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BIJOUX - OBJETS de MARIE ANTOINETTE
Jeanne de Saint Rémi et l’affaire du collier
La malédiction de Marie-Antoinette dans le 3e arrondissement
Avant d’être emprisonnée dans la prison du Temple un autre moment clé de la vie de la Souveraine s’est joué dans le quartier. C’est rue Saint-Gilles que, durant l’été 1785, fut ourdi le complot du collier. Ce scandale scella le destin d’une femme déjà honnie par le Peuple Français et d’une Monarchie à bout de souffle. Cela par la faute d’une aventurière, la belle mais désargentée Jeanne de Saint-Rémi de Valois, épouse du sieur La Motte, prétendument comtesse, assurément intrigante…
Elle propose au Cardinal de Rohan, un de ses amants, d’offrir à la reine un collier de diamants somptueux de 2 300 carats par son intermédiaire. Désireux de rentrer en grâce auprès de Marie-Antoinette, ce dernier accepte. Ses joailliers l’avaient déjà proposé à Louis XVI qui avait refusé de l’acquérir, vu son prix exorbitant au regard des finances royales. Jeanne organise bientôt une rencontre entre le cardinal et Nicole Leguay, une prostituée ressemblant à la souveraine. La naïveté du cardinal précipite l’affaire et la remise du bijou à un faux valet de la reine a lieu au domicile de Jeanne, rue Saint-Gilles. Les pierres aussitôt démontées et en partie vendues, Jeanne et ses complices préparent leur fuite.
Mais quelques jours plus tard le scandale éclate et le couple royal, de bonne foi, insiste pour qu’il y ait procès. Malgré la condamnation de Jeanne et du Cardinal, c’est « l’Autrichienne » que le peuple tiendra pour responsable. La rumeur et la colère populaire ne feront qu’enfler à partir de ce jour jusqu’au dénouement que l’on sait.Avec l’aimable autorisation d’Olivia Payan et de la Revue Le Troisième, magazine édité par la Mairie du 3ème arrondissement.
sources : http://www.parismarais.com/marais/marie-antoinette-fr.php
Bijou de Mariage de MARIE ANTOINETTE
Mules de Marie Antoinette
Le nom de la reine fait toujours autant bondir les foules. Et plus encore les objets ou les vêtements lui ayant appartenu. Un peu défraîchie par le nombre des années, une paire de mules à bout pointu d'une pointure 36 ½, correspondant à celle de la reine Marie-Antoinette, a crevé tous les plafonds sous le marteau de Me Maunier & Noudel Deniau, à Toulon. Estimée 3 000 à 4 000 euros, elle s'est envolée à près de dix fois son prix, dans une dispersion de 450 lots consacrés à la Révolution française.
Ornée de rubans tricolores plissés en soie, cette paire au talon en bois recouvert de peau blanche, avec une semelle de marche en cuir aurait été acquise par Paul Rousseau dans les années 1920, d'après les source de G. (Gosselin) Lenotre, historien spécialiste de la Révolution et de la captivité de la famille royale, plus connu sous le nom de Louis-Léon-Théodore Gosselin (1855-1935).
Cette paire pourrait avoir été portée par la souveraine à l'occasion de la Fête de la Fédération, qui se déroula au Champ de Mars, le 14 juillet 1790, en présence du roi Louis XVI et de toute la famille royale. Ce modèle est proche d'une paire conservée dans une autre collection privée. Il est à rapprocher aussi, par la taille, la qualité et la fabrication du soulier de celui se trouvant au Musée Lambinet, à Versailles.
Serre à Bijoux de Marie Antoinette
Marie Antoinette DAUPHINE
Collier de Marie Antoinette ( affaire du collier )
Marie-Antoinette suit l'air du temps dans son intérieur. Le "naturalisme rocaille" est à la mode dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle comme en témoigne cette boîte en forme de coq. Anonyme, Boîte à deux étages garnie d'un plateau, laque du Japon, collection de Marie-Antoinette à Versailles, cabinet doré, Musée national du Château de Versailles. © Photo RMN / Thierry Ollivier
Le Trianon a été offert par Louis XVI à Marie-Antoinette en 1774. La reine y trouve un havre de paix qui lui permet d'échapper aux contraintes de la Cour. Elle le décore selon ses goûts personnels et les canons de l'époque. Le mobilier notamment est très luxueux. François Foliot, Chaise du Pavillon du Rocher au Petit Trianon (1781), hêtre sculpté et doré, tissu brodé, Musée national du Château de Versailles, France. © Photo RMN / Hervé Lewandowski
Signé le 1er avril 1756, le traité de Versailles met fin à deux siècles de rivalité avec l'Autriche et scelle la volonté de se rapprocher des Habsbourg. La même année, Louis XV offre à Marie-Thérèse cet ensemble raffiné. De ce jeu des alliances, naît plus tard le projet de mariage entre le futur Louis XVI et la jeune Marie-Antoinette. Service au ruban vert, porcelaine, Museen des Mobilien depots Wien, Vienne, Autriche. © Bundesmobilien verwaltung, Silberkammer Hofburg Wien / Photo Edgar Knaack
Cette jatte-téton, réalisée en 1787 par la Manufacture royale de Sèvres, appartenait au service de la Laiterie de Rambouillet. Selon une fausse rumeur, la jatte-téton, surnommée le "bol-sein", aurait été moulée sur la forme d'un des seins de la reine. Il s'agit en réalité de l'imitation d'un modèle grec. Jatte-téton, porcelaine bleue, Musée national de Céramique. © Photo RMN / Martine Beck-Coppola
Telle une relique, voici le dernier vêtement qui subsiste de la garde-robe de la reine. Marie-Antoinette porte cette chemise en toile de lin pendant sa détention, bien loin des somptueuses robes qu'elle portait à la Cour. La souveraine voue une véritable passion à la mode. Grâce au talent de madame Bertin, sa couturière attitrée, elle devient l'une des femmes les mieux habillées de son temps. Depuis, tous ses costumes ont été détruits. Anonyme, Chemise de Marie-Antoinette, Musée Carnavalet, Paris, France. © Carnavalet / Roger Viollet
Dans un quotidien "royal", de simples objets se transforment en véritables œuvres d'art. Services étrusques, porcelaines de Chine, accessoires incrustés de nacre et de perles... Marie-Antoinette n'hésitait pas à mélanger les styles. Contrairement aux traditions de la Cour, la reine a su imposer ses goûts personnels à Versailles. Gauche : Gobelet (sans soucoupe) du service de la Laiterie de Rambouillet, porcelaine, Manufacture royale de Sèvres, Musée national de Céramique. Droite : Anonyme, Nef en lapis lazuli, gemme, Musée du Louvre, Département des Objets d'Art, Paris, France. © Photo RMN / Martine Beck-Coppola (gauche), Daniel Arnaudet (droite)
Salle des Gardes de Marie Antoinette
Marie-Antoinette a passé sa jeunesse dans les appartements rococo, agrémentés d'accessoires rutilants, du palais de Schönbrunn, à Vienne. La reine a ainsi hérité de sa mère un penchant pour les objets brillants tels que ce service à déjeuner, appartenant à l'impératrice Marie-Thérèse. Anton Matthias J. Domanek, Service à déjeuner de Marie-Thérèse, Kunsthistorisches Museum Wien, Kunstkammer / Schatzkammer, Vienne, Autriche. © 2007,
Kunsthistorisches Museum MIT mvk UND und ÖTM Wissenschafliche Anstalt öffentlichen Rechts
Marie-Antoinette affectionne les objets orientaux comme cette coquette boîte recouverte de laque du Japon. Anonyme, Boîte en forme d'éventail (XVIIIe siècle), Musée national des arts asiatiques Guimet, Paris, France. © Photo RMN / Thierry Ollivier
L'exposition met également en avant le penchant de la reine pour la musique. Durant son enfance, Marie-Antoinette a reçu une éducation soignée, notamment dans les disciplines artistiques telles que le dessin, la comédie, la danse et le chant. Elle a même rencontré Mozart à la Cour de Vienne. Gauche : Jean-Henri Naderman, Harpe de Marie-Antoinette (1774), Musée principal de Vendôme, France. Droite : Franz Xaver Wagenschön, Marie-Antoinette au piano-forte, huile sur toile, Kunsthistorisches Museum Wien, Gemäldegalerie, Vienne, Autriche. © Musée municipal de Vendôme / Kunsthistorisches Museum MIT mvk UND und ÖTM Wissenschafliche
SOURCES diverses WIKIPEDIAet ce blog
http://maria-antonia.justgoo.com/t2273p180-bijoux-de-reves
« BIJOUX et ROBES de CATHERINE II de RUSSIEBIJOUX IMPERATRICE MARIE LOUISE, seconde épouse de NAPOLEON »