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LE VETEMENT et la MODE au MOYEN AGE.

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VETEMENTS DES FEMMES :

Le costume féminin a évolué au cours du Moyen-Age, mais les changements apparaissent surtout aux XIV et XV siècles. Le costume féminin comporte une chemise, une robe, un manteau, fendu sur la poitrine, et une chape.

A l'époque romane les femmes portent une chemise, un blouse et un manteau. Vers 1140 il y a un changement important: les vêtements s'allongent, les manches s'évasent et les chaussures pointues font leur apparition.

 

De la fin du XII siècle jusque vers 1340 s'impose l'usage de deux robes qui se superposent, la cotte, qui est une robe ample à manches longues, et le surcot qui est pareil à la cotte mais qui est serré par une ceinture.

 

Vers les années 1340 le costume féminin met en valeur lune silhouette sinueuse: il souligne la poitrine, affine la taille et bombe le ventre. Les vêtements de dessus comportent la cotte aux manches étroites et longues, fendue dans le dos, parfois fourrée; le surcot ouvert;

 

la houppelande qui diffère des hommes car elle n'est pas ouverte devant ni fendue sur les côtés. A la fin du XIVème siècle, le terme robe désigne tantôt les trois pièces (cotte, surcot, manteau), tantôt une sorte de robe de chambre.

VETEMENTS DES HOMMES :

Au 12e et 13e siècle, le vêtement de l'homme et de la femme se ressemblaient beaucoup. Le vêtement de dessous était appelé chemise. Il était fait de toile de lin ou de chanvre. Les chemises des hommes étaient plus courtes que celles des femmes. Traditionnellement, les hommes portaient des braies(l'ancêtre du pantalon),avec des bandes molletières entre croisées sur les jambes,du genou à la cheville. Par dessus la robe, les hommes et les femmes portaient un bliau,une robe de dessus qui épousait la forme du buste.

Le bliau atteignait les genoux pour l'homme et le sol pour la femme.

Plus tard, la cotte et le surcrot ont fait leur apparition.

La cotte de mailles, aussi appelée haubert, enfilée par dessus le bliau, était portée par des hommes. Elle était composée de 200 000 pièces et pouvait peser jusqu'à trente livres. Elle est l'une des premières armures médiévales à faire son apparition.Cette pièce de l'armure était la principale arme défensive du chevalier. Elle ressemblait à une chemise de mailles d'acier fines et serrées avec de longues manches et un capuchon. Les mailles étaient souvent doublées ou triplées afin d'accroître la protection. Avant elle, le broigne, porté au temps de Charlemagne, était une armure faite de peau (cuir) où l'on avait cousu des plaques de métal, ce qui protégeait très mal le soldat.

 

Avec le temps, l'idée d'imbriquer des anneaux les uns dans les autres est venue et c'est de là qu'est apparu le heaubert.

 

Le haubert, constituait une meilleure protection que le broigne mais n'était pas assez suffisante car les épées pouvaient aussi passer au travers en peu de temps. Il fut tout de même utilisé pendant plus d'un siècle.

 

On voit ici sur l'image la cotte de mailles et le heaume (le casque du chevalier) et la façon dont les mailles sont attachées les unes avec les autres. Le bascinet (casque avec visière amovible) pouvait remplacer le heaume sauf dans les tournois. Par dessus la cotte de mailles, le survêtement empêche le soleil de refléter dans les yeux du soldat et il est fait de soie très ample.

Les braies sont une sorte de caleçon plus ou moins ajustés. Ce vêtement disparût au 15e siècle pour être remplacé par des hauts de chausses qui donnèrent naissance aux pantalons modernes.

 

À la fin du moyen-âge, on confondait chausses et braies. On distinguait haut de chausses (pantalons) et bas de chausses (à l'origine des bas traditionnels). Les hommes, aussi bien que les femmes en portaient.

 

Pour ce qui est des chaussures, la mode avant le 13e siècle était de leur faire épouser le pied mais, à partir de 1340, il est apparût une mode étrange... On se mit à allonger démesuerément la pointe des chaussures. On nomma cette ère "L'ère des poulaines". Elle allait durer un siècle. Les chaussures des hommes s'ornèrent d'or et de bijoux et plus la poulaine était longue, plus l'homme était placé "haut" dans la hierarchie sociale!

 

Pour fabriquer un vêtement au moyen-âge, on devait effectuer plusieurs opérations.

Le tissus était fabriqué à partir de fibres, végétales (plantes) ou animales.

 

Voici le processus pour obtenir du tissus:

 

1. Enrouler la fibre afin de faire un fil que l'on puisse tisser.

2. Si c'est de la laine, elle doit être foulée à l'aide d'un moulin à foulon.

3. Tisser le fil pour obtenir une étophe.

4. Teindre le tissus qui a été tissé.

Toutes ces opérations étaient effectuées par des ouvriers qui étaient souvent engagés par

des corporations différentes à l'intérieur d'une même ville.

L'utilisation de l'arbre à cames est à la base du moulin à foulon, engin mécanisé au

moyen-âge. Durant tout le moyen-âge, ces machines s'améliorèrent de sorte qu'au 14e

siècle, on pouvait se servir de moulins ayant la capacité d'actionner des marteaux de300kg

à une cadence de 100 coups par minute, véritable révolution dans l'industrie du vêtement.

Le 13e siècle vit le développement du métier à tisser. Les modèles les plus anciens de métier à deux lisses à pédales datent de la fin du 12e siècle et le métier horizontal date du milieu du 13e siècle. Cette invention à eu pour effet de faciliter l'opération du tissage.

 

À la fin du 14e siècle, on inventa le rouet qui a mécanisé l'opération du fillage.

C'est ainsi que grâce à ces inventions, on pu voir apparaître l'industrie de la mode!

 

 

 
Pour ce qui est des chaussures, la mode avant le 13e siècle était de leur faire épouser le pied mais, à partir de 1340, il est apparût une mode étrange... On se mit à allonger démesuerément la pointe des chaussures. On nomma cette ère "L'ère des poulaines". Elle allait durer un siècle.
Les chaussures des hommes s'ornèrent d'or et de bijoux et plus la poulaine était longue, plus l'homme était placé "haut" dans la hierarchie sociale!
 
 
LES FOURRURES
  
L'étude des pièces comptables aux dépenses soutenues par rois, seigneurs, riches bourgeois et prélats pour leur garde-robe témoigne l'énorme consummation des fourrures sauvages ou d'élevage qui caracterise le Moyen-Age. une robe royale d'Angleterre en 1407 rassemble 4528 vairs, une autre 3288 hermines. Pour un vêtement apparu en 1360 la houppelande utilise 545 zibelines, tandis que celle du duc de Bourgogne en 1402 utilise 500 martres. Pour satisfaire les besoins des consommateurs on importe en Occident chaque année des millions de peaux sauvages (renards, loutres, lapins, lévreuils, hermines, zibelines et agneaux) des pays du nord (Scandinavie), nord-est (Russie) et Maghreb. Certes il s'agit de lutter contre le froid dans des espaces peu ou pas chauffés, mais des draps épais ouraient pu convenir.
LES COIFFURES
 
Les femmes de plus haut rang portent des coiffes à cornes cachant complètement leurs cheveux. Ces coiffes sont recouvertes de tissu façonné et parfois d'une résille. Certaines portent un simple voile blanc tombant sur leurs épaules. Quand les femmes sont vieilles s'entourent toute la tête, dans des linges blancs appelés touailles. La touaille est une pièce de tissu étroite et très allongée qui fait partie du trousseau de la mariée et sert à tout dans la maison :torchon, serviette, bandage, tablier... Travailleurs manuels et hommes de peine portent un calot, formé par un chaperon, une longue pièce de drap qui en cas de froid les protègent.
 
LES VETEMENTS DES ENFANTS :
La vêture du tout-petit comprend un bonnet de tissu porté bien serré, une bande ombilicale portée à même le ventre dans les premiers jours, sans doute un paquet de coton en guise de couches, et surtout, un emmaillotement dans lequel les bras sont disposés le long du corps et les jambes allongées, chevilles jointes. Ces maillots étaient assurément néfastes aux enfants atteint de déformations congénitales de la hanche.
Dès que l'âge de la marche approchait, mères et nourrices faisaient porter à l'enfant une robe très simple et ils portaient des chaussures de cuir seulement dehors. Les enfants étaientr coiffé d'un "bourrelet", sorte d'anneau rembourré ceingnant le front et doté d'un arceau passant au-dessus de la tête. Chausses, chaussettes et bonnets lui tenaient chaud à la mouvaise saison.
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