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Le TRESOR de la COURONNE de FRANCE

 

 

 

 

 

Les Diamants de la Couronne ou joyaux de la Couronne sont un ensemble de bijoux de la Monarchie Française puis de la République Française dont l'origine remonte à François Ier.

 

On cite comme pièce célèbre : Le Régent.

 

Ils sont aujourd'hui conservés en partie au musée du Louvre.

Bref historique :

  • 1530, constitution de l'ensemble avec clause d'inaliénabilité.

La collection des Diamants de la Couronne fut constituée de façon délibérée en 1530 par François Ier qui isola un petit groupe de huit pierres ou bijoux en sa possession et les déclara inaliénables. De ce premier fonds ne subsiste que le spinelle dit la Côte-de-Bretagne. Ce fonds fut considérablement augmenté par la suite, particulièrement par Louis XIV.

  • Sous le règne de Louis XIV, augmentation notoire. Les pierres furent parfois mises en gage mais furent toujours récupérées.
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  • Vol dans la semaine du 11 au 17 septembre 1792, d'une partie des Diamants, à l’hôtel du Garde-Meuble de la Couronne, à Paris, où le trésor était conservé. Mais il fut de nouveau augmenté sous Napoléon, de telle sorte qu’il comprenait, en 1814, 65 072 pierres et perles, la plupart montées en bijoux, soit 57 771 diamants, 5 630 perles et 1 671 pierres de couleur (424 rubis, 66 saphirs, 272 émeraudes, 235 améthystes, 547 turquoises, 24 camées, 14 opales, 89 topazes).
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  • Lors de la guerre de 1870, à l'annonce des premières défaites, les Diamants de la Couronne furent confiés à un contrôleur de la Banque de France, Léon Chazal  et transportés à l'arsenal de Brest, puis transférés sur un bateau de guerre, prêt à appareiller
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  • 11 janvier 1887 loi d'aliénation votée par les Chambres à l'initiative de Benjamin Raspail.
  • Du 12 au 13 mai 1887, vente d'une partie des Diamants, le Régent reste au musée du Louvre.

Quelques pièces :

histoire de France
  • le Régent (diamant 140,64 carats), (cliché au dessus)

Joyau de la couronne de France, considéré comme le plus beau et le plus pur des diamants. Le Régent est un diamant célèbre découvert en 1701 à Golconde, en Inde du sud. Lors de sa découverte, il pesait 410 carats et Thomas Pitt, alors gouverneur de Madras, en fit son acquisition pour cent mille dollars.

Quelques années plus tard, en 1717, il le revendit six cent cinquante mille livres sterling à Philippe, duc d'Orléans et régent de France qui le fit tailler en brillant à Londres et le réduit ainsi à 140,5 carats. Depuis lors, on donna au diamant le nom de Régent et celui-ci fit partie du Trésor royal de France.

Louis XV le portait sur sa couronne lors de son sacre en 1722, et Marie-Antoinette le portait souvent comme bijou. En 1792, le diamant fut volé avec le Bleu de France mais fut vite retrouvé.

En 1797, il fut mis en gage par le gouvernement, mais racheté cinq ans plus tard. En 1804, Napoléon Bonaparte arbore le diamant sur la garde de son épée lors de son sacre. En 1825, Charles X porta le Régent sur la couronne royale lors de son couronnement.

En 1887, les joyaux de la Couronne française furent vendus aux enchères à l'exception du Régent qui est aujourd'hui au Louvre. Pendant la seconde guerre mondiale, on le dissimula dans du plâtre, derrière le marbre d’une cheminée du château de Chambord. Après les hostilités, il a repris sa place initiale

 

. le Sancy (diamant jaune pâle de 55,23 carats),

Le TRESOR de la COURONNE de FRANCE

D'origine indienne, c'est le premier diamant taillé avec facettes symétriques, acquis en 1594 en Turquie par Nicolas de Harlay de Sancy, ambassadeur à Constantinople, puis plus tard surintendant des finances d'Henri IV. Vendu à Jacques I d'Angleterre en 1604, revendu par la reine Henriette-Marie, épouse de Charles I d'Angleterre, au cardinal Mazarin en 1657, qui le légua en 1661 à Louis XIV avec 18 autres diamants. Racheté par les musées de France en 1978.

 

 

Le Sancy
L'un des diamants les plus chargés d'histoire est le Sancy, de 55,23 carats, taillé en une poire de 25,7mm x 20,6mm x 14,3mm. La légende en fait l'un des diamants perdus par Charles le Téméraire devant Granson ou Morat en 1476.
Possesseur du plus gros diamant alors parvenu en Europe, sans doute via Constantinople et Venise, Nicolas Harlay de Sancy, fidèle royaliste, engagea ce diamant à Anvers en juin 1586 en faveur du marquis d'O, favori d'Henri II, le dégagea en 1594 et tenta en vain de le vendre à Constantinople, avec une lettre de recommandation de Henri IV, puis au duc de Mantoue, et le céda à Jacques Ier d'Angleterre en 1604 pour 60 000 écus.
Charles Ier hérita du Sancy, que porta son épouse, Henriette de France, fille d'Henri IV. Celle-ci gagea à nouveau le diamant auprès du duc d'Épernon pour financer la lutte contre le Parlement anglais. Mais Charles Ier fut décapité en 1649 et, en 1657, Henriette de France dut se résigner à vendre ses joyaux.
Le cardinal Mazarin lui acheta ainsi, par l'intermédiaire du duc d'Épernon, le Sancy et le Miroir du Portugal, qu'il légua à la Couronne de France en 1661.
Porté en agrafe de chapeau par Louis XIV, le Sancy fut ensuite serti au sommet de la couronne du sacre de Louis XV en 1722.
Dérobé les 11 ou 13 septembre 1792 lors du vol du Garde-meuble national, retrouvé le 21 mars 1794 chez un repris de justice, il fut peu après à nouveau engagé à Madrid pour financer la campagne de 1796 en Vendée, mais le Consulat ne put ensuite le dégager.   Le Sancy passe alors entre les mains de propriétaires espagnol, russe, indien puis anglais avant de regagner enfin, discrètement, en 1978, la galerie d'Apollon, au Louvre.
 
 

C’est en 1671 que Louis XIV ordonne la retaille de son diamant brut d’environ 115 carats, ramené des Indes en 1668 par Jean-Baptiste Tavernier, le célèbre voyageur français. Le nouveau diamant ne pèse que 69 carats.

Mais sa taille exceptionnelle renforce sa couleur bleue saphir unique. Après le « Sancy », le diamant devient le deuxième plus important joyau de la Couronne de France aux yeux des rois mais certainement le plus unique d’entre tous. Il orne ensuite le grand insigne de l’Ordre de la Toison d’ Or de Louis XV, chef d’œuvre de la joaillerie baroque.

En 1792, la Toison est volée lors du sac de l’Hôtel du Garde-Meuble (actuellement Hôtel de la Marine, place de la Concorde à Paris). Le diamant bleu disparaît alors pour toujours.

 

Le TRESOR de la COURONNE de FRANCE

Ce n’est qu’en 1812 qu’un diamant bleu foncé apparaît chez un joaillier londonien, puis dans la collection d’Henry Philip Hope, grand banquier de Londres. Ce diamant bleu, rond, pèse 45,5 carats.

Dès 1856, des doutes allaient être émis sur l’origine précise de ce diamant anglais. Il ne manquait juste qu’une réplique du diamant bleu français pour clore l’enquête...

  • le Spinelle dit Côte-de-Bretagne,

Cette pierre a appartenu à Marguerite de Foix, duchesse de Bretagne, puis à sa fille, Anne de Bretagne, reine de France. C'est la seule pierre d'origine subsistante de la liste de François 1er.

 

Elle ne prit sa forme actuelle que sous Louis XV. La pierre fut alors taillée en forme de dragon et montée sur une décoration de l'ordre de la Toison d'Or, en diamants et pierres de couleur.

Le TRESOR de la COURONNE de FRANCE

 

 

  • le diamant rose dit Hortensia (diamant rose de 21,32 carats), Diamant de couleur pêche acquis par Louis XIV qui le portait à sa boutonnière, taillé en 1678 à 5 pans, baptisé du nom de la reine de Hollande, Hortense de Beauharnais, qui le porta.

Couronne du Sacre de Louis XV avec des fac similés, des pierres précieuses et des perles - 1722

Diadème d'émeraudes de la Duchesse d'Angoulème 1819 - 1820

Bibliographie :

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La Toison d’or de la parure de couleur, version 2010 : une dépouille de bélier attachée par le milieu du corps à un collier d'or composé de « fusils » ou briquets, stylisés en forme de B (Bourgogne), encadrant le diamant bleu d'où jaillissent des étincelles, l'ensemble est surmonté par un dragon représentant un combat allégorique.
 

Lien VIDEO - ... à regarder :

http://www.youtube.com/watch?v=_p2qMC0pZuU&feature=related

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
 
Diadème de perles de l'Impératrice Eugénie - 1853
 
La Galerie d'Apollon, l'écrin des Diamants de la Couronne
 
Fran�ois-Regnault Nitot, collier et paire de boucles d�oreille de la parure d��meraudes de l� imp�ratrice Marie-Louise - 1810 - Diamants de la couronne, galerie d�Apollon, mus�e du Louvre � RMN/J. G.La galerie d�Apollon apr�s restauration (vue en perspective de la vo�te), � E.Revault / Mus�e du LouvreLes Diamants de la Couronne, galerie d�Apollon, mus�e du Louvre � RMN Diamant dit �Le R�gent�. Diamants de la Couronne, galerie d�Apollon, mus�e du Louvre � RMNDiamant dit �Le Sancy� Diamants de la Couronne, galerie d�Apollon, mus�e du Louvre � RMNDiamant rose dit �Hortensia� taill� � cinq pans, acquis par Louis XIV  Diamants de la Couronne, galerie d�Apollon, mus�e du Louvre � RMNLa couronne du Sacre de Louis XV. Augustin Duflot - 1722 - Diamants de la Couronne, galerie d�Apollon, mus�e du Louvre � RMN  - Martine Beck-CoppolaCroix de Saint-Esprit. Diamants de la Couronne, galerie d�Apollon, mus�e du Louvre � RMNCouronne de l�imp�ratrice Eug�nie - 1855.Alexandre-Gabriel Lemonnier. Diamants de la Couronne, galerie d�Apollon, mus�e du Louvre � RMN
Après trois ans de travaux, la fastueuse Galerie d'Apollon du Palais du Louvre construite à la gloire de Louis XIV, le Roi-Soleil, il y a près de 350 ans, rouvre ses portes le 27 novembre 2004.
Galerie royale, décorée par les plus grands artistes français de Le Brun à Delacroix, elle a servi de modèle à la Galerie des Glaces du château de Versailles.
Elle retrouve enfin son décor exceptionnel et reprend sa fonction traditionnelle d'écrin grandiose des Diamants de la Couronne.
Pour la première fois y seront exposés à côte des autres joyaux de la Couronne, le collier et les boucles d'oreilles d'émeraudes de l'impératrice Marie Louise.

Une galerie d'apparat qui célèbre le Roi-Soleil

Témoignage de deux siècles de peinture et de sculpture, la galerie d'Apollon est un chef-d'oeuvre unique, représentant un ensemble de 105 oeuvres d'art (41 peintures, 36 groupes de s culptures soit 118 sculptures au total, 28 tapisseries) enchâssées dans la voûte et dans le décor des murs.


Voulue par Louis XIV comme galerie de réception, selon l'usage qui s'affirmait dans les palais et les maisons nobles, la galerie d'Apollon est reconstruite totalement après un incendie en 1661. Sous la direction de l'architecte Louis Le Vau et du peintre Charles Le Brun commence alors un très long travail qui se poursuivra sur deux siècles, jusqu'en 1851.


Le Brun, premier peintre du roi imagine une décoration peinte et sculptée sur le thème du soleil et de la course de l'astre dans l'espace (la terre et l'eau, les continents) et le temps (le zodiaque). Le mythe d'Apollon, dieu solaire, qu'évoque aussi le cortège des Muses, glorifie la personne de Louis XIV, le Roi-Soleil. L'ensemble offre une vision idyllique de l'univers sous le signe de l'harmonie dont Apollon est le garant.
Pendant près de 200 ans, depuis Le Brun jusqu'à Delacroix, des dizaines d'artistes français vont contribuer à la décoration de cet ensemble exceptionnel : Le Brun laisse trois grandes peintures de sa main; les stucs, réalisés à partir de 1663 par le sculpteur Girardon, les frères Gaspard et Balthasar Marsy ainsi que Thomas Regnaudin, composent un ensemble d'une étonnante monumentalité et d'une grande vivacité.
Laissée inachevée sous Louis XIV, la galerie reçoit au XVIIIème siècle des toiles peintes par les académiciens et sera enfin achevée entre 1849 et 1851. L'architecte Félix Duban, dans le respect du projet initial, procède alors à une restauration complexe et demande à Eugène Delacroix de compléter le décor par de nouvelles compositions, dont le célèbre "Apollon vainqueur du serpent Python".

Un écrin pour le trésor des rois de France

La galerie abrite, depuis 1861, la collection de vases en pierres dures de Louis XIV, complétée en 1887 d'un trésor historique constitué au fil des siècles : les Diamants de la Couronne.
Ces oeuvres, parmi les plus précieuses du département des Objets d'art, sont présentées dans des vitrines conçues pour elles au XIXe siècle.
L'histoire des Diamants de la Couronne est une véritable épopée pleine de rebondissements. Oeuvres aux destins mouvementés, passées de mains en mains, ces joyaux ont été remontés au gré des souverains. Fondé par François 1er, enrichi sous Louis XIV, ce trésor alors inaliénable atteint son apogée sous Louis XV avec l'achat du Régent. Ce diamant, "de la grosseur d'une prune de la reine Claude" selon Saint-Simon, était le plus grand diamant blanc connu en Europe. Après la Révolution, ce trésor d'Etat sera reconstitué par Napoléon Ier.
Une nouvelle et prestigieuse acquisition vient de rejoindre les Diamants de la Couronne : le collier et la paire de boucles d'oreilles d'une somptueuse parure exécutée par François-Regnault Nitot, offerte en 1810 par Napoléon Ier à l' impératrice Marie-Louise, à l'occasion de leur mariage.
Avec au total 38 émeraudes et 1246 diamants, ces bijoux historiques sont une parfaite illustration de l'excellence de la joaillerie parisienne. Ils sont présentés pour la première fois au public.

Les Diamants de la Couronne

  • "Le Régent"
    Diamant de 140,64 carats, d'une eau exceptionnellement pure et d'une taille parfaite, Le Régent est considéré comme l'un des plus beaux diamants du monde.
    Diamant indien, il fut découvert en 1698, acquis par Thomas Pitt, gouverneur du fort de Madras en 1702, puis acheté en 1717 par le duc Philippe d'Orléans, Régent de France sous la minorité de Louis XV.
    Le Régent devint le symbole de la royauté et de sa magnificence. Il orna la couronne de Louis XV puis celle de Louis XVI.
    Comme les autres Diamants de la Couronne, Le Régent fut dérobé en septembre 1792. Il fut retrouvé en décembre 1793 et restitué au Comité de Sûreté générale. Il fut ensuite mis en gage à plusieurs reprises par la suite par le Directoire.
    En 1800, Bonaparte décida de récupérer les Diamants de la Couronne et Le Régent fut utilisé en 1801 sur la garde de son épée de Premier Consul, puis en 1812 sur le glaive de l'Empereur. Le Régent figura en 1824 sur la couronne de Charles X, puis sous le IInd Empire sur le diadème grec de l'Impératrice Eugénie.
  • "Le Sancy"
    Acquis en 1594 par Nicolas de Harlay, sieur de Sancy, prédécesseur de Sully à la surintendance des Finances sous Henri IV, il fut vendu à Jacques Ier, roi d'Angleterre en 1604. Exilée en France, la reine Henriette-Marie, épouse de Charles Ier d'Angleterre, dut céder le Sancy en 1657 au Cardinal Mazarin, qui le légua en 1661 à Louis XIV. Dès lors, la pierre fit partie du trésor des Diamants de la Couronne.
    Porté successivement par Marie Leczinska et surtout par Marie-Antoinette, ce joyau historique disparut sous la Révolution.
    Par la suite, il appartint aux familles Demidoff et Astor, avant d'être racheté par l'Etat en 1976.
  • Spinelle dit "Côte de Bretagne"
    Cette pierre a appartenu à Marguerite de Foix, duchesse de Bretagne puis à sa fille Anne de Bretagne, reine de France. Elle ne prit sa forme actuelle que sous Louis XV. La pierre fut alors taillée en forme de dragon et montée sur une décoration de l'ordre de la Toison d'or, en diamants et pierres de couleur.
  • Diamant rose dit "Hortensia" taillé à cinq pans, acquis par Louis XIV
  • Couronne du Sacre de Louis XV, 1722. Augustin Duflot d'après les dessins de Claude Rondé.
    La couronne était décorée de 282 diamants, dont Le Régent aujourd'hui présenté séparément, 64 pierres de couleur et 230 perles qui furent remplacées par des imitations après le Sacre.
  • Croix de Saint-Esprit - Milieu du XVIIIe siècle

    7. Paire de pendants d'oreilles en perles de l'impératrice Joséphine - Parure personnelle de l'impératrice conçue en 1802 par Daniel Saint.
  • Parure de saphirs de la reine Hortense et de la reine Marie-Amélie - Début XIXè siècle
    Parure de brillants et de saphirs (diadème, collier, boucles d'oreilles, broches) achetée sous la Restauration à la reine Hortense par le duc d'Orléans, futur Louis-Philippe, pour son épouse Marie-Amélie. Acquise en 1985 du Comte de Paris.
  • Paire de bracelets de rubis de la Duchesse d'Angoulème 1825, Jacques-Evrard Bapst.
    Bracelets provenant de la parure de rubis des joyaux de la Couronne.
  • Diadème d'émeraudes de la duchesse d'Angoulème fille de Louis XVI et Marie Antoinette, 1819 - 1820. Christophe-Frédéric Bapst d'après Jacques-Evrard Bapst
  • Diadème de perles de l'impératrice Eugénie - 1853. Alexandre-Gabriel Lemonnier
  • Grande broche agrafe rocaille de l'impératrice Eugénie - 1855 - Alfred Bapst
    Les deux grands diamants en forme de coeur sont deux des dix huit diamants légués par le cardinal Mazarin à Louis XIV.
  • Couronne de l'impératrice Eugénie - 1855.
    Ce chef-d'oeuvre a été exécuté par Gabriel Lemonnier en 1855. C'est la seule couronne de souveraine française qui subsiste dans son état d'origine.

    Nouvelle acquisition : la parure d'émeraudes de l'impératrice Marie-Louise

    Une nouvelle acquisition pour la première fois exposée : collier et boucles d'oreilles d'émeraudes de l' impératrice Marie Louise.
    Exécutée par François-Regnault Nitot, joaillier de l'empereur, la parure d'émeraudes fut offerte par Napoléon Ier à l'impératrice Marie-Louise à l'occasion de leur mariage, en 1810.
    Elle comprenait à l'origine un diadème (modifié, aujourd'hui conservé à Washington), un peigne, un collier et une paire de boucles d'oreilles et une plaque de ceinture.
    Le collier comporte trente-huit émeraudes, mille deux cent quarante six diamants. Les boucles d'oreilles se composent de six émeraudes et soixante brillants.
    Ces admirables joyaux nouvellement acquis grâce au soutien toujours actif et renouvelé de la société des Amis du Louvre, au fonds du Patrimoine et au financement du musée du Louvre sur ses ressources propres, rejoignent ainsi les bijoux de la Couronne présentés dans la Galerie d'Apollon.
Yves CALMEJANE, Novembre 2004
 
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