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    Perles sur le front et silhouettes corsetées…

    Finis les cheveux tirés en arrière rendant les visages des femmes ingrats. Avec plus de joliesse, elles séparent maintenant leurs cheveux par une raie au milieu, les tressent de multiples façons et les agrémentent de perles et parfois de bijoux sur le front au tout début du siècle.

      

      

    Ensuite, les cheveux des femmes sont progressivement pris dans des coiffes aux bords arrondis revenant en pointe sur le front. La légèreté d’ensemble de l'allure du début du siècle disparaît de manière visible cours de  siècle.

    La belle ferronnière a des choses à cacher     

    Un portait peint par  Léonard de Vinci  a rendu célèbre une favorite de François Ier qui aurait ainsi porté une bijou sur le front pour dissimuler une cicatrice. Cette mode du port de perles ou de bijoux subit l’étroite influence de l’Italie.

    D’une allure légère, aérienne comme dans les portraits du peintre florentin Botticelli, la silhouette des femmes se rigidifie  progressivement au cours du siècle : le corset en est la cause et va pendant longtemps maintenir une silhouette, désormais alourdie par des habitudes alimentaires  plus riches. Toutefois, les ventres ne sont plus proéminents comme dans les portraits du XVe siècle.

    « La tournure », sorte de corset, enserre  étroitement la taille des femmes, désormais devenue plus fine. Le règne de la taille de guêpe commence... Pour mettre en valeur les drapés de plis factices, les femmes sont enveloppées par des armatures chargées de maintenir leur jupe en les faisant gonfler : ces armatures tenues à la taille s’appellent « vertugadin » ou « vertugalle ». On serrait alors cet instrument de torture à la taille au point de mettre la chair à vif !

     

    Barbes dans tous leurs états

    La mode du port de la barbe, lancée par François Ier,  touche tous les hommes de cette époque. Les personnages barbus sont une caractéristique permettant de repérer facilement un tableau de ce siècle, même si la forme de leur barbe évolue considérablement d’une génération à l’autre : sorte de collier sous François Ier, c’est une vraie barbe sous Henri II pour évoluer vers une barbe d’apparence très pointue sous Henri III, transformée en barbe carrée sous Henri IV. Toutefois, la longueur des cheveux reste relativement stable durant tout le siècle  : les cheveux ne sont jamais portés longs par les hommes. Leur cou est dégagé en début de siècle, les cols n'apparaissant que sous Henri II.

    La mode du port de la barbe, lancée par François Ier,  touche tous les hommes de cette époque. Les personnages barbus sont une caractéristique permettant de repérer facilement un tableau de ce siècle, même si la forme de leur barbe évolue considérablement d’une génération à l’autre : sorte de collier sous François Ier, c’est une vraie barbe sous Henri II pour évoluer vers une barbe d’apparence très pointue sous Henri III, transformée en barbe carrée sous Henri IV. Toutefois, la longueur des cheveux reste relativement stable durant tout le siècle  : les cheveux ne sont jamais portés longs par les hommes. Leur cou est dégagé en début de siècle, les cols n'apparaissant que sous Henri II.

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    François Ier à l'origine de la mode des barbus à cheveux courts

    A la suite d’un problème de peau, François Ier doit se laisser pousser la barbe. Or, il se trouve ainsi meilleure allure, surtout avec ses cheveux nouvellement coupés à la suite d’un accident survenu lors d’un jeu avec un tison allumé. Cette nouvelle apparence devient alors à la mode à sa cour.

    Culottes bouffantes, épaules larges et manches « crevées »

    L’habitude de la mise en valeur des jambes masculines par le port de bas de couleur est en continuité avec le siècle précédent. Toutefois, la longue veste serrée à la taille par une ceinture est désormais remplacée par des culottes bouffantes, portées de manière altière sous François Ier et Henri II. Les portraits de cette époque sont l’illustration de ce type de silhouette aux épaules souvent excessivement larges au début pour se rétrécir ensuite. Le cou, d'abord  dégagé, est,  plus tard, ornementé de dentelles vers le milieu du siècle. Les manches à crevé (ouvertes sur la chemise) héritées du XVe siècle complètent un vêtement à l’allure très italienne. Il s’agit là de montrer la finesse de son linge de corps suite à une évolution dans le raffinement de la qualité du travail de la toile. On « crève » ainsi au début du siècle la plupart des manches des vêtements pour mettre en valeur le beau linge.

     

     

     

    Quand le bas s’en mêle

    Le terme « chausse » désignait alors ce que nous appelons  actuellement « bas », terme apparaissant sous François Ier pour désigner la partie des chausses qui couvrent la jambe. Les culottes bouffantes s’appelaient alors « haut de chausses ».

    LA RENAISSANCE

    Comme on a vu, c'est à la fin du XIVe siècle qu'on pourrait commencer à parler de mode telle que nous la concevons aujourd'hui. À cette époque-là, la Cour montrait la mode que tout le monde essayait de suivre. Ce phénomène de mode va s'accélérer à partit de la Renaissance grâce à l'augmentation des communications à l'intérieur de l'Europe qui transportent avec elles les modes, le plus souvent venues du sud: Italie ou Espagne.

    Au XVIe siècle, le costume était raffiné et luxueux. Les dentelles, les broderies en relief, les tissus riches et épais, les bijoux... tous ces éléments de parures contribuaient à la même aspiration: amplifier la beauté de ceux qui les portaient.

     

    On va voir la mode chez les nobles puisque comme on a dit, les tendances sortaient de la Cour.

    À la Renaissance, la chemise acquiert un rôle très important et elle devient une marque de richesse. Les nobles s'enorgueillissent de leurs chemises blanches et on veut la montrer. Cela explique la création de crevées ou taillades : on pratique des entailles dans le vêtement du dessus pour montrer la chemise.

     

    Au même moment et pour les mêmes raisons, apparaît la dentelle qui a pour but de décorer poignets et cols de la chemise. La dentelle devient de plus en plus large.

    Il etait en effet courant à l'époque de posséder plusieurs paires de manches que l'on changeait selon l'envie, ce qui permettait avec deux robes et une dizaine de paires de manches de créer de très nombreuses tenues. C'est super non?!? Eh bien, c'est d'ailleurs de cette pratique que vient l'expression "c'est pas une paire de manche" qui veut dire que quelque chose n'est pas facile, par opposition aux manches qui étaient faciles à changer.

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    Il faut citer la fraise. C'est un col plissé qui devient de plus en plus volumineux au cours du XVIe siècle. On la trouve dans les costumes féminins comme masculins.

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    Il est nécessaire de parler un petit peu de la silhouette de la Renaissance.

    La fin du XVe siècle est marquée par deux grandes innovations en matière d'habillement féminin qui révolutionnent la silhouette et la mode en générale. Ces deux grandes évolutions sont : d'une part le corset (dont on a déjà parlé) qui affine la taille, écrase la poitrine et donne au buste une forme conique, et d'autre part le vertugadin. Ce terme désigne des systèmes que l'on dispose sous la jupe pour lui donner une forme. Il va y avoir différentes formes de vertugadin selon les évolutions de la mode. Les premiers sont des jupons raidis par des structures en grain ou en fil métallique.

    Voici un exemple:

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    Mais le vertugadin peut prendre d'autres formes : un simple bourrelet posé sur les hanches pour les élargir (surtout en France), ou à l'autre extreme, on trouve aussi des vertugadins tonneaux ou encore tambour.

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    Et pour finir, une petite curiosité :

      

      

    Le vertugadin était appellé aussi cache-enfant...

      

      

    SOURCES LIEN : http://www.vivrelhistoire.com/crbst_45.html

    photos google -

     

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