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     Evening-ensemble---Charles-Frederick-Worth-1887.jpg

     

    De 1890 à 1893

     

    De 1890 à 1893, la taille reste marquée, malgré la dispa­rition de la tournure, le cou reste emprisonné dans un petit col officier, la jupe est ronde avec un peu d'ampleur sur l'arrière, les manches froncées du corsage sont montées hautes et dépassent la ligne des épaules. Les manteaux sont vagues ou cintrés ; ils rivalisent avec des capes étroites et des jaquettes trois-quarts. Les robes du soir, plus décolletées et sans manches, sont taillées dans des velours rappelant la Renaissance.

    Cette tendance historique est encore accentuée dans les cinq années qui suivent; les robes retrouvent leur forme de cloche et les corsages les manches à gigot et les cols bordés d'une ruche ou d'une petite fraise. Pour sortir, le vêtement préféré est le collet en forme, plus ou moins long, à grand col Médicis. Les robes du soir ont également des manches bouffantes, mais courtes, qui atteignent leur plus grand volume en 1896. Les femmes pratiquent de plus en plus le sport, ce qui impose des vêtements plus adaptés aux mouvements. Des jupes blanches, légèrement raccourcies, permettent de jouer au tennis; des tuniques en lainage noir, ornées de croquets blancs et d'une ancre marine sont obli­gatoires pour les bains de mer, comme les énormes chapeaux à grande voilette le sont pour monter en automobile. La bicyclette est à la mode, mais la culotte bouffante, autrefois chère à Mrs Bloomer, fait hurler les traditionalistes.

    Avec le style 1900, la mode retrouve les lignes sinueuses de l'époque Louis XV. On porte à nouveau un busc rigide pour affiner la taille et cambrer les reins. Le corsage garde son petit col montant, mais ses manches, moins volumineuses en haut, se terminent en bas en pagode. La robe du soir est le prétexte à une débauche de dentelles, de bouillonnés de mousseline et de décors brodés. Le costume-tailleur fait son apparition.

    Venu d'Angleterre, il est adapté à la promenade et surtout au travail des femmes qui se développe de plus en plus.

    Les femmes actives le portent parfois avec un gilet d'homme en soie blanche brodée. C'est le couturier anglais Redfern qui, s'inspirant des costumes masculins, avait créé dès 1855 l'idée de ces tenues associant une jaquette et une jupe assortie pour la pra­tique du sport Les lignes du costume féminin ne tardent pas à se simplifier encore en perdant les volants des jupes, en estom­pant la taille sous une robe princesse et en allongeant le buste par un nouveau type de corset Cette nouvelle silhouette évolue vers un style Directoire entre 1908 et 1910 en marquant la taille plus haut La lingerie se développe et se raffine ; cache-corset, pantalons volantés, jupons divers, combinaisons, camisoles et chemises de nuit sont vaporeux et ornés de dentelles.

    Paul Poiret est le premier couturier à concevoir la "femme moderne". Il travaille d'abord pour Doucet, le représentant du style femme-fleur, et chez Worth dont les robes ne sont plus abor­dables par la femme moderne. C'est lui qui est responsable du retour aux lignes de l'Empire et du style "sultane" inspirés des Ballets russes et des costumes folkloriques orientaux. Ces créa­tions très fluides, au profil tonneau de la taille aux chevilles, ces jupes culottes bouffantes ou ces fourreaux étroits pour le soir se portent évidemment sans corset, ce qui est une véritable révolution. Les images de ces "odalisques" de Poiret portant des robes persannes, sous des manteaux coupés comme des kimonos, avec des turbans ou des toques à plumets sur la tête, sont largement diffusées par les nouveaux journaux de mode qui naissent.

    Dès 1900, la photographie reproduit les collections de mode et les poses des artistes en vogue habillés par les grands couturiers comme Worth, Redfem, Paquin, Callot Soeurs, Chéruit, Doucet, Lanvin ou Poiret. Elle est concurrencée par le dessin des plus grands graphistes de ['époque, comme Paul Iribe, André Marty et Georges Lepape, et les oeuvres des peintres comme Boldoni ou Helleu qui s'enthousiasment des couleurs audacieuses employées par Bakst pour les décors et les costumes des Ballets russes.

     

    Evening dress House of Worth 1890

       

    Ensemble à veston tailleur cintré, un peu plus longue devant et à nombreuses découpes, encolure en V avec col châle découpé en deux demi-cercle, sans baleines, avec collet haut supplémentaire, fermeture juste par bande d'agrafes et petits boutons à tige décoratifs de plastique rouge translucide, basque à même semi-circulaire à la partie dos, manches longues et ajustées garnies de dentelle ancienne écrue aux poignets ; pèlerine séparée avec col debout arrivant à la taille, avec doublure de soie bigarrée violet et bourgogne à volant intérieur près de l'ourlet ; jupe trompette avec deux plis ronds au milieu dos et se terminant en queue; le tout est confectionné de lainage marron, garni de gros galon tuyauté orange sanguine de velours superposé à grandes spirales et petites loupes sur toutes les bordures avec accentuation au devant.

    Corsage baleiné avec passepoil, cintré par plusieurs découpes, sans pointe mais allongé en deux longues pointes de part et d'autre d'un empiècement central finissant lui-même en oval et fermé juste par une bande d'agrafes et des petits boutons décoratifs à tige de verre noir taillés à multiples facettes, deux pointes ascendantes se prolongent de chaque coté du décolleté en V dont la bordure est une bande de tulle point d'esprit noir doublé d'organza avec col volanté faisant le tour, manches 3/4 ajustées en tulle point d'esprit avec revers décoratifs de soie noire avec plis couchés, drapés, passementerie et manchettes volantées garnies d'une minuscule dentelle rouge; le corsage est de velours noir, le tulle point d'esprit fait office de fausse-chemise et le taffetas irisé noir et rouge joue le rôle de parties de corset dépassant du corsage.

    Robe à corsage avec baleine unique au devant et au dos, à corsage cintré par nombreuses découpes, avec pointe devant et courbe dans le dos, empiècement au milieu poitrine drapé de voile rayé rose, encolure en V tronqué avec double col volanté d'organza avec finition de ruban à bord frisotté, manches longues mises en forme, étroites à l'épaule avec quelques fronces à l'emmanchure dos, évasées aux poignets et décorées à la façon de manchettes ; jupe séparée de ligne A , montée sur bande de taille de taille entoilée, avec ampleur et élongation dans le dos en provenance d'un pli creux central; le tout est de lainage chinée de différentes grosseurs de fils roses et de velours de coton rose de deux différentes teintes en alternance au corsage avec surcharge d'appliqués de guipure pourpre et pêche.

     

    Robe longue de coupe chemisier avec corsage à fronces minimales à la poitrine, avec ouverture devant boutonnée et plastron obtenu par deux plis religieuses de part et d'autre de celle-ci, aisance dos provenant d'un pli creux au niveau de la taille, col chemisier fermé, manches longues et étroites avec poignets chemisier ; jupe ligne A cousue au corsage avec pli creux dans le dos en rappel de celui du corsage, ampleur du milieu devant en continuité de l'ouverture corsage, formée du tissu excédentaire replié en large pli couché; ceinture de même tissu se nouant librement ; cette robe est confectionnée de toile légère gris souris de poly-coton, à rayures bleus verticales estompées, avec fines lignes supplémentaires de fil vert, rose et blanc ; les petits boutons sont de plastique à imitation de corne.

    Robe longue avec corsage cintré grâce à un empiècement serre-taille baleiné, qui a une pointe vers le haut et deux vers le bas, col montant avec guimpe à pointes incrustées au milieu devant, au dos et sur les épaules au-delà de l'emmanchure, manches longues et étroites avec longs poignets à pointe montante; jupe trompette avec ceinture montée et queue, fixée au corsage par brides au point chaînette, avec empiècement central de soie rayée en diagonal à fines lignes rouges se scindant en formation d'une flèche vers le bas ; cette robe est confectionnée de faille couleur verge d'or, garnie dans les tons de brun et de noir de guipure galonnée au corsage, de dentelle et de ruban à bord ruché sur les découpes, de soie effilée et de franges obliques à la pointe vers le bas qui traverse de part en part la jupe.

    Robe à corsage cintré avec pinces d'ajustement, sans baleines, avec col montant plus haut sur les côtés, bordé d'une ruche de dentelle écrue, manches longues froncées à l'épaule avec prolongement extérieur des poignets ajustés façon manicles et dentelle assortie au col, ceinture incrustée à pointe vers le haut au devant et vers le bas dans le dos ; jupe semi-circulaire, cousue au corsage, avec plis couchés supplémentaires à la partie dos, favorisant l'ampleur pour la queue de robe ; cette robe est confectionnée de métrage de dentelle sur laquelle il y a eu des interventions de coloration vieux rose et de patine grise et à travers celle-ci transparaît la doublure de taffetas caméléon aussi vieux rose.

     

    Robe à corsage cintré avec col debout et ampleur blousante sur l'abdomen provenant d'un drapé à volume excédentaire au milieu devant et moindre au dos, empiècement arrondi au niveau de la carrure, prétexte à l'élaboration d'un boléro façon lingerie, manches collantes s'arrêtant au coude avec deux volants ; jupe trompette séparée avec queue de robe prenant naissance dans de petites fronces dans le creux des reins et au tiers inférieur, large bordure à plissé soleil ; pèlerine très courte assortie du même plissé avec col Claudine et liens d'attache à l'encolure; le tout de tulle chair point d'esprit en double épaisseur, de soie shantung à reflets rosés et violets et, en garniture esthétisante, une base de guipure de dentelle lilas tirant sur le rouge, enchevêtré de deux rubans à bord extrêmement ruchés, un pêche et un tirant sur le bleu.

     

    Robe très ample avec col montant avec corsage devant se prolongeant en découpe tente dont les deux pans devant sont plus courts, arrondis et laissent dépasser une bande sous-jacente de chiffon au plissé soleil, tissu qui forme aussi le manteau de robe qui lui prend pour assise l'empiècement guimpe très grand, qui couvre la gorge et va s'étendre en mancherons au-delà de l'épaule, tissu qui forme aussi les manches saucières dont le bouffant est retenu par des poignets ajustés avec pointe décorative vers le haut, petite pointe assortie à la grande pointe à la partie dos de l'empiècement ; tout ce métrage est bâti sur un corsage cintré, non baleiné, ajusté à multiples découpes et sur la jupe qui y est rattaché le chiffon est lilas et la guipure est multiple : pêche, rose et violacé mais toutes sont classique, de dentelle enchevêtrée de cordonnets.

    Robe de chambre de fin voile soyeux écru avec guipure blanche et volant kaki.

     

     

    Corsage baleiné avec pointes arrondies devant et dos, cintré par découpe princesse et multiples pinces, avec moulage supplémentaire provenant de minuscules plis nervurés à la taille, plis offrant l'aisance supplémentaire à la poitrine, alors qu'au dos, la répétition du processus fait rayonner les plis à partir de la pointe, col debout, empiècement incurvé à partir de la carrure devant, se prolongeant en pointe sur les épaules, créant une manche surbaissée, manches longues montées entrecoupées d'un ruban de séparation de dentelle, avec rappel des nervures et poignets incrustés très longs ; ce corsage est de damas de coton écru à rayures ton sur ton et à jours, avec broderie surfilé en point de croix et montage particulier pour l'empiècement, de bandes de ce même tissu en alternance avec une dentelle harmonisée.

    Jupe trompette avec queue, ajustée sur les hanches par des empiècements au devant et au dos, celui du devant se poursuivant en forme de T jusqu'au sol, forme mise en place par les découpes verticales, qui elles, sont cachées par une passementerie serpentante faite de fils de soie vert kaki ; à l'ourlet est juxtaposée une bande décorative avec faux ourlet de toile chinée vert, laquelle est bordée dans le dos d'une demie valeur de la même passementerie ; cette jupe est confectionnée de satin antique côté mat, couleur vieil or et est montée sur une bande de taille étroite de même tissu

    Ensemble avec redingote coupée en habit dégagé à découpes bretelle avec col chemisier dont un des côtés du revers est courbe, avec angles d'ouverture devant repliés à l'ourlet en triangles, ceux-ci étant fixés par un gros bouton noir à centre perlé, mêmes boutons qui longent les découpes dos pour suggérer une queue et qui, bien que semblant fixer deux rabats décoratifs de tissu contrastant à la médiane, ne le font pas réellement puisqu'ils sont décoratifs, manches tailleur et manchettes à aileron, contrastants aussi; puis une pièce de corsage, en provenance de dessous se prolonge à l'encolure en un col châle dans une façon de gilet d'habit contrastant lui aussi ; la jupe est droite avec une pièce décorative montant en pic à partir de l'ourlet, lui aussi contourné de boutons pendant qu'au do un plis creux et un plis couché contribuent à l'accent général d'élongation de la silhouette ; le tout est fait de drap de laine crème traversé de lignes tissées verticalement de fil grisâtre alors que le tissu contrastant est de soie noire à lignes d'argent et à l'ourlet un galon spécial de fils transversal et rigides jouent le rôle d'une balayeuse.

    Costume façon tailleur formé d'un gilet ajusté à encolure arrondie, à pointes d'ourlet et à multiples petits boutons de satin recouverts, un deuxième morceau, la veste à col et à manches tailleur qui se terminent par un revers de manchettes à trois boutons, veste qui est aussi à multiples découpes formant évasement surtout dans le dos et comme troisième pièce la jupe, plus longue dans le dos avec une ceinture montée entoilée, un droit devant et, une ampleur edwardienne à la médiane dos, cette dernière provenant d'un triple plis creux ; ce costume façon tailleur est fait de laine peignée dans différents tons de brun, est à minuscule carrelage noir, source de son apparence chinée et mate et, cernant les côtés de la veste, un biais décoratif de satin moka et des boutons recouverts assortis reflètent la lumière.

     

    Cache-poussière ample et évasé dont la particularité est d'arriver au genou, même si celui-ci en direction du dos s'allonge, alors qu'est visible, un deuxième ourlet qu'il surplombe et dont la longueur est elle, limite, provenant de pièces sous-jacentes, effet de style sans doute inspiré des couches superposées de pèlerines plus apparentées à la pluie; les poches sont des poches appliquées avec un rabat dont le tour est agrémenté de galon tressé bleu ciel, le même qui borde aussi le col tailleur, à grandes pointes arrondies, l'ourlet de la partie de dessus, ainsi que les manchettes, celles-ci qui ont par ailleurs une rigidité cartonnée et qui délimitent du même coup la mollesse du large bouffant de manche ; l' harmonie des teintes douces de l'ensemble provient de la faille moirée champagne et du galon bleu ciel qui se poursuit jusque dans les boutons nacrés.

     

    Manteau semi-ajusté arrivant aux mollets avec double croisure se fermant sur un seul côté à l'aide de boutonnières en fil chaînette, avec grand col tortue qui vient s'évaser pour se terminer en courbe et se fermer par trois boutons et avec manches montées mises en forme avec manchettes stylisées de façon à reprendre la courbe du col, tous détails rendus attrayants par une bordure faite d'entortillements de fils vieux rose ; une ampleur ajoutée part d'une découpe latérale où prennent naissance des fronces qui sont ensuite camouflées sous une ceinture, ceinture à peine retenue et fixée elle aussi par un bouton ; le tout est fait de velours frappé olive et les boutons sont façonnés de billes de fil bronze enveloppées de résille rose ; on peut dire sans se tromper de cet ensemble qu'il éveille l'intérêt grâce à son large manchon cylindrique rembourré, doublé de peluche dont les extrémités sont resserrées en toute simplicité.

     

    Robe avec corsage séparé à col debout, avec manches longues chemisier à manchettes étroites et allongées, avec basque sur une taille ajustée, basque dont la fonction est pratique puisqu'elle sert à insérer le corsage dans la jupe afin d'exercer un contrôle sur le débordement du plissé qui crée le drapé sur l'estomac, ce drapé formant la phalle caractéristique de la mode pigeon ; ce corsage se boutonne dans le dos, lequel ramène les fronces mais évidemment sans volume supplémentaire ; ce corsage est fait de tissu foulard de soie écrue et le blousant autant au devant qu'au dos est couvert de petites dentelles à festons écrues avec création d'un intérêt supplémentaire à l'encolure et au col grâce à une dentelle à pastilles blanches mobiles sur un volant ajouté.

    Ensemble avec jupe et veste très ajusté par pinces et lignes bretelles au devant et par plusieurs découpes au dos, celles-ci sculptant étroitement la taille, avec col tailleur classique et aussi avec manches tailleur montées, celle-ci augmentée d'une manchette à revers et rabat de poche décoratif ; le veston est fabriqué de gabardine de laine kaki et, le col, les manchettes, ainsi que le passepoil contournant les ouvertures et les rabats sont de couleur vert tendre ; les quatre boutons sont marbrés de tons rosé et brunâtre et la doublure en est une rayée de costume masculin.

     

    Robe à corsage cintré à multiples pinces et découpes, avec baleines et pointe au devant seulement, avec col debout, manches longues, étroites et formées, avec fronces à l'emmanchure devant et plus nombreuses encore à l'emmanchure dos, fermeture juste dans le dos par bande d'agrafes à corset, ceinture-corselet contrastante, incrustée et suivant la découpe taille ; outre le col de pongé de soie écru, un voile de soie ivoire, entièrement décoratif et partant de l'encolure, parcourt la médiane en un fin plissé pour aller se gonfler sur l'abdomen, se ramasser dans un noeud et finalement laissant flotter la partie excédentaire ; les poignets sont garnis de la même mais teintée ; le tout est fait de laine écru à gros tissage et les appliqués sont de velours vert sapin en forme de petites et de grosses volutes effilées parentes de signes musicaux.

     

     

    sources

     

    http://lecostumeatraverslessiecles.chez-alice.fr/Costumes/XXe/1900-1914_feminin.htm

     
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    Col 1880

     

     

     

     

     

    Fannie Ward (February 22, 1872 – January 27, 1952)

     

     

    Queen Alexandra 1884

     

    Maison WOERTH

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    FEMMES du XIXè siècle 

      

      

    France PARIS 1854

     

     

     

    1863

      

    1873

      

      

      

    1890

      

      

      

    Religieuse 1899 Angers

      

      

      

    1870 Angleterre

      

      

      

    Châlon sur Saône  1860

      

      

      

    Amiens 1860

     

      

      

    France - Valence 1864

     

      

    Allemagne 1870

      

      

      

    France 1860

      

      

    1890

      

      

    1860 France

      

      

    France 1903

      

      

     

    1880

     

     Lieu : Inconnu (France)  Marguerite Gallet Blanc en chasseresse

     

      

    France 1868

      

    Suisse Lausanne 1900

      

    Angleterre 1860

      

    Manchester 1860

      

      

      

    France 1880

      

      

      

    France 1900

      

      

      

    Allemagne 1880

      

      

      

    France 1898

      

      

    Paris 1898

      

      

      

    Chalon sur Saône 1860

      

      

    Paris 1880

      

      

    Paris 1900

      

      

    Autriche 1890

      

      

      

    France 1898

      

      

      

    France - Ernestine 1860

      

      

    Lieu : Wilton House, West Cowes (Angleterre) 1860

      

      

    France 1880

      

      

    Allemagne 1890

      

      

      

    Allemagne 1890

      

      

    Lyon - France - 1860

      

      

    Angleterre 1880

      

      

      

    France - Valence - 1900

      

      

     Bristol, Cardiff, Newport, Stockport, Birkenhead ou Pontypool

    (Angleterre) 1880

      

      

    Aachen (Allemagne) 1890

      

      

      

    France 1891

      

    France 1890

      

      

    France - Roanne 1890

      

      

      

    France - Aix en provence - 1900

      

      

      

    Angleterre - Londres 1870

      

    Romans - 1900

      

      

      

    Angleterre - Manchester 1870

      

      

    Allemagne 1900

      

    France - Monthlery 1870

     

    XIXème

      

    France - Etampes 1870

      

      

      XIXème

     

    France - 1870

     

    XIXème

     

    France - 1870

     

     

     

     

    France - Lyon 1870

      

      

    France - Oullins 1900

      

      

      

    Suisse - Montreux 1880

      

      

      

    France - Laval 1870

      

      

      

    Angleterre - 1870

      

     

     

    FRANCE - MONTPELLIER ? NIMES ? ALES ? CARPENTRAS 1900

      

     

      

    France - MARSEILLE 1900

      

      

      

    FRANCE - LEVALLOIS PERRET 1900

      

      

     

    Nom : Marie Wolf  1879

     

     

     

     Riga (Lettonie)

     

     Texte verso : A ma bonne mère.

     

    Ta fille qui t'aime tendrement.

     

    Marie Wolf

     

     Hinzenberg le 6 Mai 1879

     

     Russie

     

      

    France 1914

      

      

    France - ROMANS 1890

      

    Arthémise Maegherman Paris France - 1895

      

    Paris - France 1895

      

      

    Paris, France 1895

      

     

      

    Paris, 1892

     

     

    France - Clermont Ferrand 1891

      

      

      

    France - Paris 1880

      

      

      

    France - Paris 1900

      

      

      

    France - Chambery XIXè siècle 1860

      

      

      

    France - Marseille 1900

      

     

    France Paris - 1900

      

     

    img011

     

    1896

      

    img443

    1861

      

    img395

      

    Eu - Normandie - 1964

      

     

    img936

    Lille  1890

      

      

    img952

      

    ROUBAIX 1890

      

      

    img911

    Paris 1891

      

      

    img883

      

    Paris 1891

      

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

      

     

     

      

     

      

     

      

     

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  • Robes XIXème siècle et cape du soir de la reine Marie-Amélie du Portugal

    1_Cranach_David_and_Bathsheba

    Robe vers 1885, en gros de Tours et damas à fleurs chocolat

    le haut à basques plissées appliqué de Broderies florales perlées, effet de veste ouverte sur un corsage en pointe. Jupe sur tournure drapée et bouillonnée, tablier festonné frangé, (beaucoup d'effet malgré de Petits trous et usures sur la taille et aux poignets).

    1_Cranach_David_and_Bathsheba

    Robe vers 1875, façonné fond gros de Tours moiré tabac parsemé d'étoiles.

    Corsage à basques, col montant, fermé par14 boutons de nacre incisée et dorée, garniture de dentelle du Puy. Jupe sur tournure à noeud et jupon d'étamine de laine assorti, (modifications anciennes, Petits trous et taches, bouton remplacé).

    1_Cranach_David_and_Bathsheba

    Rare visite fin XIXe siècle, en crêpe de chine

    brodé de pivoines ton sur ton, découpe échancrée sur la tournure, 2 pans drapés tomben t en pointe devant, double frange à grille mêchée et corde lières à gland sur le tour, (bel état).

    1_Cranach_David_and_Bathsheba

    Robe vers 1870 en gaze de soie pékinée crème et bleue

    corsage boutonné, manches garnies de bouillonné à l'emmanchure et aux poignet s, jupe sur tournure à trois3 volants plissés et tablier festonné orné de noeuds, (trous et restau rations dont bouton).

    11_Platzer_The_Artist_s_Studio

    Robe milieu XIXe siècle, Sud-Est de la France en étamine de laine saumon brodée de fleurettes soie polychrome

    corsage agrafé des2 côtés, froncé sur le haut des manches et souligné d'un passepoil vert, jupe sur crinoline et Petite cape assortie, (Petits trous) -

    1_Cranach_David_and_Bathsheba

    Robe du soir vers 1870 en gros de Tours noir

    composée d'un corsage boutonné sans manches à décollet é bateau coulissé bordé de dentelle, d'une jupe sur crinoline et d'une veste cintrée mi-longue à manches sabot brodées de perles. (Petites déchirures sur la jupe, bouton changé).

    1_Cranach_David_and_Bathsheba

    Cape du soir vers 1900, garde -robe de la reine Marie-Amélie du Portugal

    satin de soie noir brodé de guirlandes de feuillages et fleurs en perles de jais et cordonnet noir ; les pétales ajourés, (doublure déposée).

      

    Sources : http://elogedelart.canalblog.com/tag/Damas

      

      

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  • La Belle Époque


     

    SOURCES« Belle », tout au moins pour les classes aristocratique et bourgeoise auxquelles la paix et la stabilité monétaire permettent une vie mondaine intense et régie par les lois impérieuses d’un savoir-vivre compliqué, propre au déploiement des élégances La seule caractéristique permanente de la mode féminine, pendant toute cette époque, est le renoncement à tout autre accessoire que le corset pour modeler le corps suivant les exigences des couturiers.

    De 1890 à 1893, la taille reste marquée (en dépit de la disparition de la tournure, réduite à un simple petit coussin placé à la base des reins) entre le corsage, étriqué à la ville par des manches froncée pointant au-dessus de la ligne des épaules, et la jupe ronde, plate devant, un peu plus ample derrière. Un petit col officier continue à emprisonner le cou.
    Les manteaux, cintrés ou vagues, qui font leur apparition, les capes très étroites, à fausses manches, les jaquettes trois-quarts, les petits collets à empiècement arrondi, tout accentue la raideur d’une toilette qui, la tournure en moins, à conservé l’aspect qu’elle avait à la fin de l’époque précédente.
    Les robes du soir, décolletées et sans manches, ou pourvues de petits mancherons, sont un peu moins sévères, mais les étoffes, drap, satin brodé, velours ciselé aux motifs Renaissance, et garnies de pampilles de perles, sont assez lourdes et souvent sombres.


    1890

    1890

    1890

    1890

    1891

    1892

    1893

    Robe de Mariée 1893

    1893

    1893

    1893

    De 1893 à 1897, la Renaissance est vue à travers le style 1830. La jupe ronde s’évase en large cloche pour équilibrer d’imposantes manches à gigot. La taille est marquée par une ceinture drapée, la pointe du corsage ou une petite basque. Un empiècement rond, carré ou triangulaire est dessiné par un volant froncé sur le corsage, dont le col droit est bordé en haut d’une ruche ou d’une petite fraise. Pour sortir le vêtement préféré est le collet en forme plus ou moins long, à grand col Médicis. On porte aussi des manteaux, cintrés ou vagues, qui font place, l’été, à des boas de plumes d’autruche ou des ruches en mousseline de soie. La bicyclette est à la mode, même pour les femmes, qui pédalent en culotte bouffante, au grand dam des traditionalistes très choqués par cet emprunt, pourtant féminisé et très pudique, au vestiaire masculin.
    La robe du soir a des manches bouffantes, mais courtes, qui atteignent leur plus grand volume en 1896. Tout de suite après, les manches de toutes les robes deviennent beaucoup plus étroites et ne présentent de drapés qu’à leur partie supérieure.

    1894

    1894

    1894

    1894

    1894

    1894

    1895

    1895

    1896

    1896

    1897

    De 1898 à 1904, triomphe la ligne sinueuse du style 1900, très originale résurrection des lignes chantournées Louis XV. Un corset à busc rigide, apparenté au corps à baleine du XVIIIe siècle, affine la taille, arrondit les hanches, accentue la cambrure des reins et la saillie de la poitrine, donnant au buste cette ligne caractéristique en S, que prolonge une grande jupe terminée en bas par un volant coupé en biais et rejoignant en souplesse le sol sur lequel il forme une petite traîne. Le corsage de ville garde son col montant. A partir de 1900 se manches étroites, légèrement froncées en haut, s’ouvrent en bas en pagode et à partir de 1903, elles se terminent par un large bouffant au-dessus du poignet. Les collets, que l’on porte dans la rue, sont en forme et pourvus d’un grand col montant. Les collets, que l’on porte dans la rue, sont en forme et pourvus d’un grand col Médicis dont les proportions diminuent après 1900. Les manteaux ne sont que trois-quarts et ne jouissent pas d’une très grande faveur.

    . La robe du soir, très décolletée et sans manches, n’en garde pas moins de petites pattes d’épaule. Les bras sont couverts par de longs gants de peau, blanc ou crème. Toutes ces robes sont brodées en soir, paillettes ou perles, de motifs floraux (surtout des tulipes, des iris, des lis) garnies au décolleté de dentelles précieuses ou de « tulle illusion », et leurs dessous (doublures et jupons) son bordées de bouillonnée de mousseline de soir. C’est le triomphe de la mode ornée, qui tire sa valeur et son intérêt du travail, très peu rétribué, des cousettes et des brodeuses. C’est aussi le triomphe des tons clairs, inspirés du XVIIIème siècle, comme le pli Watteau de certaines robes d’intérieur. Pourtant, une nouveauté d’un tout autre style s’introduit dans le vestiaire féminin. C’est le costume tailleur, venu d’Angleterre, très pratique pour la promenade du matin des élégantes oisives, mais très apprécié également par les employées de bureau qui commencent à devenir de plus en plus nombreuses. Dans les hautes classes de la société, on le complète parfois d’un authentique gilet d’homme Louis XVI, en soie blanche brodée, que l’on n’hésite pas à repincer et à couper pour mieux l’ajuster à la taille et sur la poitrine.

    1898

    1898

    1898

    1899

    1900

    1900

    1900

    1900

    1903

    1903

    1903

    1904

    1904

    1904

    De 1905 à 1908, les lignes de la toilette se simplifient. Les jupes, encore larges et longues, perdent leur volant en forme. La taille, marquée en 1905 et 1906 par une ceinture-corselet, s’estompe ensuite sous une robe princesse et commence à remonter vers la poitrine grâce à un corset très long et plus souple. Les jaquettes des costumes tailleurs se desserrent et descendent au-dessous des ahnches. Les manteaux vagues sont plus amples. Les manches des robes, qui étaient redevenues assez bouffantes en haut, se font plus plates ; un petit mancheron, également plat, les surmonte. Si les étoffes s’assouplissent, les garnitures en guipure, en Irlande, au crochet, en filet brodé, ont, elles, tendance à s’alourdir.

    1905

    1905

    1905

    1907

    1907

    1907

    De 1908 à 1910, le souvenir du Directoire et de l’Empire fait marquer la taille très haute. Au-dessous d’elle, la jupe étroite tombe droit en simulent parfois une ouverture sur le côté qui évoque les « merveilleuses » et leurs audaces. Les manches sont plates. Legoût de la guipure, du filet et de la soutache s’affirme. Couronnant la silhouette filiforme, un énorme chapeau, appuyé en arrière sur un volumineux chignon, s’étale comme un champignon. Les manteaux commencent à former sous les bras des drapés inspirés par l’Orient.

    1908

    1908

    1908

    1908

    1908

    1909

    1909

    1909

    1909

    Robe de chambre 1910

    1910

    1910

    1910

    De 1911 à 1914, sous l’influence de Paul Poiret, déjà responsable du retour aux lignes premier Empire, et qui cherche déjà depuis quelque temps à substituer le drapé flou aux vêtements ajustés, la mode, mise en état de choc par le passage des Ballets russes puis par la retentissante fête persane donnée en 1911 par le couturier, s’oriente résolument vers le style sultane, sans que disparaisse complètement la ligne droite. La faveur va donc surtout au profil tonneau de la taille aux chevilles, aux jupes-culottes que ‘l’on porte surtout en robe d’intérieur, aux basques évasées en abat-jour sur un long fourreau étroit, aux robes entravées, aux petites traînes en queue de poisson pour le soir.

    Les sports se développent ; des tentatives, encore timides, sont faites pour adapter le costume féminin à leur pratique. Des jupes blanches, légèrement raccourcies, permettent de jouer au tennis. Les baigneuses, qui ne risquent pas encore à nager, portant une tunique en lainage noir, ornée de croquet blanc et d’une ancre marine brodées, sur une culotte bouffante et, dans les stations élégantes, des bas noirs. Enfin, les automobilistes prennent la précaution d’enfiler sur leurs vêtements des cache-poussière en toile ou en tussor beige et de recouvrir leur monumental chapeau d’un capuchon, d’un voile noué sous le menton, ou d’une coiffure brevetée comportant une voilette que l’on abaisse devant les yeux.
    La lingerie devient vaporeuse, coupés dans de la fine batiste, ornée d’entre-deux de dentelle et de chiffres brodés, garnie de trou-trous dans lesquels on passe des rubans. Cache-corset, large pantalon volanté, grand jupon-costume. En 1900, la bottine beige ou noire, en cuir, convient pour le matin et pour les sport, mais en soirée on doit la remplacer par des décolletés assortis à la robe et aux bas, dont le haut est en pointe et le talon Louis XV. Le parapluie et l’ombrelle s’allongent de plus en plus. Comme la lingerie, les grandes ombrelles, en dôme lorsqu’on les ouvre, cèdent au goût de la dentelle et de la broderie. Les éventails sont indispensables à la vie mondaine, où ils figurent un véritable langage codé.

    1911

    1912

    1912

    1912

    1912

    1912

    1913

    1913

    1913

    1914

    1914

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    sources / http://hong-kong-garden.1fr1.net/t200-la-belle-epoque

      

      

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  • Années 1870

     

    Femmes

    La traîne s’est peu à peu remontée sur les hanches pour devenir tournure qui sont ornées de rubans ou de dentelles.
    La silhouette se transforme radicalement au cours de la décennie, la traine remontant sur les fesses à mesure que la robe s’ajustera au corps oubliant de fait la crinoline.
    Les chapeaux redeviennent petits, ils sont surtout garnis de fleurs, de rubans ou de voiles et se portent penchés sur le devant.
    Les manteaux sont amples et longs sauf s’ils sont assortis à la robe alors ils sont au contraire ajustés.
    L’ombrelle reste un accessoire indispensable en été, même si sa taille se réduit.
      
     
    Hommes
    La tenue reste sobre mais gagne en ampleur.
    Les manteaux sont longs et larges.
    La cravate laisse place au nœud papillon.
    Le haut-de-forme est toujours de rigueur.
     
     
    Années 1880

     

    Femmes
    La broderie est très présente autant sur les jupes que sur les manteaux.
    Le drapé reste aussi très présent.
    Les chapeaux gagnent en extravagance à mesure que passent les tenues de la journée pour terminer avec des bords très larges et un panache en soirée.
    Les jupes sont coupées plates et les corsages se ferment en biais.
    Les gants qui se portent toute la journée sont simples et montant sur la manche, souvent rehaussés d’un bracelet.
    La montre est l’accessoire de la décennie, elle se trouve partout sur les bracelets,

    au bout d’une chaîne, sur le manche des parapluies, etc.

     
    Hommes
    Chez les hommes, c’est l’apparition du smoking qui révolutionne la mode. Tout en gardant un côté sobre voir strict au costume.
     
      
      
      
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  • ROBE époque fin XIX ème début XX ème siècle

     
     
     
    Voici une robe en taffetas de soie de couleur rose années 1885 - 1890
     
     

    Le taffetas est, au sens premier du terme, un tissu d'armarture toile en soie. L'appellation est réputée venir d'un mot persan (« taftâ »), désignant littéralement « ce qui est tissé ». On trouve ainsi l'expression "armure taffetas" en confection pour désigner une armure de toile (tissée selon le principe : un fil pris, un fil laissé).
    Les taffetas seront distingués selon leurs motifs, ou les couleurs de fils utilisés dans leurs chaînes et leurs trames.
     
     
    Détails de la dentelle sur le bustier ou jaquette
     
     
    Détails de la dentelle au bas des manches
     
     
     
    Voici une robe en taffetas de soie de couleur marron années 1900 - 1905
     
    Petit détail, elle tient à la main un saute-ruisseau, les explications seront pour une autre fois
    Détails des manches légèrement bouffantes au niveau des épaules
    Détail du bustier ou jaquette composé de soie blanche et de jais
     
    Les bijoux en « jais de Paris » ou « jais français » sont des produits faits en verre : « verre noir obtenu avec un mélange d'oxyde de cuivre, de cobalt et de fer ». Le véritable jais laisse une trace marron foncé, presque noire sur une surface rugueuse.
     
    Détails sur le bas de la jupe perles de jais cousues sur du tulle Le tulle est un tissu transparent et vaporeux formé par un réseau de mailles régulières de fins fils de coton, de lin, de soie, de laine ou, plus récemment, de fibres synthétiques. Il trouve d’abord usage dans la mode féminine, puis avec l’apparition de pièces plus importantes, dans le linge de maison (nappes, serviettes, etc.).  
     
     
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