chez les femmes comme chez les hommes, la coiffe a donc une importance bien particulière. La coiffe est faite de tissu léger, non teint, en général du lin ou du chanvre. Elle peut prendre des formes variées, elle peut entourer le visage telle une cale où seulement couvrir la tête. Il est quasiment impossible de déterminer une "coiffe type" ces dernières changeant au gré des époques et des secteurs géographiques. En s'appuyant sur l'iconographie des XIV et XV èmes siècles on peut cependant définir deux types de coiffes : les coiffes dites en "turban" qui sont des carrés de linge savamment enroulées et nouées sur la tête (photo d' Émilie Bailleux) et cachant entièrement la chevelure. Le second type de coiffe peut être qualifié de coiffe "façonnée" puisque découpée de manière à former une forme bien précise (photo d' Émilie Maillard). 0utre ces deux types de coiffe on peut aussi ajouter les “ chaperons ” et autres “ gonelles ” (chaperon fermé sur le devant par des boutons) portée par les paysannes tout au long de l’année mais surtout en hiver.

    “ Chaperon ” et “ gonelles “ étaient des sortes de capuchons de drap de laine en général doublé de drap de laine avec une longue cornette qui servait d’écharpe, ces deux types de coiffes se rencontrent très souvent dans l’iconographie des XIV et XV èmes siècles. La coiffe n’est pas le seul accessoire d’importance composant le costume de travail féminin. En effet le tablier tient aussi une place toute particulière.

    Costumes du XIIIe au XVe siècle ( II )S’il fait entièrement partie du costume de la vie quotidienne, le tablier se rencontre fréquemment sur le costume des travailleuses.

    De forme rectangulaire, tombant parfois jusqu’au dessus des chevilles et noué dans le dos, le tablier est un précieux moyen de protection.

    De toile grossière, généralement en “ futaine ”, c’est à dire en mélange de lin et de chanvre (ou parfois de coton) le tablier adopte toujours une couleur claire , il est en général écru ou blanc, ce n’est qu’ à la fin du XV ème siècle que les tabliers seront teintés ou en rouge ou en bleu. ( photo tablier Émilie Maillard).

    Enfin, un autre accessoire indispensable au costume, qu’il soit masculin ou féminin: il s’agit de la ceinture. La ceinture est un élément principal du costume médiéval. En cuir ou parfois en tissu, elle sert en général à cintrer la robe au niveau de la taille. De plus étant donné l’absence de poches sur les costumes médiévaux elle permet d’accrocher l’escarcelle, petit sac de cuir destiné à contenir des objets personnels et de la monnaie, la bourse, en général en laine ou en lin, suspendue à un long cordon coulissant et toute une foule d’objet comme des clefs ou un couteau.

    Un costume modulable:

    Comme nous l'avons déjà vu, le costume de travail féminin se doit avant tout d'être pratique afin de ne pas gêner la travailleuse. Le costume de travail est donc très souvent adapté au type de tache que l'on va exécuter, et subit des transformations...

    La transformation la plus remarquables se fait assurément au niveau des manches. Les manches de la "cotte" étant le plus souvent ajustées, la paysanne, pour des raisons de commodité, retire ces dernières. En effet, une des particularités de la "cotte" de travail est de posséder (en général) des manches amovibles. Ces dernières pouvaient être des manches lacées au niveau de l'épaule et entièrement séparables, de l'épaule au poignet (photo manche Émilie Maillard). Le second type de manches est le plus répandu : ces dernières étaient épinglées sur une manche courte n'arrivant qu'au dessus du coude, à l'aide d'une épingle de laiton ou de bronze. Ce dernier modèle nous est largement représenté dans des ouvrages célèbres tels que " Les très riches Heures du Duc de Berry" (exécuté entre 1410 et 1480). ( photo manche Émilie Bailleux). Ainsi la paysanne n'était pas gênée lors de travaux tels que la moisson.

    La longueur de la robe peut parfois être un handicap lorsque l'on marche ou que l'on travaille. Pour résoudre ce problème un accessoire était indispensable : la ceinture.

    Le but premier de la ceinture était comme nous l'avons vu de permettre la suspension d'objets indispensables de la vie quotidienne ( aumônière, outils, etc...), toutefois elle peut s'avérer être un allié précieux pour lutter contre une robe trop longue et donc gênante. Si la ceinture est rarement visible sur les représentations de paysannes aux champs c'est tout simplement parce qu'elle a disparu sous les surplus de la robe. Pour réduire la longueur de cette dernière, on serrait la ceinture au niveau de la taille et tirait la robe vers le haut, ce qui formait un pli au dessus de la ceinture et remontait la robe(en général jusqu'a la mi-mollet). Toutefois si cela ne s'averrait pas suffisant on pouvait aussi relever le pan avant de la robe et le coincer dans la ceinture, la "chainse" étant alors visible. Cet "arrangement" vestimentaire est lui aussi largement visible sur l'iconographie des XIV et XV èmes siècles .

    Enfin, le tablier, élément essentiel du costume que ce soit au travail ou à la maison n'avait pas qu'une fonction protectrice. Le tablier pouvait aussi servir de ceinture(puisque serré à la taille) ou alors de "poche". En effet, l'iconographie nous présente bien souvent des scènes de cueillette où les femmes relèvent leur tablier de manière à former une poche dans laquelle on peut facilement transporter les fruits.

    Chevaliertotof

     

    http://beaujarret.fiftiz.fr/blog/r281,costumes-du-xiiie-au-xve-siecle.html

    photographies google

     

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      File:MariaofBrabantMarriage.jpg

    Le concept de la beauté parfaite se définit au 13ème siècle, plus particulièrement en France et en Italie. La perfection du corps féminin devint plus important. L'apparence extérieure pris également de l'importance. La femme idéale devait porter la tête inclinée vers l'avant, la poitrine aussi plate que possible, le ventre et les hanches mis en évidence et avancés vers le devant.

     

    Vers 1467, les robes se bordèrent de fourrures. Le costume féminin au Moyen Âge présentait certaines caractéristiques générales : le haut du corps était gainé tandis que le bas était allongé par la traîne, la silhouette cambrée au niveau des reins, large sur les hanches, ajusté sur le buste. Au 13ème siècle, la mode du ventre arrondis était obtenue grâce à de petits sacs rembourrés. Les coutures cintrées affinaient la taille. Petit à petit, les détails se multiplièrent : décolleté, coiffure, coudières et découpures... L'agrandissement du décolleté était une nouveauté.

     

    Les femmes portaient une chemise ainsi que le blanchet en guise de sous-vêtements. La chemise était décolletée et comportait des manches. Elle était réalisée dans une toile fine ou en soie. Le blanchet, lui, était un costume long, qui pouvait servir de robe de chambre. Il était parfois doublé et fourré, parfois en toile.

     

    La cotte fut remplacée par le corset. Il était constitué de manches courtes qui laissaient passer la chemise. Il était ouvert par une fente lacée. Habituellement, il était porté sous la robe mais pouvait aussi la remplacer.

     

    Le surcot ouvert était un costume du Moyen Âge dont l'usage durera pendant près de deux siècles. Le corsage était fendu et largement échancré des hanches aux emmanchures, il laissait apercevoir la cotte, tandis que le devant formait une espèce de gilet recouvert d'hermine le plus souvent tout comme l'était la bordure des emmanchures.

    File:Marie-Madeleine statue in Middle age museum - Paris.png

    Le décolleté, d'abord largement arrondi, devint triangulaire au cours du 15ème siècle. A la fin du 15ème siècle, le col carré plat devint à la mode sous l'influence de l'Italie. Le décolleté triangulaire pouvait atteindre la taille sur le devant et être bordé d'un tissu souvent noir, nommé tassel dont la présence permit de diminuer la profondeur du col et de le transformer en carré. Le touret de col dit aussi gorgias ou gorgerette était un tissu de gaze qui en recouvrait les bords.

     

    Les deux sexes portaient la longue houppelande, boutonnée sur le devant avec de grandes manches serrées au niveau du poignet ou, au contraire, évasées.

     

    Le terme de robe était moins employé que celui d'habit de femmes. On utilisait également celui de cotardie. Il s'agit d'un costume long avec le col pour seule ouverture, dont on relevait le bas pour marcher. Il pouvait être maintenu grâce à une agrafe nommée "troussoir".

     

    Le banolier était une ceinture large qui était placée sous les seins.

     

    Dés le 14ème siècle, une ceinture nommée demi-ceint, était utilisée par les femmes. Elle était constituée par une chaîne en argent sur laquelle il était possible de suspendre divers objets d'usage courant.

     

    Une mode venue d'Allemagne consistait à décorer le bas des robes, les extrémités des cornettes, de déchiquetures en lambeaux feuillus nommés "à la façon d'Allemagne". Cette nouveauté arriva en France vers 1430.

     

    Une autre mode allemande vint en France et également à Venise dés le début du 15ème siècle : des manches fermées en forme de sac ballonné remplaçaient les manches largement ouvertes.

     

    En Angleterre, ces deux modes furent utilisées dans les vêtements de luxe.

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    NEFERTITI

     

     

     

    Néfertiti (Nofretete en allemand) est la grande épouse royale d'Akhénaton, l'un des derniers rois de la XVIIIe dynastie. Elle vécut aux environs de -1370 à -1333/34.

    Sa beauté est légendaire, et il est certain qu’elle exerçait un rôle politique et religieux important pendant la période amarnienne. En effet, lorsqu'une équipe d'archéologues américains entreprit récemment la reconstitution virtuelle des parois du temple d'Aton à Karnak à partir de talatates, — un gigantesque puzzle de plus de six mille blocs en grès retirés du IXe pylône —, elle eut la surprise de constater que les représentations de Néfertiti étaient plus nombreuses que celles d’Akhénaton, son royal époux. Ailleurs, la reine est figurée dans la pose traditionnelle de pharaon châtiant les ennemis de l'Égypte, ou officiant aux côtés du roi devant leur dieu Aton. D’autres reliefs encore montrent le couple royal et les petites princesses dans leur intimité familiale. Toutes ces scènes sont la preuve que la reine exerçait un pouvoir considérable, l'art officiel n’ayant jamais montré de scènes similaires auparavant.

    Il n'est pas établi que Néfertiti ait survécu à Akhénaton. Certains égyptologues ont conjecturé cependant qu’à la fin du règne elle aurait été corégente d’Akhénaton sous le nom de Smenkhkarê, dont on pense en général qu'il s’agit d’un jeune frère d'Akhénaton.

      

    Généalogie

    NEFERTITI

    Voir l’article annexe : Arbre généalogique de la XVIIIe dynastie égyptienne.

     

    Néfertiti

    Naissance

    vers -1370

    Décès

    vers -1334/33

    Père

    Aÿ ?, Amenhotep III ?

    Grands-parents paternels

         

    Grand-père paternel inconnu

     

    Grand-mère paternelle inconnue

    Mère

    Mère inconnue

    Grands-parents maternels

         

    Grand-père maternel inconnu

     

    Grand-mère maternelle inconnue

    Fratrie

    Fratrie inconnue

    1re épouse

    inconnue

    Enfant(s)

    pas d'enfant connu

    2e épouse

    inconnue

    Enfant(s)

    pas d'enfant connu

    3e épouse

    inconnue

    Enfant(s)

    pas d'enfant connu

    4e épouse

    inconnue

    Enfant(s)

    pas d'enfant connu

    5e épouse

    inconnue

    Enfant(s)

    pas d'enfant connu

    6e épouse

    inconnue

    Enfant(s)

    pas d'enfant connu

    7e épouse

    inconnue

    Enfant(s)

    pas d'enfant connu

    8e épouse

    inconnue

    Enfant(s)

    pas d'enfant connu

    Mari

    Amenhotep IV / Akhénaton

    Enfant(s)

    Mérytaton (ou Méritaton), L'aimée d'Aton

    Mâkhétaton, La protégée d'Aton

    Ânkhésenpaaton, Elle vit pour Aton

    Néfernéferouaton (ou Néfernéferouaton Tasherit), Belle est la perfection d'Aton (ou Parfaite est la beauté d'Aton)

    Néfernéferourê, Belle est la perfection de Rê (ou Parfaite est la beauté de Rê)

    Sétepenrê, L'élue de Rê

    2e mari

    inconnu

    Enfant(s)

    pas d'enfant connu

    3e mari

    inconnu

    Enfant(s)

    pas d'enfant connu

    4e mari

    inconnu

    Enfant(s)

    pas d'enfant connu

    Qui donc était La-Belle-est-venue ? Était-ce la fille d’un grand dignitaire, le futur pharaon Aÿ (cf. Hymne à Aton), ou bien une fille d’Amenhotep III ? Nous l’ignorons. Il se peut tout aussi bien qu’elle soit la princesse Tadukhipa[1] que le roi de Mitanni Toushratta envoya à son frère et beau-fils Amenhotep III (cf. lettres d’Amarna), le nom égyptien de Néfertiti, La Belle est venue, semblant indiquer une origine étrangère. La date de son mariage et de sa montée sur le trône ne sont pas connues avec certitude, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres données de cette époque. Il a pourtant été établi que Néfertiti n'est pas une princesse du Mitanni. Néfertiti, contrairement à ce qu'on a pu croire est un prénom bien égyptien comme le souligne l'égyptologue Jean Yoyotte qui rappelle que c'est l'une des appellations de la belle déesse Hathor. Aucun document ne permet de dire si elle vint de l'étranger. La signification de son nom a brouillé les pistes. En fait, et comme le rappelle Jean Yoyotte dans son article sur Néfertiti dans le dictionnaire de la civilisation égyptienne (édition Fernand Hazan), nous savons très peu de choses sur cette reine.

    Selon les dernières études Toutânkhamon ne serait pas son fils comme on pouvait le croire jusqu'à présent, mais le fils d'Akhénaton et de sa fille aînée Mérytaton[baptisée « Young Lady » par les égyptologues qui hésitent sur son identité et ont répertorié la momie KV35YL[.

     

    NEFERTITI

    La disparition de la reine

    En l’an treize (ou quatorze) du règne d’Akhénaton (vers -1336) (cf. datation), Mérytaton remplaça sa mère comme grande épouse royale dans les cérémonies officielles, et, à partir de l’an quatorze, Néfertiti disparut de l’iconographie amarnienne. Sur quelques reliefs, son nom et son visage furent même martelés et remplacés par ceux de Mérytaton. Il n’est pas impossible qu’elle soit déjà morte à cette date, d’après une hypothèse, de mort violente. Certains spécialistes avaient un moment avancé une possible disgrâce, elle aurait été évincée par une rivale, Kiya, une autre épouse du roi. On sait aujourd'hui que c'est l'inverse qui s'est produit. Les raisons véritables de cette disparition subite nous échappent encore. Pour compliquer cette énigme des sceaux de jarre à vin avec son nom qui porteraient comme indication : « l'an I de Néfertiti » ont été retrouvés dans le palais nord d'Akhetaton (l'actuelle Tell el-Amarna), ce qui signifie peut-être qu'elle y vécut à la fin du règne de son époux voire qu'elle régna après lui.

    NEFERTITI

    La disparition de Néfertiti coïncide avec l'apparition d'un nouveau personnage nommé au titre de co-régent au nom de Ânkh-Khéperourê Néfernéférouaton. Plusieurs chatons de bague inscrits, trouvés par Sir William Matthew Flinders Petrie à Amarna, montrent que ce nouveau personnage est une femme puisque la forme attestée est Ânkh(t)Khéperourê. Manéthon, dans sa liste royale, évoque une « femme roi » à la fin de la XVIIIe dynastie qu'il nomme Acenchêrês (ou Akenkheres ou Achencherês) qui serait une mauvaise transcription d'Ânkh-Khéperourê. Ici encore, nous en sommes réduits à des conjectures. C'est sur ce postulat que des spécialistes y ont vu la certitude qu'il s'agissait de Néfertiti. Cependant l'identité de cette Ânkh(t)Khéperourê a été très discutée : Kiya, Méritaton, Néfertiti ?

    Après le court règne du successeur d'Akhénaton, c'est un jeune garçon d’une dizaine d'années qui monte sur le trône, dont elle n'est pas la mère, Toutânkhamon, époux de la princesse royale Ânkhésenpaaton. Une nouvelle hypothèse, qui est toutefois du domaine de l'histoire-fiction, car aucun document ne l'étaye : Néfertiti, encore en vie, mais officiellement retirée des affaires publiques, aurait gouverné dans l'ombre, étant donné le jeune âge du nouveau roi. Cette influence — et probablement sa propre vie — se seraient alors achevées pendant la troisième année de règne de Toutânkhamon, en -1331. C'est en cette année en effet que Toutânkhaton adopta le nom de Toutânkhamon, reniant le culte monothéiste d’Akhénaton et marquant officiellement son soutien au dieu thébain Amon. En même temps, la famille royale abandonna Akhetaton, la ville d’Aton, et revint à Thèbes.

    Qu’on ait identifié Néfertiti à la princesse mitannienne Tadukhipa (idée abandonnée aujourd'hui), à Smenkhkarê ou même à Kiya, qu’elle soit morte pendant le règne d’Akhénaton ou qu’elle ait survécu à son royal époux, voire être la « femme roi » qui lui a succédé : aucune de ces hypothèses n'est attestée à ce jour. Seule, pour l'instant, la version proposée par Marc Gabolde, remporte un grand nombre d'approbations de la part des égyptologues. Il propose que Néfertiti meure avant Akhénaton et que ce soit Mérytaton qui succède à son père. Toutefois cette affirmation amène une autre énigme : où a été déposé le corps de la reine ?

     

    NEFERTITI

    Buste

    Article détaillé : Buste de Néfertiti.

    Un buste la représentant l'a rendue célèbre. Il est conservé au Neues Museum à Berlin. Il s'agit d'une des œuvres de l'Égypte antique les plus copiées. On l'attribue au sculpteur Thoutmôsis, et on pense que le lieu de sa découverte était l'atelier du sculpteur. Le buste donne une idée de la manière dont les anciens Égyptiens restituaient les proportions du visage humain.

    En 2009, l'historien d'art suisse Henri Stierlin soutient que le buste de Berlin est une copie datant de 1912[4],[5],[6]. Le conservateur du musée égyptien de Berlin Dietrich Wildung ainsi que plusieurs égyptologues réfutent cette thèse et affirment l'authenticité du buste. Sous réserve d'une preuve matérielle qui fait défaut, le débat n'est pas clos.

    La momie de Néfertiti

    Le 9 juin 2003, l'archéologue anglaise Joann Fletcher, professeur à l'Université de York, annonça qu’une des momies découvertes en 1898 dans la tombe KV35 de la vallée des rois, mais non encore identifiée, serait celle de la reine.

    La momie était en si mauvais état que, d’après Joann Fletcher, elle avait probablement été saccagée peu après la momification. La technique utilisée serait celle employée par les embaumeurs de la XVIIIe dynastie. La position du corps indiquerait un personnage royal.

    Le 12 juin, soit trois jours plus tard, Zahi Hawass, directeur de l'ESCA (Egypt's Supreme Council for Antiquities, Conseil suprême des Antiquités égyptiennes), mit en avant l’absence de preuves étayant cette hypothèse, et démentait publiquement que cette momie fût celle de Néfertiti.

      

    sources : wikipedia

    photographies texte original et google

      

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  • Les Tissus au moyen âge

    A cette époque, nombre de tissus précieux provenaient d'Orient ou étaient fabriqués dans certaines régions d'Italie, plus particulièrement celles de Gênes et de Venise ainsi qu'en Espagne. Cependant, ce sont les étoffes de laine qui tinrent la première place durant tout le Moyen-Âge : leurs qualités étaient très variables ainsi que leurs prix.


    File:The Lady and the unicorn Hearing det2.jpg

     

    Les italiens produisaient en quantité toutes sortes de tissus tels que velours, satin ou taffetas qui faisaient le bonheur de toutes les classes favorisées de l'Europe. Venise devint un important producteur de soie grâce à l'installation des Lucquois sur leur territoire. Elle devint également le plus grand fournisseur et importateur du marché mondial. L'Espagne était également très friande de soie dont les fabriques survécurent après le départ des musulmans.

     

    Une large gamme de couleurs nouvelles fit son apparition grâce aux teintures et aux mélanges de fils de teintes différentes. De plus, les couleurs perdirent le caractère symbolique qu'elles avaient auparavant, ce qui permit à chacun de porter les teintes de son choix quelle que soit sa classe sociale. Cependant, le vert était plutôt réservé aux jeunes.

     

    Les tissus de soie étaient réalisés à partir d'armures variées : rayures, damiers, figures... Cependant, cette soie tant prisée ne fut jamais aussi prépondérante que les draps de laine fabriqués par l'industrie flamande. Contrairement à la soie, ils étaient toujours de coloris uni. Les habits de luxe étaient agrémentés de broderies et d'applications représentant toutes sortes de sujets : animaux, végétation, figures diverses.

     

    La fourrure avait un rôle important et restait un signe de luxe. Elle était utilisée plus particulièrement en bordure, en doublure, sur les chapeaux. Celles qui plaisaient le plus étaient le renard, la létice qui ressemblait à l'hermine, le castor, le gris, le vair et l'hermine. Ces trois dernières fourrures étaient destinées aux vêtements de cour. L'écureuil, la loutre, le lièvre... étaient plutôt réservés aux bourgeois et à la petite noblesse. Le vair désignait la fourrure de l'écureuil du nord. Celui-ci pouvait être dit "menu vair" lorsque le dos de l'animal gris et son ventre blanc étaient employés successivement pour former un damier à deux couleurs. Le "gros vair" quant à lui, était d'une qualité inférieure. C'était une fourrure couramment utilisée durant tout le Moyen Âge.

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    Les tissus d'Orient eurent, eux aussi, beaucoup de succès, dans les vêtements de luxe. L'Europe se fournissait en mousseline de soie et d'or venant de Mossoul, de damasquins aux motifs tissés venant de Perse ou de Damas, de soies à décor de figurines nommées "baldacchino", de draps à fond rouge ou noir ornés d'oiseaux bleus et or, venant d'Antioche, etc...

     

    Tous ces motifs typiquement orientaux furent largement copiés par les européens. Pourtant, peu à peu, les goûts se transformèrent et les thèmes occidentaux se libérèrent de l'influence orientale. L'Italie, par exemple, donna la primauté au décor floral stylisé. La mode des semis de fleurs s'étendit principalement à Florence et à Gênes. Les velours ou satins façonnés cramoisis pouvaient atteindre des prix considérables lorsqu'ils étaient colorés grâce au kermès. Cette teinture, la plus coûteuse de toutes, était extraite des oeufs d'un insecte originaire de la Méditerranée.

     

    Le violet n'avait pas cette connotation de tristesse et de pénitence qui sera réservé au Carême et à l'Avent. Le noir n'était pas non plus destiné à représenter le deuil mais seulement l'influence des modes mondaines. D'ailleurs, les vêtements noirs étaient souvent doublés de tissus aux couleurs vives. Le camocas était un riche tissu de soie souvent agrémenté de rayures d'or ou d'argent fabriqué en Terre Sainte. Il était courant surtout aux 14ème et 15ème siècle. Le cendal était un tissu de soie très utilisé au Moyen-Age et qui ressemblait au taffetas. Il en existait de toutes sortes allant de l'étoffe de luxe jusqu'au tissu de doublure très ordinaire. Le dabiky était un tissu très léger fabriqué au 15ème siècle dans les faubourgs de Damiette. On en faisait des turbans brodés et des robes.Le camelot était un tissu fabriqué avec du poil de chameau originaire d'Asie Mineure. Il fut importé en Occident dés le 13ème siècle par les français et les Italiens. La futaine était un tissu très courant en France depuis le début du 13ème siècle. Il s'agit d'un tissu de coton ou un mélange de coton et de chanvre ou de lin. Il était fabriqué à l'origine à Fustat, faubourg du Caire, ce qui explique son nom. Cette étoffe était utilisée pour fabriquer des vêtements de dessous ainsi que des doublures. Le nom de "bombazin" pouvait désigner un vêtement de dessous fait en futaine ou bien une futaine à deux envers

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  • Le kimono ( de kiru et mono, littéralement « chose que l'on porte sur soi ») est le vêtement traditionnel japonais. Il est souvent confondu, à tort, avec les vêtements d'entraînement des arts martiaux (keikogi, judogi, karategi). Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme kimono désignait tous les types de vêtements ; de nos jours il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, de forme T, portée essentiellement pour les grandes occasions.

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    Le kimono descend du kosode, un vêtement utilisé auparavant comme sous-vêtement. Il est formé de rectangles de tissus pliés et cousus, mais jamais recoupés ; il est rectiligne, tombant jusqu'aux pieds ou chevilles, suivant la formalité de l'ensemble et la personne qui le porte. Sa particularité consiste dans ses manches très longues, pouvant aller jusqu'au sol pour les kimonos des jeunes femmes (furisode). Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit : d'une part cela permettait de cacher une arme (tanto), d'autre part, les morts sont habillés en croisant dans le sens inverse . Il est tenu en place par une large ceinture nouée dans le dos, appelée obi.

     

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    Jeune femme en furisode, 1936

     

    Un kimono neuf est particulièrement onéreux, son prix pouvant s’élever à plusieurs milliers d'euros, et le porter est particulièrement compliqué. De nos jours, le kimono est surtout connu par le biais du jour des vingt ans (seijin shiki  ), où les jeunes Japonaises portent un furisode pour la photo traditionnelle. Parmi les plus chers, le furisode porté pour cette fête est souvent loué pour l'occasion. Un usage plus courant du kimono est réservé aux membres de la « très grande bourgeoisie », qui peuvent s'offrir les différents kimonos correspondant aux phases de la vie (jeunesse, âge mur, etc.) et parfois aux saisons. Cependant, ces dernières années ont vu naître un engouement pour les kimonos d'occasion ou sa version simplifiée le yukata.

     

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    Le kimono se nomme aussi gofuku , (littéralement le vêtement des Wus), les premiers kimonos ont été largement influencés par les vêtements traditionnel des Hans, connus aujourd'hui sous le nom de hanfu ( kanfuku  ). L'établissement d'ambassades en Chine a favorisé l'adoption par le Japon de nombreuses traditions chinoises depuis le début du Ve siècle.

     

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    Obi

    Cependant, c'est surtout au cours du VIIIe siècle que la mode chinoise devient populaire au Japon, notamment avec l'adoption du décolleté féminin. Au cours de la période Heian au Japon (794-1192), le kimono devient très stylisé. Puis, pendant la période Muromachi (1392-1573), le "Kosode", un kimono d'une seule pièce anciennement considéré comme un sous-vêtement, a commencé à être utilisé sans le pantalon hakama que l'on mettait par-dessus. À la période Edo (1603-1867), les manches sont devenues plus longues, spécialement pour les jeunes filles, le "Obi" est devenu plus répandu dans de nombreux style suivant les modes. Depuis lors, la forme basique du kimono, tant chez la femme que chez l'homme, n'a presque plus évolué, ceux réalisé avec talent dans des matériaux précieux sont considérés comme des oeuvres d'art.

     

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    Kosode

     

    Le Kimono, en tant que vêtement professionnel, a été maintenant remplacé par le costume occidental comme vêtement de tous les jours. Après un édit de l'empereur Meiji, les policiers, les agent des transports publics et les professeurs ont adopté la tenue occidentale. Ces vêtements ont ensuite été adoptés par l'armée et les écoles. Après le tremblement de terre de Kanto en 1923, les personnes portant des kimono ont souvent été victime de vol à la tire.

     

    L'association des fabricants de vêtement pour les femmes et les enfants   a promu les vêtements occidentaux. Entre 1920 et 1930, l'habit de marin a remplacé le port du hakama à l'école. L'incendie de l'entrepôt de Nihonbashi à Shirokiya en 1923 est parfois considéré comme le catalyseur du déclin du port du kimono en vêtement de tous les jours (même si cela est probablement un mythe urbain).

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    Hakama

     

    L'uniforme national, le Kokumin-fuku, un vêtement occidental, a été rendu obligatoire pour les hommes en 1940. Aujourd'hui, les japonais portent couramment des vêtement occidentaux, bien que la tradition du kimono reste ancrée dans la culture, déclinée dans sa version simplifiée très usitée, le Yukata.

     

    Le kimono des femmes

     

    Le choix d'un kimono est très important ; le vêtement ayant tout une symbolique et la façon de le porter comportant des messages sociaux qui peuvent être très précis. Tout d'abord, une femme choisit le kimono suivant son statut marital, son âge et la formalité de l'événement. En ordre descendant de formalité :

     

    - Kurotomesode   : kimono noir avec des motifs seulement en dessous de la taille. Le kurotomesode est le kimono le plus formel pour les femmes mariées. Il est porté aux mariages par les mères des mariés. Un kurotomesode a cinq kamon (blasons de famille) : un sur le dos de chaque manche, un au milieu du dos, et un sur le devant de chaque épaule.

     

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    kurotomesode

     

    -F  urisode   : furisode se traduit littéralement par manches flottantes — en moyenne, les manches d'un furisode mesurent entre 100 et 110 centimètres de long. Le furisode est le kimono le plus formel pour les femmes célibataires (non mariées). Les motifs couvrent le haut et le bas du vêtement ; c'est ce kimono qui est porté au seijin shiki, ainsi qu'aux mariages, par les jeunes femmes de la famille des mariés.

     

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    Furisode

     

    - Irotomesode  : ressemble au kurotomesode, mais en une couleur (non noir). Comme le kurotomesode, les motifs se trouvent seulement en dessous de la taille. Un irotomesode est légèrement moins formel qu'un kurotomesode ; il est porté aux mariages par les femmes mariées de la famille des mariés. Un irotomesode peut avoir trois ou cinq kamon.

     

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    Irotomesode

     

    - Homongi   : se traduit littéralement « vêtement de visite ». Caractérisé par des motifs continus sur les épaules et manches, ainsi qu'en dessous de la taille, un homongi est un peu plus formel que son cousin le tsukesage. Le homongi peut être porté par les femmes mariées et célibataires ; ce sont souvent les amies de la mariée qui le porteront aux mariages. Un homongi peut aussi servir aux sorties formelles, telles des galas.

     

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    Homongi

     

    - Tsukesage  : un tsukesage a des motifs plus modestes et qui sont moins continus que ceux des homongi. Il peut être porté par les femmes mariées et célibataires.

     

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    Tsukesage

     

    - Iromuji  : kimono d'une seule couleur, qui peut être porté par les femmes mariées et célibataires. Il est surtout porté pour le chanoyu, cérémonie du thé. La soie peut être un jacquard (rinzu), mais n'a pas de motifs coloriés.

     

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    Iromuji

     

    - Komon  : petit motif. Il s'agit d'un kimono avec un motif répétitif. Ce kimono est assez informel, et peut être porté en ville, ou rendu plus formel avec un joli obi pour manger au restaurant. Les femmes mariées et célibataires peuvent le porter.

     

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    Komon

     

    - Edo komon  : un type de komon caractérisé par de minuscules points qui forment des motifs. La technique de teinture edo komon a ses origines dans les samouraï de la période Edo. Un edo komon est aussi formel qu'un iromuji ; quand il comporte des kamon (un seul kamon étant le plus courant, mais il en existe avec trois), il peut être porté aux mêmes événements qu'un tsukesage ou houmongi.

     

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    Edo Komon

     

    - Yukata  : vêtement informel, sans doublure, fait de coton habituellement, mais aussi de lin ou de chanvre. Les yukata sont portés en été, aux festivals, par femmes, hommes et enfants. Ils sont également portés aux onsen (bains chauds), où ils sont souvent fournis par l'établissement, on parle alors de yukatabira.

     

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    Yukata

     

    Savoir endosser le vêtement traditionnel fait partie de la bonne éducation d'une femme, même si, dans le mode de vie actuel, elle a peu l'occasion de le porter. L'enseignement de cet art est en plein essor et les établissements spécialisés prolifèrent. A la fin de chaque session, l'école organise une fête en l'honneur des lauréates. Celles-ci reçoivent alors un diplôme dûment avalisé par les autorités.

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    GUERLAIN 

     

     

     

    Histoire En 1828, après des études de médecin chimiste en Angleterre, Pierre-François-Pascal Guerlain, s'installe à Paris comme parfumeur vinaigrier. La même année il crée la parfumerie Guerlain, sous la forme d'une boutique dans l'Hôtel Meurice à Paris. Il y vend des sapoceti — savons au blanc de baleine parfumés aux essences naturelles —, ses premières eaux de toilette comme Senteurs des Champs et Bouquet du Jardin du Roi, des lotions importées d'Angleterre, des crèmes de soin de la peau, comme son Blanc de perles, censé éclaircir le teint de la peau, une crème liquéfiée de graisse d'ours et une crème de rose aux limaçons. S'y ajouteront des poudres (1830), des fards à joue et un extrait de rose liquide pour les lèvres.

     

    1853 marque la création de l'Eau de Cologne Impériale, un des grands classiques de la maison. En 1870, c'est la création de Ne m'oubliez pas, le premier bâton de rouge à lèvres en tube élaboré à partir de cire à bougie parfumée. L'idée est venue d'un cousin qui fabriquait des bougies. 1880 correspond à la création de la première poudre compacte.

     

      

      

    En 1889, correspond à la création de Jicky par Aimé Guerlain, composé de fragrances de bois associées à d'autres aromates comme la lavande, l'iris, la coumarine à odeur de foin, et des baumes.

      

     

    Il fut le premier parfum à utiliser des produits de synthèse dans sa composition; mais, son secret a été d'ajouter une légère note animale issue des glandes anales de la civette, un petit félin, ce qui à l'époque choqua les femmes mais plût aux dandys.

     

      

      

      

      

    En 1904, est créé Secret de Bonne Femme, la première crème hydratante à la texture de crème fouettée.

      

      

    En 1921, Jacques Guerlain compose Shalimar, à base de Guerlinade — un composé de baumes, d'iris et de vanille —, créé en hommage à la princesse hindoue, Mumtaz Mahal pour laquelle son époux fit construire et lui dédia le plus emblématique des mausolées, le Taj Mahal. Le nouveau parfum fut présenté en 1925 lors de l'Exposition internationale des arts décoratifs de Paris, au Grand Palais.

    L'ouverture du premier institut de beauté au monde a lieu en 1939 sur l'avenue des Champs-Élysées, pour l'élaboration duquel ont travaillé les grands noms de l'époque Jean-Michel Franck, Christian Bérard et Diego Giacometti. 

     

    Le lieu sera classé Monument historique. Le parfum Vétiver, un élégant parfum pour hommes, est créé en 1956 par Jean-Paul Guerlain et commercialisé en 1959.

     

      

      

    Les années 1980 sont marquées par le succès des soins Les Météorites, des billes de couleurs différentes, censées sublimer le teint. En 1984 est lancé le parfum Terracotta, base au fil du temps de la première ligne à part entière avec 60 références de poudres, gloss et fards à joue.

     

    En 1992, Jean-Paul Guerlain prend la direction de Guerlain. En 1994, le groupe LVMH rachète la maison Guerlain. En 2005, la maison Guerlain est rouverte après travaux par la décoratrice Andrée Putman et l'architecte Maxime d'Angeac. Au centre, trône un lustre gigantesque dessiné par Philippe Montels pour Andrée Putman et enchâssé dans l'orgue à parfums. Le lancement des parfums Les Quatre Saisons, signés Jean-Paul Guerlain, pour célébrer les 180 ans de la maison Guerlain est réalisé en 2008. Thierry Wasser devient le nouveau parfumeur de la maison.

     

    En 2010, plusieurs associations ont appelé à un boycott des produits Guerlain et du groupe LVMH, en réaction aux propos racistes tenus par Jean-Paul Guerlain sur France 2[1].

     

      

    Liste des parfums

     

    Depuis sa fondation en 1828, Guerlain a créé plus de 300 parfums.

    • Chypre, 1840
    • Eau de Cologne Impériale, 1853 ; Pierre-François-Pascal Guerlain (en hommage à l'Impératrice Eugénie)
    • Fleur d'Italie, 1884 ; Aimé Guerlain
    • Skine, 1885 ; Aimé Guerlain
    • Rococo, 1887 ; Aimé Guerlain
    • Jicky, 1889 ; Aimé Guerlain (flacon : Gabriel Guerlain)
    • Excellence, 1890 ; Aimé Guerlain
    • Belle France, 1892 ; Aimé Guerlain
    • Cipricime, 1894 ; Aimé Guerlain
    • Eau de Cologne du coq, 1894 ; Aimé Guerlain
    • Jardin de mon curé, 1895 ; Jacques Guerlain
    • Voilà pourquoi j'aimais Rosine, 1900 ; Jacques Guerlain
    • Champs Élysées, 1904 ; Jacques Guerlain. Sorti en 1914. Flacon en forme de tortue, clin d'œil à l'encontre de l'architecte de son nouvel hôtel particulier qui avait fait traîner outre mesure les délais de construction.
    • Après l'ondée, 1906 ; Jacques Guerlain
    • Heure Bleue, 1912 ; Jacques Guerlain, flacon aux fils de soie ébouriffés en pompon.
    • Mitsouko, 1919 ; Jacques Guerlain
    • Eau de Fleurs de Cédrat, 1920 ; Jacques Guerlain
    • Shalimar, 1925 ; Jacques Guerlain, flacon aux fils de soie brossés à plat.
    • Liu, 1929 ; Jacques Guerlain
    • Vol de nuit, 1933 ; Jacques Guerlain
    • Vega, 1936 ; Jacques Guerlain, flacon estampillé d'un cachet de cire.
    • Ode, 1955 ; Jacques Guerlain
    • Vetiver, 1956 Jean-Paul Guerlain, un élégant parfum pour hommes, sorti en 1959.
    • Chant d'arômes, 1962 ; Jean-Paul Guerlain, inspiré par la mère de son fils.
    • Habit Rouge, 1965 ; Jean-Paul Guerlain
    • Chamade, 1969 ; Jean-Paul Guerlain
    • L'eau de Guerlain, 1974 ; Jean-Paul Guerlain
    • Parure, 1975 ; Jean-Paul Guerlain
    • First, 1976 ; Jean-Paul Guerlain
    • Silences, 1978 ; Jean-Paul Guerlain
    • Nahéma, 1979 ; Jean-Paul Guerlain. Parfum dédié à Catherine Deneuve inspiré par son rôle dans Benjamin ou les Mémoires d'un puceau.
    • Jardins de Bagatelle, 1983 ;Jean-Paul Guerlain
    • Derby, 1985 ; Jean-Paul Guerlain
    • Samsara, 1983 ; Jean-Paul Guerlain, inspiré par Decia, sa première épouse, un accord de jasmin et de santal.
    • Héritage, 1992 ; Jean-Paul Guerlain
    • Petit Guerlain, 1994 ;Jean-Paul Guerlain
    • Un air de Samsara, 1996 ; Jean-Paul Guerlain
    • Champs-Élysées, 1996 ; Jean-Paul Guerlain
    • Guerlinade, 1998 ; Jean-Paul Guerlain
    • Terracotta, 1999 ; Jean-Paul Guerlain
    • Belle Époque, 1999 ; Jean-Paul Guerlain
    • Cherry Blossom, 1999 ; Jean-Paul Guerlain
    • Aqua Allegoria, 1999 ; Jean-Paul Guerlain
    • Philtre d'amour, 2000 ; Jean-Paul Guerlain
    • Aqua Allegoria Floria Nerolia, 2000 ; Jean-Paul Guerlain
    • Too much, 2000 ; Jean-Paul Guerlain
    • Météorites, 2000 ; Jean-Paul Guerlain
    • Coriolan, 1998 Jean-Paul Guerlain
    • Mahora, 2000 ; Jean-Paul Guerlain
    • L'Instant de Guerlain, 2003 ; Jean-Paul Guerlain et Maurice Roucel(Symrise)
    • Insolence, 2006 ; Jean-Paul Guerlain et Maurice Roucel(Symrise)
    • L'instant magic, 2007 ; Jean-Paul Guerlain
    • Quatre saisons, 2008, dans le flacon de Mitsouko.
    • La Petite Robe Noire, 2009, Delphine Jelk, dans le flacon de Mitsouko
    • Idylle, 2009, Thierry Wasser

     

     

     

     

     

      

     

     

    GUERLAIN



     

     

    photo du createur de Guerlain
    Pierre-François-Pascal
    Guerlain
    En 1828, Pierre-François-Pascal Guerlain ouvrit sa première boutique rue de Rivoli à Paris, il créa des parfums différents pour chaque client. En 1840, il s'installa dans des locaux sur la rue de la Paix, un lieu très à la mode. Il composa des fragrances sur mesure pour de nombreuses personnalités. Il est assisté de ses deux fils, Aimé et Gabriel, il acquière une grande réputation. Il devient fournisseur officiel de la reine de Belgique.

     

     

     

    En 1853, l’EAU DE COLOGNE IMPERIALE, dédiée à l'épouse de Napoléon III, lui vaut le brevet de Fournisseur Royal. Son flacon est orné des impériales abeilles garnies d’or. Il est toujours fabriqué de nos jours.
    Eau Impériale
    Eau Impériale

     

     

     

    Ci-dessous, l’arbre généalogique de la famille Guerlain
    Arbre généalogique de la famille Guerlain
     

     





     

    Eau de Cologne du Coq
    Eau de Cologne du Coq


    A la mort de Pierre-François-Pascal Guerlain, les fonctions de gestionnaire et de créateur furent réparties entre ses deux fils Gabriel et Aimé. Aimé prit en main la création de nouveaux parfums. En 1884, FLEUR D’ITALIE, en 1885, SKINE et en 1887, ROCOCO. En 1889, JICKY transportera la parfumerie Guerlain dans une ère nouvelle de modernité. Gabriel dessina le flacon en hommage à son père avec un bouchon représentant un bouchon de champagne. Après JICKY, Aimé créa EXCELLENCE en 1890, BELLE-FRANCE en 1892 et CIPRICIME, EAU DE COLOGNE DU COQ en 1894.

     




     

    Après l'ondée
    Aprés l'ondée
    En 1895, Jacques Guerlain (fils de Gabriel) crée JARDIN DE MON CURE. En 1900, c’est VOILA POURQUOI J’AIMAIS ROSINE et en 1904, CHAMPS ELYSEES et son flacon en cristal de Baccarat en forme de tortue. APRES L’ONDEE, que l’on trouve toujours chez Guerlain, fut lancé en 1906.

     



     

    Mitsouko
    Mitsouko


    En 1912, Il prend la succession d’Aimé. et invente l’HEURE BLEUE. Ce parfum évoque le moment de la journée favori de Jacques, quand, dit-il, " le soleil s’est couché, la nuit pourtant n’est pas tombée. C’est l’heure suspendue. L’heure où l’homme se trouve enfin en harmonie avec le monde de la lumière". Le flacon est imaginé par Raymond Guerlain.MITSOUKO (« mystère » en japonais) verra le jour en 1919.

     



     

    Shalimar
    Shalimar



    En 1925, au moment de l'exposition des arts décoratifs, SHALIMAR remportera un immense succès. La création de ce parfum tient d'un très grand hasard. Il paraitrait que Jacques Guerlain, aurait versé quelques gouttes de vanille de synthèse dans le flacon JICKY "juste pour voir". Il créa SHALIMAR. Shalimar désignant le superbe jardin de Srinagar que le Shah Jahan créa en hommage à sa défunte épouse.
     

     



     

    En 1929, création de LIU..

    En 1933, Jacques Guerlain conçoit un nouveau parfum : VOL DE NUIT, en hommage à Antoine de Saint –Exupéry et à la compagnie Air France.
    Vol de Nuit
    Vol de Nuit

     


    Les usines Guerlain furent victimes de bombardements pendant la Seconde Guerre Mondiale. Celle-ci resta silencieuse dans l'après guerre.

    En 1955, Jacques Guerlain créa son dernier parfum ODE avec l'assistance de son petit-fils, Jean-Paul (18 ans), héritier du " nez ".

     

    photo des guerlains préparant un parfum
    Jean Paul Guerlain et son grand
    père Jacques
    Chant d'Arômes
    Chant d'Arômes

     


    Jean-Paul Guerlain crée les parfums de la maison depuis l'année 1956. En 1959, il compose VETIVER, en 1962, CHANT D’AROMES et en 1965, HABIT ROUGE, sa deuxième fragrance masculine.


     

    Parure
    Parure




    En 1969, Raymond Guerlain composa CHAMADE, sa dernière création avant de mourir l'année suivante. Lancement de L’EAU DE GUERLAIN
    Nahema
    Nahema

    en 1974, Jean-Paul Guerlain crée PARURE en 1975 en hommage à sa mère, FIRST en 1976, SILENCES en 1978.

      

    Pour la création de NAHEMA en 1979, Jean-Paul Guerlain s'inspira de Catherine Deneuve. JARDINS DE BAGATELLE en 1983, DERBY en 1985, SAMSARA en 1989, UN AIR DE SAMSARA et CHAMPS ELYSEES en 1996.

     

     




     

    Robert Granai a dessiné tous les flacons Guerlain depuis 1959 notamment CHAMPS ELYSEES. En 1997, Guerlain a lancé une nouvelle version de VEGA (sorti pour la première fois en 1936) dans un flacon fabriqué en série limitée par Baccarat. En 1998, Un parfum en édition limitée, GUERLINADE, commémore le bicentenaire de la naissance de la maison.
    Guerlinade
    Guerlinade

     

      

    GUERLAIN


    Depuis la première boutique, rue de Rivoli, en 1928, la maison Guerlain a produit plus de 300 parfums.

    Pour expliquer les règles de son métier, Jean-Paul Guerlain, qui vient de tirer sa révérence, a consacré un ouvrage à ses voyages "Les Routes de mes parfums" aux Editions du Cherche Midi.

     

      

      

      

      

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