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    Le costume du XVIIIe siècle

     
    Le costume féminin :
     
    Le siècle de Louis XIV fut un siècle de raideur de l'étiquette et donc du costume, le XVIIIe siècle s'en émancipe. Les dames de la cour commencent à rivaliser d'élégance avec les hommes qui jusque là avait le costume le plus ornementé.
      
    En même temps le siècle aspire à plus d'intimité et de confort.

    L'une des tenues les plus prisées du début du siècle est la "robe volante" inspirée du déshabillé de la fin du règne de Louis XIV. Cette robe est composée d'un corsage à plis larges tombant des épaules jusqu'au sol et d'un jupon rond. Elle semble confortable (bien que portée sur un corset) mais absolument indécente pour paraître à la cour.
    Voici une représentation de la robe volante par Watteau dans L'enseigne de Gersaint, 1720. Il a donné son nom au plis du dos dits "plis Watteau" sans en être l'inventeur pour autant.
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    volante

    A la cour, pendant toute la période, c'est la "robe à la française" qui triomphe jusqu'à la Révolution. Malgré son nom, elle est portée dans toute l'Europe (y compris en Angleterre). Cette robe se compose de la robe à proprement parler, d'une jupe (sorte de jupon apparent) et d'une pièce d'estomac triangulare portée sur le thorax et l'abdomen. La silhouette est modelée par un corset et des paniers. La robe de cour est soutenue par des paniers très larges, qui lui donnent sa forme caractéristique, mais fort peu pratique.

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    Mais le XVIIIe siècle est aussi un siècle à la recherche de simplicité (si, si !).
      
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    Les aristocrates commencent à s'inspirer du style vestimentaire des roturiers. Les dames de cour portent, dans l'intimité, des tenues champêtres librement inspirées des femmes du peuple. La robe devient plus simple, elle est portée avec une veste courte appelée casaquin ou caraco. La pièce d'estomac est remplacée par des "compères", deux rabats de tissu un peu moins contraignants, attachés par des boutons ou des agrafes à l'ouvertures frontales de la robe.Peintres Américains
      

    Le succès de ce genre de tenue est à mettre en parallèle avec la vague d'anglomanie de l'époque. L'Angleterre a une forte influence sur la mode masculine française pendant tout le XVIIIe siècle et commence à influencer la mode féminine à partir de 1770. Le goût (très anglais) pour la promenade inspire la "robe retroussée dans les poches" : les pans de la jupe sont relevés dans les poches latérales de la robe puis drapés dans le dos pour donner une plus grande liberté de mouvement.
      
      
      
      

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    A cette mode succède celle de la "robe polonaise" : l'arrière de la jupe est remonté à l'aide de cordon puis divisé en trois partie drapées.
      
      
      
    Ce nom étrange ne veut pas dire que la mode venait de Pologne mais fait allusion au premier partage de la Pologne en trois en 1772.
      

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    La "robe à l'Anglaise" est une variante de cette robe polonaise mais les plis sont cousus dans le dos jusqu"à la taille.
      
      
      
      
    Elle se compose d'une robe fermée sur le devant et d'une jupe montée par fronçage puis couture au corsage selon une ligne qui remonte des hanches vers la taille. Son corsage ajusté se termine par une pointe au bas du dos. Elle pouvait être portée sans panier, ses drapés lui donnant alors sa forme ronde.
      
      
      

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    Marie-Antoinette met à la mode ses tendances venues d'Angleterre. Son goût pour la nature se manifeste dans la création du Hameau de la reine, où elle aime se vétir d'une simple robe de coton avec un chapeau de paille.

      

      

      

      

    Elle apprécie particulièrement la chemise en mousseline blanche, style qui fut baptisé "chemise à la reine" en 1775. Par son étoffe comme par sa coupe, la chemmise à la reine marque une transition vers la robe à taille haute du Directoire, mais c'est une autre histoire...

      

      

    Le costume masculin

      

    La mode masculine était beaucoup plus chargée et développée que la mode féminine au XVIIe siècle. Elle se fait un peu plus discrète au XVIIIe siècle et semble se rééquilibrer par rapport à la mode féminine pour obtenir des couples visuellement plus harmonieux.

      

    "L'habit à la française" se compose d'une veste ou "habit" (appelé justaucorps au XVIIe siècle) dont la forme va progressivement évoluer ainsi que d'un gilet qui est la pièce d'apparat la plus importante et d'une culotte. Dessous : une chemise blanche, une jabot et des bas de soie complètent l'ensemble. Les pans de l'habit s'évase vers l'arrière très haut sur le buste ce qui permet de révéler les broderies du gilet, souvent plus recherchées que celle de l'habit et d'économiser du tissu sur l'avant du vêtement.

      

      


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    Un habit à la française datant de 1780.

     

     

    Le costume masculin a des couleurs vives et est luxueusement brodé. Même les boutons étaient recouverts de tissu brodé.
    De nombreux ateliers de broderie se trouvaient à Paris.

      

      

      

      

    On utilisaient des fil d'or d'argent et de soie, parfois des sequins. La broderie était effectuée avant la coupe, souvent à partir d'un catalogue de broderies dans lequel le client piochait selon son goût. Les musées conservent encore aujourd'hui des pièces de tissus brodées mais jamais assemblées.

      

      


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    Le costume fabriqué en France pour le roi du Danemark vers 1765

     

    Comme pour la mode féminine, mais beaucoup plus pour la mode masculine, l'influence anglaise est omniprésente. C'est à cette époque que le fief de l'élégance masculine s'installe en Angleterre, ce qui reste très vrai aujourd'hui : l'élégance féminine est française, l'élégance masculine est anglaise et il faut aller en Italie pour retrouver l'élégance des accessoires, en particulier ceux en cuir : sac, gants, chaussures.

      

      

    L'influence anglaise arrive surtout au milieu du siècle sous la forme de la redingote (qui sera uniformément adopter au XIXe siècle). Il s'agit d'une veste à col à revers taillé dans un tissu de couleur unie.

      

      

      

    La redingote ou frac est portée en tenue de ville. Comme pour la robe à l'anglaise, la redingote est considérée comme beaucoup moins formelle que l'habit à la française.

      


    redingote

     

     

      

    Pour plus d'image je vous conseille de consulter le catalogue de la dernière exposition du musée Galliera :

    Mode en miroir qui comparait la mode française et holandaise au XVIIIe siècle.

     

     

    Source : http://www.atelier-arachnee.fr/pages/03_Le_costume_du_XVIIIe_siecle-290262.html

     

     

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    1740

     

     

     

     

     

     

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    Antique & Vintage Dress Gallery
    www.antiquedress.com

     

    31 IMAGES:

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ITEM #5092
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    SOURCES

    http://www.antiquedress.com/item5092.htm 

     

     

     

     

     

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    Mantelet au lever de l'aurore & Bonnet negligé

     

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    Robe dite "Les Longchamps"

     

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    Robe au décolleté à la Gabrielle d'Estrées

      

      

      

      

      

     

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    la Marquise Jeanne-Antoinette de Pompadour ,

    Dame Le Normant d'Etioles


    (Paris, 1721, Versailles, 1764 )
     

    Son père, François Poisson, avaiut débuté comme conducteur dans le services des vivres. Jeanne épouse dès qu'elle a vingt ans, Charles-Guillaume Le Normant d'Etioles, fermier général.
     

    Elle est cultivée et très artiste. Tout le monde vante son charme , son esprit , ses talents de musicienne, son goûts des nouveautés hardies.
     

    Sûre de son pouvoir de séduction, elle entreprend de se faire remarquer par Louis XV. Ses espoirs se réalisent après la mort de Madame de Châteauroux, lors du mariage du Dauphin Louis-Ferdinand , en mars 1745, et elle est officiellement présentée à la Cour en septembre...
    Elle se fait donner le marquisat de Pompadour et se révèle habile à distraire ce perpétuel ennuyé qu'est le Roi, à égayer sa maison et ses réunions.

    Elle n'est sa maîtresse que jusqu'en 1750 ; l'harassante vie de Cour ruinant sa santé et gâtant son visage, elle a la sagesse de s'écarter pour rester la confidente, l'amie dévouée. Elle "règne" pendant vingt-et-un ans.

      

      

    La Marquise de Pompadour est connue pour avoir été plutôt frigide avec Louis XV dans son lit, si bien qu'ils n'avaient plus de relation amoureuse pendant longtemps. Mais la Marquise voulait rester la maîtresse de Louis XV, et si ce n'est par le corps, au moins par l'esprit. D'ailleurs Louis XV voyait en elle une confidente et une amie .

    Et pour le corps, la Marquise avait trouvé le truc : elle "fournissait" au Roi des petites maîtresses inconnues, jeunes et sans ambition bien sûr, pour satisfaire ses appétits et pour garder le contrôle.

      

    Elle fait et défait les ministres, généraux et ambassadeurs. Elle pousse au pouvoir Bernis , Choiseul , le Prince de Soubise et bien d'autres.

      

    Elle joue un rôle important dans le renversement des alliances de 1756 contre Frédéric et prépare , aidée de la Dauphine, de Bernis et de Choiseul-Stainville, ambassadeur à Rome, le traité de Versailles avec Marie-Thérèse d'Autriche. Elle prend parti pour la magistrature contre le clergé, pour les philosophes et les jansénistes contre les jésuites.

      

     

    Bague Marquise

     

    Le saviez-vous ?
    On dit que c'est pour l'imiter, que Louis XV demanda à ses joailliers de tailler un diamant de la forme allongée de son sourire.
    On nomme cette taille, marquise...évidemment.

      

    Elle exerce un véritable mécénat par de nombreuses commandes à Gabriel, à Boucher, à La Tour, au graveur Cochin , à l'ébéniste Oeben.

      

    Elle conseille au Roi de devenir le principal actionnaire de la manufacture de Sèvres et, en 1746, fait donner la survivance de la Direction des bâtiments à son frère Abel Poisson, Marquis de Marigny.

     

    Alexandrine Le Normant d'Etiolles,
    fille de la marquise de Pompadour, par François-Hubert Drouais, 1750-1751,
    Musée Cognacq-Jay, photo Aglaé

    Ce dernier, formé par Soufflot et Cochin, se révèle actif et digne d'éloges, contribuant à la réaction néo-antique contre le rococo et faisant aménager à Paris la place Louis XV (actuelle place de la Concorde), les Champs-Elysées, les boulevards.
     

    Encore toute puissante, elle meurt à 42 ans d'une fluxion de poitrine après avoir monté durant sa maladie beaucoup de courage et de piété. Elle sera enterrée au couvent des Capucines, non loin de la Place Vendôme.

      





     

      

      

      

      

      

     

      

      

      

     

     

      

     

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    Mode du XVIIIè siècle, Rose Bertin

     

      

    Ici en matière de mode ce n'est pas le Roi mais Marie - Antoinette qui sera concernée et qui sera à sa manière un mannequin avec l'aide de sa Modiste Rose Bertin et de son coiffeur Léonard , elle lancera des modes dans le royaume de France .  

    - La reine engage une jeune modiste du nom de Rose Bertin avec laquelle elle reste enfermée durant des heures , on l'a aussi appelée " La ministre des modes " . Elle lance des robes de style champêtre qui connait un franc succès . - Elle confectionne des poupées habillées de ses créations afin de vanter l'élégance de la cour de France et ainsi s'attacher la plus prestigieuse des clientèles . Elle inventera également des robes légères ( Fichu croisé sur la poitrine comme une robe de campagne ) pour la Reine .

     

     

      
    Rose BERTIN

    - Dans la matinée lors de sa toilette et de son habillement , la Reine est obligée de suivre les rigueurs de l'étiquette :  

    Après que la dame d'atour a passé le jupon et présenté la robe , la dame d'honneur verse de l'eau sur les mains de la reine et lui passe la chemise . Si une princesse de sang est présente , elle remplacera la dame d'honneur et le même cérémonial se répète suivant l'ordre hiérarchique .  

    La reine peut choisir les différents habits qu'elle portera durant la journée dès son lever , quand un garçon de garde - robe apporte les corbeilles et donne à la première femme de chambre un livre contenant des échantillons de tissus de différentes robes .

    Marie - Antoinette plante une épingle sur l'échantillon de son choix pour désigner ainsi le grand habit , la robe - déshabillé de l'après - midi et la robe du souper .

      

      

      

      

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    Le dix-huitième siècle fut un âge d'élégance. Jamais dans l'histoire nous voyons des hommes et des femmes si minutieusement artificielles, si très loin de leur apparence naturelle. Ce qui ne pouvait pas être fait avec les cheveux naturels a été fait avec des perruques. Cette époque fut une explosion extravagante de coiffures étonnantes, une réaction totalement opposée à la pudeur et à la réserve des siècles antérieurs. Les coiffures étaient en concordance avec le style "Rococo", qui était le plus important presque jusqu'à la fin du siècle.

    C'était un mouvement artistique dans lequel les courbes en forme de "S" ont prédominé, avec des asymétries, soulignant le contraste; un style dynamique et brillant, où les formes intégrant un mouvement harmonieux et élégant.

    Un style concordant avec une époque de nouvelles idées philosophiques, comme celui des Lumières, et avec l'affluence de richesses économiques qui arrivent en Europe par les voyages vers le nouveau continent, l'Amérique. On crée de nouveaux ordres sociaux; en plus du clergé et de la noblesse, une bourgeoisie forte de nouveaux riches est apparue qui s’est positionnée dans les sphères sociales et politiques, imitant en tout les coutumes des nobles. Un style conforme à une époque dans laquelle la science s'émancipe de plus en plus de la religion, obtient des réussites spectaculaires et développe en conséquence une technologie qui ouvrira les portes à la Révolution Industrielle.

     

     

    Les gens de cette époque croyaient qu'ils vivaient dans le meilleur des mondes. À la fin du siècle, les styles artistiques et culturels changent; surgit un style appelé "néoclassique" beaucoup plus sobre et conservateur, avec un retour à l’esthétique Grecque et Romaine classique.

    L'utilisation de perruques chez les hommes a commencé à être très populaire à la fin du XVIIe siècle, durant le règne, en France de Louis XIV, le Roi Soleil. Toute sa cour s’est mise à utiliser des perruques, et comme la France dictait la mode de l'Europe à cette époque, son usage s’est étendu aux autres continents. En 1680 Louis XIV avait 40 perruquiers qui dessinaient ses perruques dans la cour de Versailles.

    Dès 1770, l'usage des perruques s’est aussi étendu aux femmes. Et à mesure que les années passaient, les perruques sont devenues plus hautes et plus élaborées, spécialement en France. Les perruques masculines étaient en général blanches, mais celles des femmes étaient de couleur pastel, comme rose, violet clair ou gris bleuâtre. Les perruques indiquaient, par leur ornementation, la position sociale plus ou moins importante de celui qui les utilisait.

    Les gens de fortune pouvaient payer, logiquement, des dessinateurs plus chers et avoir plus de variété de matériels. Elles étaient faites en général avec du cheveu humain, mais aussi avec du poil de cheval ou de chèvre. En France, la comtesse de Matignon payait à son coiffeur Baulard 24.000 livres par an pour lui faire un nouveau dessin de perruque chaque jour de la semaine.

    Vers 1715 on commence à poudrer les perruques. Les familles avaient un salon dédié à la "toilette", où elles se poudraient quotidiennement et s’arrangeaient. Les perruques étaient poudrées avec de la poudre de riz ou de l’amidon. Pour cette opération, faite par un coiffeur, on utilisait des robes de chambre spéciales et on avait l'habitude de couvrir le visage d'un cône de papier épais.

    LES BARBIERS DEVIENNENT "PERRUQUIERS":

    En plus de couper et de coiffer le cheveu et de raser le menton, les barbiers pratiquaient diverses opérations chirurgicales et extractions dentaires. En 1745 une loi, en Angleterre, leur interdit ces pratiques et les autorise seulement à couper et coiffer les cheveux. Cela provoque la ruine de nombreuses boutiques de barbiers et le manque de travail pour beaucoup d’entre eux en Europe, puisque des lois similaires sont promulguées en France et dans d’autres pays. Mais l'essor des perruques crée la demande de nouveaux professionnels: les fabricants et les dessinateurs de perruques, qui de plus se chargeront de les entretenir périodiquement, de les parfumer et de les retoucher.

    Déjà depuis la fin du siècle antérieur des syndicats ou des unions de coiffeurs se sont créés, et exigeaient des professionnels de payer un tarif et de présenter un examen d'aptitude pour pratiquer la profession. Pendant ce siècle l'industrie des perruques croît et devient importante, en créant de nouveaux travaux et sources de recettes pour une grande partie de la population.

    À son tour l'industrie des chapeliers est affectée, puisque les hommes cessent d'utiliser des chapeaux pour laisser voir leurs perruques et ils doivent fabriquer, de nouveaux styles de chapeaux qui peuvent s'adapter aux perruques. La majeure partie du peuple, disons 80 % de la population, n'utilisait pas de perruques, mais le cheveu naturel, sans trop de règle. Mais seul un pourcentage de la noblesse et de la haute bourgeoisie mobilisait une industrie remarquée pour l'époque.

    VOL DE PERRUQUES DANS LA RUE:

    William Andrews, un écrivain anglais du XIXe siècle, nous narrons que les vols des perruques dans la rue, dans le dix-huitième siècle, étaient monnaie courante. Et les perruques, à leur apogée, étaient très onéreux. A dû marcher avec prudence pour ne pas perdre la parruque. Malgré toutes les précautions, les vols de perruques étaient fréquentes. Il fut célèbre ce mode d' opération: un enfant était transporté, caché, sur une plateau de boucher pour un haut homme, et le garçon attrapait la perruque en moins d'une seconde. Lorsque le propriétaire, étonné, regardait partout, un complice l'empêchait-il d'avancer sur le prétexte d'aider, en tant le "boucher" échappait. (William Andrews, "At the sign of the barbers' pole", Cottingham, Yorkshire, J. R. Tuttin,1904 ).

     

    Au début du siècle, les styles de cheveux des hommes sont beaucoup plus somptueux que ceux des femmes. C'est la mode du "style Louis XIV", avec de grandes boucles et la chevelure sur les épaules. Quand le siècle se termine, la tendance est reversée : les femmes portent des perruques exubérantes, de 50 à 80 cm de hauteur et plus, qu'elles s'emploient, avec des dessins, à commémorer les célébrations et les anniversaires. Ces perruques féminines apportaient quelques problèmes: les cadres des portes avaient été surélevés ou reconstruits pour qu'elles puissent passer, et dans plusieurs occasions la pression trop lourde des perruques leur causait une inflammation au niveau des tempes. Vers la moitié du siècle, le nouveau roi de France, Louis XV, impose un style de plus petites perruques pour les hommes et le rigoureux poudrage blanc ou de préférence grisâtre. Les hommes utilisent aussi depuis la moitié du siècle une queue de cheval sur la nuque, attachée avec un ruban, style qui devient très populaire dans toutes les cours. Les femmes continuent avec les styles extravagants jusqu'à l'arrivée de la Révolution Française, où tout le luxe et l'exubérance sont pratiquement annulés par les nouvelles idées républicaines. À partir de là, les coiffures sont plus classiques et plus simples et on recommence à utiliser le cheveu naturel.

    En réalité, malgré le fait qu'il soit amusant de penser que les femmes utilisaient ces perruques immenses dans leur vie quotidienne et aux fêtes où elles allaient, la réalité est différente. Ce type de présentation capillaires gigantesques a peut-être existé, mais seulement pour une occasion très spéciale ou pour des représentations théâtrales. Les perruques comme les images que nous voyons ci-dessus sont le produit de caricatures de l'époque ou d'anecdotes ou de légendes sans beaucoup de fondement. Il est pratiquement impossible de trouver dans les tableaux de peintres célèbres de l'époque ces perruques immenses. Les femmes nobles utilisaient des styles de chevelure beaucoup plus sobres et élégants, malgré le fait qu'elles étaient plus ou moins volumineuses et élaborées.

     

    En ce qui concerne le style de cheveux des femmes du XVIIIe, au début du siècle on continue toujours à utiliser celui qui venait d'une mode de la fin du siècle antérieur : le style "Fontange". Son nom a été créé par la Duchesse de Fontange, qui lors d’une journée de chasse avec le roi de France Louis XIV, s’est pris la chevelure dans la branche d'un arbre, et pour réarranger le cheveu l'a empilé sur sa tête. Le roi est resté fasciné par cette coiffure accidentelle, et l’a priée de toujours la conserver. Ce style a été à la mode plus ou moins jusqu'en 1720.

    Sous le règne de Louis XV les coutumes ont changé et les cheveux féminins ont eu un autre style plus simple. Un style dénommé "tête de mouton" (tête de brebis), avec de courtes boucles et quelques grosses mèches de cheveux sur la nuque. Les femmes n'ont pas utilisé de perruques jusqu'à 1770. À partir de là, les coiffures - artificielles - sont devenues de plus en plus hautes et plus élaborées.

     

     

    EXEMPLES DE STYLES DE COIFFURES FEMININES AU XVIIIe SIECLE

     

    EXEMPLES DE STYLES DE COIFFURES MASCULINES AU XVIIIe SIECLE:

    LE CHANGEMENT APRÈS LA RÉVOLUTION FRANÇAISE:

    Déjà près de la fin du siècle le style magnifique et éblouissant de la noblesse européenne était l'objet de critiques des philosophes de l'Illustration. Non seulement le style de vêtements et de coiffures, mais le style d'art même, le rococo, était fort critiqué. A ce moment, la bourgeoisie - la classe sans noblesse - devient puissante et influente; tout le système, politique, économique, social et culturel est controversé par les principaux penseurs.

      

    Deux coiffures du XVIIIe siècle.

     

    Deux gravures de femmes du XVIIIe siècle coiffées de cheveux en « échelle de boucles », rubans, plumes, fleurs, bijoux ...Deux coiffures du XVIIIe siècle.

    La première estampe provient du « 10e Cahier de Costume Français, 4e Suite d'Habillements à la mode. » « Dessiné par Desrais » « Gravé par Voisard » « Jolie Femme en Circassienne de gaze d'Italie puce, avec la jupe de la même gaze couvrant une autre jupe rose garnie en gaze broché avec un ruban bleu attaché par des Fleurs et glands et gaze Bouilloné par en bas, et des manchettes de filet, coiffée d'un Chapeau en Coquille orné de Fleurs et de Plumes. » « A Paris chez Esnauts et rapilly rue St. Jacques à la ville de Coutances A. P. D. R. [Avec Privilège Du Roi] »

    L'autre gravure est signée : « D P. Inv. » « Avec Privilège du Roi

     

     

     

     

     

     

     

    En principe, les bourgeois riches imitaient en tout les nobles, ils voulaient être comme eux.

    Mais quand ils deviennent puissants et auto-suffisants, ils critiquent tout le système de l’Ancien Régime, repoussent toute sa structure sociale et naturellement, ses coutumes.

    Avec l'arrivée de la Révolution Française, le luxe et l'ostentation sont mal vus par tout le monde. La nouvelle société adopte un style plus sobre et se tourne vers la simplicité ; du rococo il passera au néo-classique, style artistique qui récupère l'esthétique grecque antique. Et ce sera aussi le style en accord avec le romantisme, qui s'imposera à la fin du XVIIIe siècle et prédominera sur presque tout le XIXe siècle.

    Les changements philosophiques, la forme de pensée de la société changent la coiffure. Petit à petit, les perruques cessent de s'employer, et le cheveu s’emploie au naturel, sans poudre. La Révolution et le changement de tout le système a été brusque et subit - bien qu'il fût déjà annoncé - à la suite d'un coup législatif des députés bourgeois avec appui de la part du clergé et de la noblesse, mais le changement de coutumes n'a pas été si rapide. Toutes les images de Robespierre et Danton, deux leaders de la Révolution, les montrent avec des perruques poudrées, jusqu'à leur mort par la guillotine. En revanche, Jean Paul Marat, l'autre leader révolutionnaire, utilisait déjà la nouvelle esthétique. Et celui des gérants principaux de la Révolution, le peintre Jacques Louis David, était déjà inscrit totalement dans le style néo-classique, à travers ses oeuvres et dans son esthétique personnelle. À mesure que le néo-classicisme s'impose, les coiffures changent.

    Lorsque arrive au pouvoir Napoléon Bonaparte, déjà peu utiliseront des perruques ; le style Empire montre tous les législateurs et hommes politiques avec le cheveu naturel, peigné d'une manière informelle, symbole d'une nouvelle ère d'indépendance de pensée. Les militaires sont les derniers à abandonner le vieux style, mais dans l'armée napoléonienne déjà presque tous sont avec le cheveu naturel. Les femmes, déjà à la fin de l'ère révolutionnaire, cessent complètement d'utiliser les coiffures hautes et élaborées et portent le cheveu sans le couvrir, avec une chute presque naturelle, tenue avec des peignes de coquille de tortue, des épingles, ou des rubans, au lieu des ornements complexes.

    Peut-être les premiers à abandonner le vieux style de perruques et de coiffures très élaborées ont été, paradoxalement, les mêmes aristocrates qui les ont imposées. Par crainte d’être reconnus et vraisemblablement emprisonnés et guillotinés durant l'Ère de la Terreur de Robespierre (1790-1793), ils sortaient de leurs maisons habillés simplement et avec des coiffures naturelles ; sans perruques, naturellement, avec le cheveu court, sans le couvrir et une coiffure de style néoclassique. En réalité, il n'y avait pas de lieu où utiliser l’ancien style de cheveu. A cette époque, dans le reste de l'Europe on a commencé à pratiquer le même type de coupes et de coiffures. Le 19e siècle était annoncé par une mode totalement distincte.

      

    sources : http://dona-rodrigue.eklablog.com/histoire-de-la-coiffure-au-xviiie-siecle-a12366970

      

      

     

     

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    la robe du 18ème siècle

     

    la robe du 18ème

    J'ai choisi deux tableaux de Madame de Pompadour.

    Ce qu'il faut savoir sur la mode du 18ème :

    Le couronnement de Louis XV crée l'apparition d'un nouveau style vestimentaire chic et raffiné : le "rococo".

    Bien que ce style est une conotation péjorative : excès et frivolité, c'est avant tout un style qui a marqué la société française, que ce soit en vêtement et en beaux art..

    Madame de Pompardour porte une robe à gros rubans, avec un tissu de soie unie et peinte originaire de Chine, plus tard, cette technique sera reproduite en Euroque.

     

    Salon-Mme-de-Pompadour.jpg

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    Tout au long de la période rococo, le costume féminin est composé de 3parties : une robe, une jupe ( jupon apparent ) , et une pièce d'estomac triangulaire.

    Sous ces vêtements sont portés un panier et un corset.

     

    La pièce d'estomac :

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    la robe du 18ème siècle 

     

     

     

    la robe du 18ème siècle 

      la robe du 18ème siècle

    Le corset, panier et jupon :

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  • MODE CHAUSSURES époque XVIIIè Siècle

     
    Voici un petit aperçu sur la mode des chaussures avec un grand saut dans le XVIII ème siècle


    Nous sommes dans le très ancien, 5 ans avant la révolution française, et une toute petite pointure 32 pour un pied très fin à peine 5 cm de large avec un talon bobine de 7 cm de haut
     
     
     
    sources : D.R. - photos google
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  • Robe 18e siècle - 14

     
     
       
     

    Cet article présente le costume au XVIIIe siècle.

    Contexte :

    Au XVIIIe siècle, la mode avait une influence forte sur les Français. Colbert a bien expliqué cela quand il a dit « La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l’Espagne» [1]. Au XVIIIe siècle, la mode en France réfléchissait les attitudes sociales et politiques, les arts, et bien sûr, la richesse et la classe sociale des gens. Le XVIIIe siècle a apporté un nouveau roi et un nouvel espoir à la France : Louis XV et une période de gaieté succédèrent à la fin rigide, solennelle et endeuillée du règne de Louis XIV. À l’avènement du roi, la lourdeur et les couleurs noires de la période précédente disparurent et furent remplacées par les pastels, la lumière, et une certaine liberté d’esprit. C'était l'époque de la Régence et du Rococo.

    Les maîtresses du nouveau roi (à partir de 1736), les goûts féminins de ce dernier et son amour pour les divertissements, influencèrent la culture du temps [2]. Les arts, le théâtre, l'architecture et la mode s'en ressentirent. Avec le libertinage du régent puis la jeunesse du roi arriva également un sens de la liberté et une joie de vivre qui se reflétaient bien dans la mode de l’époque. À la cour, une certaine frivolité se développait. Le politique et l’administration du pays étaient oubliées par la noblesse et le roi. Les affaires du pays étaient abandonnées aux gens de la classe moyenne pendant que les nobles et la royauté poursuivaient les divertissements et le plaisir. L’éloignement du gouvernement, conjugué à un nouveau scepticisme, a écarté les styles de la mode traditionnelle masculine ; dans la transition du Baroque au Rococo, ce changement a amené les styles élégants, doux, et féminins. Les tissus doux et les motifs à fleurs ont gagné en popularité.

    Costume :

    Partout à cette époque, les styles des vêtements sont devenus moins chargés tandis que les tissus devenaient plus précieux. Les silhouettes devenaient plus naturelles et moins volumineuses, et les couleurs commençaient à s’éclaircir vers le style Rococo. Les styles pour les deux sexes ont trouvé une conformité simple.

    Les hommes :

    L'article de première nécessité pour les hommes était le costume. Chaque homme avait un justaucorps, des culottes courtes, une longue veste, et parfois un jabot blanc.
     

    Les vestes, généralement de brocart, étaient très ajustées en haut, et en bas, elles s'évasaient du corps, laissant une place pour l'épée pour descendre jusqu'au genou. Les manches sont ajustées et ornées de galons.
    La chemise se porte avec un gilet aussi long que la veste à boutonnage serré et avec des poches basses. La chemise se porte parfois avec un jabot blanc. Ces hommes mettaient, sous les culottes serrées juste en haut des genoux, des bas de soie.

    Les chaussures plates et noires avec une boucle finissaient la tenue. Toutes les classes sociales ont mis ces costumes pendant le siècle entier sans beaucoup de changements.

    La coiffure consiste en des rouleaux de cheveux couvrant les oreilles aussi appelés ailes de pigeon ; cette coiffure élaborée entraïne souvent le port de perruque l'imitant.

    Entre les classes économiques et sociales, le style des vêtements ne différait pas vraiment ; mais c’était par les tissus qu'elles étaient facilement distinguées.
     

    Les classes supérieures utilisaient les soies, les brocarts et le velours pour les costumes et les robes, pendant que la classe ouvrière utilisait la laine et le coton, qui étaient moins chers. Les vestes de la noblesse avaient les embellissements, des broderies et des douzaines de boutons qui étaient considérés comme des bijoux [3]. Les hommes des classes supérieures mettaient aussi des postiches blancs poudrés avec des boucles de cheveux près du visage et une queue. La classe ouvrière portait les vestes très peu ornées et les cheveux longs en queue de cheval nouée sur la nuque.

    Les femmes :

     

    Se faisant l’écho du gouvernement, les vêtements des femmes de cette époque adoptèrent une mode plus informelle. Les formes des robes devenaient plus naturelles. Comme pour les hommes, ce n'est pas par leur forme mais par leurs tissus que les vêtements des femmes riches différaient de ceux des femmes modestes.

    Pendant la plus grande partie du XVIIIe siècle, la mode pour les femmes fut aux robes flottantes. Elles avaient des jupes amplement drapés par-dessus des paniers. La silhouette des femmes qui les portaient semblait une grande cloche avec une très petite taille et de larges hanches. La plupart des robes étaient à taille basse, en pointe. Sous chaque robe les femmes mettaient un corps baleiné et des jupons. Les corsets étaient essentiels pour obtenir une petite taille et pour maintenir la forme des corsages, et les jupons aidaient à soutenir les paniers sous les jupes.

    Des plis Watteau couvraient les dos des manteaux et une traîne complétait ces robes élégantes. En 1740, la silhouette des robes a été transformée. Les paniers ont pris de l'ampleur autour des hanches, les jupes se mettant à ressembler à des boîtes. Juste avant que cet engouement ne disparaisse, l’ampleur de certaines de ces robes atteignait quatre mètres. Mais après cette brève lubie, les formes plus naturelles sont revenues.

    Fichier:Le Tonnelier de Breteuil, Emilie.jpg

    Cette mode des robes imposantes et incommodes pour se présenter en société va amener l'apparition du négligé afin de revêtir une tenue confortable chez soi.

    Jusqu'en 1720, la mode est à la coiffe fontange consistant en un bonnet garni d'une forme en fil de fer assez élevée composée de plusieurs degrés garnis de mousseline, de rubans, de fleurs et de plumes.
    Les cheveux ne se coupent plus, on en ajoute même des postiches pour gagner du bouffant. De nombreux accessoires (fleurs, oiseaux, poupée, animaux, etc.) s'ajoutent à la coiffure pour exprimer les goûts de celle qui les portent. Ils se poudrent aussi afin d'être blanc.

    Elles portent parfois un laissez-tout-faire qui est un tablier orné qui se porte par élégance. C'est la mode des ombrelles. Les chaussures sont des escarpins ou des mules en soie à talons très haut.

    Comme Louis XV, les femmes riches utilisaient les tissus de luxe pour leurs robes. Le satin, le taffetas, le velours, et les soies étaient populaires, et les robes étaient souvent couvertes de broderie fleurie, dans le style féminin du Rococo. Les bourgeoises utilisaient le coton et la laine et elles mettaient des jupons rigides au lieu de paniers. Le détail et les bijoux manquaient dans les robes de paysans, mais la forme fondamentale restait la même. Sans exception, tout le monde essaie d’être à la mode. Les gens riches, même les paysans, imitaient les styles du roi et de sa cour.

    Les classes sociales ont certainement influencé la mode au XVIIIe siècle, mais la mode a également influencé les classes sociales.

    Si le 18ème siècle m’était conté, Costumes d’exception – exposition

     
    Robe à la Pompadour, France, époque Louis XIV, collection du Musée des Tissus de Lyon.

    Du 21 avril au 2 octobre 2011, au Musée des Tissus de Lyon.

    Suivez un parcours mis en scène à travers les modes du XVIIIè siècle.

    Les collections du Musée des Tissus de Lyon recèlent des trésors, notamment une collection de costumes du XVIIIè rarissimes et superbes.

    Rarissimes, parce qu’alors, les dames ne portaient leurs toilettes qu’une ou deux fois, puis, dès qu’elles étaient salies (il n’y avait pas de pressing, alors !), elles les donnaient à leur personnel de maison, qui les transformait en rideau, en robe plus simple… En effet, selon la loi, chacun devait se vêtir selon son rang.
    Aussi, il ne reste donc que très peu de pièces d’époque.

    L’exposition présente la fabrication de ces somptueux costumes de noblesse et de cour masculins et féminins du siècle des Lumières, ainsi que les dessous et accessoires, rubans et dentelles, qui finissaient les toilettes. Selon le monarque régnant, la mode changeait…

     

    Les costumes sont présentés dans des mises en scènes de la vie quotidienne, environnés de meubles, tableaux et miroirs du Musée des arts décoratifs…

    Charme d’une déambulation dans le temps, à la découverte de l’évolution des modes, us et coutumes et mentalités au fil du XVIIIè.

    Une belle expo à ne surtout pas manquer !

    L'entrée au Musée des Tissus et des Arts décoratifs et à leurs expositions temporaires est gratuit avec la Lyon City Card.

     

    Musée des Tissus, LYON Musée des Arts Décoratifs, LYON

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  • PAIRE DE SOULIERS.

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    XVIIIè siècle
     
    Paire de souliers du XVIII ème siècle.
    Paire de souliers du XVIII ème siècle.

    France, XVIIIème siècle. (Reconstitution).

    La paire de chaussures est reconstituée d’après les règlements de Louis XV.

    Réalisée en cuir, sur une semelle de bois, plus rarement de cuir, elle se serre par des boucles métalliques et ne comporte ni de pied gauche ni de pied droit.

    Régulièrement, le soldat intervertissait les chaussures de façon à avoir une usure régulière.

    C’est avec des souliers de ce type que les soldats de l’Empire parcoururent toutes les routes d’Europe.

    Au début du XVIIIème siècle, les rubans qui assujettissaient les deux oreilles sur le dessus du pied, sont remplacées par un nouveau système. Les oreilles sont percées de trous ; une boucle de métal à double griffe peut se placer de sorte qu’une des griffes se fixe sur une oreille repliée sur elle-même pour former une partie fixe, tandis que l’autre griffe se boucle par son ardillon sur l’autre oreille, qui devient partie mobile et réglable. La partie fixe sera sur la face intérieure de la chaussure l’autre sur la face extérieure et leur position décidera du pied droit ou du pied gauche à volonté.

    Nous avons pu au Musée de l’Infanterie, faire confectionner une copie de ce genre de chaussure à partie d’un patron établi d’après un exemplaire authentique, actuellement au Musée de l’Armée, à Paris.

     

    blog : MUSEE de l'INFANTERIE..http://www.musee-infanterie.com/objet/576-paire-de-souliers

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  • Coiffures du 18eme siècle.

                 

    La coiffure a une importance toute particulière dans la mode du XVIIIe siècle. La figure gravée de la dame de buste avec le nom de sa coiffure est très fréquente dans les almanachs, les estampes … Certaines dénominations sont particulièrement charmantes. Voici un ensemble de détails de gravures originales toutes du XVIIIe siècle.

    Chapeau à la Bostonienne - Chapeau à la Voltaire - Nouveau Casque à la Minerve ou la Pucelle d'Orléans - Bonnet à la Chérubin, vu sur le côté.

    Coiffures du 18eme siècle.

    Coiffure au Consiteor - Chapeau au Figaro parvenu - Bonnet à la Chérubin, vu par devant - Chapeau à la Saint Domingue – Le même chapeau vu sur le côté – Chapeau à la Minerve Bretonne.

    Coiffures du 18eme siècle.

    Coiffure de Mme Dugason dans le rôle de Babet, à la Comédie Italienne – Coiffure de Mlle S. Huberti de l’Académie Royale de Musique – Coiffure de Mlle Maillard dans le rôle d’Ariane, opéra – Nouveau Chapeau à la Figaro – Nouveau Chapeau à la Charlottembourg

    Coiffures du 18eme siècle.

    Coiffure à la nouvelle Charlotte - Coiffure de la Beauté de St James – Coiffure à l’Insurgente - Bonnet à la candeur.

    Coiffures du 18eme siècle.

    Chapeau à la Theodore - Chapeau de velours noir - Chapeau à la Provençale - Chapeau/bonnet mis sur une baigneuse - Pouf à la Tarare - Coiffure simple - Chapeau/bonnet à créneaux - Bouffant et frisure en crochets - Chapeau à la Théodore - Chapeau avec aigrette esprit de plumes - Autre Chapeau à la Tarare - Bonnet à gueule de Loup - Bonnet à grande gueule de Loup - Chapeau à la Tarare - Autre Chapeau bonnette - Simple chapeau à la Tarare.

    Coiffures du 18eme siècle.

    Baigneuse d’un nouveau goût - Le Parterre galant - Bonnet dans le Costume Asiatique dit au mystère - Toque à l’Espagnolette.

    Coiffures du 18eme siècle.

     

    Toque lisse avec trois boucles détachées - Coiffure en crochets avec une échelle de boucles - Pouf d’un nouveau goût - Coiffure en rouleaux avec une boucle - Bonnet au Levant

    Coiffures du 18eme siècle.

    Chapeau d’un nouveau goût - Chapeau tigré - Chapeau des Champs Elysées - Chapeau à la Colonie - Coiffureen porc-épic.

    Coiffures du 18eme siècle.

     

     

    Blog Richard Le Menn - sources : http://www.paperblog.fr/820888/coiffures-du-18eme-siecle/

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