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    Véritable savon d'Alep

    Reconnaître un véritable savon d’Alep

     

     

    Le savon d’Alep a le vent en poupe et les contrefaçons sont nombreuses ! Comment s’y repérer parmi l’offre de plus en plus importante de produits ? Voici quelques repères pour ne plus se tromper et reconnaître en un éclair un véritable savon d’Alep.
     
     
    • Provenance
    Le savon d’Alep provient comme son nom l’indique d’Alep en Syrie et non du Maghreb ou d’Egypte comme c’est de plus en plus souvent le cas.
     
     
    • Composition
    Le véritable savon d’Alep est composé de 4 ingrédients incontournables et pas un de plus : l’huile d’olive, l’huile de baies de laurier, la soude, l’eau.
    Attention ! Certains fabricants remplacent l’huile d’olive par de l’huile de palme ou de coprah aux vertus différentes. D’autres n’hésitent pas à ne pas du tout mettre d’huile de baies de laurier dans leur savon !
     
    • Aspect
    Rugueux et brun verdâtre, le savon d’Alep authentique est vert vif à l’intérieur (ce qui n’est pas facile à repérer avant de l’acheter, il est vrai…).
     
    Traditionnellement, il se présente sous la forme d’un cube de 5 à 7 cm de côté. Mais on peut trouver des déclinaisons sous forme de savonnettes tout aussi naturelles.
     
     
    • Odeur
    La senteur forte et pas forcément appréciée de tous est caractéristique du savon d’Alep. Tout savon fleurant bon le propre ou les senteurs aseptisées est donc à proscrire d’emblée !
     
    • Prix
    L’huile de baies de laurier est une matière première rare et précieuse. Cela se ressent dans les prix des véritables savons d’Alep qui doivent aller crescendo: plus le pourcentage d’huile de baies de laurier est important, plus le prix augmente.
     
     
    Vous avez désormais toutes les cartes en main pour flairer les faux amis et repérer d’un coup d’œil les authentiques savons d’Alep. Bon shopping santé & bien-être !
     
     
     
     
     
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  • HISTOIRE DU SAVON

     

     

     


      Au temps de l'Egypte ancienne, on se frottait le corps avec du bicarbonate de soude à l'état naturel appelé natron et une pâte de cendres et d'argile.


    En 2000 avant Jésus Christ, les Sumériens fabriquaient déjà une pâte faite d'huile, d'argile et de cendres qui ressemblait fort à un savon mou.


      Au IVème siècle, on retrouve une pâte de cendres et de graisse animale sous le nom étymologique " sapo " d'origine gallo-romaine.


      Au XIIème siècle, les Egyptiens, Tunisiens et les Perses faisaient commerce du savon qui restait un produit fort coûteux et confidentiel, l'hygiène n'étant pas la préoccupation première au Moyen-Age.


    On apprend que la graisse animale employée était le suif de chèvre et que les cendres étaient issues du hêtre et du varech.


      A la Renaissance et durant trois siècles, le savon cède la place au parfum qui était censé protéger des maladies contagieuses comme la peste.

     

    L'eau des bains devait être transportée par seaux et chauffée, ce qui rendait le nettoyage peu aisé. C'est pourquoi l'on se contentait d'un ou deux bains par an.


      Le savon alors est la résultante d'un alcali (al-qâli = cendres en arabe), mélangé à un corps gras. La graisse animale est remplacée au XIIIème siècle par de l'huile d'olive, qui rend le savon plus ferme.

    Le premier savonnier marseillais officiel apparaît en 1371 et

    s'appelle Crescas Davin.


      Au XVème siècle, les premières savonneries industrielles marseillaises exportent leur production, imitant le savon d'Alicante, puis embauchent du personnel qualifié dans toute la Méditerranée au XVIème, ce qui leur permettra de perfectionner leurs techniques et d'exporter davantage.


       Au XVIIème, la consommation de savon est en augmentation car son usage tend à se généraliser, pour le lavage du linge notamment.

     

    Fin XVIIème, Marseille exporte à travers le monde. Le premier édit réglementant la profession date de 1688 et interdit entre autres d'utiliser un autre corps gras que l'huile d'olive.

     


       Au XVIIIème, on trouve deux sortes de savons pour des usages différents :


    1. le savon blanc pour les soyeux, bonnetiers, filateurs, teinturiers, blanchisseurs et parfumeurs.


    2. le savon marbré pour le dégraissage des laines, les ménages et les colonies. La fabrication est alors la principale ressource de Marseille.

       En 1801, l'importation de matières premières pour le savon est bloquée par les Anglais et Nicolas Leblanc trouve un procédé permettant l'obtention d'un des constituants du savon avec du sel marin (soude caustique).

     

    Il invente la soude factice en traitant le sel marin par l'acide vitriolique.  L'embargo fait augmenter le prix de l'huile d'olive et l'on utilise de ce fait de l'huile de noix, de colza, d'oeillette et de lin.


       En 1810, chaque savonnier devait appliquer sa marque et garantir la qualité de son savon. Une commission de contrôle veillait au bon respect de la confrérie. Les savonniers décident de se passer des négociants et l'on incorpore désormais 10 à 20% d'huile de palme et de coco dans la masse d'huile utilisée.

     

    Michel Chevreul publie une théorie exacte de la saponification qui nous apprend que les huiles et graisses sont composées d'éthers-sels résultant de la combinaison entre un acide gras et le "principe doux" de Scheele, c'est-à-dire la glycérine (alcool trivalent).

     

    Chevreul fit breveter avec Gay-Lussac un procédé d'extraction des acides gras du suif donnant naissance à une nouvelle matière première, l'oléine.


      La hausse du prix de l'huile d'olive oblige les fabricants à utiliser le sésame et le lin ainsi que l'arachide. J.D. Rougier invente un procédé qui blanchit l'huile de palme et permet d'obtenir un savon blanc.

     

    Dès la seconde moitié du XIXème siècle, les usines ferment les unes après les autres car peu mécanisées. La tendance s'inverse en 1880 avec des manufactures capables de produire 12500 tonnes par an.  

                  
      A
    u XXème siècle, l'usage du savon est passé dans les mœurs bien que certaines études sur l'hygiène laissent à penser le contraire. Les savonneries fusionnent avec les huileries pour créer de nouveaux débouchés. François Merklen publie l'explication physico-chimique du savon et de nouvelles techniques voient le jour.

     

    Sur le savon de Marseille authentique est gravée une fière annotation : EXTRA PUR 72% D'ACIDE GRAS. et ne doit pas être parfumé avec des fragances diverses et artificielles.

     


        A la fin du XXème siècle, et malgré l'usage intensif des poudres à laver, des gels de bain moussants et autres savons liquides, on sent renaître l'intérêt du public pour la bonne vieille savonnette, aidé en cela, il est vrai, par la volonté accrue du consommateur d'utiliser des produits sains et naturels et par l'imagination des savonniers qui sortent des sentiers battus pour nous proposer des savons moulés de formes différentes (animaux, objets, personnages) et des senteurs inédites qui suivent la tendance du moment comme le thé vert, la figue, le bambou…

     

    Il suffit pour s'en convaincre de voir le nombre de boutiques franchisées dévolues entièrement à l'hygiène du corps qui fleurissent dans l'Hexagone comme BODY SHOP, l'OCCITANE, la SAVONNERIE, etc…

     

    Cet engouement est identique aux U.S.A. et en Angleterre où de nombreux particuliers se découvrent une vraie passion de savonnier.

     

    Les para-pharmacies où l'on peut avoir accès de visu aux savons des laboratoires contribuent également à l'essor du savon, et proposent de nombreux coffrets comme Anne de Péraudel, Rancé, etc...

     
     

     

     

     

     

     

     

     http://miniaturiste34.free.fr/histoire_du_savon.htm

     

     

     

     

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    HISTOIRE DU SAVON      

     

     

    Les Sumériens ne semblent pas le connaître trois millénaires avant notre ère. Un millénaire plus tard, des textes décrivent la saponification. Un millénaire avant notre ère, les Phéniciens exportent le savon et le fabriquent à partir d'huile d'olive et de soude végétale, comme deux millénaires plus tard en Syrie, en Grèce ou à Marseille.

     

    Ce savon est particulièrement réputé pour ses propriétés désinfectantes, dues principalement à l'usage de cendres de laurier dans sa fabrication.

     

    Le savon est, selon Pline, une invention gauloise qui décrit savons durs et savons mous. Le latin sapo, laisse un génitif saponis. Sous forme de l'accusatif saponem, il a donné le français savon. Le vieux-germanique Seipu a laissé Seife en allemand.

     

    Substance lavante et nettoyante connue en Europe occidentale depuis l'époque gauloise, il est fabriqué en quantité à partir de cendres alcalines ou potassiques (cendres de hêtre, de l'herbe à savon), de suif, de saindoux de sanglier ou d'huiles excédentaires non comestibles[1]. Il sert surtout, appliqué comme onguent sur les chevelures d'après la littérature latine, de shampooing ou de gel colorant à l'usage les longs cheveux en "rouge" (en fait chevelure blonde tirant vers le roux).

     

    À côté de la toilette des mains et du visage, il faut retenir l'emploi de substances de toilettes complexes à base de suc de plantes, de savons mêlés de substances adoucissantes ou grasses, tel le beurre ou la glycérine, mélange de moins en moins agressif ou de plus en plus protecteur appliqué de la pointe à la racine des cheveux.

     

     

    L'odeur d'eau savonnée et d'acide butyrique, lorsque le beurre a ranci, était barbare aux nez romanisés du Haut-Empire et même du Bas-Empire. Grecs et Romains se débarrassent des poussières du stade ou des tâches en raclant une strille sur leur corps huilé, avant la régénération par les massages et l'eau des thermes, aux bains successifs chaud, tiède et froid.

      

    Au temps de l'Egypte ancienne, on se frottait le corps avec du bicarbonate de soude à l'état naturel appelé natron et une pâte de cendres et d'argile# En 2000 avant Jésus Christ, les Sumériens fabriquaient déjà une pâte faite d'huile, d'argile et de cendres qui ressemblait fort à un savon mou.

    Au IVème siècle, on retrouve une pâte de cendres et de graisse animale sous le nom étymologique " sapo " d'origine gallo-romaine.

    Au XIIème siècle, les Egyptiens, Tunisiens et les Perses faisaient commerce du savon qui restait un produit fort coûteux et confidentiel, l'hygiène n'étant pas la préoccupation première au Moyen-Ag.

    On découvre que la graisse animale employée était le suif de chèvre et que les cendres étaient issues du hêtre et du varech.

    A la Renaissance et durant trois siècles, le savon cède la place au parfum qui était censé protéger des maladies contagieuses comme la peste.

    L'eau des bains devait être transportée par seaux et chauffée, ce qui rendait le nettoyage peu aisé# C'est pourquoi l'on se contentait d'un ou deux bains par an .

      

      

    Le savon alors est la résultante d'un alcali al-qâli = cendres en arabe, mélangé à un corps gras. La graisse animale est remplacée au XIIIème siècle par de l'huile d'olive, qui rend le savon plus ferme. Le premier savonnier marseillais officiel apparaît en 1371 et s'appelle Crescas Davin.  

    Au XVème siècle, les premières savonneries industrielles marseillaises exportent leur production, imitant le savon d'Alicante, puis embauchent du personnel qualifié dans toute la Méditerranée au XVIème, ce qui leur permettra de perfectionner leurs techniques et d'exporter davantage.   

    Au XVIIème, la consommation de savon est en augmentation car son usage tend à se généraliser, pour le lavage du linge notamment. Fin XVIIème, Marseille exporte à travers le monde. Le premier édit réglementant la profession date de 1688 et interdit entre autres d'utiliser un autre corps gras que l'huile d'olive.   

    Siméon Chardin - Les bulles de savon (1734)  

      

    Au XVIIIème, on trouve deux sortes de savons pour des usages différents :

    1. le savon blanc pour les soyeux, bonnetiers, filateurs, teinturiers, blanchisseurs et parfumeurs.

    2. le savon marbré pour le dégraissage des laines, les ménages et les colonies. La fabrication est alors la principale ressource de Marseille.

      

    En 1801, l'importation de matières premières pour le savon est bloquée par les Anglais et Nicolas Leblanc trouve un procédé permettant l'obtention d'un des constituants du savon avec du sel marin soude caustique.

    Il invente la soude factice en traitant le sel marin par l'acide vitriolique.L'embargo fait augmenter le prix de l'huile d'olive et l'on utilise de ce fait de l'huile de noix, de colza, d'oeillette et de lin.   

      

    En 1810, chaque savonnier devait appliquer sa marque et garantir la qualité de son savon. Une commission de contrôle veillait au bon respect de la confrérie. Les savonniers décident de se passer des négociants et l'on incorpore désormais 10 à 20% d'huile de palme et de coco dans la masse d'huile utilisée.

    Michel Chevreul publie une théorie exacte de la saponification qui nous apprend que les huiles et graisses sont composées d'éthers-sels résultant de la combinaison entre un acide gras et le "principe doux" de Scheele, c'est-à-dire la glycérine alcool trivalen.

      

    Chevreul fit breveter avec Gay-Lussac un procédé d'extraction des acides gras du suif donnant naissance à une nouvelle matière première, l'oléine.  

    La hausse du prix de l'huile d'olive oblige les fabricants à utiliser le sésame et le lin ainsi que l'arachide.

    J.D. Rougier invente un procédé qui blanchit l'huile de palme et permet d'obtenir un savon blanc.

    Dès la seconde moitié du XIXème siècle, les usines ferment les unes après les autres car peu mécanisées. La tendance s'inverse en 1880 avec des manufactures capables de produire 12500 tonnes par an.                  

      

    Au XXème siècle, l'usage du savon est passé dans les mœurs bien que certaines études sur l'hygiène laissent à penser le contraire. Les savonneries fusionnent avec les huileries pour créer de nouveaux débouchés. François Merklen publie l'explication physico-chimique du savon et de nouvelles techniques voient le jour. Sur le savon de Marseille authentique est gravée une fière annotation : EXTRA PUR 72% D'ACIDE GRAS.   

     ange gardie 300x223 La savonnerie de Marseille trouve un ange gardien

    La GRANDE SAVONNERIE de MARSEILLE 

      

    Le savon est un objet liquide ou solide composé de molécules amphiphiles composées de sels métalliques, spécifiquement d'hydroxyde de sodium ou d'hydroxyde de potassium, et d'acides gras.

    Son caractère amphiphile lui donne ses propriétés caractéristiques, notamment la formation de mousse et d'émulsions utiles pour le lavage.

      

      

    Sources : WIKIPEDIA

    photos google

     

     LIEN à REGARDER .... http://www2.ac-lille.fr/patrimoine-caac/tourcoing/savons/histoire.htm

      

      

      

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