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    Tout commence par la découverte, il y a un an, dans les fonds anciens de la collection de minéralogie du Muséum National d’Histoire naturelle, d’une copie en plomb d’un très grand diamant. C’est pour François Farges, chercheur au Département Histoire de la Terre, et son équipe internationale, le point de départ d’une incroyable enquête historico-policière qui va les mener sur les traces du mythique « diamant bleu de la Couronne ». En effet, il s’avère que cette réplique – réalisée avant sa transformation – et celle du plus célèbre des joyaux des rois de France, volé en 1792.
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    Ramené des Indes, en 1668, par le grand voyageur et commerçant Jean-Baptiste Tavernier, cet énorme diamant brut pesant 115,28 carats est présenté à Louis XIV qui décide aussitôt d’en faire l’acquisition. La facture de Tavernier indique : « 220.000 livres pour un grand diamant bleu, en forme de cœur, court, taillé à la mode des Indes, pezant 112 ks 3/16 ». En 1671, le roi en confie la taille à Jean Pitau, son joailler, qui va en faire un chef d’œuvre de l’art lapidaire du baroque français.
      
    Le résultat est impressionnant : d’un bleu foncé exceptionnel, la nouvelle pierre se présente désormais sous la forme d’une rose centrale – la fameuse rose de Paris – en sept facettes, d’une symétrie parfaite et d’un éclat incomparable. Elle ne pèse plus que 69 carats. Après le « Sancy », le diamant devient ainsi le deuxième plus important joyau de la Couronne de France. Louis XIV le fait monter sur un bâtonnet d’or émaillé pour s’en servir comme épingle de cravate.
      
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    Le diamant Daria-e nour

      

    Daria-e nour ( Diamant d'Iran le Darya-e nour )



    Le Daryā-e nour (en persan : دریای نور, mer de lumière), aussi transcrit Daria-e nour ou Daria-i-nor, est un des plus grands diamants taillés du monde, pesant 182 carats (36,4 g).
    Sa couleur, rose pâle, est l'une des teintes les plus rares pour un diamant. Le Daryā-e nour fait partie actuellement des joyaux de la couronne iranienne.

    Histoire
    Ce diamant, comme le Kohinoor, a été extrait des mines de Golkonda en Inde, et se retrouva en possession des empereurs moghols. En 1739, Nader Shah envahit l'Inde et met Delhi à sac; il s'empare ainsi du trésor moghol incluant le Darya-i-noor, le Kohinoor, le Trône du Paon et d'autres objets. Tous ces trésors sont transportés en Perse par Nader Shah et le Darya-i-noor est resté dans ce pays depuis cette date.

    Après la mort de Nader Shah, le Darya-e nour sera donné à son petit-fils, Shahrokh Mirza, en héritage. Puis il passe en possession de Alam Khan Khozeimeh, et plus tard de Lotf Ali Khan Zand, un membre de la dynastie Zand d'Iran. Agha Mohammad Shah, fondateur de la dynastie Kadjar, défait les Zand, et le Darya-e-noor devient propriété des Qajars. Fath Ali Shah Qajar a son nom inscrit sur l'une des faces de ce diamant. Plus tard, Nasser-al-Din Shah Qajar le porte souvent sur un brassard. Il croyait apparemment que ce diamant était l'un de ceux montés sur la couronne de Cyrus le Grand. Quand les étendards ne sont plus de mode, il porte ce diamant en tant que broche. En certaines occasions, cette pierre précieuse a été confiée aux soins de personnages importants du pays, ce qui est considéré à l'époque comme un signe d'honneur. Il a été éventuellement gardé caché dans le musée du trésor du Palais du Golestan jusqu'à l'époque de Mozaffaredin Shah. Celui-ci le portera comme décoration d'un de ces couvre-chefs quand il visite l'Europe en 1902.

    Reza Shah, fondateur de la dynastie Pahlavi, porte ce diamant comme une décoration sur son casque militaire à l'occasion de son couronnement en 1926. Il a également été utilisé par Mohammad Reza Shah Pahlavi au cours de la cérémonie de son couronnement en 1967.


    Association possible
    En 1965, une équipe canadienne qui mène des recherches sur les joyaux de la couronne iranienne conclut que le Darya-e-Noor semble avoir fait partie d'un diamant rose plus grand encore qui a été monté sur le trône de l'empereur moghol Shah Jahan, et qui a été décrite dans le journal du joaillier français Tavernier en 1642, qui l'appelait le Diamanta Grande Table. Ce diamant semble être retaillé en deux pièces ; la grande partie issue du diamant deviendra le Darya-e nour ; la petite partie que l'on estime peser 60 carats (12 g) deviendra le diamant Noor-ol-Ein, actuellement monté dans un diadème appartenant à la collection des joyaux de la couronne iranienne.

      

    sources : lien  SOURCES http://croissantdelune.centerblog.net/rub-Les-diamants.html

      

     

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  • Le diamant bleu de la couronne

      

    Diamant bleu de la Couronne

    Le diamant bleu de la Couronne est un grand diamant bleu de Louis XIV. Il est ramené d’Inde en 1668, retaillé par Pitau en 1673 et volé en 1792. Son plomb, découvert en 2008, suggère que ce diamant de la Couronne est à l'origine du diamant Hope apparu en Angleterre après le vol.

    Histoire
    Dans les années 1668, un certain Jean-Baptiste Tavernier revient du sultanat de Golconde avec une série de très beaux diamants. Le plus grand de ces diamants pesait 112 et 3/16 carats de l’époque, soit 115,16 carats métriques modernes. Il s’agissait à l’époque du plus grand diamant bleu connu, également connu sous le nom de « diamant bleu de Tavernier ». Malgré qu’il est écrit que le diamant semble avoir été extrait dans les années 1610 de la mine Kollur (ou Gani en Telugu) près de Golconde, on n’en au aucune preuve. Golconde est maintenant une cité-forteresse en ruines près de la localité actuelle d’Hyderabad, dans l’état indien d’Andra Pradesh. Le diamant avait été repoli suivant l’usage indien de l’époque, c’est-à-dire suivant les faces naturelles de cristallisation et de clivage du diamant. On cherchait à garder la gemme la plus grosse possible, aux dépens de la brillance.


    Retaille du diamant indien
    En décembre 1668, Tavernier revint en France avec une série de diamants, dont le grand diamant bleu foncé et deux autres d'un bleu plus clair. En 1669, Tavernier vendit le diamant bleu à très bon prix à Louis XIV. En 1671, le roi ordonna que la gemme fût retaillée dans le goût occidental de l’époque, c’est-à-dire pour améliorer sa brillance. La lourde responsabilité de la taille du diamant bleu de Tavernier incomba au « Sieur Pitau », le joaillier de la Cour.

    Jean Pitau a certainement proposé un dessin exceptionnel pour convaincre le Roi et Colbert de financer la taille à un prix équivalent à environ un dixième du prix d’achat du diamant de Tavernier. Après deux ans de travail, le diamant de Tavernier était retaillé sous une forme triangulaire. Le nouveau diamant fut appelé par Colbert le « diamant bleu de la Couronne » (« French Blue » pour les anglicistes). Il pesait 69 ± 0,02 carats. Ce diamant était un chef d’œuvre de travail lapidaire, dû notamment à sa double symétrie impaire (d’ordre 3 et 7) et la perfection de sa taille. Le diamant était serti dans une sorte de broche que le roi portait à son foulard (« cravate »).


    Toison d’or
    En 1749, Louis XV demanda au joaillier Pierre-André Jacquemin (1720-1773) d’inclure le diamant bleu dans l’insigne de l’ordre de la Toison d’Or de la parure de couleur du roi. Louis XV possédait un certain nombre d’insignes de la Toison d’Or, mais deux étaient particulièrement magnifiques. La Toison dite de la « parure blanche » est composée de quatre grands diamants (dont le très beau second Mazarin de 25,37 carats) et de nombreux autres plus petits (175 ainsi que 80 rubis ; le tout évalué en 1791 à 413 000 livres). Quant à la Toison de la parure de couleur, elle présentait un feu d’artifice de grandes gemmes de couleur (jaune mais aussi bleu, blanc et rouge). M. Horovitz possède deux gravures de cette deuxième Toison, qui semblent avoir été proposées par Jacquemin au souverain, dont une avec le diamant bleu.

      

    La version finale de la Toison d’Or de la parure de couleur contenant le diamant bleu est surtout connue par le moule en plomb que réalisa probablement Jacquemin après avoir fabriqué le joyau. C’est ce plomb que Germain Bapst (1853-1921) fera publier. Malgré diverses recherches, cet objet majeur n'a pas encore été retrouvé. Cette insigne magnifique, chef d’œuvre absolu de l’orfèvrerie rococo, comprenait le superbe diamant bleu qui, selon cette tradition chevaleresque, « protège » la toison d’or proprement dite (et ses 112 diamant peints en jaune) des flammes (serties de 84 diamants peints en rouge) crachées par un dragon en « rubis balay » (spinelle) de 107,88 carats.

      

    Ce dragon est la « Côte de Bretagne », retaillée ainsi pour cette occasion par Jacques Guay (1711-1793) et visible au Louvre, seul vestige de cet insigne. Le grand brillant « Bazu » de 32,62 carats et d’une « eau un peu céleste », trois « topazes d’Orient » (saphirs jaunes), quatre diamants en forme de brillants de 4-5 carats et la bagatelle de 282 diamants décorent la queue et les ailes du dragon ainsi que des deux palmes qui entourent le dragon sans oublier les deux bélières de l’insigne. L’insigne avait été évalué à plus de trois millions de livres durant la Révolution, rien que pour les gemmes.


    Le vol de 1792
    Hélas, la Toison d’Or et son grand diamant bleu furent volés lors du sacage dramatique de l’hôtel du Garde-Meuble entre les 11 et 16 septembre 1792. La très grande majorité des joyaux de la Couronne qui y étaient exposés ont été dérobés pendant cinq jours par une trentaine de brigands.

    La publication et la diffusion de l’inventaire en 1791 par une première République un peu naïve a certainement fini de convaincre les voleurs d’agir en des temps troublés par la destitution du Roi, les massacres de septembre et l’invasion par l’est des austro-prussiens commandés par le duc Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick et décidés à rétablir la monarchie en France.

    Bien que la majorité des grandes gemmes royales seront heureusement récupérées, les plus grands insignes royaux de chevalerie ainsi que de nombreux objets majeurs disparurent définitivement.

    Origines obscures du diamant Hope

    Vingt ans après, un diamant bleu de 45,5 carats apparaît outre-manche. La gemme est décrite par John Francillon (1744-1816), un lapidaire londonien, avec la permission d’un certain Daniel Eliason (1753-1824), un négociant de diamants de la même ville. Cette « apparition » correspond exactement à vingt ans et deux jours après le saccage du Garde-Meuble, c’est-à-dire deux jours après la prescription légale du vol. Étonnement, il a fallu attendre Barbot en 1856 pour lire que ce « nouveau » diamant eut possiblement été retaillé depuis le « diamant bleu de la Couronne ».

      

    Le premier propriétaire véritablement reconnu de ce « nouveau » diamant bleu est Henry Philip Hope (1774-1839), qui donnera donc son nom à la gemme. Le diamant alla de propriétaire en propriétaire, jusqu’au moment où il fut généreusement donné par Harry Winston (1896-1978) à la Smithsonian Institution de Washington en 1958. Selon le Gemmological Institute of America, le diamant Hope (45,52 carats) est un diamant bleu unique (« fancy bleu-gris sombre » avec très peu d’inclusions - VS1).


    Recherches récentes en France et aux États-Unis

    De nombreuses recherches ont cherché à déterminer si le diamant Hope fût effectivement retaillé à partir du diamant bleu de la Couronne pour dissimuler son origine française. Ce travail implique des modélisations précises à trois dimensions du diamant bleu de la Couronne.

    Hélas, ce diamant mythique français n’est précisément connu que par une série de deux gravures de Lucien Hirtz, publiées par Bapst en 1889. Dans son anthologie des Joyaux de la Couronne de France, Morel s’essaie à une reconstitution de ce diamant, en se basant sur ces deux gravures de Bapst.

      

    Morel a légèrement mais significativement étiré le dessin de Hirtz du diamant bleu aux dimensions de Brisson pour qu’il puisse contenir le diamant Hope. Dès lors, les études récentes américaines montrant que le Hope était « définitivement » retaillé à partir du diamant bleu de la Couronne sont assujetties aux erreurs intrinsèques de Brisson. Kurin en 2006 signale que ces imprécisions suggèrent qu'un modèle fiable du diamant bleu de la Couronne doit être connu pour définitivement trancher cette question.


    Dernières découvertes

    Par une coïncidence temporelle assez extraordinaire, le seul et unique modèle en plomb du diamant royal français a récemment été découvert en 2007 dans les collections du Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Cette découverte a pu montrer que le diamant bleu était bien mieux taillé que ce que l'on pendait auparavant. Le modèle montre aussi que le diamant Hope en est vraisemblablement issu, retaillé entre 1792 (date du vol du diamant français) et 1812 (date d'apparition du diamant bleu anglais).

      

    Finalement, il semble, d'après les archives du Muséum que c'est Henry Philip Hope qui a possédé le diamant volé et le diamant retaillé à sa mort en 1839. Il apparaît donc comme la personne au centre de la retaille du diamant bleu entre 1792 et 1812 ; les joailliers londoniens Eliason et Françillon ayant servi de prête-nom pour dissimuler le propriétaire effectif du diamant volé.

     SOURCES http://croissantdelune.centerblog.net/rub-Les-diamants.html

     

     

     

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    Le "Spinelle" est une pierre précieuse sous estimée, les spinelles rouges font partie de mes pierres précieuses préférées.
     
    Pourtant le Rubis lui fait trop d'ombre. Avant la découverte des principes de la chimie et de la physique moderne, seul, l’éclat, la dureté et la couleur des pierres étaient le fondement de classification des pierres.
     
    La plupart des "rubis historiques "ne sont que des Spinelles, je vous propose de découvrir l'un des plus célèbres d'entres eux,
     
      
    Le Rubis du Prince Noir
    La couronne, refaite en 1838 pour la reine Victoria serait la plus précieuse du monde : elle comprend 4 rubis dont le "Prince noir" placé au centre, 11 émeraudes, 16 saphirs (dont le saphir des Stuarts), 277 perles et 2 783 diamants (dont un des plus gros fragments du Star of Africa) ; la reine la porte pour le couronnement et l'ouverture du Parlement. Il a donc fallu attendre les progrès de la physique et de la chimie pour s'apercevoir que ce "Rubis" célèbre, était un "Spinelle"
    . Avant le XIXème siècle, le rubis, le spinelle rouge et le grenat étaient souvent confondus et appelés "escarboucles".
    Les rubis balais, mentionnés par Marco Polo sont originaires du Badakhchan province montagneuse de l'extrême nord-est de L'Afghanistan, cette appellation "rubis Balais" longtemps employée en France est interdite.
    Explication Doublet grenat verre
     
    Doublet grenat verre
      
    Depuis les années 20, le spinelle est produit de façon synthétique. Il sert à la fabrication de doublets (pierres dont une moitié est naturelle et l'autre synthétique) et à l'imitation de nombreuses gemmes, notamment le grenat, l'améthyste, le zircon, le saphir, le rubis et, mais surtout celle de l'aigue marine.

     

    Combien de gens ai-je déçus en quarante ans parmi ceux qui m'ont amené les splendides "aigues marines" de la famille, qui n'étaient en réalité que des spinelles bleus synthétique.
    "Mais Mr Richard, c’est impossible, je la tiens de ma grand mère"
    Faites attention, de nombreux bijoux vendus en brocantes, chez les Antiquaires ou dans les salles des ventes comme "Aigues marines", ne sont que des spinelles synthétiques.

    Mais j'insiste, allez chez un Joaillier, demandez lui de vous présenter ou de vous faire venir un Spinelle rouge, vous serez surpris.


     
     
     
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