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    ROGER VIVIER

     

     Né en 1908, Roger Vivier a étudié la sculpture à l’École des Beaux-Arts à Paris. En 1937 il a ouvert son premier atelier. Après avoir eassié quelques années aux Etats-Unis il est rentré à Paris et il a travaillé pour Christian Dior entre les années 1953-- 1963. D’autre part il a travaillé avec Nina Ricci, Pierre Balmain, Guy Laroche et Yves Saint-- Laurent. Il a travaillé à Paris jusqu’aux années de 1970 quand il a déménagé au paysage français. Il a continué de travailler jusqu’à sa mort en Octobre 2e de l’année 1998, il a eu 90 ans.

     

    Roger Vivier

     

     

    Le génie de Roger Vivier est sans aucun doute ce talon. Ses talons le plus célèbres talons ont imité les objets qu’il a appelé comme la virgule, la bobine, la boule, la pyramide l’escargot, le choc, ou la plus célèbre -- le talon aiguille. Vivier a aimé aussi d’embellir ses chaussures. <<Mes chausseurs sont sculpture,>> dit Vivier en décrivant ses créations. <<Elles sont quintessencielles Françaises, une alchimie parisienne dans le modèle.>> Les Enthousiastes ont adoré sa capacité de créer la simplicité et l’élégance dans les dessins les plus radicaux. Il a révolutionné les goûts des chausseurs entre les années 1930 et jus qu’à1960.

     

     

     

     

    Les Talons Hauts

     

    <<Roger Vivier est le Fabergé des chaussures. Pendant six décennies, il avait créé les conceptions qui ont glorieusement redéfini nos notions de la chaussure. Gaies et décoratives, ses chaussures ont tout le charme de XVIIIe siècle des modèles, mais ont lieu infiniment de notre temps -- leur construction basée sur des principes modernes d'aéronautique et de technologie.>>

     

     

     

    <<La pompe égalisant perlée de Vivier est comme très bien accordée... En forçant le talon sous l'arc, elgongating la vamp et tournant l'orteil, le concepteur a réalisé une chaussure parfaitement des proportions d'équilibre.>>

     

     

     

     

    1961

     

     Roger Vivier est le Fabergé de la chaussure. Depuis 60 ans, il réinvente avec génie notre vision du chaussant. Légères et décoratives, ses créations ont tout le charme du XVIII siècle mais sont très contemporaines, au point même de faire appel aux principes modernes de l'aéronautique et de l'ingénierie. Vivier a étudié la sculpture à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris et ses compositions présentent un souci de forme et de texture caractéristiques d'un sculpteur.

    En 1937, il ouvre son propre atelier et commence à travailler pour des marques internationales comme I.Miller, Delman, Bally ou Rayne. Il entre chez Dior en 1953 et les dix années de leur collaboration sont une époque dorée pour la mode de la chaussure.

    Chez Vivier, c'est souvent le talon qui attire l'oeil. La chaussure prend alors le nom de la forme imitée: virgule, bobine, boule, aiguille, pyramide ou escargot. Pour Marlène Dietrich, Vivier dessine un étroit talon haut dont la pointe traverse une boule couvert de strass.

    Quant aux "virgules", elles sont aujourd'hui encore moulées par une société d'ingénierie aéronautique, dans un alliage d'aluminium ultraléger conçu pour les turbines d'avion. Les chaussures de Vivier doivent tout à leur ligne, qu'il conçoit d'abord à l'aide de maquettes en papier.

    Les ornaments viennent après et il n'est pas rare qu'un talon s'orne de plumes de martin-pêcheur ou d'une broderie de perles.

    Pour le couronnement de la reine Elizabeth en 1953 ,l'une de ses plus prestigieuses commandes, Vivier réalisa des talons en chevreau doré semés de grenats. Au fil des années, il a créé des modèles sur mesure pour des personnalités aussi célèbres que Josephine Baker, Jeanne Moreau, Catherine Deneuve, et les Beatles.

    "Mes chaussure sont des sculptures" dit-il, et il est vrai qu'elles figurent dans les musées du monde entier. "Elles sont fondamentalement françaises, une alchimie d'élégance parisienne".

     

     La fabrication d'une chaussure comporte plus d'une centaine d'opérations. La première étape, et la plus importante, est la réalisation de la forme. C'est une réplique du pied, en bois ou en plastique, qui indique la courbe de la voûte plantaire et la manière dont le poids du corps se répartit sur le pied, deux critères essentiels pour assurer le bon niveau de confort ou d'inconfort.
     

    Q'il s'agisse de la chaussure de production artisanale ou industrielle, la forme est différente pour chaque modèle. La réalisation de la forme demande savoir-faire et sensibilité à la mode. Après avoir pris pas mois de 35 mesures d'une "empreinte de pied" définissant la répartition du poids du corps, le formier évalue la symétrie des orteils, calibre le tour de cou-de.pied et la saillie des orteils, calcule la hauteur du gros orteil et la cambrure du cou-de-pied. Enfin, il évalue le mouvement du pied à l'intérieur de la chaussure.  

    Pour le formier, la difficulté consiste à tenir compte de tous ces chiffres sans compromettre la beauté architectonique de la chaussure. Pour une chaussure à talons, il choisit le taille du décolleté en fonction de la dimension de celui-là. Puis il détermine la hauteur du quartier: ni trop haut, pour ne pas frotter les tendons, ni trop bas, pour bien tenir le pied. Le plus important pour le comfort est l'estimation de la cambrure, partie qui comprend la saillie et le cou-de-pied, et qui reçoit tout le poids du corps quand le pied est en mouvement Ensuite, le patronnier découpe l'empeigne suivant la forme, biseaute les bords pour assurer un bon assemblage, et coud ensemble les différents éléments.

    Puis il fabrique le bout, ajoute le contrefort et imprègne le cuir pour qu'il s'adapte aux contours de la forme. Un maître artisanal soignera le placement de l'empeigne sur la forme, et la tendra fermement avant de la fixer avec des clous. L'empeigne est mise à sécher sur la forme deux semaines, avant la fixation de la semelle et du talon. Enfin vient le bichonnage: l'artisan taille la trépointe, rogne les talons, polit la semelle et ajoute la première de propreté. Cirée, passée à la peau de chamois, la chaussure est prête à chausser.

     

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  • Avant Manolo Blahnik ou Robert Clergerie, André Perugia est le premier créateur de chaussures à atteindre la célébrité. Né a Nice en 1893 d'un père cordonnier, Perugia se montre vite prodigieusement doué. Il ouvre une boutique à l'âge de 16 ans et se fait rapidement un nom, imaginant de nouveaux talons en forme de tiges pour des chaussures qui surpasseront bientôt les modèles de son père en art, en audace et en prix. Cependant, l'argent n'a jamais été une motivation pour lui.
    "La femme la plus riche du monde ne pourrait pas me payer suffisament pour lui faire une chaussure laide", disait-il souvent. De cette quête de beauté, Perugia fera l'ambition première de sa vie. Il fabrique sur mesure des escarpins et des sandales en peau de serpent et diamants, en daim violet, en chevreau doré ou lézard incrusté de perles.

    Les femmes du monde qui affluent chaque hiver sur la Côte D'Azur sont éblouies par les créations de cet homme superbe, plein de vivacité et de charme. Mais c'est sa rencontre avec le grand couturier Paul Poiret qui lui assure le succès. A la fin de la Première Guerre mondiale, Poiret lui propose de créer des modèles pour ses collections. Perugia, qui a ouvert entre-temps une boutique Faubourg St-Honoré, accepte. Parmi ses clientes figurent des étoiles des Folies Bergères et des actrices de cinéma. Elles attendent de leurs chaussures qu'elles rappellent leur glamour sur scène.

    Perugia ne les déçoit pas. Ses modèles sur mesure sont presque d'authentiques portraits de ses clientes. Toujours curieux, il crée pendant 50 ans des chaussures d'une stupéfiante originalité, s'associant successivement à I. Miller et à Charles Jourdan. Il parle à ses chaussures, et sa réputation d'excentrique s'ajoute à celle de génie.

    Dans son livre D'Eve à Rita Hayworth, il explique que les pieds d'une femme sont le révélateur secret de sa personalité. Bien sûr, si ces pieds sont chaussés de sandales Perugia, l'observateur en conclura que pour cette femme le séduction n'a pas de prix.

      

    Dans la mode français, il y a quelque designers qui ont aidé beaucoup le développement et l’art des chaussures.

     

    Perugia, Sandal Cubiste 1932

     

     

     

    ANDRÉ PERUGIA



     

    André Perugia est né en Nice en 1893 d’un père cordonnier. Il a ouvert son premier magasin quand il avait16 ans. Il a introduit les nouvelles vamps et les talons à la forme qui ont surpassé les chausseurs de son père en art, en audace et en prix.

     

     

     

    Cependant, l'argent n'a jamais été une motivation pour lui. <<La femme la plus riche du monde ne pourrait pas me payer suffisamment pour lui faire une chaussure laide,” disait-il souvent.>>

     

     

     

     

    André Perugia, 1931

     

    Les femmes de l’haute société qui sont allées de la Côte d’Azur pendant l’hiver ont été éboules par œuvres et par lui – un beau et charmant homme. Son sucées ont assuré avec son association grâve à le courtier célèbre Paul Poiret qui l’a embauché à la fin de la Deuxième Guerrière mondiale.

     

     

     

    D’autre part il était la première personne de dessiner pour les célébrités. Les actrices du film ont désiré des chaussures qu’illustrent l’éclat de l’étage. Il était toujours heureux d’expérimenter avec la matière, la forme or la texture d’une chassure. À travers une association avec I. Miller et après avec Charles Jordan il a continué de créer les chaussures plus originales et spectaculaires.

     

     
    <<Dans son livre D'Eve à Rita Hayworth, il explique que les pieds d'une femme sont le révélateur secret de sa personnalité. >>

      

     

     

     

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  • Avec Henri IV, eschappins et pianelles disparaissent et le soulier adopte une forme plus robuste qui va rester en usage sans grand changement pendant une partie du siècle : attaché sur le dessus du pied d'abord par un noeud, puis par une boucle et enfin, sous Louis XIII, par des roses de ruban, ou de gaze, il a un bout arrondi puis plus long et carré, et il est relevé par un talon probablement inspiré des chopines vénitiennes, ce qui lui vaut le nom de chaussure à cric ou à pont-levis.

    Au début du siècle, la mode était surtout à la botte. Henri IV envoya en Hongrie un habile tanneur pour étudier la préparation très spéciale des cuirs en Europe centrale et en rapporter le secret, perdu au siècle précédent : l'industrie des hongroyeurs se ranima et la fabrication des bottes souples connut une si grande vogue qu'elles furent admises même dans les salons et au bal, en 1608 ; une patte de cuir, le surpied, couvrait le cou-de-pied, maintenu par la soulette qui s'attachait sous le pied et fixait l'éperon. Ces bottes étaient hautes l'entonnoir couvrait le genou lorsqu'on était à cheval et s'abaissait autour de la jambe pour la ville. Sous Louis XIII, une botte plus courte et plus légère s'appela ladrines.

    Au début du règne de Louis XIV, la botte ne fut plus admise que pour chevaucher ; un cordonnier gascon, Lestage, se fit une réputation universelle en montant, en 1663, la botte sans couture.

      

      

    Vers 1652, la vogue fut aux souliers pointus. Vingt ans plus tard, ils redevinrent carrés, le talon s'élevant de nouveau, probablement parce que Louis XIV voulait rehausser sa taille. C'est lui qui, au début de son règne, fit garnir de cuir rouge le talon de ses chaussures et les courtisans s'empressèrent de l'imiter ; en Angleterre, les talons et bords de semelles rouges étaient portés depuis le début du XVIIe siècle. Entre 167o et 168o, une boucle remplaça les nceuds sur le dessus du soulier.
    Quant aux chaussures de femmes, elles s'inspirèrent des formes masculines, avec des talons beaucoup plus hauts et d'abord droits ; mais elles étaient souvent en soie brochée ou en velours. Certains souliers de cuir étaient décorés de broderies de soie ; on en connaît d'autres en velours brodé d'argent même pour hommes, de l'époque Louis XIV.


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    La MODE VINTAGE

     

      

    L'époque victorienne

    L'époque victorienne au Royaume-Uni marque l'apogée de la révolution industrielle britannique ainsi que celle de l'Empire britannique. Bien que l'époque victorienne désigne les années de règne de Victoria Ire du Royaume-Uni, de 1837 à 1901, les historiens fixent généralement son début au Reform Act 1832. L'époque victorienne est précédée par celle de la régence anglaise et suivie par l'époque édouardienne.

    La Belle époque

    La « Belle Époque » est une expression née après la Première Guerre mondiale pour évoquer la période antérieure à la Grande Guerre et postérieure aux campagnes napoléoniennes, soit de 1890 à 1914. Dans cette désignation, il y a une part de réalité (expansion, insouciance, foi dans le progrès…) et une nostalgie. La réalité a en fait été enjolivée à cause du traumatisme de la Première Guerre mondiale.

    Le Vintage

    Le vintage est un anglicisme appliqué d'abord dans l'œnologie pour parler de millésimes, rapporté dans la mode depuis les années 1990. D'abord utilisé pour désigner les vêtements anciens de créateurs prestigieux (Chanel, Dior, Yves Saint Laurent, Hermès…), le terme s'est étendu à toute pièce d'occasion, datant au plus tard des années 1980, et reflétant un moment particulier de l'histoire de la mode du XXe siècle. La vogue du vintage est telle que le mot est désormais usité par extension pour toute pièce un tant soit peu rétro. Or, contrairement à la fripe où peuvent se mêler toutes origines, le Vintage est d'abord le reflet d'une authenticité, que ce soit par la marque, les techniques de couture, les tissus employés.

    La mode du vintage, débutée dans les années 1990, s'est développée mêlant fashionistas et antiquaires du vêtement. Lors d'une vente aux enchères consacrée à Paul Poiret en 2005, les prix ont atteint jusqu'à plus de 100 000 euros pour un manteau. Certaines grandes maisons de couture, attirées par l'aubaine, développent des collections de rééditions de leurs modèles (le smoking Yves Saint Laurent). Les grandes expositions consacrées à l'histoire de la mode ne désemplissent pas (par exemple, Balenciaga, une rétrospective présentée par le Musée des Arts décoratifs à Paris de juillet 2006 à janvier 2007). Cette vogue serait peut-être due à une réaction contre la massification de la mode.

    Les principales sources de vintage sont les puces, les boutiques spécialisées et les ventes aux enchères (classiques ou en ligne). Suivant la provenance, l'époque ou l'état du vêtement, les prix peuvent aller de quelques dizaines d'euros à des milliers. Les pièces les plus recherchées sont les pièces griffées, ou antérieures à 1950.


    Le shabby chic

    Le style a commencé en Grande-Bretagne et évoque le type de décoration dans les grandes maisons de campagne où sont usés et s'est évanouie chintz vieux sofas et des rideaux, la peinture ancienne et sans prétention de «bon» goût. The end result of shabby chic is to achieve an elegant overall effect, as opposed to the sentimentally cute Pop-Victorian. Le résultat final de shabby chic est de réaliser un élégant effet global, par opposition à la sentimentalement cute Pop-victorien. Neither is it an expression of caring for the environment through recycling, even though recycling old furniture and fabrics is an important aspect of it. Il n'est pas non plus l'expression d'une s'occupant de l'environnement par le recyclage, même si le recyclage des vieux meubles et des tissus est un aspect important de celui-ci.

    Le terme a été inventé par Le Monde des Interiors magazine dans les années 1980 et a depuis été utilisé comme nom pour une société américaine fondée par Rachel Ashwell.

    Shabby chic est également un terme général qui peut être utilisé pour désigner une personne qui est chic plutôt que de la mode, où leur style reflète la qualité par opposition à la nouveauté.

      

      

      

      

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    Mules de chambre de MARIE ANTOINETTE 

      

    Chaussures du XVIIIe siècle    

     

     

        * Les souliers sont à bouffettes, à languettes, à boucles, à broderies, en droguet blanc aux fleurs d'or, avec des venez-y-voir garnis d'émeraudes. 

     

     

     

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    1700

      

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    1700

     

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    1700

     

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    1710

      

      

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    1720

      

      

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    1730

     

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    1740

     

     

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    1740

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    1760 

     

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    1760

     

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    Boucles de chaussures 1760

     

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    1770

     

     

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    1775

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    boucles de chaussures 1775

     

     

     

     

     

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    1775

     

     

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    1780

     

    * Il vous faut des talons étroits, hauts de trois pouces.

     

     

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    * Il faut se chausser chez Charpentier, chez Bourbon.

     

    Chaussure du XVIIIè siècle 

      

      

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    1775

     

     

    * Attention aux talons trop hauts ! Un anatomiste distingué a remarqué qu'ils font remonter le mollet trop haut chez  les femmes du monde, déplacement qui n'a pas lieu chez les danseuses usant de souliers plats.

     

     

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    1783

      

    Ainsi, à la démarche voluptueuse et balancée des mules, succédera la démarche    courante et l'allure cavalière de l'homme.

     

     

     

     Chaussure du XVIIIè siècle

     

     

    * Les mules sont toujours en soie brodée mais le bout long et pointu s'arrondit. Le talon commence à reculer vers    l'arrière, les rubans à remplacer les boucles et les broderies de soie celles de perles.

     

     

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    1790

     

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    1790

     

     

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    1790

     

     

    Chaussure du XVIIIè siècle

     

     

     

     

     

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    1792

     

     

     

     

     

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  • Le XIXè siècle et la Mode VICTORIENNE

     
     
     
     
    Au cours de cette période coïncidant, du moins pendant la plus grande partie du XIXe siècle, avec le règne de la Reine Victoria (1837–1901), le statut de la femme s’est compliqué du fait d’une conception à la fois singulière et très répandue de ce que devait être « l’idéal féminin »

     
    Le corps féminin est perçu comme pur et n’inspirant aucun dégoût, hormis dans ses périodes de menstruation. Il n’est pas de bon ton que la femme porte du maquillage ou quelque autre accessoire destiné à l’embellir, de même que des vêtements dévoilant la peau, des bas ou tout autre type de sous-vêtement. D’où l’abandon des grands chapeaux en 1835 par des bonnets, les grands chapeaux donnaient un air charmeur aux vêtements.

    Mode Victorienne à crinoline 1840-1870


    Dans cette deuxième moitié du XIXème siècle, la cour impériale française lance une mode réputée pour sa splendeur assez similaire à l’ancien style rococo.
    L’influence du XVIIIème siècle donne naissance au style « pompadour », inspiré du style Louis XV.

    La crinoline, employée de 1845 à 1869, est l’élément le plus caractéristique de cette époque qui invente également la haute couture grâce à Charles-Frédéric Worth.


    Le costume masculin confirme sa tendance vers la rigueur et l’austérité.

    Ce sont les robes que vous pouvez voir dans la série des « Sissi »

    Mode Victorienne à tournure 1870 -1890

    Malgré la guerre de 1870, le goût de l’époque reste au pastiche des costumes de la renaissance et du XVIIIème siècle, avec, en plus, un prédilection pour la surcharge décorative.
    Dans le costume féminin, la tournure, accentuant la courbure des reins, succède définitivement à la crinoline alors que le costume masculin se fait de plus en plus sombre et rigide.

    La crinoline, disparait en 1867 sous la pression du couturier Worth, elle est remplacée par des poufs faits de crins ou des armatures qui rejettent le volume de la robe vers l’arrière en accentuant la cam­brure des reins.
     

    En cette période, le goût est au style « tapissier » ! On utilise de lourds tissus et on abuse des passe­menteries, glands, pompons et franges pour les garnitures de ces costumes fastueux.

      

    De 1870 à 1890, cette tournure prend un volume plus ou moins marqué, hésitant entre un simple retrous­sis de tissus, un volume en « queue d’écrevisse » ou un système de capote repliable comme celle des voitures pour pouvoir s’ as­seoir plus commodément, le strapontin. Le corset grandit pour comprimer le corps de la poitrine au haut des cuisses.

    Sur les cheveux coiffés en longues anglaises ou réunis en chignon allongé sur la nuque, on pose très en avant sur le front un étroit petit chapeau ovale, à calotte basse, ou un chapeau à plumes de style autrichien. Vers 1885, de minuscules chapeaux en pointe succèdent encore aux capotes arrondies et aux grandes capelines. Aux pieds, l’élégante de cette époque porte des bottines à talon, boutonnées ou lacées sur le devant.

    Dans les années 1850 en effet, Charles Frédéric Worth (1825-1895) lance la Haute couture, aux caractéristiques modernes, et, avec elle, favorise la naissance d’une mode parisienne qui s’étend alors à travers toute l’Europe et en Amérique. Mais la rupture la plus importante dans l’histoire du costume occidental est sans doute la naissance de la confection industrielle. Les articles de mode, diffusés à des millions d’exemplaires, vont toucher les foyers les plus modestes. La production des vêtements, jusqu’alors artisanale, et, pour l’immense majorité domestique, va s’industrialiser et prendre un essor considérable, avec l’invention, le perfectionnement, et la diffusion de la machine à coudre.

    L’époque profite des progrès considérables de l’industrie de la mode qui s’installe.
    1830 : première machine à coudre à un fil de Thimonnier
    1846 : Walter Hunt et Elias Howe qui ajoutent un deuxième fil perfectionnent l’engin.
    1854 : première machine à couper les vêtements
    1867 : invention de la machine qui fait les boutonnières
    1900 : une machine est capable de coudre les boutons.

    C’est à l’époque Victorienne qu’apparaissent les premiers catalogues de mode…

    A propos…

    … qui parmi nos fidèles lectrices et lecteurs, saura nous dire quel est cet instrument ?

    Pour terminer, nous ne résistons pas au plaisir de vous offrir quelques liens vers des sites de créatrices adeptes de cette époque :

    Et la bible anglaise de l’époque Victorienne :

     

     

      

     

     

    SOURCES :

    MUSEE INTERNATIONAL de la CHAUSSURE - ROMANS - FRANCE

      

    http://www.gralon.net/tourisme/musee-musee-international-de-la-chaussure-592.htm

      

     

      

     

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  • ROBE époque fin XIX ème début XX ème siècle

     
     
     
    Voici une robe en taffetas de soie de couleur rose années 1885 - 1890
     
     

    Le taffetas est, au sens premier du terme, un tissu d'armarture toile en soie. L'appellation est réputée venir d'un mot persan (« taftâ »), désignant littéralement « ce qui est tissé ». On trouve ainsi l'expression "armure taffetas" en confection pour désigner une armure de toile (tissée selon le principe : un fil pris, un fil laissé).
    Les taffetas seront distingués selon leurs motifs, ou les couleurs de fils utilisés dans leurs chaînes et leurs trames.
     
     
    Détails de la dentelle sur le bustier ou jaquette
     
     
    Détails de la dentelle au bas des manches
     
     
     
    Voici une robe en taffetas de soie de couleur marron années 1900 - 1905
     
    Petit détail, elle tient à la main un saute-ruisseau, les explications seront pour une autre fois
    Détails des manches légèrement bouffantes au niveau des épaules
    Détail du bustier ou jaquette composé de soie blanche et de jais
     
    Les bijoux en « jais de Paris » ou « jais français » sont des produits faits en verre : « verre noir obtenu avec un mélange d'oxyde de cuivre, de cobalt et de fer ». Le véritable jais laisse une trace marron foncé, presque noire sur une surface rugueuse.
     
    Détails sur le bas de la jupe perles de jais cousues sur du tulle Le tulle est un tissu transparent et vaporeux formé par un réseau de mailles régulières de fins fils de coton, de lin, de soie, de laine ou, plus récemment, de fibres synthétiques. Il trouve d’abord usage dans la mode féminine, puis avec l’apparition de pièces plus importantes, dans le linge de maison (nappes, serviettes, etc.).  
     
     
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    Histoire de la CHAUSSURE

    Les chaussures à semelle de bois
    Occupation allemande 1939-1945
    par Fernande Germain

     

     

    Pendant la guerre de 39-40 et l'occupation allemande, nous étions un peu dépourvus de tout. Pour l’alimentation, il y avait les tickets de viande, de pain, de chocolat et bien d’autres denrées. Il en était de même pour l’habillement. Adieu les jolies bas de soie d’avant la guerre, ces chers bas qui faisaient de si belles jambes aux femmes !… Nous y faisions très attention. Nous avions appris à les remailler, avec un crochet très fin, le remaillage était assez facile lorsque seuls un rang ou deux étaient filés. Je me souviens encore que, pendant la guerre, étant privée d’électricité à certaines heures du soir, je me vois encore remailler mes bas, à la lueur de la lampe à pétrole, pour le lendemain matin. Il fallait avoir de bons yeux !

     

     

     

    Dès les beaux jours, nous nous mettions une teinture sur les jambes imitant les bas fins disparus des étalages depuis longtemps, économisant ainsi nos bas de soie encore en bon état. Les chaussures manquaient aussi terriblement ; ou tout au moins les chaussures élégantes. Aussi, à cette époque, tout cordonnier qui était tant soit peu chausseur, faisait des affaires d’or. Le bois étant facile à trouver dans notre région apparurent les fameuses chaussures à semelles de bois à talons compensés. A Loudun, rue du Portail-Chaussée, nous avions un artisan chausseur, Monsieur Baloge, qui était un très bon cordonnier et qui faisait des merveilles.

    Chaussures à semelle de bois pendant l'occupation allemande 1939-1945

    Chaussure à semelle de bois (photo 1946)

    Il restait à trouver le cuir, car il ne nous était pas fourni par l’artisan. Et c’est là que la chose devenait difficile. Du cuir ! les femmes en cherchaient partout : récupération de grands sacs à mains ou d’une ancienne veste en cuir usagée, dont certaines parties étaient encore récupérables. Pour mon compte personnel j’avais assez de chance car mon cousin cordonnier me fournissait des chutes de cuir, de couleurs différentes. Ces chaussures étaient très seyantes et faisaient de jolies jambes. Elles grandissaient les personnes. Elles n’étaient faites que de grandes lanières attachées sur le côté du pied par une boucle. (Voir photographie de gauche un modèle qui date de 1945).

     

     

     

     

    Un homme, très populaire à Loudun, avait une belle voiture de sport, décapotable, avec tout l’intérieur garni de cuir rouge. Un jour, ce dernier découvre à son grand étonnement, sa voiture lacérée de coups de couteau ou de ciseaux. Le cuir avait été découpé dans ses parties les plus belles, et ce qui restait était dans un bien triste état. Il n’en revient pas et raconte à ses amis sa mésaventure. Tous se demandent quel salopard avait bien pu lui en vouloir de la sorte pour lui causer un tel dommage.

    Quelle ne fut pas sa stupéfaction, lorsqu'il vit ses filles rentrer chez lui, chaussées chacune de splendides chaussures rouges à semelles de bois compensées. Il comprit instantément la provenance du cuir . Lui et ses amis n'avaient pas imaginé que le larcin pût provenir à sa propre famille. L'histoire ne dit pas si le père qui adorait et gâtait ses filles les admonesta ce jour là. Aucun de ses amis, n'osa plus lui parler de cette affaire.

     

     

     

    source : http://jcraymond.free.fr/Terroir/Temoignages/SemelleBois/SemelleBois.php

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    L’influence de la mode asie et de la mode exotique n’est pas nouvelle. Durant les Années folles, l’imagination des grands couturiers, leur envie d’exotisme leur ouvrirent de nouveaux horizons vers des continents lointains.

     

     

    nouveaux horizons vers des continents lointains.

    Après la Première Guerre mondiale, la mode des Années folles reflète l’appétit de la découverte de la nouveauté et une frénésie pour l’exotisme des voyages.

    La mode Exotique des Années folles

    Cette vague effervescente a inspire les garde-robes de cette période. On y apporte de nouvelles matières, on y admire le chatoiement des de couleur robes courtes rehaussées de broderies, de strass et de perles venues de pays loitains..

     

    La mode est au voyage

    C’est tout nouveau, les garde-robes s’ouvrent aux vêtements « sportswear » et « voyage » par l’apparition par exemple de des manteaux de voyage, de paletots ou des marinières, Dentelles,franges, satin et borderies de perles, pierreries précieuses venues de pays lointaines plumes exotiques. La mode s’inspire d’ailleurs par des effets décoratifs exotiques.

     

     

     

     

    La Robe Jean Patou inspirée de la Chine

    On découvre cette source d’inspiration par exemple avec Jean Patou qui évoque la Chine dans la création de ses robes coutures, il y représente des paysages chimérique de la chine et de l’Asie. Une superbe robe à strass et perles brodées sur du satin noir voit le jour.

    Jean PATOU

    La foi en l’avenir, la volonté de changement, le voyage et la joie marquent cette tendance mode qui ne cesse d’être une source d’inspiration aujourd’hui. Dans le kaléidoscope de cette création vestimentaire, le corps de la femme se dévoile. On abolit le corset; les bras, les jambes et le dos s’offrent aux regards, on s’ exotise dans les salons parisiens.

     

    Les Robes de Paul Poiret, racontées par Paul Iribe, 1908

     

    Une inspiration Exotique dans la Mode

    L’inspiration des voyages lointains chez les couturiers a une très forte influence sur la mode. Les emprunts exotiques sont larges et l’imagination des créateurs de mode est sans limite. L’Egypte devient le pays à la mode. On découvre le tombeau de Toutankhamon, en 1922, et les grands couturiers s’en inspirent en utilisant des noms évocateurs pour leur collections.

    Il y a aussi un grand intérêt pour la Grèce avec une renaissance du classicisme antique dans la mode parisienne, par exemple avec des coupes droites régulières.

    Le mouvement exotique envoute les couturiers, ils s’inspirent de la culture africaine et la mode d’Asie. Les couturiers tendance s’inspirent en tout point de l’histoire et des cultures lointaines comme l’asie, ils créent et imaginent une mode largement fantaisiste et exotique.

     

     

    Les femme et la Mode , l’exotisme est de mise.

    La coquetterie des femme de cette période se caractérise par un style de vie moderne et libre, tel que conduire en voiture, fumer en public, se maquiller et se faire couper les cheveux à la garçonne. Elles se parfument avec des senteurs rapportées de pays lointains, elle raffolent de pierres précieuses venues de pays lointains et d’Asie entre autre.

    Accessoires de mode venus d’Asie.

    On découvre des ombrelles élégantes venues de Chine, ces ombrelles font sensation dans le Paris Chic en vogue. On retrouve aussi des chapeaux brodés, des chapeaux à plumes exotiques, des pièces uniques qui font la tendance Mode parisienne déjà inspirée des richesses venues d’Ailleurs lointains et inspirées de l’Asie

    L’influence du design asiatique dans les Années folles.

    Principalement japonais mais aussi chinois, africain, grec et russe. Le design exotique était à la mode dans les années folles et ont influencé la mode parisienne ; la broderie et l’imprimé exotique et asiatique sont utilisés sur des capes, des manteaux et des tuniques.

    On peut y voir une tendance Mode Asie à cette époque avec la fusion de l’art et de la mode.

    Les années folles s’achèvent avec la crise financière mondiale. L’age d’or de l’exotisme et de l’influence de l’Asie sur la mode parisienne laisse place à la réalité économique.

     

     

    sources : photos google wikipedia

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    parmi ces chaussures des années 40, figure une intruse des années 70…

    bottine en cuir ajouré vers 1865 / chaussure brodées au point de graine vers 1855 (travail chinois pour le marché européen?)

    1. Photo 1 : Bottine en cuir ajouré vers 1865 / chaussure brodées au point de graine vers 1855 (travail chinois pour le marché européen?)
    2. Photo 2 : Chaussures à goussets élastiques, bottines d'été et escarpins vers 1880
    3. Photo 3 : Deux modèles de balmoral vers 1910 / une bottine à bout anglais vers 1900
    4. Photo 4 : Cothurnes du soir vers 1914, bottines vers 1915 à 1918. celle de droite, coupée d'une seule pièce, est d'helstern
    5. Photo 5 : charles ix des années 20
    6. Photo 6 : 2 modèles de pinet en taffetas / pompe en daim avec incrustation de cabochons en verre multicolore, fin des années 20
    7. Photo 7 : Exemples de chaussures du soir entre 1925 et 1930
    8. Photo 8 : Quelques grolles de la seconde moitié des années 30. notez les sangles singulièrement croisées de celles de droite
    9. Photo 9 : Parmi ces chaussures des années 40, figure une intruse des années 70…

    Histoire de la CHAUSSURELes chaussures sont des accessoires plus qu’indispensables : utilitaires. Devoir assurer l'équilibre de la marche et la protection du pied ne les empêche pas d’être sensibles aux modes, parfois au mépris parfois du sens pratique.

     

     

     

    Depuis le directoire, les chaussures de femmes sont sans talon. Le début du 19e siècle est dominé par les escarpins décolletés, souvent pourvu de rubans à croiser autour de la cheville. Ces sortes de ballerines sont si souples que pied gauche et pied droit sont identiques. Pour le jour, on fait aussi des bottines basses à laçage latéral ou frontal. Ces dernières bénéficient d’innovations techniques comme les oeillets métalliques en 1823 ou les goussets élastiques en 1827.

     

    Histoire de la CHAUSSURE

    En 1830, le talon tente un retour à l'arrière de la semelle, la voûte plantaire étant soutenue par un cambrion ; mais il ne s’imposera vraiment que vers 1850. Sous le second Empire, les grands chausseurs parisiens comme Viault-Esté ou Pinet[1]fournissent des modèles à leur griffe en prêt à chausser, bien avant que la confection ne gagne le vêtement élégant. La machine à coudre les tiges, brevetée par B. Thimonier dès 1830, se répand dans les années 60.

    La différenciation entre pied droit et pied gauche ne se généralise que vers 1870. Le talon bobine s’est alors imposé. Il perdurera pendant près d’un demi-siècle, sa hauteur culminant vers 1890. Pour le soir, des escarpins ou des chaussures à brides (souvent perlées) sont de rigueur. Pour le jour, les bottines à boutons dominent. Mais les chaussures basses se diversifient à la belle époque avec les Richelieu et les Derby, lacées sur le dessus, les Alexandra et les Charles IX à brides. Les Cromwell, dont les pattes de quartier se fixent par une boucle sur une haute languette, sont particulièrement en vogue à la veille de la grande guerre. Entre 1914 et 1919, le raccourcissement progressif des jupes découvre des chevilles gainées de longues guêtres boutonnées ou de bottines à talon cubain.

    Histoire de la CHAUSSURE

    Les années 20 marquent le triomphe des chaussures basses, souvent particulièrement gracieuses. Si les modèles à bride dominent, on voit apparaitre des sandales pour l'été. Les créations de Gréco et de Pérugia se distinguent autant par l’audace de la recherche plastique que par leurs finitions raffinées.

     

     

    Histoire de la CHAUSSURELe soir, les talons sont parfois rehaussés d'émaux ou de strass. 1930 voit le retour de l'escarpin assorti à la robe habillée.

     

     

     

     

    Histoire de la CHAUSSURE

     

    La seconde guerre mondiale, met fin à cet âge d'or, malgré l’inventivité avec laquelle les créateurs tirent parti des matériaux de remplacement : bois ou liège pour les semelles compensées, raphia ou toile cirée pour les tiges.

     

    L'après-guerre est marqué par la collaboration entre les bottiers et les couturiers. J. Fath, J. Heim ou C. Dior s'adressent à Delman et à Roger Vivier. L'escarpin à talon haut est la chaussure élégante par excellence au temps du new-look.

    Erwan de Fligué (Falbalas)

    [1]Puis Helstern, à partir de 1870

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    Maquillage

    A partir du XVIIème siècle, l'usage du maquillage s'étend dans toutes les classes sociales.
     

    Alors qu'au XVIIIème siècle, on abusait du rouge et on se fardait même pour dormir, le XIXème siècle est marqué par un certain retour au naturel.

    Heureusement la fin du XVIIIème siècle voit le retour de la simplicité, d'un certain naturel. On se maquille beaucoup moins; le visage est fin, le teint porcelaine et frais, les lèvres douces.

    Bien que toujours bouclés et poudrés, les cheveux apparaissent dans un style savamment "décoiffé". C'est la fin des monstrueuses coiffures.

    L'hygiène longtemps délaissée revient et marque son appartenance à une certaine classe sociale notamment grâce à de nouveaux cosmétiques et produits parfumant.

    Madame Récamier symbolise parfaitement la beauté de son époque.
    Teint d'albâtre, cheveux ébène, regard sombre, cernes bleutés, fragilité, taille de guêpe, c'est ainsi qu'elles incarnent " la beauté mélancolique" : L'allure du désespoir. Et pour paraître encore plus ténébreuses elles s'enduisent le visage de décoctions de safran et d'encre bleue pour obtenir des cernes bien bleutés et des reflets bistrés.

    A l'exception de la poudre blanche, essentiellement réservée à la bourgeoisie, et d'une petite "touche" de rouge , le XIX ème est le siècle où les femmes utilisent le moins de maquillage. Celui-ci est réservé aux actrices sur scène et aux prostituées.

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    Au moyen age, avoir un grain de beauté était valorisé. Ceux qui n’avaient pas de grain de beauté utilisaient une « mouche », un bout de tissue noir que l’on colle sur le visage soit pour marquer une imperfection de la peau, soit pour ressortir le teint clair du visage.

    L’emplacement du grain de beauté ou la mouche à une importance, une signification :

    • sur le front : un majestueux ou une majestueuse
    • près de l’oeil : un passionné ou une passionnée
    • sur le nez : un effronté ou une effrontée
    • près des lèvres : un coquin ou une coquine
    • sous la lèvre : la firponne
    • sur le menton : un discret ou une discrète
    • sur la joue : la galante
    • dans le creux du sourire : l’enjouée
    • sur un bouton : la recéleuse

    La mouche était également un faux grain de beauté, fait de mousseline noire et collé sur le visage. Les mouches étaient utilisées pour faire ressortir la blancheur du teint. L’usage des mouches était déjà connu au XVIIème siècle. C’est au XVIIIème siècle qu’elles vont devenir les symboles de la parure. La localisation de la mouche sur le visage possédait une symbolique particulière qui donnait des précisions sur le tempérament et la personnalité de l’utilisatrice à un moment donné.

      

    table de toilette du XVIIIè siècle

      

    La fin du XVIIème siècle sera marqué par la folie des édifices capillaires et des mouches.

    -" la passionnée " se pose sous le sourcil.

    -" La baiseuse " ponctue le coin de la bouche.

    -" l' effrontée " orne le bout du nez.

    -" La voleuse " dissimule le bouton.

    Les femmes se fardent terriblement. Le blanc et le rouge les rendent si affreuses et dégoûtantes que Boileau conseille au mari d'attendre, que le soir, sa femme " ait étalé son teint sur sa cornette, et dans quatre mouchoirs de sa beauté salis, envoie au blanchisseur et ses roses et ses lys".
    Les produits utilisés sont le blanc de céruse, le sublimé et le fameux rouge d'Espagne, toujours aussi toxiques.

     
    Coffret de toilette en galuchat XVIIIè siècle

      

    Le XVIIIème siècle ...à la Cour du Roi Soleil et l'Empire, toutes les gammes de rouge éclatent sur les visages en un véritable feu d'artifice. On se farde de jour comme de nuit(même pour dormir!). Le naturel est proscrit, seul le rouge est porté et adoré. Ces dames en font d'ailleurs une consommation si excessive que l'on pense instaurer un nouvel impôt!
    Les coiffures sont de véritables chef-d'œuvre démesurés, ornés d'une multitude de d'accessoires.

     

      A l’origine les mouches, ces petits grains de beauté en taffetas ou velours que l’on se colle sur la peau, sont apparues pour cacher les boutons de la petite variole.
    Ce n’est qu’un peu plus tard en 1796 que le vaccin contre la variole a était découvert et que la mouche est devenu un élément esthétique chez les précieuses.

     

    Appelée aussi « Tache avantageuse« , la mouche est donc une petite pièce de taffetas ou de velours noir que l’on se collait sur la peau pour en faire ressortir la blancheur et l’éclat du teint. C’est l’un des principaux accessoires de la beauté, de la mode et de la galanterie dès le milieu du XVIIe siècle. Sa première mention apparait en 1655 dans une pièce galante de De Laborde.

    C’est l’accessoire baroque par excellence.

     

    Les coquettes en usaient parfois à outrage : elles pouvaient en porter plus de quinze. Si elle étaient généralement ronde, sous Louis XV, on les taillait aussi en cœur, en lune, en comète, en croissant, en étoile, en navette. Elles n’étaient pas réservée aux femmes, les hommes en portaient aussi mais en moins grand nombre. La mouche était avant tout un instrument galant et de séduction.

     

      

    Elle avait un côté frivole si affiché qu’un dame qui voulait paraitre sage n’en mettait pas.

     boite à mouche en nacre 18e siècle De lutilisation des mouches

    Boite à mouche en nacre 18e siècle - ©Virtu

    On conservait les mouches dans de petites boites spécialement conçues à cet effet, les boites à mouches.

     

    Que ces mouches sans vie ont de vivacité!
    Par leur noir aiguillon l'amour est excité ;
    Ces petits assassins arment la beauté même,
    Et leur air agaçant dit: Je veux que l'on m'aime.

     

    (Ovide, Art d'aimer, 3ème chant.)

      

    Sources : http://ohsococo.skyrock.com/2.html

    photographies google

     

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    HISTOIRE

    C'est l'Espagne qui nous fournit la preuve que l'homme a adopté les chaussures à un stade très ancien de son évolution. En effet, des peintures rupestres, datant de douze à quinze milles ans avant notre ère, montrent un homme en bottes de peau et une femme en bottes de fourrure. Des vases funéraires persans en forme de botte (3000 ans avant Jésus-Christ) montrent que des formes rudimentaires de souliers et sandales existaient à l'époque.

      

    En Egypte, des sandales datant du Ier diècle de notre ère, faites de palmes tressées et cousues, n'étaient guère que des semelles avec une lanière à la cheville et aux orteils. Des sandales plus tardives ont une semelle taillée dans un bloc de bois, assez semblable aux patins du XVIIe siècle. On ne sait pas si elles étaient beaucoup portées; peut-être ne servaient-elles qu'à mieux protéger le pied durant les crues du Nil. Au musée Bally, à Schoenewerd, en Suisse, se trouve une sandale étrusque du VIe siècle, à semelle de bois fendue et articulée par des liens de cuir pour être plus confortable.

      

    Cela révèle une habileté que les fabricants de patins ne possédaient guère car les patins articulés du XVIIe sont plutôt rares. Les Etrusques furent sans doute les plus habiles cordonniers jusqu'aux Grecs et aux Romains. Partant de l'habitude primitive d'envelopper le pied d'une peau, ils produisirent un précurseur des fameux brogues irlandais: un soulier sans semelle, fendu sur le coup-de-pied et attaché par un lacet.

     

    Les paysans continuèrent à en porter

    jusqu'à l'époque de Charlemagne. l'Histoire de la CHAUSSURE

    Il faut rappeler que les premières chaussures ne subirent quère de modifications pendant des siècles.

    La chaussure est un domaine où la mode évolue lentement et où l'apparition d'un nouveau style ne sonne pas forcément le glas des précédents, si bien que l'on trouve dans le monde occidental des chaussures de marche dont la forme n'a pas changé depuis les années 40.  

    La production en série permet aux fabricants de chaussures de fournir de nouveaux modèles à des prix compétitifs, mais il ne s'agit que de variations sur les styles de base d'où sont issues toutes les chaussures d'homme et de femme. Dans le derby, l'empeigne se prolonge sous les quartiers pour former une languette par-dessus laquelle on noue les lacets. Le mocassin, à l'origine en daim, est l'archétype du soulier facile à enfiler, coupé très bas siur les côtés auxquels est cousue une empeigne surélevée. La sandale, enfin, est une chaussure ouverte maintenue par des brides ou lanières.  

    Beaucoup de stylistes attachent une importance suprême à la matière du soulier, et pourtant de nos jours, en dépit des progrès considérables du synthétique, la plupart des tiges sont en cuir. Quant aux semelles de cuir, elles sont désormais réservées aux souliers de meilleure qualité.

      

    l'Histoire de la CHAUSSURE

    Escarpins XVIIIè

    Sous Louis XVI, les robes étant plus courtes, l'attention est focalisée sur le pied. La taille en est minimisée par le déplacement du talon franchement posé sous la cambrure.Petite information : Marie-Antoinette possédait 500 paires de "chaussons", classés suivantla date, la couleur et le modèle et un domestique était chargé exclusivement de leur entretien

     

    regence chaussure

     

      

    Comme au XVIIIe siècle, la matière varie avec le sexe. Les chaussures d'homme sont surtout en cuir - glacé, verni, daim ou croûte de porc - et reflètent le conservatisme des hommes et leur sens pratique. Les femmes sont bien plus aventureuses. L'emploi de brocart, velours, satin, moire, laine, tapisserie et verroterie n'est pas nouveau, puisqu'il a commencé au XVIe siècle.

     mule_revolutionnaire-2

      

      

      

      

      

      

      

    LA CHAUSSURE FAIT L'HOMME

    Il y a des millions de gens pour qui la chaussure n'est qu'un simple accessoire vestimentaire, destiné à durer deux ou trois ans au plus, avant d'être oublié comme tant d'autres avant lui. Certes, la mode est fugace: à peine établie elle est déjà sur le déclin. Pourtant, combien d'entre nous gardons des souliers que nous ne mettrons plus, sans pouvoir nous résoudre à nous en séparer ?

     

      

    Pourquoi les chaussures semblent-elles souvent plus personnelles que les autres vêtements? Pour beaucoup c'est, bien sûr, une question de confort, une source de bien-être. Ira Gershwin a su exprimer la joie d'être bien chaussée dans sa chanson The Berkeleys of Broadway. "Quand j'ai des ailes à mes souliers, la ville déborde de rythme, le monde d'harmonie, et la vie paraît facile", chantait l'aérien Fred Astaire.

      

    Le confort n'est pas tout, cependant, et c'est souvent le style de nos souliers qui nous donne l'impression d'avoir des ailes aux pieds, même si nous souffrons le martyre. On se chausse comme on s'habille, par coquetterie. Alors vive l'élégance et au diable le confort !

     

    l'Histoire de la CHAUSSURE

     

     

      

     

      

      

      

      

      

      

      

      

    Les Joyaux de la Chaussure

    Les chaussures de femme ont rarement atteint l'extravagance décorative qui caractérise celles du début du XVIII siècle,à l'exception des créations de Roger Vivier.

      

    Ce dernier s'est ingénié avec constance et splendeur à créer des modéles qui possédent tout le raffinement des chaussures d'antan, avec un surcroît d'inventation. Ses souliers ne sont pas, cependant, de simples copies ou pastiches des originaux d'époque, comme peuvent l'être parfois ceux de stylistes de moindre envergure.

      

    Les soulier de Vivier sont uniques parce que, en dépit de leur extravagance, ils sont résolument modernes. Ils ne peuvent appartenir qu'à notre siècle, notamment à cause de la façon dont ils exploitent les principles de l'ingénierie et de l'aérodynamisme. D'autres, notamment Andrea Pfister, l'ont imité.

     

     

     

     

    LES HAUTES TALONS l'Histoire de la CHAUSSURE

     

    Déjà, à l'époque où les robes longues dissimulaient les souliers aux regards, les bottiers se livraient à des fantaisies décoratives sur les talons. Au XX siècle, à mesure que les pieds et les chevilles se sont progressivement découverts, les créateurs ont été obsédés par l'idée de pousser la ligne du talon jusqu'aux limites du pratique. Les grands bottiers de notre temps notamment Pérugia et Ferragamo, ont toujours aimé essayer de nouvelles matières, formes, textures et, ce faisant, mettaient souvent au point des formes de talon d'une originalité surprenante. Ce n'était pas forcément beau, mais toujours intéressant. Malheureusement, ces innovations s'adaptent mal à la production en série. Elles restent l'apanage du modèle "exclusif", pour lequel le coût n'entre pas en considération.

     

     


     

     

    Les bottiers modernes ont cherché par tous les moyens à alléger le talon. L'arrivée de nouvelles matières leur a permis de les faire plus hauts et plus effilés que jamais, et, en s'inspirant des recherches des ingénieurs, on a même créé des chaussures à talons hauts sans talon.

      

    Dans les années 50, on avait obtenu cette légèreté et cette transparence de façon mois onéreuse en adaptant au prêt-à-porter des talons en verre incassables dans lesquels étaient parfois enfermées des pierres semi-précieuses ou des décorations, sans oublier ceux, mémorables, que l'on avait remplis d'eau où nageaient de minuscules poissons rouges.

     

     

     

    l'Histoire de la CHAUSSURELES SEMELLES COMPENSEES

    Le passage du temps n'est pas tendre pour les semelles compensées. Elles paraissent presque toujours laides et ridicules, comme elles l'étaient d'ailleurs à leur époque. Au cours de notre siècle, on ne les a ressuscitées que trois fois. Dans les années 30, elles étaient souvent en liège et réservées surtout aux sandales de plage. Dans les années 40, elles furent de bois et offraient une solution pratique aux problèmes liés à la pénurie de cuir. Ce fut dans les aberrantes années 70 qu'elles devinrent une véritable mode, faisant appel à presque tous les matériaux connus. Mais finalement elles sont retournées dans les années 90.

     

     

     

    LE DERBY

     Le derby est désormais bien loin du modèle irlandais original, le brogue, dont les Britanniques ontl'Histoire de la CHAUSSURE conservé le nom. En effet, ce fut d'abord la plus simple et la plus pratique des modes paysannes, dont le seul objet était de protéger le pied avec un maximum d'efficacité. D'ou les trous dans le cuir, moyen le plus simple et le plus rapide de laisser s'écouler l'eau qui s'infiltrait dans la chaussure durant la traversée des marécages irlandais. Le modèle arriva en Angleterre où il fut adopté par les garde-chasses, puis par les ghillies écossais, qui avaient besoin d'un soulier tout temps et tout terrain. Sa popularité le signala alors à l'attention des nantis qui y virent la chaussure idéale pour les battutes et la chasse.

     

    Ainsi arrivé au sommet de l'échelle sociale, le derby se fit raffiné; sans rien perdre de sa solidité, il devint de plus en plus élégant, et on le vit même aux pieds des dames se livrant à des activités compagnardes. Il connut son apothéose dans les années 30, lorsque l'arbitre de la mode mondiale qu'était le prince de Galles le porta pour jouer au golf et en fit, sous une forme allégée en daim, l'accessoire indispensable du costume gris "décontracté" qu'il arborait en ville. Avec de pareils antécédents, on ne s'étonnera plus de voir le derby rester un des inébranlables favoris des élégantes et des élégants.

     

    LE SABOT l'Histoire de la CHAUSSURE 

    Le sabot est l'un des modèles les plus réussis de la civilisation. En tant que moyen simple et résistant de protéger les pieds des pauvres et des travailleurs, de force comme de façon et peu coûteuse, il confine à la perfection. C'est pourquoi son style et sa fabrication sont inchangés depuis des siècles. Il y a deux modèles de base. Le plus ancien est tout simplement un bloc de bois évidé pour y longer le pied, et façonné selon ses contours. La variante est le sabot fait d'une semelle de bois adaptée à la forme du pied, à laquelle est fixée une tige dont la matière est entièrement au goût du savetier. Il s'agit le plus souvent de cuir, mais on trouve aussi du raphia tressé. Les sabots utilisés dans l'industrie lourde ont parfois des tiges en caoutchouc, en matière plastique calorifuge, voir en métal.  

     

    Quoique essentiellement conçus pour le travail, les sabots ont été portés au fil des siècles par tous les campagnards soucieux de parcourir les sentiers bourbeux les pieds au chaud et au sec. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les gouvernements encouragèrent le port des sabots, pour résoudre le problème posé par la pénurie de matières premières.

     

      

    Dans un élan de patriotisme, les revues de mode photographièrent des sabots portés par d'élégants mannequins, dans l'espoir de tordre le cou à l'image péjorative du "soulier de pauvre". Rien n'y fit cependant, et la bougeoisie ne l'adopta que contrainte et forcée.

     

     

    CHAUSSURES PORTE-BONHEUR

      

      

    Rares sont les pays où il n'existe pas de croyance superstitieuse voulant que les chaussures portent bonheur aux amoureux ou aux jeunes mariés.

      

      

    La plus répandue

    est l'habitude d'attacher un vieux soulier à l'arrière du véhicule qui emporte le jeune couple vers son nouveau foyer ou sa lune de miel. La chaussure fut choisie parce

    qu'elle représentait non seulement la fertilité, mais la stabilité, la prospérité et l'harmonie. Elle était la marque du confort et de la chaleur,

    indispensable pour un mariage réussi.
     

      

    Au siècle dernier, il était de coutume d'offrir à ses proches,

    en guise de porte-bonheur, des souliers miniatures en porcelaine ou en terre cuite; on marquait souvent ainsi les événements familiaux: baptêmes, noces d'argent ou d'or et anniversaires.

      

    Dans tous cas, la chaussure était censée représenter et encourager les vertus domestiques. Ceci dit, les souliers magiques ne portent pas toujours bonheur.

    Dans Les Chaussons rouges, réalisé en 1948 par Michel Powell, les ravissants chaussons écarlates de Moira Shearer étaient si maléfiques qu'ils l'obligèrent à danser jusqu'à la mort.

     

     

    l'Histoire de la CHAUSSURE

     

    Les chaussures de Hollywood

    Les bottiers ont toujours aimé créer pour les stars. Les vedettes sont souvent des personnages hors normes et apprécient l'extravagance à sa juste valeur. Habituées à imposer leur personnalité, elles osent adopter (à l'écran comme à la ville) des styles que des femmes moins sophistiquées porteraient sans panache.

    Les stars assiègent David Evins depuis de nombreuses années car il sait créer des modèles reflétant l'atmosphère d'un film, tout en respectant la personnalité de l'actrice. Il a travaillé avec les plus grandes célébrités de Hollywood et les a chaussées pour certains de leurs plus grands succès.

     

    l'Histoire de la CHAUSSURE1868-69 Le soulier de bal, toujours à talon est en satin blanc ou de la couleur de la robe avec chou, ou, ce qui est plus en vogue, noeud Richelieu ; pour soirées non dansantes, la bottine de satin blanc, noir ou pareille à la robe, semble être préférée.Les bottines demi-bottes à haute tige conservent leurs vogues ; les talons augmentent en hauteur et deviennent plus étroits, aussi les pauvres femmes qui veulent absolument se mettre à la dernière mode ont-elles beaucoup de peine à marcher. Les bottines habillées prennent toutes un noeud au-dessus ; les chaussures assorties à la toilette comme nuance sont de mise, ainsi que celles en popeline à petits carreaux gris et noirs. Pour la campagne et les eaux, les petits souliers à talon, en cuir verni, chevreau fin, satin turc, peaumordorée ; le soulier Richelieu avec noeud à plusieurs coques, paraît réunir le plus de partisans et sont très-gracieux.A visiter à Saint André-dela-Marche : Le Musée des Métiers de la Chaussure

     

    Voici un petit aperçu sur la mode des chaussures avec un grand saut dans le XVIII ème sièclel'Histoire de la CHAUSSURE
    Nous sommes dans le très ancien, 5 ans avant la révolution française, et une toute petite pointure 32 pour un pied très fin à peine 5 cm de large avec un talon bobine de 7 cm de hautAu début du XVIII siècle, les souliers féminins, soouvent ornés de broderies ou d'applications de dentelle, présentent une extrémité étroite, à section carrée, qui dépasse du bas de la jupe. Vers 1730, ils se caractérisent par leur aspect sinueux , la tige est enpeau ou en tissu. La mule à talon est toujours en usage dans l'intimité domestique.La forme du soulier féminin évolue sous Louis XV, le talon s'abaisse la chaussure s'élargit à l'extrémuité avant, en cintre brisé.

     

     

     

     

    SOURCES /

    http://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/9899/lun05/stars.htm

     

    PHOTOS DE MON ALBUM PERSONNEL

     

     

     

     

     

     

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  • Voici un modèle de 1850 - 1860
    Modèle de Mariée avec des fleurs d'orangé année 1860- 1870
     
    Ici un modèle de 1870 - 1880 toujours en soie

     

     
    Bottines année 1870 - 1880
     
     
     
    Chaussures année 1880 - 1890
     
     
    Bottines année 1880-1890
     
     
    Petite astuce pour reconnaitre les chaussures avant le XX ème siècle, il suffit de regarder dessous, si elles sont symétriques, c'est-à-dire qu’il n’y a ni pied droit, ni pied gauche.elles sont bien avant 1900.
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  • Le costume entre 1850 et 1870 : la crinoline

     

     

    Les robes de bal
    La silhouette à la mode au second empire (mode lancée par l'impératrice Eugénie) est structurée par le corset en haut (voir mes précédents postes sur le corset) et la crinoline en bas. La crinoline est un jupon d'abord rigidifié par du crin de cheval (d'où crinoline) puis par des cerceaux d'osier ou de métal. Les plus grandes ont pu faire jusqu'à 3m de diamètre. Vous imaginez combien il est difficile de faire quoique ce soit avec un tel jupon : pas moyen d'attraper quoique ce soit puisque les bras sont plus courts que la largeur de la robe (normalement), difficile de s'asseoir et forcément sur un tabouret, risque de prendre feu si on passe à moins de 2m d'une cheminée.
      
    Donc un accessoire réservé aux femmes oisives de l'aristocratie qui prouvent ainsi qu'elles n'ont pas à travailler. Vers 1860, la structure évolue et a tendance à avoir plus de volume vers l'arrière et à s'aplatir à l'avant ce qui est (un peu) plus pratique. Cette forme évolue ensuite (sous la IIIe république) vers ce qu'on appelle la tournure où tout le volume est réuni sur les fesses
    crinoline1
     
    Pour se procurer facilement une crinoline aujourd'hui, l'idéal reste Taty mariage pour les parisiennes. En effet ils vendent la crinoline qui va sous les robes de mariage, qui peut très bien servir pour une robe second empire, sans avoir trop d'ampleur pour autant.
    Les robes de bal sont bien sûr à manches courtes, éventuellement portées avec des gants. Le décolleté en forme de V, découvre largement les épaules.
    MODE 1850
     
    La couleur, elle, dépend de l'âge de la femme. Ainsi les jeunes filles portent des couleurs claires, pastelles : blanc, bleu pastel, jaune pastel. Les femmes mariées portent des couleurs plus franches : jaune, bleu roi, rouge. Quant aux veuves, les couleurs les plus foncées sont consiérées comme plus décentes : violet (couleur du demi deuil) ou bleu marine.
     
    Voici quelques photos de robes conservées au Kyoto Costume Institute dont la collection est vraiment superbe.
    Une robe de 1845
     
     
    MODE 1850
    James Tissot, peintre français lié à Degas, vécut longuement en Angleterre. Il commença par peindre des scènes de reconstitution historique, et termina par de la peinture religieuse : mais son nom reste attaché à une peinture mondaine, à des scènes londoniennes ou parisiennes où les femmes et leurs toilettes, savamment choisies et dépeintes, tiennent la plus grande place.
    Le modèle du Bal, Kathleen Newton, fut la grande inspiratrice de James Tissot. On la voit ici en mondaine ou demi-mondaine, somptueusement parée, occupant quasiment tout l'espace de la toile, comme si on ne voyait qu'elle dans la foule de la réception. Au bras d'un homme beaucoup plus âgé, elle semble scruter l'assistance : une scène fugitive se joue dans cet échange implicite de regards.
    MODE 1850
    C'est une peinture, fascinée mais critique, de la mondanité parisienne. Tissot théâtralise un monde où le jeu des apparences, sous l'effet d'un regard extérieur, craque et dévoile le mensonge, la vanité, la cruauté ou l'argent.
     
    Ce tableau a toute les caractéristique de la mode de l'époque : la taille reserrée sur un corset, les hanches bien prises dans la jupe autour d'une tournure en queue d'écrevisses s'évase ensuite dans le dos en une série de volants gauffrés. On devine ou on imagine un devant de la jupe très plat finissant en volant dans le bas.MODE 1850
    Par comparaison le haut du corps à l'air sobre malgré son corsage de dentelle. Des manches trois-quart s'achevant au coude laisse place à des gantsblancs jusqu'au coudes, accessoire de bal par excellence, avec l'éventail qui à l'avantage de rééquilibrer vers le haut une silhouette qui semblerait trop immense vers le bas.
     
    Point étonnant le col monte très haut, comme le veut la mode de jour de cette époque, mais pour un bal l'habitude aurait plutôt voulu que la robe soit très décolleté.
    Enfin la coiffure en forme de petite charlotte rapelle les volants du bas de la robe.

    Le peintre reprit cette toile en 1883, dans une version très voisine, avec une robe rose corsetée de noir et un format agrandi, sous un titre révélateur : La femme de Paris ou L'ambitieuse.
    tissot2.jpg

    mode: robes à crinoline 1840-1870

    Même s'il apparaît à la fin du règne de Louis-Philippe, ce style de robe reste indissociable du Second Empire.

    La crinoline est un jupon tendu sur des cerceaux parallèles au sol : c'est elle qui permet de soutenir l'ampleur de la jupe. Un jupon classique intercalé entre la crinoline et la robe permet d'atténuer la marque des cerceaux sur cette dernière.

    1-vers 1840
    2-vers 1850
    3-vers 1860

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    Dans les années 1850, un Britannique, Charles Frédéric Worth s’est installé à Paris avec sa famille pour ouvrir un salon de couturier.
    Il a eu l’idée de présenter ses créations à ses clients - en premier lieu, la princesse de Metternich et l’impératrice Eugénie - en les faisant porter par des mannequins en chair et en os.
    Le défilé de mode était né.
     
     
    Des débuts prometteurs
    Né à Bourne (Lincolnshire), Charles Frederick Worth (qui francisera ultérieurement son prénom en Charles Frédéric) fait son apprentissage à Londres, dans de grands magasins de nouveautés, fournisseurs de l’aristocratie britannique. Venu à Paris en 1845, il entre comme premier commis chez Gagelin, rue Richelieu, dont il devient l’associé au bout de quelques années (cette maison a reçu en commande une partie du trousseau de l’impératrice Eugénie, lors de son mariage avec Napoléon III).

     


    Robe de 1860

    Robe de 1865
    Cherchant à accroître son indépendance, Worth s’associe au Suédois Gustave Bobergh pour l’ouverture en 1858 de sa propre maison dans une rue nouvellement percée, 7, rue de la Paix, maison qui deviendra le lieu de rendez-vous des élégantes parisiennes. Après des débuts difficiles, Worth s’attire la clientèle de l’épouse de l’ambassadeur d’Autriche, la princesse de Metternich, qui le présente à l’impératrice Eugénie. Cette dernière, séduite, en fait son couturier attitré.

     

    Spécialisé dans les robes de bal, il est à l’origine du renouveau de la soierie lyonnaise et puise dans un registre très vaste de motifs de dentelle et de broderie. Il profite d’innovations techniques comme l’apparition de la dentelle mécanique ou celle des colorants industriels, qui lui permettent de proposer des coloris inédits.

     

    Robe de 1866

    Robe de 1872
    La contribution majeure de Worth à la couture ne réside pas dans une conception révolutionnaire du vêtement féminin, mais plutôt dans un remarquable sens du commerce, qui lui permet de transformer la couture en une industrie de luxe. Il est le premier, en effet, à comprendre qu’il est essentiel de vendre ses modèles bien au-dessus de leur prix de revient, tout en favorisant une mode ostentatoire et luxueuse qui correspond bien aux aspirations de sa clientèle. Il reçoit sa clientèle dans de vastes salons à l’allure de salles de bal, où il montre ses modèles et présente ses collections saisonnières sur de vrais mannequins.

     

     
    Les années de gloire
    La chute de l’Empire et l’avènement de la IIIe République n’affectent pas l’activité du fournisseur des familles royales italienne, espagnole, hollandaise et russe, ainsi que des héritières américaines. À Paris, il habille aussi bien les femmes du monde que les actrices.

     


    Robe de 1876

    Robe de 1878
    En 1874, les deux fils du fondateur, Jean-Philippe et Gaston Worth, entrent dans l’affaire familiale, le premier pour s’occuper de la création, le second pour prendre en charge la gestion des finances. Malgré la concurrence de Jeanne Paquin, de Jacques Doucet et des sœurs Callot, la maison Worth, qui ouvre une succursale à Londres en 1902, continue de prospérer. Étendant son activité à la confection de luxe, elle s’attache même les services de Paul Poiret pendant quelques années, avant que ce dernier fonde sa propre maison, en 1904.

     

     
    Une succession difficile
    Après le retrait de Jean-Philippe Worth, en 1910, Jean-Charles, fils de Gaston, reprend la direction artistique de la maison et son frère Jacques la direction administrative en 1922. Exerçant d’importantes responsabilités dans le monde de la couture, Jean-Charles est le fondateur de l’école de la Chambre syndicale. En 1941, il transmet la maison, très déclinante depuis la crise des années trente, à ses deux fils, Maurice et Roger Worth. Ces derniers la cédent en 1954 à la maison Paquin, qui prend le nom de Worth Paquin avant de disparaître en 1956. Une succursale britannique subsistera jusqu’en 1970.

     


    Robe de 1880

    Robe de 1885
    La fabrication des parfums, lancée à partir de 1924 avec Dans la nuit, se poursuivra avec la création de Je reviens en 1934. Elle continuera, sous licence, après la fermeture de la maison de couture : naîtront Fleurs fraîches (1973), Miss Worth (1977), ainsi que deux parfums pour hommes, Monsieur Worth (1969) et Worth pour homme (1981), qui ont perpétué un nom aujourd’hui mythique.

     

    D'autres créations
         
       
         
         
     
     
         
         
       
         
      Source : http://lecostumeatraverslessiecles.chez-alice.fr/grands%20couturiers/worth.htm  
     


     

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    Toilette et hygiène au Moyen Age

     

    Et aussi feuilles de lauriers y sont bonnes ».

     

    LA CHEVELURE

    Après la blancheur du teint, la chevelure est la deuxième préoccupation en ce qui concerne les soins de beauté.

    Les cheveux seront de préférence longs et blonds. Ils incarnent la beauté féminine et sont décrits dans la littérature comme des rayons de soleil tant ils resplendissent. Le roux aussi est apprécié, quand il n'est pas associé au malin.



    Ainsi, beaucoup de femmes cherchaient à teindre leurs cheveux ou à les décolorer, même si un grand nombre de teintures se révélaient dangereuses.

    Pour teindre les cheveux en blond, Aldebrandin préconise de "faire cuire en lessive" de la paille d'avoine ou des fleurs de genêt, et "vo teste laver". Filippo Degli Agazzari conseille d'exposer les cheveux au soleil de nombreuses heures.

    Pour décolorer les cheveux, on procèdera à un premier lavage au moyen de savon cuit avec du safran, puis on effectuera un second lavage avec de l'alun dissout par ébullition. Pour être efficace, cette préparation sera laissée toute la nuit.

    La couleur rousse pourra être obtenue avec le safran et l'alcaune.

    Pour teindre les cheveux en noir, on trouve une recette ressemblant à celle de l'encre dite gallo-ferrique, à base de rouille de fer, de noix de galle, de brou de noix, et de l'alun, le tout étant mis à bouillir dans du vinaigre.

    Enfin, pour maintenir la couleur de cheveux châtains afin de cacher les cheveux blancs, on utilisera la noix de galles, ou "tan de chastaine", trempée dans de l'eau de pluie puis cuite avec des feuilles de noyer.

    Pour que les cheveux aient de la tenue, ils sont parfois crêpés. Dans le but de les épaissir, Aldebrandin conseille l'orpiment réduit en poudre et mélangé à de l'huile d'olive, tandis que "L'ornement des Dames" propose plutôt l'huile de laurier.

    Pour favoriser la pousse des cheveux, la "brionnie" cuite dans le vin est employée.



    L'entretien régulier consiste en une "bonne lessive" à base de savon, qui se fera de préférence le samedi, jour où "les femmes ont coutume de se laver les cheveux", après le grand ménage hebdomadaire.

    Les cheveux seront ensuite peignés et recoiffés, tressés ou attachés en chignon en-dessous de la coiffe.



    Pour éliminer les pellicules, qui "funt les chevrous porrir", les préparations sont composées de feuilles ou fleurs de genêt, de semence d'ortie, ou de jus de mauve, mélangées à du vinaigre.

     

    sources : D.R. le 28 mai 2010

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    Coiffures du 18eme siècle.

     

      

      

    La coiffure a une importance toute particulière dans la mode du XVIIIe siècle. La figure gravée de la dame de buste avec le nom de sa coiffure est très fréquente dans les almanachs, les estampes … Certaines dénominations sont particulièrement charmantes.

      

      

      

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    Voici un ensemble de détails de gravures originales toutes du XVIIIe siècle.

     

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    Chapeau à la Bostonienne - Chapeau à la Voltaire - Nouveau Casque à la Minerve ou la Pucelle d'Orléans - Bonnet à la Chérubin, vu sur le côté.

     

     

     

    Coiffures du 18eme siècle.

      

      

    Coiffure au Consiteor - Chapeau au Figaro parvenu - Bonnet à la Chérubin, vu par devant - Chapeau à la Saint Domingue – Le même chapeau vu sur le côté – Chapeau à la Minerve Bretonne.

     

     

     

    Coiffures du 18eme siècle.

      

      

    Coiffure de Mme Dugason dans le rôle de Babet, à la Comédie Italienne – Coiffure de Mlle S. Huberti de l’Académie Royale de Musique – Coiffure de Mlle Maillard dans le rôle d’Ariane, opéra – Nouveau Chapeau à la Figaro – Nouveau Chapeau à la Charlottembourg

     

     

     

    Coiffures du 18eme siècle.

      

      

    Coiffure à la nouvelle Charlotte - Coiffure de la Beauté de St James – Coiffure à l’Insurgente - Bonnet à la candeur.

     

     

     

    Coiffures du 18eme siècle.

      

      

    Chapeau à la Theodore - Chapeau de velours noir - Chapeau à la Provençale - Chapeau/bonnet mis sur une baigneuse - Pouf à la Tarare - Coiffure simple - Chapeau/bonnet à créneaux - Bouffant et frisure en crochets - Chapeau à la Théodore - Chapeau avec aigrette esprit de plumes - Autre Chapeau à la Tarare - Bonnet à gueule de Loup - Bonnet à grande gueule de Loup - Chapeau à la Tarare - Autre Chapeau bonnette - Simple chapeau à la Tarare.

     

     

     

    Coiffures du 18eme siècle.

      

      

    Baigneuse d’un nouveau goût - Le Parterre galant - Bonnet dans le Costume Asiatique dit au mystère - Toque à l’Espagnolette.

     

     

     

    Coiffures du 18eme siècle.

     

      

      

    Toque lisse avec trois boucles détachées - Coiffure en crochets avec une échelle de boucles - Pouf d’un nouveau goût - Coiffure en rouleaux avec une boucle - Bonnet au Levant

     

     

    Coiffures du 18eme siècle.

      

      

    Chapeau d’un nouveau goût - Chapeau tigré - Chapeau des Champs Elysées - Chapeau à la Colonie - Coiffureen porc-épic.

     

     

    Coiffures du 18eme siècle.

     

     

    Blog Richard Le Menn -

      

    sources : http://www.paperblog.fr/820888/coiffures-du-18eme-siecle/

     

     

     

     

     

     

     

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  • MODE CHAUSSURES époque XVIIIè Siècle

     
    Voici un petit aperçu sur la mode des chaussures avec un grand saut dans le XVIII ème siècle


    Nous sommes dans le très ancien, 5 ans avant la révolution française, et une toute petite pointure 32 pour un pied très fin à peine 5 cm de large avec un talon bobine de 7 cm de haut
     
     
     
    sources : D.R. - photos google
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  • Robe 18e siècle - 14

     
     
       
     

    Cet article présente le costume au XVIIIe siècle.

    Contexte :

    Au XVIIIe siècle, la mode avait une influence forte sur les Français. Colbert a bien expliqué cela quand il a dit « La mode est à la France ce que les mines du Pérou sont à l’Espagne» [1]. Au XVIIIe siècle, la mode en France réfléchissait les attitudes sociales et politiques, les arts, et bien sûr, la richesse et la classe sociale des gens. Le XVIIIe siècle a apporté un nouveau roi et un nouvel espoir à la France : Louis XV et une période de gaieté succédèrent à la fin rigide, solennelle et endeuillée du règne de Louis XIV. À l’avènement du roi, la lourdeur et les couleurs noires de la période précédente disparurent et furent remplacées par les pastels, la lumière, et une certaine liberté d’esprit. C'était l'époque de la Régence et du Rococo.

    Les maîtresses du nouveau roi (à partir de 1736), les goûts féminins de ce dernier et son amour pour les divertissements, influencèrent la culture du temps [2]. Les arts, le théâtre, l'architecture et la mode s'en ressentirent. Avec le libertinage du régent puis la jeunesse du roi arriva également un sens de la liberté et une joie de vivre qui se reflétaient bien dans la mode de l’époque. À la cour, une certaine frivolité se développait. Le politique et l’administration du pays étaient oubliées par la noblesse et le roi. Les affaires du pays étaient abandonnées aux gens de la classe moyenne pendant que les nobles et la royauté poursuivaient les divertissements et le plaisir. L’éloignement du gouvernement, conjugué à un nouveau scepticisme, a écarté les styles de la mode traditionnelle masculine ; dans la transition du Baroque au Rococo, ce changement a amené les styles élégants, doux, et féminins. Les tissus doux et les motifs à fleurs ont gagné en popularité.

    Costume :

    Partout à cette époque, les styles des vêtements sont devenus moins chargés tandis que les tissus devenaient plus précieux. Les silhouettes devenaient plus naturelles et moins volumineuses, et les couleurs commençaient à s’éclaircir vers le style Rococo. Les styles pour les deux sexes ont trouvé une conformité simple.

    Les hommes :

    L'article de première nécessité pour les hommes était le costume. Chaque homme avait un justaucorps, des culottes courtes, une longue veste, et parfois un jabot blanc.
     

    Les vestes, généralement de brocart, étaient très ajustées en haut, et en bas, elles s'évasaient du corps, laissant une place pour l'épée pour descendre jusqu'au genou. Les manches sont ajustées et ornées de galons.
    La chemise se porte avec un gilet aussi long que la veste à boutonnage serré et avec des poches basses. La chemise se porte parfois avec un jabot blanc. Ces hommes mettaient, sous les culottes serrées juste en haut des genoux, des bas de soie.

    Les chaussures plates et noires avec une boucle finissaient la tenue. Toutes les classes sociales ont mis ces costumes pendant le siècle entier sans beaucoup de changements.

    La coiffure consiste en des rouleaux de cheveux couvrant les oreilles aussi appelés ailes de pigeon ; cette coiffure élaborée entraïne souvent le port de perruque l'imitant.

    Entre les classes économiques et sociales, le style des vêtements ne différait pas vraiment ; mais c’était par les tissus qu'elles étaient facilement distinguées.
     

    Les classes supérieures utilisaient les soies, les brocarts et le velours pour les costumes et les robes, pendant que la classe ouvrière utilisait la laine et le coton, qui étaient moins chers. Les vestes de la noblesse avaient les embellissements, des broderies et des douzaines de boutons qui étaient considérés comme des bijoux [3]. Les hommes des classes supérieures mettaient aussi des postiches blancs poudrés avec des boucles de cheveux près du visage et une queue. La classe ouvrière portait les vestes très peu ornées et les cheveux longs en queue de cheval nouée sur la nuque.

    Les femmes :

     

    Se faisant l’écho du gouvernement, les vêtements des femmes de cette époque adoptèrent une mode plus informelle. Les formes des robes devenaient plus naturelles. Comme pour les hommes, ce n'est pas par leur forme mais par leurs tissus que les vêtements des femmes riches différaient de ceux des femmes modestes.

    Pendant la plus grande partie du XVIIIe siècle, la mode pour les femmes fut aux robes flottantes. Elles avaient des jupes amplement drapés par-dessus des paniers. La silhouette des femmes qui les portaient semblait une grande cloche avec une très petite taille et de larges hanches. La plupart des robes étaient à taille basse, en pointe. Sous chaque robe les femmes mettaient un corps baleiné et des jupons. Les corsets étaient essentiels pour obtenir une petite taille et pour maintenir la forme des corsages, et les jupons aidaient à soutenir les paniers sous les jupes.

    Des plis Watteau couvraient les dos des manteaux et une traîne complétait ces robes élégantes. En 1740, la silhouette des robes a été transformée. Les paniers ont pris de l'ampleur autour des hanches, les jupes se mettant à ressembler à des boîtes. Juste avant que cet engouement ne disparaisse, l’ampleur de certaines de ces robes atteignait quatre mètres. Mais après cette brève lubie, les formes plus naturelles sont revenues.

    Fichier:Le Tonnelier de Breteuil, Emilie.jpg

    Cette mode des robes imposantes et incommodes pour se présenter en société va amener l'apparition du négligé afin de revêtir une tenue confortable chez soi.

    Jusqu'en 1720, la mode est à la coiffe fontange consistant en un bonnet garni d'une forme en fil de fer assez élevée composée de plusieurs degrés garnis de mousseline, de rubans, de fleurs et de plumes.
    Les cheveux ne se coupent plus, on en ajoute même des postiches pour gagner du bouffant. De nombreux accessoires (fleurs, oiseaux, poupée, animaux, etc.) s'ajoutent à la coiffure pour exprimer les goûts de celle qui les portent. Ils se poudrent aussi afin d'être blanc.

    Elles portent parfois un laissez-tout-faire qui est un tablier orné qui se porte par élégance. C'est la mode des ombrelles. Les chaussures sont des escarpins ou des mules en soie à talons très haut.

    Comme Louis XV, les femmes riches utilisaient les tissus de luxe pour leurs robes. Le satin, le taffetas, le velours, et les soies étaient populaires, et les robes étaient souvent couvertes de broderie fleurie, dans le style féminin du Rococo. Les bourgeoises utilisaient le coton et la laine et elles mettaient des jupons rigides au lieu de paniers. Le détail et les bijoux manquaient dans les robes de paysans, mais la forme fondamentale restait la même. Sans exception, tout le monde essaie d’être à la mode. Les gens riches, même les paysans, imitaient les styles du roi et de sa cour.

    Les classes sociales ont certainement influencé la mode au XVIIIe siècle, mais la mode a également influencé les classes sociales.

    Si le 18ème siècle m’était conté, Costumes d’exception – exposition

     
    Robe à la Pompadour, France, époque Louis XIV, collection du Musée des Tissus de Lyon.

    Du 21 avril au 2 octobre 2011, au Musée des Tissus de Lyon.

    Suivez un parcours mis en scène à travers les modes du XVIIIè siècle.

    Les collections du Musée des Tissus de Lyon recèlent des trésors, notamment une collection de costumes du XVIIIè rarissimes et superbes.

    Rarissimes, parce qu’alors, les dames ne portaient leurs toilettes qu’une ou deux fois, puis, dès qu’elles étaient salies (il n’y avait pas de pressing, alors !), elles les donnaient à leur personnel de maison, qui les transformait en rideau, en robe plus simple… En effet, selon la loi, chacun devait se vêtir selon son rang.
    Aussi, il ne reste donc que très peu de pièces d’époque.

    L’exposition présente la fabrication de ces somptueux costumes de noblesse et de cour masculins et féminins du siècle des Lumières, ainsi que les dessous et accessoires, rubans et dentelles, qui finissaient les toilettes. Selon le monarque régnant, la mode changeait…

     

    Les costumes sont présentés dans des mises en scènes de la vie quotidienne, environnés de meubles, tableaux et miroirs du Musée des arts décoratifs…

    Charme d’une déambulation dans le temps, à la découverte de l’évolution des modes, us et coutumes et mentalités au fil du XVIIIè.

    Une belle expo à ne surtout pas manquer !

    L'entrée au Musée des Tissus et des Arts décoratifs et à leurs expositions temporaires est gratuit avec la Lyon City Card.

     

    Musée des Tissus, LYON Musée des Arts Décoratifs, LYON

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  • PAIRE DE SOULIERS.

    diminuer la taille du texteaugmenter la taille du texte
    XVIIIè siècle
     
    Paire de souliers du XVIII ème siècle.
    Paire de souliers du XVIII ème siècle.

    France, XVIIIème siècle. (Reconstitution).

    La paire de chaussures est reconstituée d’après les règlements de Louis XV.

    Réalisée en cuir, sur une semelle de bois, plus rarement de cuir, elle se serre par des boucles métalliques et ne comporte ni de pied gauche ni de pied droit.

    Régulièrement, le soldat intervertissait les chaussures de façon à avoir une usure régulière.

    C’est avec des souliers de ce type que les soldats de l’Empire parcoururent toutes les routes d’Europe.

    Au début du XVIIIème siècle, les rubans qui assujettissaient les deux oreilles sur le dessus du pied, sont remplacées par un nouveau système. Les oreilles sont percées de trous ; une boucle de métal à double griffe peut se placer de sorte qu’une des griffes se fixe sur une oreille repliée sur elle-même pour former une partie fixe, tandis que l’autre griffe se boucle par son ardillon sur l’autre oreille, qui devient partie mobile et réglable. La partie fixe sera sur la face intérieure de la chaussure l’autre sur la face extérieure et leur position décidera du pied droit ou du pied gauche à volonté.

    Nous avons pu au Musée de l’Infanterie, faire confectionner une copie de ce genre de chaussure à partie d’un patron établi d’après un exemplaire authentique, actuellement au Musée de l’Armée, à Paris.

     

    blog : MUSEE de l'INFANTERIE..http://www.musee-infanterie.com/objet/576-paire-de-souliers

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    Au IVe millénaire avant J.C., les premières grandes civilisations se développent en Mésopotamie et en Egypte. Là se forment les trois types essentiels de chaussures : souliers, bottes, sandales.

    - Les premières sandales apparaissent dans l’Antiquité égyptienne. Ce type de chaussure plate à lanières s’explique par les conditions climatiques et géographiques de l’Egypte. Confectionnées en cuir, en paille tressée, en lanières de feuilles de palmier ou de papyrus, en jonc ou en roseaux des marécages, en or pour les notables et les pharaons, la sandale reste un objet de luxe.

    - Chez les coptes, les sandales en fibre de papyrus ou en cuir sont encore en usage, mais la mode des chaussures fermées prédomine. Comme dans toute l’Antiquité égyptienne, le talon est inconnu des coptes : chaussures bottes et sandales sont toujours à semelles plates.

    - Comme en Egypte, la sandale est la chaussure la plus courante dans la Grèce antique. Portée par les hommes et par les femmes, la sandale grecque se compose d’une semelle de cuir ou de liège, pouvant varier en épaisseur, différente pour le pied droit et pour le pied gauche. Des courroies la maintienne au pied.

    - Rome, héritière directe de la civilisation grecque, subit son influence. Aussi les chaussures romaines diffèrent-elles peu des chaussures grecques. A Rome, la chaussure est l’indice du rang et de la fortune. Certains patriciens portent des semelles en argent ou en or massif mais les plébéiens se contentent de sabots ou de rustiques souliers à semelles de bois. Les esclaves n’ont pas le droit de porter des chaussures. Ils marchent les pieds nus enduits de craie ou de plâtre.
     

    La Caliga, chaussure militaire des Romains, est une sorte de sandale. Maintenue au pied par des lanières, elle comprend une épaisse semelle de cuir ferrée de clous pointus.
    La Gallica, ancêtre de la galoche, est un soulier gallo-romain, fermé à semelle de bois.


    - Au Moyen-Age, la Gallique ou galoche à semelle de bois est toujours en usage.
    Au IXe siècle, la Heuse, chaussure montante en cuir souple annonce la Botte.
    A partir du XIe siècle, l’usage du soulier se répand.
     

    Les chausses semelées, espèces de bottes en toile renforcées par des semelles en cuir, se portent avec des patins en bois pour aller dehors.
    C’est seulement au XVe siècle que la chaussure en cuir l’emporte sur la chaussure en bois.

    - Les chaussures de l’époque Renaissance, maintenues au pied par des rubans, présentent des socles d’une hauteur exagérée pouvant atteindre cinquante-deux centimètres. Ceux-ci sont en bois ou en liège gainés de velours ou de cuir souvent richement orné.
    La pantoufle, mode importée d’Italie, est adoptée en France dès le début du XVIe siècle. Composée d’une épaisse semelle de liège sans quartiers, sa légèreté en fait une chaussure d’appartement surtout utilisée par les femmes.
     

    Dans la seconde moitié du XVI siècle, les hommes comme les femmes portent de fins souliers toujours sans talons, fermés sur le cou-de-pied et largement tailladés. La fragilité de ces souliers impose, pour sortir, le port de patins de bois, afin de protéger les cuirs et les tissus délicats des souillures de la rue. Les paysans, eux, portent des heuses de toile et des souliers grossiers. Les heuses ou houseaux, jambières sans pied ou bottes dans certains cas, formaient avec les brogues, semelles de cuir lacées autour de la jambe, un élément essentiel du costume paysan.


    - Au XVIIe siècle, dès les premières années du règne d’Henri IV, les fragiles « eschappins » de la Renaissance disparaissent. Ils sont remplacés par de solides souliers dont le dessus dépasse légèrement la semelle. La grande nouveauté de ce soulier réside dans l’apport du talon qui fit incliner le pied et qui, jusque là, était strictement réservé à la botte de cheval.

    - Au XVIIIe siècle, les hommes n’osent plus porter de souliers fins à boucle, de peur d’être catalogués d’aristocrates. Les gens du peuple portent en général des sabots.
    Si la chaussure campagnarde reste et restera encore longtemps le sabot, la chaussure portée par le peuple des villes est, pour les hommes, une chaussure de gros cuir noir dont la forme s’inspire des chaussures élégantes.

     

    Au XIXe siècle, sous le second Empire, la bottine triomphe. Elle est de cuir ou de tissu ; des broderies ou des galons l’ornent quelquefois. Le talon refait son apparition, mais son aspect est très différent de ce qu’il était sous l’Ancien Régime. Il a la forme d’une demi-bobine et se place tout à fait à l’extrémité postérieure de la semelle. On introduira maintenant sous la voûte plantaire une pièce métallique qui soutient le pied et rend inutile l’implantation ancienne du talon (sous la voûte plantaire). Quant à la tige de la bottine, elle se hausse jusqu’à la naissance du mollet.

     

     

    - Durant la seconde guerre mondiale, des types de chaussures jugées particulièrement gaspilleuses de matière première ont été interdites de la fabrication : les chaussures à double semelle ou à tige montante comme bottes ou boots. Pour le reste, des bons sont distribués aux civils regroupant des catégories :
    . usage travail : brodequin semelle cuir ou caoutchouc
    . usage fatigue : chaussures basses à semelle cuir ou caoutchouc, dessus en peausserie forte.
    . usage ville : chausserie basse semelle cuir ou caoutchouc
    . fantaisie : toute chaussure à semelle basse
    Les femmes adoptent le pantalon pour avoir moins froid, et puisqu’il n’y a plus de cuir, vive la semelle de bois !
       Et là, on peut dire qu’une très riche et très paradoxale époque de création s’ouvre.
    Les femmes auront des patins en bois et créent de superbes modèles inventifs, aux coloris chatoyants et pleins d’esprits.
     Au fur et à mesure, les techniques s’affinent, et sur les chaussures d’hommes, comme sur les modèles de sport pour femmes, on crée des semelles de bois articulées qui donnent l’illusion de la souplesse du cuir.

    Aujourd’hui, toutes sortes de matières sont utilisées pour la fabrication des semelles de chaussures : matières plastiques, caoutchouc, fibre vulcanisée, bois métal, semelles à plusieurs couches de matériaux différents.

    Sources :
    - 4 000 ans d'histoire de la chaussure : exposition au château de Blois du 17 décembre 1983 - 22 janvier 1984
    - Musée international de la chaussure, Romans
    - 5000 ans de chaussures

  • L'HISTOIRE de la GUÊPIÈRE



    La guêpière est l'accessoire séduction qui sublime la beauté de la femme et fait rêver beaucoup d'hommes. Elle s'aperçoit sous un corsage et se laisse admirer dans l'intimité. C'est le must qu'il faut avoir dans son dressing.

    LA GUÊPIÈRE, le confort et le charme

    La guêpière se compose d'un soutien-gorge pour soutenir les seins, incorporé dans un bustier pour souligner la taille, muni de jarretelles ajustables pour fixer les bas. Si cette lingerie ne réunit ces trois fonctions, ce n'est pas une guêpière.

    Pour comprendre l'évolution de la guêpière, il est indispensable de connaître l'histoire du corset dont elle est inspirée.

    Dans l'Antiquité, les coquettes qui voulaient avoir une taille de guêpe portait un corset sur les vêtements. Il a été ensuite porté sur une chemise.

    En 1370, le corset devait se porter haut et envelopper entièrement la poitrine. Ce n'était donc plus qu'un simple bustier baleiné en coutil, un souffre-douleur dur et lourd moulant le buste, aplatissant les seins et sculptant la taille.

    Dès 1550, cet objet de torture quotidienne qui se lace dans le dos fut indispensable pour être une femme à la mode et respectée car Catherine de Médicis avait interdit par décret l'apparition des tailles épaisses à la cour. Le médecin Ambroise Paré signale les risques et ravages qu'ils causent : escarres, déformation de la cage thoracique, côtes se chevauchant, risques respiratoires, mais rien n'y fait.

    corps de baleines XVIIè siècle

     

    En 1705, le port du corset est totalement abandonné et les femmes libèrent leurs formes.

    En 1810, redémarre malgré les recommandations du docteur Ambroise Paré, le commerce du corset avec la tendance du décolleté. Il n'écrase plus les seins, mais les soutient.

     

    En 1893, le célèbre corset victorien qui fait fantasmer plus d'un homme devient plus long et se pare de jarretelles, ce qui supprime la jarretière.

    Vers 1946, après la seconde guerre mondiale, bien après l'invention du porte-jarretelles en bandeau, la guêpière, la vraie, apparaît.

    La première guêpière offre le même soutien aux seins que le corset mais les enveloppe ce qui réduit le décolleté. C'est la période vintage de la guêpière.
    Les atouts de cette lingerie ne se trouvent pas exclusivement dans le confort de la coupe qui supprime le nombre de baleines, ni dans l'allègement de son poids.

    Les agrafes placées dans le dos, réglables selon la largeur du buste et la taille souhaitée, permettent plus de mobilité que le corset et facilitent grandement la pose. L'ajustement se fait sur le devant après réglage du dos.
    Autre avantage non négligeable de la guêpière, les jarretelles cousues au bas du bustier pour maintenir le bas suppriment l'usage du porte-jarretelles. Ainsi la guêpière offre un côté très pratique puisqu'elle conjuguent le soutien-gorge, le serre-taille et le porte-jarretelles.

    Toutefois, le port du soutien-gorge et du porte-jarretelles n'est pas délaissé par certaines car la guêpière est souvent considérée comme un accessoire sexy réservée avant tout aux femmes faciles.

    En 1947, la guêpière connaît une renommée mondiale, en devenant l'élément incontournable du New Look lancé par le couturier Christian Dior.

    Dès 1956, l'invention du soutien gorge à armature permet d'équiper la guêpière en l'intégrant dans le haut du bustier pour un décolleté très pigeonnant devenu très tendance.
    Toutefois, l'engouement des femmes pour le soutien-gorge et le collant qui vient d'apparaître sur le marché, mieux adaptés aux danses endiablées du rock, précipite le déclin de cet accessoire de charme.

    Au cours de l'année 1958, le modèle de guêpière bordée d'un jupon court fait fureur. Les femmes au foyer réalisent peu à peu que cet accessoire de charme leur est aussi dédié.

    Dans les années 60, les femmes qui prônent le port du pantalon condamnent la guêpière en l'apparentant à la soumission de la femme-objet. Elle redevient une lingerie vulgaire, un symbole d'érotisme destinée aux femmes de mauvaises vies.

    Depuis ces dernières années, la guêpière s'inscrit dans les tendances de la mode des boutiques de lingeries fines pour le plus grand plaisir de tous.

     

    http://www.lingerie-guepiere-jarretelles.net/

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  • MODE Premier Empire

    Le costume sous le premier empire

     

     
    Le costume féminin :
     

    La mode féminine se transforme radicalement en se débarassant du corset et du panier. On recherche la simplicité par opposition à l'Ancien Régime et pour imiter la mode antique. Eh oui, l'antique était à la mode. Les femmes préfèrent aux robes rococo de fines robes de coton blanche presque tranparentes, avec peu de vêtement de dessous.
    1795

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    Ce genre de robe apparaît dès Marie-Antoinette, on l'apelle alors "chemise de la reine" :
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    Cette robe évolue progressivement vers un style néoclassique marqué par les formes raffinés et géométriques de l'antiquité gréco-romaine, comme sur ce protrait de madame Récamier (1802) :
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    Des étoffes translucides comme la mousseline, la gaze et la percale sont privilégiée pour leur "simplicité". Le vêtement n'est plus fait pour mouler le corps mais pour le draper.
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    Mais ces tissus sont bien trop fins pour des hivers européens. On porte donc des chales en cachemire et on voit l'apparition des gants longs encore portés aujourd'hui lors de soirée. On reprend aussi les vêtements d'extérieur anglais : le spencer court et la redingote, plus longue. Cette mode est très influencée par les uniformes de l'armée napoléonienne.
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    Enfin pour les tenues de cour, on retrouve des traits typiques de l'Ancien Régime mais adaptés à la nouvelle silhouette. Le manteau de cour en est la partie la plus typique. Napoléon impose que tous les vêtement de cour soient en soie, ce qui doit lui permettre de relancer la production de soie à Lyon.
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    source :

    http://www.atelier-arachnee.fr/pages/04_Le_costume_sous_le_premier_empire-290269.html

    photos google

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  • nefertiti  

      

    Comment se fardaient les Égyptiens, dans quelle ambiance parfumée évoluaient-ils, quelles étaient leurs pratiques corporelles ? Apparemment c’est un pan entier de la culture antique qui devrait nous rester à jamais inaccessible, tant le caractère volatile des parfums semble les condamner à l’oubli, tandis que les corps disparus ont emporté avec eux le secret de leurs pratiques quotidiennes. Et cependant, quelques pistes s’offrent à nous : les textes et les représentations qui, une fois que l’on a évalué correctement leur signification, se fondent nécessairement sur des aspects de la vie réelle. Enfin il reste des vases, vides ou contenant encore des restes. On se prend alors à rêver de recettes antiques…

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    A la fin de la préhistoire, avant l’apparition de la civilisation pharaonique sur les rives du Nil, on ne sépare pas un défunt de sa palette à fard : on la dépose près de sa tête dans la sépulture. Ce fard vert est un minerai de cuivre, la chrysocolle, que l’on broie en poudre, à l’aide d’un galet, sur la palette. Il reste en usage jusqu’au début de l’Ancien Empire, puis est supplanté sous la IVe dynastie, à l’époque des grandes pyramides de Giza, par le fard noir à base de galène. Le poisson est la forme animale la plus couramment employée pour les palettes à fard de l’époque de Nagada, au dernier millénaire de la préhistoire, avant la naissance de la civilisation pharaonique. Il n’est pas rare d’observer des traces d’usure prononcée au milieu de la palette, indice de broyages répétés.

    Palette à fard en forme de poisson de l’époque prédynastique

     

    A l’Ancien Empire (vers 2700-2200 av. J.-C.), hommes et femmes considèrent les deux fards à yeux (vert de cuivre et noir de galène) et les huiles comme des produits particulièrement désirables pour leur vie d’outre-tombe. Ces produits de soin ne sont pas en eux-mêmes considérés comme sacrés. Ils ne font l’objet d’aucune formule dans les « Textes des Sarcophages » et dans le « Livre des Morts », les grands recueils de textes qui accompagnent le mort égyptien, pendant deux mille ans. Les biens désirés dans ces livres sont la nourriture, l’eau et le doux souffle du vent du nord…

    L’archétype du vase à onguent parfumé pendant plus d’un millénaire, de la fin de l’Ancien Empire à la fin du Nouvel Empire, 2200-1200 avant J.-C., est en forme de cône légèrement cintré : on le porte à son nez comme on respire la fleur de nénuphar bleu odorante. Ce produit parfumé est appelé « l’onguent-set de fête », comme s’il était préparé spécialement à l’occasion de festivités. A côté de cette forme bien caractéristique, il existe de nombreuses autres types de vases qui ont du contenir des huiles parfumées. Souvent taillés dans des pierres recherchées, ils représentent en eux-mêmes des articles de luxe. Réutilisables à volonté, ils ne correspondent donc pas à un contenu permanent et identique comme c’est le cas pour nos flacons de parfum contemporains.

    L’Égypte ancienne ignore la technique de la distillation ; les produits parfumés consistent en onguents et en huiles mêlés de certains composants odorants extraits de plantes ou de résines, par macération préalable, parfois dans du vin, ou par l’expression du jus.

    A la Deuxième Période Intermédiaire et au début du Nouvel Empire, entre 1700 et 1500 avant J.-C., les Égyptiens ont exploité des mines de galène, un sulfure de plomb qui est à la base du fard noir ou kohol, au Gebel Zeit, dans la montagne au bord de la mer Rouge. Un petit sanctuaire à la déesse Hathor, patronne des mines, a livré les restes d’objets déposés en offrande à cette grande déesse de l’amour et de la fécondité. Ce sont essentiellement des figurines de femmes nues, modelées en terre cuite, aux visages à peine esquissés, mais aux caractères sexuels développés, habillées de tissus de lin et parées de bijoux.

    L’examen des représentations qu’offre l’art égyptien est un mode d’approche de l’univers des parfums et des fards qui n’est pas sans présenter des difficultés d’interprétation. Les hommes et les femmes de l’Égypte ancienne ressemblaient-ils vraiment aux images qu’ils ont laissées ? L’art place le masque de son style entre nous et la réalité passée, qu’il faut décrypter.

     

     

    Il est manifeste que les visages et les corps représentés constituent un idéal de beauté conventionnel, et ne reflètent que rarement les caractéristiques des individus, peu importantes aux yeux des Égyptiens. En revanche, les standards de la mode et de l’esthétique sont probablement fidèlement reproduits ; les quelques perruques et vêtements retrouvés témoignent en faveur de l’exactitude des figurations égyptiennes, à l’intérieur des contraintes imposées par le style de dessin. Le maquillage des yeux tel qu’il est reproduit dans l’art est-il inventé de toute pièce ?

    Une des énigmes des représentations égyptiennes est celle du cône sur la perruque. Les textes et les scènes attestent la pratique de verser sur la tête des parfums liquides, à base de myrrhe. Dans les banquets figurés dans les chapelles des tombeaux du Nouvel Empire, des serviteurs passent de la pommade sur les bras et sur la perruque des invités. La volonté des Égyptiens de rendre visible les éléments importants que l’œil ne voit pas les amène à pratiquer le rabat à la verticale ; le cône est sans doute à l’origine le « rabat » d’une couche de pommade. Les parfums tenaient une grande part lors des repas : vase à onguent et fleur de lotus portés aux narines, fleurs sur les mets, sur les têtes, autour du cou.

     

    Pazair

    Des nombreux objets d’art ont été conservés de cette époque, beaucoup ont trait à la toilette, signe de l’importance de ces préoccupations dans la vie égyptienne : des flacons raffinés, en matériaux précieux, empruntant des formes inventives, qui rompent avec la grande statuaire. Ils proviennent des caveaux des tombes, car il est d’usage à cette époque de déposer auprès du cercueil, parfois à l’intérieur auprès de la momie, les ustensiles employés sur terre, comme s’il s’agissait d’un simple déménagement.

    Les usages demeurent parfois mystérieux : soit parce qu’ils ne contiennent plus aucun reste, comme c’est le cas des jolies cuillères dites « à fard », soit parce que l’analyse des produits contenus, comme celle des graisses, ne livre pas leur usage avec certitude. Aucun de ces vases ne porte une prière pour le mort ou une dédicace à un dieu, ce qui indique leur caractère profane ; leur emploi ne correspondait donc pas à des « rites » autres que le désir d’être conforme au goût du jour.

     

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    Cuillère à fard en forme de bouquet de lotus

    Bois – L : 20,2 cm, l : 7,6 cm – Provenance inconnue, Nouvel Empire

    Hannover, Kestner-Museum, 2873

    Cette cuillère associe deux végétaux, le lotus et le perséa. Le motif est sculpté en creux et forme le cuilleron destiné à contenir le fard ; un petit couvercle monté sur pivot, aujourd’hui perdu, devait fermer le récipient. La silhouette cordée du fruit de perséa évoque le disque solaire émergeant du lotus primordial au moment de la « Première fois ». Le fruit du perséa est lié à l’évocation du renouvellement du cycle vital de la crue. La transposition du milieu naturel sur le plan mythique et cosmique garantit au détenteur de l’objet le retour du cycle et par là-même la renaissance.

     

    Au VIIIe siècle avant J.-C. apparaît un nouveau type de vase dont la forme évoluée sera reprise dans tout le Proche-Orient méditerranéen comme flacon à huile parfumée : l’alabastron. La réputation de l’Égypte comme fournisseur de parfums est grande dans le monde grec qu’elle côtoie de façon accrue à partir du VIe siècle av. J.-C.

    A partir du IVe siècle avant J.-C., la ville de Mendès dans le delta est régulièrement citée comme le lieu de production de parfums recherchés et exportés. Pline, au Ier siècle de notre ère, en livre les composants principaux : de la myrrhe, de l’huile, de la résine. Les auteurs classiques citent également le vin, le miel, la cardamome dans la composition d’autre onguents égyptiens.

    Les parfums avaient même leur divinité, incarnée par Chesmou, représenté sous forme humaine à tête de faucon, de bélier ou de lion suivant les époques. Il tient généralement dans les mains deux vases à onguents dont les formes nous rappellent celles des vases de pierre que les Égyptiens réservaient à ces précieux produits. Le rôle de parfumeur divin dévolu à Chesmou ne cessa de croître les siècles passant. Les plus grands temples se dotèrent ainsi de « chambres à parfums » à la fois laboratoire de confection et lieu de stockage comme on peut encore en voir à Edfou ou à Dendérah.

    Les onguents utilisés dans les temples donnaient lieu au mélange d’huiles (de lin, de castor, de palme, etc.) avec des parfums les plus précieux importés généralement de l’Orient à prix d’or : benjolin, extrait de cèdre du Liban, myrobolan d’Arabie, encens et myrrhe du Yémen, oliban et térébinthe du pays de Pount, cinnamone d’Éthiopie ou encore nard de l’Inde. S’y ajoutaient encore des extraits de genêt, de labdamum, de safran, d’anis, de menthe poivrée, de cannelle … preuve de la variété et des origines diverses des produits utilisés.

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  • 036 300x225 4 choses à savoir sur Roger et Gallet

    Maintenant ça va mieux avec toutes les nouvelles fragrances que la marque a créées mais Roger et Gallet a longtemps eu une image vieillotte. Et pour cause, c’est une très vieille marque, une des premières à démocratiser les cosmétiques.

    1. Les origines de la marque

    La marque Roger et Gallet a été créée en 1862 par Armand Roger et Charles Gallet qui reprennent l’enseigne de Jean-Marie Farina qui se situait au au 331, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Pour resituer, Farina est celui qui a popularisé l’Eau de Cologne. Il avait apposé son nom sur le flacon, histoire d’éviter la contrefaçon. Comme on peut le voir sur la photo ci dessous, Roger & Gallet a conservé le nom prestigieux par la suite.

    053 1024x768 4 choses à savoir sur Roger et Gallet©www.pure-beaute.fr

    2. Parfumeur de légende

    A cette époque, l’enseigne propose déjà près de 700 références de savons. D’ailleurs, en 1879, l’enseigne créer le premier savon rond. ça peut paraître anecdotique mais à une époque où le savon n’acceptait pas de changement de forme (il était souvent trop sec ou trop mou), c’est une petite révolution. Leur spécialité? Les savons « parfumés à cœur ». Contrairement à de nombreux savons où la fragrance est juste en surface, ceux-ci, grâce à une technique particulière, demeurent odorant tout au long de leur vie. Le travail sur les senteurs a une grande importance. Le slogan de la marque n’est-il pas « parfume délicatement la vie« ? La marque ne cesse d‘innover avec fragrances parfois inattendues. Il n’y a qu’à voir ses dernières créations pour s’en assurer.

    016 914x1024 4 choses à savoir sur Roger et Gallet©www.pure-beaute.fr

    3. Les pères de la cosmétique moderne

    Roger & Gallet sont également considérés comme des précurseurs de la cosmétique moderne avec les premières lignes de soins et de maquillage, incluant poudres de riz et rouges à lèvres.

    4. Des associations prestigieuses

    Roger & Gallet, ce sont également de magnifiques flacons. Ils ont très vite compris l’intérêt de s’associer à des grands noms comme Lalique ou Baccarat pour la conception de ses flacons? Le flacon du parfum Narkiss crée en 1912 est justement de Lalique. lalique roger et gallet narkiss 4 choses à savoir sur Roger et Gallet

     

     

     

     

     

    ROGER GALLETDepuis 1862, la maison Roger & Gallet perpétue le savoir-faire des maîtres savonniers. Une exception raffinée dans l’univers des produits de toilette.

    Si l‘« usine à vapeur » de Levallois, qui réalisa les premiers savons Roger & Gallet à la fin du XIXe siècle, n’existe plus depuis les années 1960, c’est en Normandie, dans le petit village de Bernay, que la tradition perdure. Là, se trouve l’une des deux dernières savonneries de France. Et un vrai savoir-faire qui permet de continuer à fabriquer des savons selon la méthode dite « au chaudron ». Des chaudrons, aujourd’hui certes remplacés par des cuves plus modernes, mais cependant toujours recouvertes de toile de jute d’où s‘échappent les vapeurs de cuisson. C’est dans ces cuves que cuit à feu doux la base lavante des futurs savons. Une mousse onctueuse et aérée constituée d’huiles végétales, de soude, d’eau et de sel fin, un mélange qui permet de parvenir à une réaction chimique, dite de saponification.

     

    Selon la couleur, les vagues de cette pâte, le savonnier rajoute du sel, parfois de l’eau… C’est l’expérience, l’oeil, qui permet de déterminer si la base lavante est satisfaisante. L’opération dure de quatre à cinq jours. Véritable matière vivante, la pâte repose ensuite durant quarante-huit heures et passe alors d’une teinte crème à un aspect plus caramel. Se solidifie légèrement aussi. Et c’est encore l’expérience du savonnier qui peut juger si cette pâte, désormais déchargée de son humidité, peut prendre la forme de bondillons, sortes de petits boudins de base lavante.

    Parfumé au coeur

    Ce qui fait également qu’un savon Roger & Gallet n’est pas un savon comme les autres, c’est qu’il est « parfumé au coeur ». Une technique particulière qui lui permet de demeurer odorant tout au long de sa vie, contrairement à des savons concurrents juste enrobés d’un parfum qui disparaîtra au fur et à mesure de leur utilisation. Chez Roger & Gallet, développer des senteurs toujours plus recherchées est une tradition. À la célèbre violette du XIXe siècle, ont succédé – au rang des best-sellers – les senteurs de tilleul, de santal… et l’intemporel « Jean-Marie Farina » dont le catalogue de produits entrait chez Roger & Gallet en 1884. Pour toutes ces fragrances, le challenge à relever est à chaque fois le même : trouver l’essence la plus proche de la solution alcoolique du parfum, pour l’instiller sous forme de concentré dans le savon qui sera associé à l’eau de toilette.

    Opération d’autant plus délicate que ce concentré doit résister à l’eau, indissociable à l’utilisation d’un savon. Vingt-deux senteurs différentes ont été ainsi développées, Lotus bleu, Cédrat, Thé vert ou Rose Thé... Pour toutes ces gammes,

     

    Un pétrin de boulanger

    Ce n’est qu’une fois la « formule magique » du concentré de parfum trouvée qu’un noyau peut être réalisé. Composé de quelques bondillons, de poudres de savon et du fameux concentré, il est ensuite malaxé dans un véritable pétrin de boulanger. Quelques grammes de ce noyau parfumant mélangés à la base lavante permettent alors d’obtenir le savon… désormais odorant.

     Pour toutes ces opérations, de la cuisson au chaudron au mélange avec le noyau parfumant, il faut compter près d’un mois et demi. Le pain de savon peut alors prendre sa forme ronde, avant que la signature de la maison n’aille se frapper sur l’une de ses faces. Là aussi, tout est question d’expérience. Ni trop sec ni trop humide, le savon doit supporter ce changement de forme que Roger & Gallet fut le premier à introduire en 1879.

    Et si cela n’a aujourd’hui plus rien de révolutionnaire, ce n‘était pas le cas à l‘époque, où l’on coupait son « bout » de savon dans une forme rectangulaire. Enfin, un savon Roger & Gallet ne serait pas tout à fait un Roger & Gallet sans son papier de soie et la bague de papier qui l’entoure.ROGER GALLET

     Roger & Gallet crée un concentré de parfum pour savon dont la stabilité d’odeur sera garantie, ainsi que la couleur crème : la maison se faisant un point d’honneur à ne pas utiliser de colorants (exception faite du gingembre qui rosit naturellement et nécessite d‘être stabilisé).

    Cependant, au printemps, cette bague a disparu pour s’imprimer désormais directement sur la coque de la boîte voyage. Une évolution due au designer Martin Szekely, dans la lignée des grandes signatures telles que René Lalique ou Baccarat qui, à leur époque, avaient déjà oeuvré à la conception et à l’habillage des produits de la maison.

     

     

     

    sources : http://www.pure-beaute.fr/2011/01/24/4-choses-a-savoir-sur-roger-et-gallet/

     http://madame.lefigaro.fr/feminin/un-petrin-de-boulanger-091210-9370

     

     

     

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    LES VERTUS CACHEES DES FARDS DE L’EGYPTE ANCIENNE

    Les vertus cachées des fards de l’Egypte ancienne

            

    Le maquillage n’est pas qu’une question d’apparence et de futilité. La dernière preuve en date – s’il en fallait encore : on vient de découvrir que les fards que les Egyptiens s’appliquaient autour des yeux il y a 4000 ans possédaient des propriétés anti-infectieuses. De véritables cosméto-caments avant l’heure ! [je viens d’inventer ce mot, inutile de faire une recherche Google )
     
    Le truc complètement dingue, c’est que les vertus thérapeutiques de ces fards étaient dûes à un composant aujourd’hui très décrié…… le plomb !!!  
     
    Le maquillage égyptien était en effet constitué de mélanges de galène noire (sulfure de plomb) et de substances blanches naturelles ou synthétisées à partir (entre autres) de sels de plomb.   Les chimistes de l’époque connaissaient parfaitement le pouvoir anti-infectieux du plomb. Son rôle dans le soin des yeux avait même été couché sur papier par des médecins grecs et romains quelques centenaires plus tard.
    Et aujourd’hui…
     
    L’effet de très faibles quantités de plomb sur les cellules cutanées a été évalué scientifiquement par des chimistes du CNRS, de l'UPMC et de l'ENS Paris, en collaboration avec le C2RMF.
     
    > A doses infinitésimales, le plomb ne tue pas la cellule. Il induit la production de monoxyde d'azote, molécule connue pour activer le système immunitaire. Appliquer des fards à base de plomb pouvait donc déclencher un mécanisme de défense qui, en cas d'infection oculaire, limitait la prolifération des bactéries.
    Trop forts ces Egyptiens, non ?
     
    °°° PS1 : si vous souhaitez en savoir plus sur l’histoire des cosmétiques, je vous conseille le blog ultra-instructif-sans-prise-de-tête Pure Beauté, rubrique Histoire des Cosmétiques. PS2 : merci à Arnaud, Egyptologue, pour l’info.
     
     LES VERTUS CACHEES DES FARDS DE L’EGYPTE ANCIENNE 
      
    Source http://www.paperblog.fr/2796121/les-vertus-cachees-des-fards-de-l-egypte-ancienne/
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  • L’Apithérapie et l’Ancienne Égypte

                 

    L’Apithérapie et l’Ancienne Égypte

    Dans la mythologie de l’ancienne Égypte, les abeilles sont nées des larmes du Dieu solaire Rê. En tombant sur le sol, elles se transformèrent en abeilles, qui construisirent des rayons et fabriquèrent du miel pour le bien-être des hommes. L’abeille est avant tout le symbole de la Basse-Égypte unifié avec le roseau, symbole de la Haute-Égypte, scellant ainsi l’unité du pays…
     

    Différentes scènes de la vie apicole ont été retrouvées sur des tombes égyptiennes montrant la vie quotidienne des défunts.

    On y voit que les Egyptiens consommaient régulièrement du miel, celui-ci était offert en offrande aux dieux; les pharaons l’utilisaient en boisson lors du mariage, d’où la lune de miel. Le miel était considéré comme un produit luxueux pour les onguents et les médicaments.[i] Quant à la cire d’abeille, elle était utilisée pour les momies, les parchemins et les bateaux et les rites d’exécrations pour anéantir les ennemis.

     

     

    Les papyrus médicaux égyptiens seraient un extrait des ouvrages de Thot, ils ont été découverts au XIXème siècle. Les ouvrages de Thot constituaient une encyclopédie regroupant Théologie, Astrologie et Médecine. D'après Clément d'Alexandrie, les six derniers des 42 ouvrages de Thot concernaient la science médicale.

     

    Avant la découverte des papyrus, les seuls témoignages étaient ceux de l’Antiquité. Une nouvelle traduction des papyrus a permis de revoir la définition de la maladie de l’ancienne Égypte.[ii]
    Plusieurs papyrus ont été découverts dans des fouilles clandestines ou officielles. Voici les plus importants qu’on retrouve :

     

    Le papyrus SMITH, découvert en 1860 à Thèbes, est un manuel chirurgical pour soigner des blessures précises. Il est conservé à la bibliothèque de l’Académie de médecine de New York et date du début de la 18e dynastie.[iii]

    Le papyrus EBERS date de 1550 ans avant notre ère, début du Nouvel Empire. C’est un manuel pratique pour le soulagement de nombreux maux. Il est conservé à la bibliothèque de l’Université de Leipzig. C'est le plus long connu à ce jour (20 m).[iv]

    Le papyrus de Brooklyn, qui date de l’époque ptolémaïque (dynastie pharaonique qui régna sur l'Égypte antique de -323 à -30). Ce papyrus traite des reptiles (plus particulièrement les serpents), avec les antidotes à utiliser.

      

    Le papyrus de Londres. Il date de la XXème dynastie (vers 1100 av. J.-C.), et contient surtout des formules magiques dont plusieurs sont destinées à aider l'efficacité de médications oculaires[v]

      

    Le papyrus Copte de CHASSINAT. C'est le dernier papyrus médical connu, traduit en 1921 par Chassinat. il a été écrit au IXè siècle après J.C. Ce document relativement récent reproduit des prescriptions s'appliquant aux affections oculaires datant de l'Ancien Empire.[vi]

     

    La traduction des papyrus a permis de constater que :

     

    le miel était l'ingrédient le plus utilisé dans les remèdes, tant en usage externe qu'en usage interne. La proportion de miel allait de 20 à 84% dans les remèdes. Il était utilisé comme onguent pour les blessures et les brûlures pour ses propriétés antiseptiques. Les femmes pratiquaient la contraception à l'aide de préparations à base de miel pour ses propriétés spermicides. Le miel traitait les problèmes ophtalmologiques par ses propriétés anti inflammatoires, etc., pour ne nommer que celles-ci.

    La propolis était utilisée par les grands prêtres de l’ancienne Égypte pour les embaumants des momies grâce à ses propriétés antifongique et antioxydante. [vii] La propolis n’est nullement référencée dans les papyrus médicaux, alors que le miel et la cire apparaissent plusieurs fois. Vers la fin du XXième siècle, un apiculteur souleva ce point à un égyptologue spécialisé, qui fit le lien dans les textes entre le terme «chiure de mouche» et la propolis[viii]. Ceci permit de découvrir que la propolis était utilisée dans différents traitements tel que les abcès, seins douloureux, dessécher une plaie, etc.

      

    La cire d’abeille était utilisée pour les vertus adoucissantes de celle-ci afin d’éviter l’adhérence des pansements sur la plaie. Elle était utilisée aussi par les prêtres égyptiens pour les embaumements.

     

    L’ancienne Égypte avait intégré l’apiculture avec ses produits apicoles à tous les niveaux de son fonctionnement, du clergé à la vie quotidienne.

    On retrouve principalement comme produit de consommation le miel, mais les papyrus médicaux n’ont pas fini de nous dévoiler leurs secrets. Des traductions sont révisées régulièrement, changeant le texte de ceux-ci, comme nous avons plus le voira avec le terme «chiure de mouche», qui faisait bien sourire des égyptologues mais qui était en fin de compte de la propolis. Peut-être qu’un travail conjoint d’apithérapeutes et d’égyptologues permettra de revoir la traduction de ces papyrus et d’identifier de nouveaux éléments tel que la gelée royale et le pollen, qui ne sont «à priori» nullement mentionné.

     http://mennefer-glmmm.blogspot.com/2009/01/bia-labeille-de-la-thocratie.html - Grande Loge Maçonnique Mixte de MEMPHIS-MISRAÏM
    [ii] http://www.silland.com/EgypteEnMajeste/papyrus_medicaux_fichiers/index_papyrus_medicaux.htm
    [iii] http://www.louvre.fr/ - Louvre - Dossier thématique : L’art du médecin égyptien.
    [iv] http://www.louvre.fr/ - Louvre - Dossier thématique : L’art du médecin égyptien.
    [v] http://www.snof.org/histoire/egypte1.html - Syndicat national des ophtalmologistes.
    [vi] http://www.snof.org/histoire/egypte1.html - Syndicat national des ophtalmologistes
    [vii] http://www.immortelleegypte.com/articles.php?lng=fr&pg=405
    [viii] Ruches et abeilles: Architecture, traditions, patrimoine; Auteurs : Jean-René Mestre, Gaby Roussel; Éditeur : EDITIONS CREER, 2005; ISBN : 2848190361, 9782848190365.

      

     Publié le 07 septembre 2009 par Naturame

    sources : http://www.paperblog.fr/2280856/l-apitherapie-et-l-ancienne-egypte/

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    On appelle maquillage l'utilisation de produits cosmétiques pour l'embellissement du visage, notamment de sa peau et la modification des traits du visage et du corps pour la création de personnages au cinéma ou au théâtre.

    Le maquillage va de la beauté à la réalisation de monstres dans le cadre des effets spéciaux, en passant par le maquillage artistique, cinéma et le body-painting.

      

    Dans les domaines audiovisuels et de la mode, le maquillage est réalisé par un(e) professionnel(le), le maquilleur, la maquilleuse au féminin.

     

     

    Historique

    Le maquillage comme les cosmétiques est très ancien.

    Trois mille ans avant Jésus Christ, les égyptiens connaissent déjà le maquillage : rouge à lèvres, khôl, maquillage pour les yeux à base de minerai de plomb, d'antimoine et de malachite. Les caravanes qui acheminent les épices et la soie en Europe, introduisent les cosmétiques et le maquillage en Grèce et dans l'Empire romain

      

    Au Ier siècle, Néron et Poppée éclaircissaient leur peau avec de la céruse et de la craie, soulignaient leurs yeux au khôl et rehaussaient leur teint et leur lèvres avec du rouge Des femmes telles que Cléopâtre se maquillaient énormément, mais les produits de l'époque étaient essentiellement fait de produits toxiques comme les métaux, qui détruisaient l'apparence de la peau et provoquaient un vieillissement prématuré de cette dernière.

      

    C'est au retour des croisés que le maquillage se répand en Europe du nord où il n'était utilisé que pour les peintures rituelles. Dès le XIIIe siècle, les nobles usent de fond de teint, de teinture à cheveux et de parfum. Au XVIe siècle, les femmes se poudrent à la céruse et à l'ocre rouge et se colorient les lèvres avec un mélange de teinture de cochenille.

    Dès le XVIIe siècle le maquillage est utilisé dans toutes les classes sociales.

    Le maquillage moderne fut rendu populaire par le cinéma dans les années 1920

    Jusqu'au début du XIXe siècle les cosmétiques contiennent du plomb, les produits modernes sont testés en laboratoires et fabriqués avec des produits neutres comme le talc, le kaolin, l'amidon de riz auxquels sont ajoutés des huiles et des colorants de synthèse

    Les progrès de la recherche en cosmétologie ont permis de développer des produits de maquillage et de soins pour le visage sans risques pour la santé ni la peau. De nos jours, le maquillage est plus subtil. Les femmes cherchent à faire ressortir leur beauté naturelle et à illuminer leur visage. Un célèbre maquilleur de chez M.A.C a un jour dit: ” le maquillage est un outil pour donner confiance et apprécier la beauté intérieure et extérieure. “

      

     

    COMMENT SE MAQUILLAIT ON A L'EPOQUE ?

    Avant Jésus Christ :

    Les premiers maquillages sont évoqués dans la bible et les toutes premières palettes auraient plus de 10 000 ans. Mes ces palettes n'avaient pas la forme ni l'aspect que nous leur donnons aujourd'hui. En effet, les archéologues ont découvert des petites jarres de terre cuite contenant certains produits, a priori, destinés au maquillage. Cependant, aucune certitude n'existe quant à la manière dont on se maquillait... En effet, les portraits les plus anciens que nous connaissons représentant des personnes maquillées sont ceux des Egyptiens.

      

      

    Dans l'Egypte ancienne : l'apogée de la beauté et des cosmétiques

    Les premiers maquillages et leurs ustensiles ont été retrouvés dans des sépultures datant de 3000 avant Jésus Christ. A cette époque, outre le maquillage, les premiers gestes de beauté et de soins esthétiques ont été donnés.

    Les femmes avaient d'ailleurs pour habitude de s'enduire le corps de produits à base de différentes huiles (végétales, de palme, d'olive, de noix) mélangées à certaines herbes parfumées.

    Ces huiles ont la spécificité de lutter contre le vieillissement prématuré de la peau. Dans une région si ensoleillée que ne l'est l'Egypte, on peut deviner que ces femmes avaient dors et déjà trouver comment protéger leur peau.

      

     

    Vient ensuite le maquillage, qui été d'abord réservé aux prêtres et rites funéraires. Ils avaient pour habitude de s'enduire le corps d'ocre jaune/doré et de rehausser leurs joues avec de l'ocre un peu plus orangée.

      

    On se maquillait également de bleu les veines des tempes et du buste. Bien évidemment, comme nous le montre de nombreuses fresques les yeux étaient toujours maquillés. La teinte la plus populaire de cette époque est le vert profond de Moszimit. Il s'agit d'une roche malachite broyée venant de Syrie. Mais certaines nuances existent et elles étaient d'ailleurs très appréciées. Elles étaient toujours créées à partir de roches broyées, de fleurs et d'oxyde de fer.

      

    Certains mélanges pouvaient donner des couleurs très irisées. Quant aux lèvres, elles étaient légèrement rehaussées ; et les mains et ongles étaient maquillés de henné. Outre les vertus esthétiques que procuraient le maquillage, celui avait deux autres dimensions : pratique et spirituel, comme cela l'est expliqué plus bas.

      

      

    Dans la Grèce antique : La beauté donnée par la nature

    A cette époque, la beauté n'était pas une question de coquetterie : on naissait beau ou pas. En effet, dans la Grèce antique l'idéal de la beauté était avant tout donné à un visage harmonieux, aux bonnes proportions du corps et à des formes très féminines ou masculines. Outre, ses attraits physiques, la beauté était également une question de propreté. Hippocrate précise que la beauté passait principalement par l'exercice physique, la fréquentation des termes ou l'on prenait des bains aux huiles essentielles et où on se parfumait.

    Le maquillage, quant à lui est exclusivement réservé aux familles riches et influentes, mais on se maquillait de manière très discrète.

    La plus part du temps, on ne se maquillait que les sourcils qui devaient définir un arc de cercle parfait, voire même, selon certains, se toucher au milieu. On se fardait de céruse de plomb pour s'éclaircir la peau. Il en est de même chez les Romains, ou on prenait des bains méticuleux. La préparation des femmes prenait beaucoup de temps, notamment pour les cheveux qui étaient coiffés avec beaucoup d'attention.

      

      

    Au moyen âge : La beauté prude

    C'est ici l'époque de la beauté chaste qui symbolise la foi chrétienne. En effet, le maquillage est considéré comme diabolique car il sert à cacher les défauts du corps que Dieu a créé. Le maquillage menait à la luxure et à la débauche. La seule couleur qui était tolérée était le rouge qui maquillait ainsi les lèvres des femmes. Le top de la beauté était la blondeur, on faisait certaines "potions" à base d'animaux pour éclaircir ses cheveux.

      

    La renaissance (vers 1500) : La beauté botticellienne

    A cette époque, on idéalisait la femme : elle se devait d'être belle et pleine de formes harmonieuses. On voit apparaître des sourcils épilés, des coiffures de rêves tressées et entrelacées à l'équilibre subtil défiant toute pesanteur. On porte des bijoux et des pierres précieuses. C'est également l'époque du rouge carmin que l'on étalait sur les lèvres et les ongles. Mais le must de la beauté était, ce qu'on appelle aujourd'hui, le blond vénitien.

    On l'obtient en s'enduisant les cheveux de citron et de safran et en les exposant des heures au soleil. Mais attention, il fallait se couvrir pour ne pas brunir sa peau. En effet, la peau de porcelaine était de rigueur. Pour se blanchir davantage, on s'enduisait de céruse, solution toxique à base de plomb qui ronge la peau.

      

    Le XVIIe siècle : la beauté contredite

    La pudeur règne de nouveau sur le monde de la beauté. Elle doit être simple mais surtout majestueuse. On s'habille de noir pour camoufler son corps, le montrer serait signe de luxure. Les femmes, portaient de la dentelle blanche et des perles, seuls accessoires qui étaient autorisés. Cependant, c'est à cette époque qu'apparaissent les premières ébauches du féminisme. Certaines libre-penseuses se coiffent par des édifices impressionnants et ponctuent leur visage de "mouches".

    Toutes les femmes se fardent énormément. Tellement, que certains écrits les disent "affreuses" et qu'elles se démaquillaient avec plus de quatre mouchoirs qu'elles envoyaient à la blanchisserie (Boileau). On utilise toujours de la céruse pour se blanchir et du rouge d'Espagne, très toxique aussi, pour ses lèvres.

      

    Chez le Roi Soleil : une explosion de couleurs

    La beauté devient un véritable feu d'artifice et le naturel n'est aucunement de rigueur. Les rouges éclatent, les teints sont blancs relevés de rouges aux joues, les coiffures deviennent de véritable chef-d'œuvre, pour les femmes comme pour les hommes. On se maquille de manière non stop, même pour aller se coucher. C'est d'ailleurs à cette époque que l'on camouflait ses boutons suintants sans jamais les laisser respirer ! Au lieu de se laver, on maquillait sa saleté. Le maquillage devient un phénomène grandissant au point que l'on réfléchissait même à le taxer!

      

    À la fin du XVIIIe siècle : simple et belle.

    La beauté est toujours très importante, mais c'est la beauté naturelle qui prime. On se maquille moins. On utilise davantage des couleurs pastelles, plus discrètes, pour se créer des teints toujours aussi clairs mais frais, des visages fins et des lèvres simplement irisées. La beauté passe par le naturel. Les coiffures à l'architecture robuste et éternelle, laissent place à des cheveux subtilement décoiffés. L'hygiène revient en force et elle démarque les différentes classes sociales. Apparaissent également de nouveaux produits cosmétiques et parfumant.

      

      

    La mouche est un faux grain de beauté employé pour faire ressortir la blancheur du teint ainsi que dissimuler certaines imperfections (syphilides, herpès) des marquises et courtisanes sous l'Ancien Régime. Elle était constituée de mousseline noire, collée sur le visage. Elles étaient très en vogue au XVIIe et au XVIIIe siècle, voire un peu au début du XIXe siècle. D'autre part, la localisation de la mouche sur le visage possédait une symbolique particulière qui donnait des précisions sur le tempérament et la personnalité de l'utilisatrice à un moment donné. Les romains et les égyptiens les utilisaient déjà de leurs temps pour camoufler de petits boutons.

      

    Fichier:Georges Croegaert La Toilette.jpg

    À la fin du XIXe siècle : l'allure du désespoir.

      

    On parle ici de beauté mélancolique : cheveux noirs, teint blafard, cernes légèrement rehaussées d'encre bleue. On se rend ténébreux ! A l'exception d'une petite touche de rouge sur les lèvres, utilisée par les bourgeoises. Les femmes très maquillées étaient les actrices sur scène.

      

    Produits

     

    Certains produits sont utilisés plus fréquemment que d'autres. Les plus courants sont le vernis à ongles; l'anti-cerne; l'autobronzant; le ligneur (dit l' eye liner); le fard comprenant le fard à joues (dit le blush), le fard à paupières (dit l' ombre à paupières), le fard à cils (semblable au mascara), le fard à lèvres (dit le rouge à lèvres); le fond de teint; le khôl (crayon conçu pour l'intérieur de l'œil); le crayon pour les yeux; le mascara; la poudre; le gloss (dit le brillant à lèvres); le rimmel; sans oublier le démaquillant.

     

    • La crème hydratante est indispensable avant tout produit appliqué sur la peau. Elle permet d'éviter les taches disgracieuses de fond de teint aux endroits où la peau est la plus sèche.

      

    • Le fond de teint sert à unifier le teint et à couvrir les défauts minimes de la peau (ex: légères rougeurs). Sa couleur doit être la plus proche de la couleur naturelle de la peau pour éviter le risque de démarcations au niveau du cou. En aucun cas le fond de teint de sert à avoir l'air bronzé ! Il existe plusieurs formes de fond de teint : fluide, crème, stick, mousse, poudre compacte ou encore un substitut du fond de teint : la crème teintée.
    • Une base matifiante peut être utile si la peau à tendance à luire au cours de la journée. D'autre part, des papiers matifiants permettent d'absorber le sébum excédentaire avant une retouche par exemple.
    • La poudre libre sert à fixer le fond de teint et le correcteur ou anti-cernes mais s'applique avant le fard à joues.
    • La poudre compacte peut être utilisée comme fond de teint traditionnel, pour faire des retouches au cours de la journée ou encore pour creuser les joues des visages ronds.
    • L'anti-cernes ou correcteur sert à camoufler les imperfections (boutons, cernes, taches de (dé)pigmentation…). Il est généralement d'un ton plus clair que la couleur de la peau. Il existe des correcteurs de couleur, notamment vert et orange. Le vert est supposé camoufler les rougeurs diffuses du visage, et l'orange le bleu des hématomes ou des veines faciales. Ces correcteurs sont utilisés par transparence avant l'application du fond de teint.
    • Le fard à paupières existe sous plusieurs formes : sec (poudre pressée ou libre) ou gras. Pour un maquillage simple et assez naturel, deux couleurs sont conseillées : une claire et une autre plus foncée. Par exemple, poser la couleur foncée sur la partie mobile de la paupière et la plus claire dans le coin interne de l'œil ainsi que sous le sourcil. Presque tout est possible en maquillage mais en général les couleurs les plus claires se placent dans le coin interne de l'œil et les plus foncées au coin externe pour agrandir et illuminer le regard.
    • L'eye-liner sert à souligner le regard. Il existe plusieurs types d'eye-liner : eye-liner cake ou gel, fluide, feutre ou encore un simple crayon (khôl). Leur utilisation diffère un peu selon la texture mais en général, on tire un trait continu du coin interne de l'œil jusqu'au coin externe. Il existe plusieurs manières de dessiner le trait en fonction de la forme de l'œil et de l'effet désiré.
    • Le rôle du mascara est d'ouvrir le regard en recourbant et allongeant les cils, de donner de la profondeur et de finaliser le maquillage des yeux. Le mascara se pose en regardant vers le bas, en plaçant la brosse à la base des cils et en remontant le long des cils en effectuant des petits aller-retour.
    • Le crayon à sourcils permet d'intensifier ou de redessiner la courbe du sourcil. La couleur doit être la plus proche possible de celle des sourcils. Pour combler d'éventuels « trous » dans le sourcil, dessiner de petit traits en imitant les poils.
    • Le fard à joues ou blush sert à définir les pommettes, les accentuer et donner bonne mine. La pose la plus courante et la plus simple consiste à sourire exagérément et de poser le fard sur les pommettes. Le fard existe en poudre, en mousse ou en crème mais les crèmes sont à proscrire sur les peaux grasses. Le fard peut être remplacé par de la poudre de soleil (aussi appelée « terre indienne »).
    • Le baume pour les lèvres est indispensable avec ou sans rouge ou gloss. Il hydrate et protège les lèvres.
    • Le crayon à lèvres définit le contour des lèvres et empêche le rouge à lèvres de filer. Il permet de corriger une éventuelle asymétrie. On le choisit neutre et plus clair que le rouge à lèvres, idéalement il doit être invisible.
    • Le rouge à lèvres est la touche finale du maquillage. Si les yeux sont déjà fort maquillés mieux vaut choisir des teintes neutres, naturelles et discrètes.
    • Le gloss sert à faire briller les lèvres et à donner du volume par effet d'optique. Le gloss existe en versions colorées ou non, irisées ou non. S'il est teinté, il peut éventuellement remplacer le rouge à lèvres.

    Maquillage de mariage Libanais ( une beauté )

    Selon la maquilleuse professionnelle Dominique de Vorges l'ordre idéal pour appliquer son maquillage serait le suivant :

    1. une base hydratante
    2. le fond de teint
    3. le correcteur et/ou anti-cernes
    4. la poudre libre
    5. le fard à joues
    6. le crayon à sourcils
    7. le(s) fard(s) à paupière
    8. le liner et/ou crayon
    9. le mascara
    10. le crayon à lèvres
    11. le rouge à lèvres
    12. le gloss

    Le fard s'applique souvent à la fin du maquillage, après le rouge à lèvres, afin d'être en harmonie avec celui-ci.

     

      

    boite à maquillage chinoise  

    Le maquillage dans l'Égypte ancienne

    Dans l'Égypte ancienne, améliorer son apparence relevait aussi d'un sens spirituel. Une perruque volumineuse sculptée dans de la cire d'abeille exprimait par exemple un symbole très fort, qui reliait son porteur à Hathor, la déesse des festivités et de l'amour. Les fards à paupières verts (wadju) invoquaient peut-être sa protection.

      

    Après la mort, les cosmétiques devaient créer une apparence juvénile et fertile, jugée essentielle pour renaître dans l'au-delà. Utilisé par les deux sexes, le maquillage possédait également des vertus plus terre à terre. Le fard à paupières noir - appelé mesdemet dans l'Antiquité et pour lequel le mot arabe khôl s'emploie aujourd'hui - aurait éloigné les mouches, protégé des rayons aveuglants du soleil et joué un rôle de désinfectant, grâce au sulfure de plomb et au chlore qu'il contenait.

      

    Dans le climat très sec de l'Égypte, les huiles et les crèmes, souvent parfumées, hydrataient la peau. De nombreux traitements antirides existaient aussi. Les femmes portaient également des cônes de graisse parfumée.

      

      

    source:

    http://www.lamarocaine.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1:histoire-du-maquillage&catid=2:maquillage&Itemid=2

      

      

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  • Coiffures du 18eme siècle.

                 

    La coiffure a une importance toute particulière dans la mode du XVIIIe siècle. La figure gravée de la dame de buste avec le nom de sa coiffure est très fréquente dans les almanachs, les estampes … Certaines dénominations sont particulièrement charmantes. Voici un ensemble de détails de gravures originales toutes du XVIIIe siècle.

    Chapeau à la Bostonienne - Chapeau à la Voltaire - Nouveau Casque à la Minerve ou la Pucelle d'Orléans - Bonnet à la Chérubin, vu sur le côté.

    Coiffures du 18eme siècle.

    Coiffure au Consiteor - Chapeau au Figaro parvenu - Bonnet à la Chérubin, vu par devant - Chapeau à la Saint Domingue – Le même chapeau vu sur le côté – Chapeau à la Minerve Bretonne.

    Coiffures du 18eme siècle.

    Coiffure de Mme Dugason dans le rôle de Babet, à la Comédie Italienne – Coiffure de Mlle S. Huberti de l’Académie Royale de Musique – Coiffure de Mlle Maillard dans le rôle d’Ariane, opéra – Nouveau Chapeau à la Figaro – Nouveau Chapeau à la Charlottembourg

    Coiffures du 18eme siècle.

    Coiffure à la nouvelle Charlotte - Coiffure de la Beauté de St James – Coiffure à l’Insurgente - Bonnet à la candeur.

    Coiffures du 18eme siècle.

    Chapeau à la Theodore - Chapeau de velours noir - Chapeau à la Provençale - Chapeau/bonnet mis sur une baigneuse - Pouf à la Tarare - Coiffure simple - Chapeau/bonnet à créneaux - Bouffant et frisure en crochets - Chapeau à la Théodore - Chapeau avec aigrette esprit de plumes - Autre Chapeau à la Tarare - Bonnet à gueule de Loup - Bonnet à grande gueule de Loup - Chapeau à la Tarare - Autre Chapeau bonnette - Simple chapeau à la Tarare.

    Coiffures du 18eme siècle.

    Baigneuse d’un nouveau goût - Le Parterre galant - Bonnet dans le Costume Asiatique dit au mystère - Toque à l’Espagnolette.

    Coiffures du 18eme siècle.

     

    Toque lisse avec trois boucles détachées - Coiffure en crochets avec une échelle de boucles - Pouf d’un nouveau goût - Coiffure en rouleaux avec une boucle - Bonnet au Levant

    Coiffures du 18eme siècle.

    Chapeau d’un nouveau goût - Chapeau tigré - Chapeau des Champs Elysées - Chapeau à la Colonie - Coiffureen porc-épic.

    Coiffures du 18eme siècle.

     

     

    Blog Richard Le Menn - sources : http://www.paperblog.fr/820888/coiffures-du-18eme-siecle/

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