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L'histoire est riche en bijoux anciens formés avec des perles.
Toutes les têtes couronnées et toutes les stars se sont parées de bijoux de perles.
Bien avant l'arrivée des perles de culture les joailliers ont fait preuve d'originalité et ont réalisé des
merveilles qui sont toujours d'actualité.Vous pouvez découvrir ci-dessous ces bijoux de perles avec les commentaires pour chacun
des bijoux.
Collier de la Reine d'AngleterreCollier de sa Majesté la Reine d'Angleterre
Bijou d'exception, chose bien naturelle pour un collier destiné à une reine. Composé de 26 perles Fines d'eau de mer d'Orient et 300 diamants. Ce fût un cadeau fait par les sujets Canadiens de la reine d'Angleterre " Victoria en 1887 à l'occasion du 50 ème anniversaire de leur gouvernement. La Reine Elizabeth II à hérité de ce collier de sa grand mère et le porte régulièrement lors des grandes occasions.
Les bijoux de la couronne d'Angleterre actuelle se compose de plus de 300 bijoux hérités de génération en génération. La reine Elizabeth I et Mary Reine d'Ecosse. Le diademe que porte la reine sur la photo ci-dessous est hérité de la reine Victoria, cadeau fait par les princes d'Orient à son époque.Fibule très ancienne en Bronze & Or avec perles fines (2200 ans)
Cette fibule, bijou que l'on plaçait dans les cheveux comme décoration, est composée de Bronze plaqué Or et de Perles fines; elle provient de Chypre et date de 100 à 200 ans avant Jésus Christ. La forme générale de cette fibule est un rappel du temple d'Aphrodite déesse de l'Amour dans la mythologie Grecque et suggère le raccordement avec l'empire Greco Romain. La perle la plus grande est problablement du golfe persique et la plus petite, au bout de la fibule peut-être une perle fine d'eau douce.
Vous pourrez admirer cette merveille de la haute antiquité au musée de Londres.Collier de perles de Mary Reine d'Ecosse :
Ce collier de sa majesté Mary Reine D'Ecosse date de 1560 et il est composé de 34 perles fines d'eau douce en provenance du fleuve Tay en Ecosse. Il faut considérer que les perles en provenance de ce fleuve étaient très prisées dans toute l'Europe et leur valeur en faisait des joyaux inestimables des couronnes.
Bijoux de Perles Fines de sa Majesté Elisabeth 1 d'Angleterre
On dit que sa Majesté Elisabeth 1 d'Angleterre avait une passion pour les perles. Du reste sur chacun de ses portraits elle se présentait toujours ornée de perles de toutes sortes. L'histoire raconte, mais celà reste à prouver, qu'elle aurait demandé de créer une industrie pour pouvoir produire des perles. L'histoire relate aussi que des pirates Anglais rançonnaient des bateaux Espagnols et que certains vêtements de la cour furent ainsi dépouillés de leurs perles.
Elle fût une grande ambassadrice des Perles durant tout son règne.
Croix en Or et Perles Fines du Vénézuéla
La croix d'Or du Vénézuéla fabriqué aux alentours des années 1600 est composé d'Or et de Perles Fines d'Atlantique. Le mollusque s'appelelant Imbricata de Pincatada. Cette espèce a été découverte par Christophe Colomb lors de son troisème voyage. Ce bijou appartient à la collection de Rod Mickens de K.c. Bell. Vous pouvez admirer ce bijou au musée d'histoire naturelle de San Francisco.
La très célèbre Perle fine"Pérégrina" (Ou Pélégrina),
dite en espagnol "The Pilgrim"
"La Perle des Perles"Cette perle, dotée d'une histoire extraordinaire et chaotique, était la propriété de la princesse Youssoupoff descendante de Khan Youssouv à l'époque de Ivan le terrible, faisait partie de l'une des plus grandes richesses de la fin du 19 ème siècle.
Sur la photo ci-dessous la princesse porte cette perle avec un sautoir. Elle l'a aussi portée à l'occasion du couronnement de la Reine Victoria.Cette perle date du 17 ème siècle et avait été trouvée au Panama et était la propriété de Philippe IV d'Espagne qui l'a donnée à sa fille Marie Thérèse en 1660 pour son mariage avec Ludwig XIV. En france, lors de la révolution dans les années 1792, avec la chute de la monarchie, la perle a disparu. Elle a refait "surface" dans les années 1826 à Moscou. La princesse Tatiana Youssoupov, arriere grand mère de Zenaida a acheté le bijou.
La perle a encore disparu lors de la révolution Russe. Le fils de Zenaida, le prince Felix Youssoupov a mandaté Raspoutine (Grigori Iefimovitch Novykh-Raspoutine) pour la faire passer en fraude via Paris auprès de la Duchesse Irina qui en a pris possession lors d'une vente ou se trouvaient d'autres joyaux tels que la perle noire de Catherine la Grande, l'Etoile Polaire du Sultan du Maroc et les boucles d'Oreilles de Marie Antoinette..
En fait la Perégrina (Dite parfois Pélégrina) a disparu de la circulation durant un certain nombre d'années, tranquillement écartée par un collectionneur averti, reblanchi et présentée aux enchères à genève en 1987 chez Christie's pour la somme de 464 000 $ et rebaptisée Perle de Jomon (Ou Jômon
Ornement de Coiffure (1800)
Ce bijou très ancien qui se plaçait dans les cheveux provient d'Inde dans les années 1800. Composé de perles fines de rubis et d'or. De nombreuses peintures de l'époque relatent et déterminent ô combien les hommes et les femmes aimaient se pârer de bijoux composés de perles. Cette "barrette" ou broche de cheveux provient de Baddhi en Inde et à été exposé à l'exposition de Colombie du monde de Teh à Chicago en 1893.
Ornement de Nez (1800)
Ce bijou est un ornement de nez composé de perles fines, d'éméraudes, de grenats, d'argent et d'Or. Il provient de Bombay en Inde et a été conçu dans les années 1800. Durant des années les femmes en Inde ont porté des ornements fleuris à leur nez lors des mariages notamment ou dans d'autres occasions spéciales. Ces ornements, dont certains sont assez lourds, exigeaient qu'ils soient rattachés aux cheveux pour soulager le poids et ne pas déformer le nez.
Collier de perles fines de Saxe
Collier de perles fines d'Eau Douce d'Allemagne datant de 1805. Elles proviennent d'une moule vivant dans les fleuves Européens et plus précisément dans le fleuve blanc d'Elster près de Leipzig. Les premières perles fines d'Europe furent découvertes vers 1670 par les sujets du Roi de Pologne. Les perles qui constituent ce collier ont été choisies parmi les plus belles et font à présent partie des trésors de la couronne royale de Saxe. Ce collier a été offert par Friedrich III à son épouse Maria Amalia Augusta. A cette époque Friedrich était Duc et il est devenu ensuite Roi de Saxe..
Bijoux en Perles Fines de l'Epoque Napoléon 1er
Les Perles fines ont toujours attiré les plus grands de l'histoire. Ci-dessous deux exemples de
bijoux datant de l'époque de Napoléon 1er.Composés de pierres précieuses d'or et de Perles fines.
Il n'est pas impossible que l'un de ces bijoux en perles soit constitué de la célèbre pérégrina, qui a plusieurs fois disparu et a plusieurs fois refait surface. " La perle des Perles". Si toutefois il ne s'agit ici pas de cette célèbre perle
elle lui ressemble beaucoup.Broche de sa Majesté la Reine Victoria 1843
Cette splendide broche en Or est composée de Perles fines, d'Or, de Grenats et d'Amethyste.
Elle a été réalisée par Albert Feby en 1843. Cette Broche fût offerte à sa Majesté la Reine Victoria par le Prince Albert pour le troisème anniversaire de leur mariage. Il n'est pas impossible que le Joaillier ait travaillé sous les
directives du Prince Albert lui-même. Cette broche en forme de Coeur est surmontée d'une couronne avec 4 fantastique perles fines d'Eau Douce d'Ecosse.A cette époque les Perles d'Ecosse étaient fort appréciées dans le monde. Cette broche a enchanté sa Majesté la Reine Victoria lorsqu'elle l'a reçue. Elle a du reste écrit dans son journal " Mon Albert aimé m'a donné une belle broche très originale avec laquelle je suis plus qu'enchantée." Aujourd'hui cette broche fait partie de la collection de Mr et mme Geoffrey Munn à Londres.
Portraits de sa Majesté la Reine VictoriaDiademe en perles de l'Impératice Eugenie.
Ce splendide Diademe composé de Perles Fines a été offert à l'impératice Eugenie par Napoléon III
C’est le joailler Lemonnier qui réalisa en 1853 le diadème de perles et brillants pour l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. L’impératrice qui affectionnait particulièrement les bijoux, en avait elle-même passé commande.
Le diadème fut vendu sur ordre de la III République en 1887, en même temps que la quasi totalité des bijoux de la couronne de France.
Le diadème de l’impératrice Eugénie a alors abouti dans la famille princière Thurn und Taxis. La princesse Gloria, mère de l’actuel chef de la maison princière, le portait le jour de ses noces. Suite au décès de son époux le prince Johannes en 1990 et devant faire face à d’importants paiements de droits de succession, la princesse Gloria von Thurn und Taxis a procédé à la vente aux enchères de plusieurs bijoux dont le diadème de l’impératrice Eugénie.
L’Association des Amis du Musée du Louvre l’a racheté en 1992 lors de cette vente aux enchères, permettant ainsi à cette pièce historique de revenir en France.
http://www.noblesseetroyautes.com/nr01/2008/08/le-diademe-de-limperatrice-eugenie/
Oeuf Fabergé "Lilies of the Valley" avec Perles Fines
Cet oeuf du très célèbre Fabergé est composé de perles fines, de diamants, de rubis, d'or, de vermeil, de cristal de roche et d'émail et date de 1898
Chaque année, à Pâques, lors du festival principal de l'église Orthodoxe Russe, le Tsar Nicolas II présente un Oeuf de Fabergé au membre de sa famille. Seul l'atelier de Peter Carl Fabergé avait cet honneur de composer des Oeufs composés de gemmes sur fond d'Email. Ce dernier représentait plutôt l'aspect décoratif de l'Europe Occidentale que l'Art Russe. Cet Oeuf de prestige était offert à son épouse La Tsarine Alexandra Feodorovna.(1872-1918)
Chaque année l'Oeuf était différent et sur l'un d'entre eux, que vous pouvez découvrir sur les photos ci-dessous, les portraits de ses filles les plus agées Olga et Tatiana étaient représentées en peintures miniatures et réalisées entièrement à la main et sur support d'Ivoire.
http://www.perles.tv/bijoux-reine-elysabeth1.html
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Navajo femmePrécédant l'arrivée des Européens dans les Amériques, natif bijoux indiens était assez simple dans la technique, composé principalement de marteler et de gravure de cuivre en pendentifs ou boucles d'oreilles et façonner le cuivre et l'argent en perles. Puis, dans le milieu du 19e siècle, lorsque des artistes Navajo, Hopi et Pueblo a commencé à apprendre l'art de l'orfèvrerie de leur interaction avec les Espagnols, leurs conceptions de bijoux en métal bourgeonné dans le Sud-Ouest. Bijoux autochtones telles que le squash Blossom conception collier (voir les exemples ci-dessous), unique à la région - y compris les Hopis d'argent bracelets et anneaux de superposition Navajo incrustation turquoise - combinées et développées à partir de cette fusion des nouvelles techniques de forge appris l'espagnol avec leurs propres motifs traditionnels natif de créer distinctement sud-style des bijoux uniques à la culture indienne.Exemple de Squash Blossom bijouxChaque tribu autochtone Indien de l'Amérique a son propre style unique de fabrication de bijoux.La Nation Zuni indiens (situé au Nouveau-Mexique): des designs distinctifs des bijoutiers Zuni 'utiliser des mosaïques (pour un effet surprenant - comme en témoigne l'exemple ci-dessous), les clusters, la marqueterie de canal , et de ce qui est communément appelé le petit point ou à l'aiguille des méthodes , en utilisant une variété de matériaux durs sous la forme de pierres diverses et de coquillages.Micro-mosaïque bracelet en argent incrustéLa Nation des Indiens Navajo (situé dans la partie nord de l'Arizona et le Nouveau-Mexique): sont célèbres pour leurs colliers de fleurs de courge et de leurs bijoutiers ont tendance à utiliser de gros morceaux de turquoise, pierres incrustations de corail et d'autres. Navajo moulage au sable est l'une des méthodes les plus anciennes d'argent de travail; les Navajos sont les plus grands producteurs de bijoux amérindiens .Argent & collier turquoise, 1960autres exemples de Squash Blossom conceptions, au-dessus-dessous etLa Nation Indiens Hopi (situé dans la région de l'Arizona): l' orfèvrerie Hopi profit la technique de superposition avec l'utilisation peu fréquente des pierres dans leurs bijoux. Selon le site, jewely-paideia.com, " Faire des bijoux avec la technique de superposition consiste à scier la conception hors d'une feuille d'argent et puis il superposant sur une deuxième feuille à laquelle il est alors transpiré ou soudée. Le fond est oxydé assombrir avec la couche supérieure de la bijouterie polis . "Squash Blossom Collier et bracelet par Jack AdakaiLe Saint-Domingue Nation indienne (Nouveau Mexique): leurs techniques d'utiliser des coquillages, la turquoise, le jet et le corail et sont connus pour leurs bijoux en perles .Zuni Sun-visage Squash Blossom collierTraditionnellement, bien que Sud-Ouest de bijoux indiens est le plus souvent exécutés en argent, des designers contemporains trouvent de nouvelles façons d'exprimer leurs talents, tels que leur expérimentation dans l'utilisation de l'or (comme le montrent les exemples suivants).Parfois, ils mélangent les deux métaux, or et argent, dans la même pièce.L'or et turquoiseBisbee turquoisesNavajo en argent, bracelet de turquoise et corailpar l'orfèvre Jeanette Dale, signé: «JDale 'Argent & Morenci turquoise broches par Edison Smith, ca.1975Contemporain de bijoux du Nouveau-MexiquePar Michael Zobel d' Atelier Zobel(Notez la combinaison d'or et d'argent)Voici deux exemples du travail de l'argent et orfèvre des artisans,Jimmy King Jr.Bracelet à maillons incrustés par Jimmy King Jr.Bracelet manchette en argent à la main par Jimmy King Jr.Bague en argent faite avec turquoise Pilot Mountain naturellespar Orville TsinnieZuni Canal collier incrusté de turquoiseUn exemple de design contemporain natif de Santa Fe, Richard Stump:Un bracelet d'argent, turquoise et corailVoici des exemples de bracelets de corail et d'argent:Bracelet par David CadmanPar David Cadman50 Bracelet en pierre consécutive par Albert JakeBracelet Corail grappes par Albert JakeBracelet en or 14K et coraux par l'artisan Tsabetsaye EdithArgent & coiffe bleu turquoise par Stanley ParkerLes bijoux d'orfèvrerie, Wilson & Carol Begay:Sandcast d'argent et bracelet manchette Royston turquoisesArgent & Morenci turquoise boucle de ceintureBracelet manchette en argent SandcastTriple collier de turquoises par Charles JohnsonArgent Boucle de ceinture par l'orfèvre Harrison BitsueArgent & Morenci turquoise coiffe par Jay LivingstonBracelet manchette en ArvisoUn Darryl Yonnie argent et bracelet de turquoiseAllsion Lee bracelets avec Carico lac bleu turquoiseArgent & Lone Mountain turquoise - marqués RMUne paire de bracelets manchette R. Chee avec Royston turquoisesUne paire de manchettes en argent et turquoise par Derrick GordonCi-dessous est une illustration de ce qui est connu comme «Needlepoint»Argent et turquoise Needlepoint coiffe par Calvin EustacheTufa fonte argent et bracelet de turquoise par Harry H. BegayArgent & bracelet manchette turquoise par Frederick BrownPoignets conçu pour les hommes:Corne de buffle, argent, or, coiffe les hommes turquoise et corail par Boyd TsosieArgent, or et turquoise coiffe les hommes par Aaron AndersonAl Joe Pâques argent et la coiffe bleu turquoiseIvoire fossile, l'argent, la coiffe bleu turquoise et corail par Richard TsosieArgent & coiffe bleu turquoise par Richard TsosieAaron Anderson en argent et turquoise coiffe perlesTufa fonte lourd bracelet par Aaron Anderson & Tommy JacksonTufa fonted'argent, la coiffe les hommes turquoise et corail par Olin TsingineTurquoise et argent Boucle de ceinture par Vernon HaskieLe travail de Wes WillieOr, le corail et turquoise braceletTufa fonte d'argent & pierres incrustées manchetteManchette en or 14K avec pierre incrustationsUn exemple de l'argent et l'or utilisé en un seul morceauArgent, or, bracelet de turquoise et corailCoiffe des Zuni par Don C. DewaArgent, bleu turquoise et corailBracelet Navajo par Tune DavidArgent et divers incrustations de pierresL'irrépressible Millicent Rogers:Collectionneur passionné et amateur d'art du sud-ouest, bijoux et objetsStandard Oil héritière Mary Millicent Rogers a été considérée comme l'une des icônes de mode les plus sophistiquées de sa journée. Acclamé pour son chic et immensément riche, elle avait « Une passion pour plaisirs esthétiques de la vie a inspiré un voyage qui l'a conduite à la terre belle et historique de Taos, au Nouveau-Mexique ... Elle croyait à la culture du sud-ouest Indien était un élément précieux du patrimoine de l'Amérique qui devait être reconnue et préservée . "»Son amie designer, Gilbert Adrian, lui a présenté Taos, au Nouveau Mexique. En 1947, elle, comme tant d'autres célébrités, a été élaboré à la beauté de la région, le climat sec, et les Indiens et les peuples hispaniques. Elle était fascinée par l'art indien et a commencé à recueillir des bijoux, des couvertures, des paniers, les textiles, et Santos (représentations folkloriques des saints fait principalement en bois). Elle vivait dans une simple maison en adobe remodelé. "Millicent Rogers a amassé une énorme collection de Navajo bijoux, des textiles et des artefacts. Son musée du même nom à Taos, Le Millicent Rogers Museum , construite pour abriter ses collections vaste, ouvert en 1956 par sa famille pour préserver et mettre en valeur sa collection étendue de l'art sud-ouest qu'elle avait amoureusement rassemblés durant sa vie.Étonnamment, seulement de Millicent collection personnelle vaste argent et turquoise du sud-ouest de bijoux seul, le musée contient plus de mille pièces.jewellery.html
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Le Parfum a toujours joué un rôle important : l'étymologie du mot, du latin per-fumum signifiant "à travers la fumée", atteste de ses origines sacrées, comme médiateur entre les dieux et les hommes. A l'origine, les parfums ont donc une fonction religieuse. Ainsi les parfums ont traversé les siècles, tantôt mystiques ou médicaux puis esthétiques.
A l’époque médiévale, la parfumerie connaît en Occident un recul certain. Depuis que Rome s’est écroulée, au Ve siècle après J.C., sous les coups des barbares, l’art du parfum s’est réfugié dans l’empire byzantin.
De plus, à la suite des Pères de l’Eglise, l’usage profane des senteurs, symbole de la frivolité du monde païen, est condamné.
Tout ce qui est conservé de cet art par les moines, du VIe au XIe siècle, ce sont essentiellement des techniques médicinales et pharmaceutiques. Dans leurs jardins, ils font pousser de la sauge, de la lavande, du thym, du romarin et de la valériane : les plantes servent à guérir, la parfumerie est inexistante et l'horticulture rudimentaire.
Deux traités sur les plantes paraissent pendant cette période : en France, le De Viribus Herbarum (Du pouvoir des herbes) d'Odo de Meung, et en Allemagne le Causae et Curae (Causes et traitements), par l'abbesse Hildegarde de Bingen (1098-1179), qui fait l'éloge de la lavande.
Herbes et boîtes à senteurs emplies d'épices s'intégraient dans le décor médiéval tandis que la pratique des bains parfumés se développait. Venues d'Orient, les nouvelles senteurs chaudes du musc, de l'ambre, du santal, du girofle et de la myrrhe s'ajoutaient aux parfums floraux (rose, jasmin, lavande et violette). Le Moyen Age prône largement la pratique des ablutions et du bain.
Un nouvel objet apparait, le pomander qui est un pendentif porté par les nobles et les seigneurs du Moyen Âge. Le nom français est « pomme de senteur », qui devrait donner le titre de cet article.
La première mention de pomander, ou pomme d'ambre, désigne une pépite d'ambre enchâssée dans une boule de senteurs.
On lui prêtait des vertus curatives mais aussi aphrodisiaques. Le premier pomander est cité en 1174 dans un texte décrivant le présent offert à l'Empereur Frédéric Barberousse par le roi Baudouin de Jérusalem.
Il le remerciait ainsi de son aide dans la lutte contre les infidèles. A partir du XIVème siècle, le terme de « pomander » désigne l'objet où prend place la boule odorante. Il est constitué d'une petite cage sphérique s'ouvrant à l'équateur par une charnière et un ressort.
Le parfum fait alors partie de l'hygiène et de la toilette. On croit même à ses vertus médicinales.
Ce sont donc les herboristes et les apothicaires qui vendent épices et arômes. Mais c'est aux gantiers qu'est attribué le commerce du parfum puisqu'ils s'en servent quotidiennement pour assouplir et parfumer les peaux.
Malgré l'interdiction de pouvoir s'appeler "parfumeur", ils finiront par pouvoir prendre le titre de "gantier-parfumeur". En 1190, le roi Philippe Auguste autorise l'existence d'une corporation de parfumeurs gantiers.
Au XIIIe siècle, les parfums, sous forme de fumigation ou sous forme de vinaigre aromatisé, servent de désinfectants.
En Europe, la première école de médecine ouvre ses portes à Montpellier en 1220. Le sol crayeux et le climat chaud de la Provence sont parfaits pour la culture de nombreuses plantes aromatiques et, pendant des siècles, Montpellier rivalise avec Grasse pour s'arroger le titre de ville de la parfumerie. Imaginons autour des deux villes des champs de lavande, d'œillets, de violettes, de jasmin et de roses…
Coussins à la rose, pommes à senteurs (pommes piquées de nombreux clous de girofle, pommes qui donnèrent le nom de pommade), chapelets odorants et fourrures imprégnées participaient à l'atmosphère parfumée des demeures princières.
Découverte de l’alcool : Depuis l'invention du procédé de distillation des plantes à Alexandrie, au IIe siècle, les chimistes s'efforcent d'en affiner la technique.
C'est chose faite en 1320, lorsque des artisans italiens font une découverte majeure concernant le procédé de la distillation.
La première distillerie européenne est installée dans la ville de Modène, en Italie.
Cette eau nouvelle qui brûle la bouche étonne suffisamment pour qu'elle reçoive les noms d'aqua mirabilis, eau merveilleuse, et d'aqua vitae, eau-de-vie.
Il en va de même des premiers véritables parfums - teintures d'huile essentielle dans de l'alcool -, qui sont appelés “eaux”.
Mais, au fur et à mesure que les croisés reviennent de leurs lointaines expéditions en Orient, ils en rapportent cosmétiques et senteurs (en particulier, l’eau de rose). On attribue aux Arabes, héritiers des connaissances antiques en la matière, un rôle déterminant dans l’évolution de la parfumerie grâce à la mise au point de l’alambic et du serpentin.
Ces instruments permettent la distillation de l’alcool, technique qui ouvre la voie aux parfums modernes.
C’est grâce à lui que le parfum s’exhale. L’Eau de la Reine de Hongrie qui fut créée en 1370 sera le premier grand parfum à base d’alcool. Il fut inventé pour la Reine Elisabeth de Pologne, reine de Hongrie, femme du roi Charles Robert de Hongrie.
On dit, qu’elle lui fut offerte par un moine.
Elle en fit un usage intensif tout au long de sa vie.
La légende raconte que cette eau merveilleuse l’aida à conserver sa beauté et que c’est grâce à elle qu’elle fut demandée en mariage par le Prince de Pologne, alors qu’elle était âgée de 72 ans. On dit également que Louis 1er le Grand (le même donc) voulait rattacher la Pologne à son royaume de Hongrie. Il fut tellement charmé par la fragrance que portait la reine de Hongrie qu’il décida de céder sa couronne à cette dynastie si raffinée.
Évidemment, tout cela est bien beau mais complètement faux. Oui, c’est assez décevant. La confusion est due au fait que lorsque son fils, Louis de Hongrie devint roi de Pologne, il nomma sa mère régente de Pologne.
Quant à lettre dans laquelle la Reine de Hongrie raconte soi-disant cette histoire, il s’agit sans aucun doute d’un faux crée par un charlatan désireux de faire introduire son produit à la Cour et chez les grands.
Et ça a été efficace puisqu’elle était utilisée à la Cour du roi Charles V dès le XIVe siècle. Elle l’est encore au XVIIe siècle à la Cour du roi Louis XIV et fut le parfum de Mme de Sévigné, de sa fille Mme de Grignan et de Mme de Maintenon qui la conseillait à ses pensionnaires de Saint-Cyr.
A l’origine à base d’essence de romarin macéré dans de l’esprit de vin, l’Eau de la Reine de HONGRIE s’est enrichie plus tard d’essence de lavande, réputée pour son pouvoir apaisant, de bergamote, de jasmin, du cirse et de l’ambre (cette formule est toujours commercialisée par la Parfumerie Fragonard à Grasse).
En 1379, un autre parfum se voit attribuer un nom, “L'Eau des Carmes”. Composé d'angélique, de mélisse et d'autres huiles herbeuses, elle est l'œuvre des carmélites de l'abbaye de Saint-Juste, en France.Très longtemps, les parfums à base d'alcool serviront à rafraîchir l'haleine, même si aujourd'hui la loi exige des parfumeurs qu'ils ajoutent une substance amère, comme le cassia, pour rendre l'alcool impropre à la consommation. La découverte des Amériques au XVe siècle va faire perdre à Venise sa position prépondérante. Les Portugais puis les Espagnols développent à leur tour le commerce des épices (vanille, cacao, tabac, cannelle...). Au XVIe siècle, les Hollandais, s'illustrent aussi dans ce domaine. A la différence de leurs prédécesseurs, cantonnés dans le seul commerce, ils surveillent la production sur place et améliore les méthodes agricoles.
Les eaux de senteur se multiplient, dites simplement lorsqu'elles font intervenir un seul composant (eau de rose, de lavande, de fleur d'oranger) ou composées lorsqu'elles associent fleur et épices additionnées de musc et d'ambre. Outre leurs pouvoirs pharmaceutiques, elles contribuent à masquer les odeurs corporelles. Car si le Moyen Age accordait une grande place à l'hygiène, il en va tout autrement de la Renaissance, où l'eau est soupçonnée d'être vecteur de la peste et des miasmes.
Les recherches sur la distillation se poursuivent et, en 1500, on parvient avec succès à extraire des huiles essentielles du pin, de l'encens, du cèdre et de l'iris des marais. Au cours des 40 ans qui vont suivre, viennent s'ajouter à cette liste l'agar-agar, le santal, l'anis, le genévrier, la cardamone, le fenouil et la noix de muscade.
Le marchand d’encens. Miniature extraite du Tractabus de herbis de Dioscoride, manuscrit du XVe siècl
(Bibliotheca Estense Modène)
On les trouve sous des formes très diverses. Poudres, lotions, sirops, boîtes de senteurs, "oiselets de chypre" (pâte parfumée moulée en forme d’oiseau), sont censés faire barrage à la pénétration de l’air putride. L’accessoire le plus sophistiqué de cette aromathérapie est sans doute la pomme d’ambre. D’origine orientale, c’est une boule en or ou en argent, souvent incrustée de perles et de pierres précieuses. Elle contient, comme son nom l’indique, de l’ambre, substance parfumée provenant des concrétions intestinales du cachalot. Mais la pomme d’ambre, en raison de son prix, est réservée aux rois, aux princes et aux plus fortunés. Les personnes de condition plus modeste se contentent de pommes de senteurs garnies d’ingrédients moins rares (aloès, camphre, basilic, menthe sèche), ou même d’une simple éponge imbibée de vinaigre.
SOURCES _- BLOG - le FAISEUR de RIPAILLES-
http://www.lefaiseurderipailles.fr/pages/les-soins-du-corps-au-moyen-age/le-parfum-au-moyen-age.html
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Les années quarante
Le début de la Seconde Guerre mondiale a changé la face du monde. Avec leurs maris parti au front, les femmes ont du subvenir aux besoins de la famille en travaillant. Le travail des femmes a eu un grand impact sur la mode de l’époque. Après des décennies d’opulances, de libertés, et décadence, un sentiment de responsabilité et de conscience sociale est né auprès de ces dernières. Frappant ainsi le monde de la mode, et les poussant à créer des vêtements utiles et moins extravagants.
Art et Culture
La musique des années 40 avait pour but premier de distraire et d’encourager les gens durant cette période de guerre. Le style musical le plus courant était de « Big Band », et la liste des musiciens célèbres de l’époque comprenait Benny Goodman et Count Basie. La musique des années 40 a influencé plusieurs genres musicaux notamment le « Rock & Roll ».
A la mort de Georges Vuitton en 1936, Gaston-Louis Vuitton prit le contrôle de l’entreprise. Durant l’occupation allemande , Louis Vuitton a collaboré avec le régime de Vichy française dirigé par le Maréchal Pétain et les nazis. Ceux-ci qui étaient responsables de la déportation des juifs français vers les camps de concentration allemands.
Louis Vuitton a montré son support en ouvrant une usine dont le seul but était de produire des produits glorifiant le gouvernement de Pétain, ce qui permit à l’entreprise d’augmenter ses revenus.
Helmut Newton était un photographe de mode austr / allemand connu pour ses photographies en noir et blanc. Au cours des années quarante, ses œuvres sont apparues dans de nombreux magazines de mode tels que Vogue, Jardin des Modes, Elle, la Reine, ou encore Marie-Claire…
Le Rationnement
Le rationnement a été introduit afin d’assurer une juste indemnité aux citoyens britanniques. Le fait de rationner la nourriture, les vêtements ainsi que les chaussures, a forcé les femmes à ne porter uniquement ce qu’elles avaient déjà dans leur garde-robe. En 1942, le gouvernement britannique a introduit une loi en vertu du Décret de vêtements civils, qui interdisait l’embellissement les vêtements à la vente. De ce fait, le gouvernement voulait soutenir un style modeste et utile, encourageant l’usage de plis, de poches, de boutons…Tout acte contraire à ce décret était considéré comme illégal et anti-patriotique.
Les Formes et Silhouettes
Comme le rationnement a frappé à plein fouet, il ne restait plus que quelques alternatives notamment les robes bon marché. L’idée de vêtements fonctionnels est devenue essentielle, cela c’est notamment observé dans le choix de tissus simples.
Les moyens de transports ont changé, les gens favorisaient plus souvent les bicyclettes, ce qui conduit les femmes à porter des jupes plus de plus en plus courtes et moins restreinte. Le costume est devenu également très populaire parmi les femmes de cette époque. Celui-ci était tellement répandu, qu’il a même été acceptable pour les mariées de le porter. Cela est du à son aspect fonctionnel en raison de la nécessité d’une tenue de travail. Les chaussures à talons plats étaient portées avec des vestes à épaulettes carrées qui ressemblaient à la coupe d’un uniforme.
A la fin de la guerre, les femmes voulaient s ‘éloigner de l’austérité de cette période sombre et cette évasion incluait également les vêtements associés à celle-ci. Christian Dior a annoncé la fin du rationnement en insistant sur l’excès de matériaux et en utilisant des tissus somptueux. Un choix qui s’est avéré très audacieux pour l’époque.
Le « New Look » de l’été 1947 mettait en avant diverses parties de l’anatomie de la femme tels que le buste, la taille et les hanches réaffirmant ainsi les courbes et la sexualité féminine. Le style consistait à des jupes amples en crinoline portées avec des jupons en tuile. Les vêtements quand à eux étaient souvent à bases de matière légère à tels point qu’ils flottaient, ceux-ci étaient portés avec des bustiers. La veste centrée près du corps était conçu pour aller avec la jupe longue mais elle était également portée avec une jupe droite arrivant au demi mollet.
Accessoires
En opposition avec le principe des vêtements fonctionnels, les années quarante ont vu l’apparition du bikini moderne. Celui-ci est inventé à Paris, par le couturier Jacques Heim et l’ingénieur Louis Réard. Ce nouveau maillot de bain était composé de deux pièces. En mai 1946 il fut élu «le plus petit maillot de bain” au monde. Réard le nomma le «bikini», à partir à l’île du même nom connue pour avoir été un lieu d’expérimentations atomique. En effet, l’ingénieur pensait que ce nom reflétait bien le style provocateur et révélateur de ce maillot et que celui-ci avait le pouvoir de provoquer des chocs semblables à ceux d’une bombe atomique.
Réard a modifié le style du maillot en diminuant le bas, il créa ainsi le premier bikini string. Néanmoins, il eut des difficultés à trouver un modèle et a été contraint d’engager une danseuse nue pour porter ses créations.
Les chaussures de style «Mannish » sont apparues pour des raisons pratiques et sont devenues de plus en plus populaires chez les femmes. Les turbans étaient des accessoires utiles pour les femmes, celles-ci les utilisait comme un dispositif de sécurité pour travailler dans les usines mais aussi comme un moyen de cacher des cheveux en désordre.
Le savoir-faire
Avec l’arrivée du rationnement, le gouvernement a encouragé une politique du «savoir-faire». Celle-ci consistait essentiellement à réutiliser les vêtements qui étaient déjà la votre garde-robe et les mettre aux gouts du jour. Les femmes qui savaient coudre avaient la capacité de créer de nouveaux habits à partir de rien. En effet, celles-ci utilisaient des couvertures, des manteaux et des taies d’oreiller qu’elles coupaient et retravaillaient afin de créer un nouveau vêtement.
Due au fait que les bas collants se faisaient rares, les femmes dessinaient alors l’arrière de leurs jambes avec l’aide d’un eyeliner pour recréer l’effet des collants. Le tricot était également très encouragée chez les femmes, à tel point que le gouvernement distribuait gratuitement des patrons afin que celles-ci puissent tricoter pour les troupes, soutenant ainsi l’idée que chacun pouvait apporter sa part.
Vêtements pour Homme
Inspiré directement des « Big Bands », les costumes « Zazou » ou « Fantaisies » étaient très en Vogue durant les années 40. Ceux-ci étaient composés d’un pantalon large taille haute et d’une longue veste. Le Tricot était également populaire notamment auprès des hommes, dont les pulls étaient assez voyant grâce à leurs imprimés vifs.
Les Icones
Les stars du début des années quarante avaient un look simple et net. Bette Davis était une icône qui connue pour son interprétation de personnages antipathiques. Elle était l’une des actrices les plus célèbres de l ‘époque, réputée pour sa personnalité énergétique. Rita Hayworth également connu la gloire au cours des années quarante avec des films comme “Cover Girl” et “Ce soir et tous les soirs”. S’établissant ainsi au statut de sex-symbol et de pin up girl.
Les Créateurs
Claire McCardell
Claire McCardell est une créatrice de mode proéminente du 20ème siècle. Elle est créditée pour avoir participé à l’orchestration du «Look américain». En véritable pionnière, elle a su créer un cadre confortable, en développant l’aspect pratique du style sportswear. Elle a déclaré: «Je viens d’un pays où règne la production de masse, où chacun a le droit d’être à la mode ». Inspiré par les vêtements masculins et usés, elle avait l’habitude d’utiliser de tissus basiques et était une grande partisane de la démocratisation de la mode.
Charles James
Charles James est considéré comme le premier couturier américain. Connu pour l’esthétique distinguée de ses vêtements, ses créations étaient de vraies œuvres d’art. De 1942 à 1945, il a collaboré avec Elizabeth Arden en exposant ses créations de haute couture dans son salon. Sa collection la plus marquante a été montrée en 1947 à Paris. Christobal Balenciaga le décrit comme : ” Le meilleur couturier au monde et le seul a avoir établit la couture en une forme d’art à part entière ».
Guccio Gucci
Lors de son séjour à Londres, Guccio Gucci a travaillé dans l’Hôtel Savoy en tant que maître d’hôtel. Impressionné par les bagages luxueux et sophistiqués des clients, ce dernier développa très vite un intérêt pour la maroquinnerie. A son retour à Florence en 1920 , il ouvrit un magasin et y vendit de la maroquinerie de style classique.
Il gagna sa réputation de qualité, grace à l’expertise des ouvriers qu’il avait embauché. En 1938, élargie sa compagne et s’installe à Rome, ouvrant ainsi son premier magasin de vente au détail. Au cours des années quarante, il a créé le symbole emblématique de Gucci base sur l’emboîtement de la lettre G qui est toujours le logo emblématique de la marque.
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La Belle Époque
SOURCES« Belle », tout au moins pour les classes aristocratique et bourgeoise auxquelles la paix et la stabilité monétaire permettent une vie mondaine intense et régie par les lois impérieuses d’un savoir-vivre compliqué, propre au déploiement des élégances La seule caractéristique permanente de la mode féminine, pendant toute cette époque, est le renoncement à tout autre accessoire que le corset pour modeler le corps suivant les exigences des couturiers.
De 1890 à 1893, la taille reste marquée (en dépit de la disparition de la tournure, réduite à un simple petit coussin placé à la base des reins) entre le corsage, étriqué à la ville par des manches froncée pointant au-dessus de la ligne des épaules, et la jupe ronde, plate devant, un peu plus ample derrière. Un petit col officier continue à emprisonner le cou.
Les manteaux, cintrés ou vagues, qui font leur apparition, les capes très étroites, à fausses manches, les jaquettes trois-quarts, les petits collets à empiècement arrondi, tout accentue la raideur d’une toilette qui, la tournure en moins, à conservé l’aspect qu’elle avait à la fin de l’époque précédente.
Les robes du soir, décolletées et sans manches, ou pourvues de petits mancherons, sont un peu moins sévères, mais les étoffes, drap, satin brodé, velours ciselé aux motifs Renaissance, et garnies de pampilles de perles, sont assez lourdes et souvent sombres.1890
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Robe de Mariée 1893
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De 1893 à 1897, la Renaissance est vue à travers le style 1830. La jupe ronde s’évase en large cloche pour équilibrer d’imposantes manches à gigot. La taille est marquée par une ceinture drapée, la pointe du corsage ou une petite basque. Un empiècement rond, carré ou triangulaire est dessiné par un volant froncé sur le corsage, dont le col droit est bordé en haut d’une ruche ou d’une petite fraise. Pour sortir le vêtement préféré est le collet en forme plus ou moins long, à grand col Médicis. On porte aussi des manteaux, cintrés ou vagues, qui font place, l’été, à des boas de plumes d’autruche ou des ruches en mousseline de soie. La bicyclette est à la mode, même pour les femmes, qui pédalent en culotte bouffante, au grand dam des traditionalistes très choqués par cet emprunt, pourtant féminisé et très pudique, au vestiaire masculin.
La robe du soir a des manches bouffantes, mais courtes, qui atteignent leur plus grand volume en 1896. Tout de suite après, les manches de toutes les robes deviennent beaucoup plus étroites et ne présentent de drapés qu’à leur partie supérieure.
1894
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1895
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1896
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De 1898 à 1904, triomphe la ligne sinueuse du style 1900, très originale résurrection des lignes chantournées Louis XV. Un corset à busc rigide, apparenté au corps à baleine du XVIIIe siècle, affine la taille, arrondit les hanches, accentue la cambrure des reins et la saillie de la poitrine, donnant au buste cette ligne caractéristique en S, que prolonge une grande jupe terminée en bas par un volant coupé en biais et rejoignant en souplesse le sol sur lequel il forme une petite traîne. Le corsage de ville garde son col montant. A partir de 1900 se manches étroites, légèrement froncées en haut, s’ouvrent en bas en pagode et à partir de 1903, elles se terminent par un large bouffant au-dessus du poignet. Les collets, que l’on porte dans la rue, sont en forme et pourvus d’un grand col montant. Les collets, que l’on porte dans la rue, sont en forme et pourvus d’un grand col Médicis dont les proportions diminuent après 1900. Les manteaux ne sont que trois-quarts et ne jouissent pas d’une très grande faveur.
. La robe du soir, très décolletée et sans manches, n’en garde pas moins de petites pattes d’épaule. Les bras sont couverts par de longs gants de peau, blanc ou crème. Toutes ces robes sont brodées en soir, paillettes ou perles, de motifs floraux (surtout des tulipes, des iris, des lis) garnies au décolleté de dentelles précieuses ou de « tulle illusion », et leurs dessous (doublures et jupons) son bordées de bouillonnée de mousseline de soir. C’est le triomphe de la mode ornée, qui tire sa valeur et son intérêt du travail, très peu rétribué, des cousettes et des brodeuses. C’est aussi le triomphe des tons clairs, inspirés du XVIIIème siècle, comme le pli Watteau de certaines robes d’intérieur. Pourtant, une nouveauté d’un tout autre style s’introduit dans le vestiaire féminin. C’est le costume tailleur, venu d’Angleterre, très pratique pour la promenade du matin des élégantes oisives, mais très apprécié également par les employées de bureau qui commencent à devenir de plus en plus nombreuses. Dans les hautes classes de la société, on le complète parfois d’un authentique gilet d’homme Louis XVI, en soie blanche brodée, que l’on n’hésite pas à repincer et à couper pour mieux l’ajuster à la taille et sur la poitrine.
1898
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1899
1900
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1903
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1904
1904
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De 1905 à 1908, les lignes de la toilette se simplifient. Les jupes, encore larges et longues, perdent leur volant en forme. La taille, marquée en 1905 et 1906 par une ceinture-corselet, s’estompe ensuite sous une robe princesse et commence à remonter vers la poitrine grâce à un corset très long et plus souple. Les jaquettes des costumes tailleurs se desserrent et descendent au-dessous des ahnches. Les manteaux vagues sont plus amples. Les manches des robes, qui étaient redevenues assez bouffantes en haut, se font plus plates ; un petit mancheron, également plat, les surmonte. Si les étoffes s’assouplissent, les garnitures en guipure, en Irlande, au crochet, en filet brodé, ont, elles, tendance à s’alourdir.
1905
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1907
1907
1907
De 1908 à 1910, le souvenir du Directoire et de l’Empire fait marquer la taille très haute. Au-dessous d’elle, la jupe étroite tombe droit en simulent parfois une ouverture sur le côté qui évoque les « merveilleuses » et leurs audaces. Les manches sont plates. Legoût de la guipure, du filet et de la soutache s’affirme. Couronnant la silhouette filiforme, un énorme chapeau, appuyé en arrière sur un volumineux chignon, s’étale comme un champignon. Les manteaux commencent à former sous les bras des drapés inspirés par l’Orient.
1908
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1909
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Robe de chambre 1910
1910
1910
1910
De 1911 à 1914, sous l’influence de Paul Poiret, déjà responsable du retour aux lignes premier Empire, et qui cherche déjà depuis quelque temps à substituer le drapé flou aux vêtements ajustés, la mode, mise en état de choc par le passage des Ballets russes puis par la retentissante fête persane donnée en 1911 par le couturier, s’oriente résolument vers le style sultane, sans que disparaisse complètement la ligne droite. La faveur va donc surtout au profil tonneau de la taille aux chevilles, aux jupes-culottes que ‘l’on porte surtout en robe d’intérieur, aux basques évasées en abat-jour sur un long fourreau étroit, aux robes entravées, aux petites traînes en queue de poisson pour le soir.
Les sports se développent ; des tentatives, encore timides, sont faites pour adapter le costume féminin à leur pratique. Des jupes blanches, légèrement raccourcies, permettent de jouer au tennis. Les baigneuses, qui ne risquent pas encore à nager, portant une tunique en lainage noir, ornée de croquet blanc et d’une ancre marine brodées, sur une culotte bouffante et, dans les stations élégantes, des bas noirs. Enfin, les automobilistes prennent la précaution d’enfiler sur leurs vêtements des cache-poussière en toile ou en tussor beige et de recouvrir leur monumental chapeau d’un capuchon, d’un voile noué sous le menton, ou d’une coiffure brevetée comportant une voilette que l’on abaisse devant les yeux.
La lingerie devient vaporeuse, coupés dans de la fine batiste, ornée d’entre-deux de dentelle et de chiffres brodés, garnie de trou-trous dans lesquels on passe des rubans. Cache-corset, large pantalon volanté, grand jupon-costume. En 1900, la bottine beige ou noire, en cuir, convient pour le matin et pour les sport, mais en soirée on doit la remplacer par des décolletés assortis à la robe et aux bas, dont le haut est en pointe et le talon Louis XV. Le parapluie et l’ombrelle s’allongent de plus en plus. Comme la lingerie, les grandes ombrelles, en dôme lorsqu’on les ouvre, cèdent au goût de la dentelle et de la broderie. Les éventails sont indispensables à la vie mondaine, où ils figurent un véritable langage codé.
1911
1912
1912
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1912
1913
1913
1913
1914
1914
.............................................................................................................sources / http://hong-kong-garden.1fr1.net/t200-la-belle-epoque
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