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     La perle " La Régente " qui était au milieu de la broche, a été achetée par Fabergé en 1887, et vendue à la famille "Youssoupov".
    Au départ Napoléon l'avait acquise auprès de Nitot en 1811 pour Marie-louise.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Médaillon Coeur, 1850-1860. Provenance : Impératrice Eugénie. ©D.R

    A l’occasion du lancement de sa nouvelle collection de haute joaillerie, Le Grand Frisson, Chaumet  a présenté  du 3 octobre au 7 novembre 2008 une rétrospective joaillière de la Renaissance à nos jours. Sur le thème de la rencontre amoureuse, cette exposition a été réalisée par l’historienne du bijou, Diana Scarisbrick et le conservateur du Musée Chaumet, Béatrice de Pinval. Dans les salons du premier étage de la maison Chaumet, au 12, place Vendôme, 150 bijoux de sentiments – empruntés pour la plupart à des collections privées – jalonnent un parcours chronologique de la Renaissance à nos jour.

      

      

      

    Parmi les pièces les plus marquantes, on note les bijoux offerts par Napoléon 1er aux impératrices Joséphine et Marie-Louise. C’est au Moyen-âge que le bijou de sentiments apparaît et aujourd’hui encore, le langage amoureux est toujours aussi présent dans la création joaillière. Le serpent symbolise de l’amour éternel ou la violette, l’amour innocent. L'exposition Le grand frisson donne lieu à la publication d'un catalogue. Julie De Los Rios www.vogue.

     

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    La broche en diamants dite Grand noeud de corsage de l'impératrice Eugénie, réalisée en 1855 par François Kramer, vient d’être achetée par le Louvre. Ce bijou, composé de 2634 diamants, fut acquis en 1887 par la riche Américaine Caroline Astor lors d’une vente aux enchères des bijoux de la couronne de France par la IIIe République.

    Lors de l’annonce de sa mise en vente le 15 avril par Christie’s New York, le Louvre a immédiatement fait part de son désir de faire revenir le bijou en France.

      

      

    Pour des raisons juridiques, la vente aux enchères a été annulée mais le Louvre, grâce au soutien des Amis du musée et du Fonds du Patrimoine, a pu négocier une vente de gré à gré avec Christie’s et acquérir le bijou pour 6,72 M €.

      

    Voici une broche composée d’une émeraude, de perles et de diamants, commandée par l’empereur Napoléon III auprès du joaillier Bapst pour son épouse l’impératrice Eugénie. Le bijou a été vendu avec les autres joyaux de la Couronne lors d’une grande vente décidée par l’Etat français en 1887.

    (Copyright photo : DR)

    Le nœud de l’Impératrice rejoindra bientôt les collections de la Galerie d’Apollon au département des Objets d’art du Louvre. Lucie Agache www.connaissancedesarts.com

     

     

      

    NOEUD en diamants de l'IMPERATRICE EUGENIE 1855

      

    En 1855, le joaillier Kramer, joaillier de l’Impératrice Eugénie, lui réalise une ceinture ornée de 4.485 brillants. L’Impératrice connue pour son goût des bijoux, se la voit offrir par l’Empereur à l’occasion de l’exposition universelle de Paris.


    En 1864, la ceinture est démontée. Le bijou qui en résulte n’est plus composé que d’un grand nœud feuillagé (d’une dimension de 11 cm X 22,5 cm) duquel pendent 5 pampilles et deux glands. Le nœud se composant désormais de 2.634 diamants dont 196 diamants roses de 140 carats. L’Impératrice le porta sous cette forme de broche en devant de corsage.

      

    En 1887, il fut vendu par la République et partit aux États Unis. Mis en vente une première fois en 2002 chez Sotheby’s, ce n’est que le 18 avril 2008 lors d’une nouvelle vente chez Christie’s à New York, qu’il a été racheté par le Musée du Louvre pour un montant de 6,72 millions d’euros.

     

      

      

     


     

     

      


     


     

      

     

     




    merveilles des merveilles.....

     

    Bague NAPOLEON III

     

     

    sources / http://www.alaintruong.com/tag/Imp%C3%A9ratrice%20Eug%C3%A9nie

     

     

     

     

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    Les Bijoux de l'IMPÉRATRICE EUGÉNIE

     
     

      

    En 1870, la France est en guerre contre la Prusse. 
     

    Le 2 septembre, les armées napoléoniennes sont encerclées à Sedan. L'empereur Napoléon III est fait prisonnier. Il est contraint de capituler.

    Deux jours plus tard, les émeutes qui se déroulent à Paris forcent l'impératrice Eugénie, son épouse, à s'enfuir en Angleterre. 

    Auparavant, elle prend soin d'évacuer tous ses biens depuis les Tuileries où elle résidait.

    On sait qu'une partie arrivera à bon port, puisqu'en juin 1872, Eugénie organise une vente de bijoux et d'objets précieux chez Christie's à Londres, où 123 lots seront vendus.

    Une série de lettres authentifiées par les experts ont, par ailleurs, été retrouvées.
    Toutes sont signées par un certain Eduardo del Campo, qui se prétend aide de camp de l'impératrice.
    Dans l'une d'entre elles, il dit avoir "été chargé de ramener une partie de ses biens, le dix-huitième étui (bagage)" en Espagne, où la mère de l'impératrice vit encore.

    Ce "dix-huitième étui" se compose d'un collier de brillants, de perles et d'émeraudes avec médaillon, deux bracelets, deux boucles d'oreilles et une broche garnies de brillants, une croix, un gobelet garni d'émail et de brillants. 

      

    Le tout représentant une valeur de 56 millions d'euros ! 

    Et l'on sait que la Comtesse de Montjo a effectivement reçu à cette époque des millions, signe qu'une partie de la fortune de sa fille est bien arrivée.

    Mais revenons à notre homme...
    Alors qu'il s'apprête à franchir la frontière espagnole par le couloir du Rhône, il est arrêté. On le prend pour un "déserteur".  
     

    Mais ayant compris qu'il allait être arrêté, notre homme a pris auparavant le soin de dissimuler la "lourde boîte doublée de métal" dans un endroit qu'il décrit assez précisément : 
     

    "Le Teil, qui se trouve situé sur le versant de la montagne escarpée que dominent les restes d'un château du Moyen-Age, est relié à la rive gauche du Rhône par un pont suspendu. La chaîne des montagnes qui borde la rive droite du fleuve s'entrouvre pour donner passage aux torrents du Frayot et de l'Escoutay, que l'on traverse..."  

     

    L'historien Didier Audinot remarque : 
     

    "Il s'arrête juste avant l'entrée de Viviers (village qu'il ne cite pas), comme s'il ne voulait pas trop en dire après le passage de Frayot, puis de l'Escoutay."

    A ce jour, cette fameuse boîte contenant tant de bijoux de l'impératrice Eugénie n'a toujours pas été retrouvée. 

      

    Personne ne s'est encore donné la lourde tâche de fouiller toutes les ravines, les bois et les points remarquables, que montrent du doigt la description d'Eduardo del Campo, situant sa cachette au bord du Rhône, entre le débouché du torrent l'Escoutay et l'entrée de Viviers...

      
    Village de Viviers
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