PETITE HISTOIRE DU SAC A MAIN
Si les premiers sacs à main étaient destinés à contenir de la nourriture ou autre denrée de base et portés aussi bien par les hommes que par les femmes, avec le temps, les sacs se firent plus raffinés, les bourses en chèvre laissant place aux "châtelaines".
Le mot châtelaine est issu du vieux français chastelaine.
Il désigne une chaîne portée en ceinture à laquelle sont suspendus des articles utiles ou purement décoratifs. L'objet, constitué d'anneaux et de chaînes accueille divers petits éléments qui attirent le regard sur la finesse de la taille de la dame. Chaque femme, selon qu'elle est infirmière, servante ou nourrice, porte les accessoires nécessaires.
"A chacun(e) son sac" !
Les forgerons se servaient de fourre-tout, les nonnes et les moines portaient des aumônières, tandis que les dame de la haute société arboraient des bourses richement décorées. A l'époque, les petits sacs à cordons étaient très prisés et si, certains - en particulier les hommes travaillant au dehors - préféraient porter les sacs en cuir, ce sont surtout les sacs en toile ou en tissu qui avaient la côte.
Bourse, Escarcelle, Bougette, Aumonière, Réticule, Pochette, Fourreau, Minaudière... quel que soit le nom qu'on lui donne, le sac à main est avant tout un objet pratique.
Après l'invention, à la fin du 18° siècle, des poches intérieures pour les pantalons, le sac à main devint le seul privilège des femmes.Ce n'est plus le cas aujourd'hui : la gente masculine a aussi son cortège de sacs pour des utilisations ciblées : sacs pour le sport, la ville, professionnels, etc...
C'est ainsi que la forme et l'usage de cet objet culte ont évolué au fil des siècles et des modes.
Mais, reprenons notre histoire à partir du 13ème siècle...
LES SACS D'ANTAN
Au moyen âge, les vêtements ne comportant pas de poches, les femmes comme les hommes portent dans des petites bourses les choses dont il ont besoin : mouchoir, chapelet, livre de prières, tablette de cire pour écrire ou encore un couteau (?). Les bourses à la mode sont faites dans des matières précieuses et souvent brodées de fils d'or. Des devises pieuses y sont cousues.
Ils y mettent aussi de l'argent d'où le terme d'aumônière qui apparaît dans l'Europe au cours des 13° et 14° siècle, époques pendant lesquelles les pauvres demandent l'aumône ouvertement dans les rues. Ce sont donc les riches, portant ces petits sacs qui s'arrêtent pour donner de l'argent aux nécessiteux.
aumônière sarrasine.
Le terme "sarrasine réfère ici aux soies brodées de fil d'or, sûrement originaire des pays arabes. Elles auraient été introduites en Europe via le commerce avec les maures.
Très usités au Moyen-Age, les sacs à cordons coulissés sont appréciés tant par les hommes que par les femmes.Les gens mettaient leur argent dans ces petits sacs, en tissu ou en cuir comme ces formes arrondies
Parfois tenus à la main, ils sont le plus souvent accrochés à la ceinture, quand ils ne sont pas pourvus d'une sangle métallique permettant de les porter autour de la taille.
Ci-dessus, un sac robuste qui doit sa structure à une monture en métal. On pouvait le fixer à la ceinture grâce à un crochet et une chaîne
Sacs ouvragés
A la renaissance, maîtresses de maison, jeunes filles et dames d'un certain âge ont toujours quelques chose à porter, mais les poches n'ont pas encore été inventées (et le déodorant non plus....). Qu'à cela ne tienne, nos aïeules ne sont pas sans ressources. Pour combattre les odeurs corporelles, les femmes de la fin des 16° et 17° siècle accrochent à leur taille des petits sacs aux broderies délicates remplies de pot-pourri.
Les 17° et 18° siècle sont des périodes fastes pour la haute société. Femmes et hommes passent le plus clair de leur temps à deviser sur la beauté, l'amour romantique, la bienséance ou la morale (hum!...). On s'amuse, on joue aux cartes, on va au bal. Les tenues vestimentaires, plus recherchées, traduisent l'air du temps : les jupes sont volumineuses, les corsets ajustés.
Les femmes n'attachent plus de petites poches à la ceinture de leur robe qui nuiraient à l'harmonie de la silhouette
Cette caricature tourne en dérision le port de la "châtelaine", chaîne portée en ceinture à laquelle sont suspendus des articles utiles ou purement décoratifs et qui leur permet d'avoir les mains libres.
Les élégantes affichent à présent, une préférences pour la pochette qu'elles peuvent glisser par les fentes cachées de leurs robes. Ces accessoires peuvent être simples mais le plus souvent, ils sont décorés avec des broderies et plus tard, ils seront rehaussées de perles.
Poche en coton: jolie, féminine et délicate, cette poche brodée aux fils de soie a été conçue en Angleterre entre 1725 et 1750.
Au 18° siècle, le sac disparait donc sous les volants des robes bouffantes qui cachent des poches intérieures en coton ou en lin. Celles-ci noués à la taille par des rubans, recèlent les effets intimes de ces dames.
C'est à cette même époque que le porte-lettre et quelques portefeuilles très ouvragés et élégants font aussi leur apparition :
Porte-feuille Angleterre 18° siècle
Porte-feuille France 1725
Porte lettre en soie et cuir 1806
Sacs à ouvrages
Depuis la Renaissance, les femmes gardaient à portée de main des sacs brodés, souvent plus grands et plus carrés, contenant leur matériel de couture, de broderie ou de tapisserie d'où le nom de "sacs à ouvrages".C'était un moyen de s'occuper pour les plus oisives mais aussi par nécessité ou par goût pour chacune.
Il se devait aussi d'être élégant comme le montre ce sac à ouvrage en soie avec ses broderies et ses pompons délicats datant de 1830. Cet accessoire est typique des sacs que portaient les jeunes filles de "bonne famille".
Il faut savoir qu'en 1748, le site de Pompéï, redécouvert, avait fait l'objet de fouilles, puis d'une remise en état au cours du 19°siècle. L'Antiquité influença alors la mode et ainsi naquit le port de la robe grecque.
A partir des années 1800, le fait de glisser un sac sous une robe aussi près du corps aurait conduit bien des gens à s'interroger sur la masse inesthétique qu'il formait. Le sac se tiendrait désormais au dessus de la robe.
Quelques tenues vestimentaires du début du 19° siècle
L'Antiquité influence la mode
L'Art antique fait rêver les Européens et les Américains des 18° et 19° siècles, fascinés par le mode de vie des Grecs et des Romains. Les jeunes générations s'inspirent de cet art et la robe de style grec qui affine la silhouette ne saurait dissimuler un petit sac dans ses plis. C'est ainsi que les femmes de l'époque s'adaptèrent en prenant l'habitude de porter leur réticule à la main : le sac moderne est né !
Le réticule est dérivé du mot latin reticulum qui signifie "petit filet". Dans la Grèce et la Rome antique, le réticule est un objet relativement modeste : il s'agit d'un fourre-tout en maille destiné à porter des provisions. Au fil des temps, ces sacs deviennent plus petits et davantage travaillés. De nombreux historiens fixent aux alentours du 18° siècle l'apparation du réticule dans sa forme la plus sophistiquée. La soie est alors préférée à la maille et la corde remplacée par une chaîne ou un fin cordon. Les femmes portèrent des sacs de ce type jusqu'au 20° siècle.
C'est donc à la fin du 18° siècle, lorsque la mode est aux robes ajustées et qu'elles n'ont plus suffisammnt de plis pour y cacher un sac que le réticule prendra toute sa place.Il devient un petit sac rond ou carré, sobre ou doté de pompons, réalisé en tapisserie, au crochet ou au tricot. Il est orné de paillettes, de perles, de broderies ou des trois à la fois.
Certains réticules ont des poignées permettant de les porter à la main...
D'autres, ont des crochets pour les fixer à une ceinture.
Il existait dans chaque pays d'Europe des corporations vouées à la confection et à la décoration de sacs, traités comme des bijoux. Ainsi, la mode des années 1800 exprimera la délicatesse en vogue sous l'ère victorienne. Puis, vers la fin du 19° siècle, elle semblera influencée par les répercussions de l'ère industrielle.
Ce sac réalisé en papier mâché avec fermeture en acier date de 1810. Fait en France
Mais, en ce début de 19° siècle, le sac de type réticule orné de pierres, de perles et de broderies est toujours de mise. Il pend à présent, au bout de chaînes ou de cordons et il est doté soit de fermetures à cordons coulissés, soit de fermoirs métalliques.
Porte-monnaie de forme allongée avec des perles (fabrication française), fermoir en forme d'anneau (au milieu).
Un nouveau rythme de vie
Les temps changent et avec l'invention de la locomotive à vapeur, des paquebots et des bateaux à aube, les femmes se mettent voyager et il leur faut de nouveaux accessoires pour transporter leurs affaires. Ainsi, les boîtes à chapeaux connaitront un grand succès.
Inspirés des chatelaines des siècles précédents, les sacs accrochés à une ceinture permettent de garder à portée de main de l'argent et des documents.
Les malles sont de plus en plus utilisées : le modèle le plus courant et le plus prisé est celui en osier; le bois est également un matériau de choix ainsi que le cuir.
Avec la vogue des croisières, les paquebots sont de plus en plus luxueux et à l'aube du 20° siècle, les plus fortunés poursuivent leur quête de plaisirs et la demande pour la maroquinerie de luxe croît et embellit. Le consumérisme est né.
Sac "Le Normandie" 1935
LE 20°SIECLE ET L'ERE DU BEAU
C'est à cette époque que naissent les superbes malles de voyage créées par des designers dont le nom est, aujourd'hui encore, synonyme de prestige. Qui n'a pas entendu parler d'un certain Louis Vuitton ?
Valise Vuitton 1920
Louis Vuitton fit son apprentissage chez un malletier parisien avant d'être chargé des toilettes de l'Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Les bagages de l'époque sont encombrants, d'où l'idée de créer des malles de voyages plates que l'on peut empiler les unes sur les autres. Certaines comportent même des tiroirs et des tablettes pliables.
Ces articles sont parfaitement adaptés au stockage dans la cale d'un bateau et l'impératrice ainsi que son entourage adoreront ces malles. La marque devient la référence en matière de maroquinerie de luxe. Aujourd'hui, la marque Vuitton n'a rien perdu de son prestige et certaines pièces sont de véritables objets de collection. En ce qui concerne la toile monogrammée, elle fut créée par le fils de Louis Vuitton qui souhaitait ainsi compliquer la tâche des contrefacteurs. Les faux sacs Vuitton existaient déjà à l'époque !
Un des premiers articles à succès de L.Vuitton, le "Steamer-bag" est initialement un sac à linge, destiné à être casé dans une malle de voyage ou suspendu à l'arrière de la porte d'une cabine pour recevoir les vêtements sales.
Indépendamment des voyages, d'autres destinations telles que se rendre à l'Opéra ou au théâtre font l'objet de toute l'attention des designers de l'époque.En effet, la vogue est au divertissement et les mondaines fortunées "s'arrachent " des mallettes spéciales contenant des jumelles de théatre, un éventail et de quoi rédiger un papier.
On note aussi un certain engouement pour la fourrure et les femmes portent des pochettes en métal gravé, des sacs en maille très travaillés, des sacs brodés ou ornés de perles.
La maille a la côte
La maille métallique date du Moyen-Age. Utilisée par les chevaliers, elle sert aussi à la confection de sacs. En 1908, les femmes portent encore ce type de sac. Ils sont faits à la main, à partir de fines lanières de fer, d'acier trempé, de bronze, d 'argent ou d'or, façonnés en anneaux entrelacés. Une semaine de travail est nécessaire pour le sac le plus simple. D'où le prix exhorbitant de ces accessoires !
Une grande maison innove
En 1879, la maison Whiting et Davis fabrique des mailles pour bijoux avant de se lancer dans la création de sacs en mailles métalliques. En 1912, à l'aube de la Pemière Guerre Mondiale, la société invente une machine permettant d'industrialiser la production de ce matériau . De sorte que les moins fortunées peuvent avoir accès désormais aux fameux sacs en maille tant prisés à l'époque, le slogan publicitaire de Whiting et Davis étant :
"Le plus séduisant de tous les accessoires féminins : la maille !".
Toujours en activité, cette société produit toujours de la maille, essentiellement pour les secteurs industriel et médical.
Esclaves de la mode
Au début de 20° siècle, les premières aviatrices décollent, les robes inspirées des tenues des geishas sont à la mode.Ces deux éléments conjugués inspirent un style nouveau, glamour mais peu confortable.
En 1910, le couturier Paul Poiret met au point un nouvel instrument de torture pour les femmes : la jupe entravée. Elle est inspirée des premières aviatrices et créée afin d'éviter que le tissu ne soit agité par le vent et ne les dérange pendant le vol. Ce sont les femmes du monde, les artistes et les inconditionnelles de la mode qui les porteront. Ces tenues s'accompagnent de sac en cuir ou en tapisserie dotée d'une anse.
Pour les tenues du soir, les tissus précieux sont assorties d'une veste ou d'une étole. Le sac est élégant, plutôt petit ayant l'aspect d'un réticule et comporte un cordon. De formes diverses, il est fait de tissu ou de maille et décoré à la main.
Le règne des Peaux et Fourrures 1918
Au début du 20° siècle, les fourrures, les peaux de reptile et les plumes sont très en vogue et servent à la réalisation de produits haut de gamme. Alors que les femmes s'émancipent, les petits réticules en tissu qu'elles aimaient tant vont tomber en désuétude. Les sacs seront donc plus grands, mais pas pour longtemps.
En réponse à l'austérité de la guerre de 1914-1918, la mode utilise donc des peaux, de la fourrure et des plumes pour la confection d'objets multiples et notamment de sacs. Mais, en période de restrictions, le cuir est rare et les couturiers se tournent vers d'autres espèces d'animaux. S'agissant de sacs à main, les peaux de reptiles s'imposent.
sac en lézard 1925
Bientôt les peaux de serpent, crocodile, d'alligator et de lézard - quand ce ne sont pas les peaux de requin, de poisson ou de tatou - sont utilisées pour la confection de sacs superbes.
Cependant, la traque de certains animaux recherchés pour leurs peaux a parfois conduit à la mise en danger, voire l'extinction de certaines espèces. Aujourd'hui, ces dernières sont protégées et ont été remplacées par des imitations en matières synthétiques et de plus en plus en tissus imprimés façon "peaux de bêtes".
La Société change
Cheveux courts, maquillage et cigarettes.... portrait des jeune femmes des années 1920. Elles s'émancipent et vivent la nuit au rythme du jazz et des danses folles, comme les Charleston. Elles rejettent l'image traditionnelle de la figure féminine au profit de silhouettes minces et filiformes. Elles dénudent leurs bras, leurs chevilles et leurs genoux et portent des sacs discrets.
Un certain désir de choquer dans les années 1920/1939 imprègne les esprits.Comme la société change, les sacs à main aussi. La jeunesse en quête de plaisir veut plaire et les femmes troquent leurs grands sacs pour de petits modèles, plus pratiques pour danser. Des accessoires qui ne pourront contenir qu'un bâton de rouge à lèvres, un poudrier et quelques cigarettes. Mais cela est bien suffisant.
Il va sans dire que la danse est à l'honneur dans les années 1920. Le charleston, le tango et autres danses très physiques sont populaires et les gestes amples imposées par ces danses ne facilitent pas le port d'un sac. Ils deviennent alors plus petits jusqu'à tenir dans le creux de la main. Ils sont équipés de fermoirs, plus sûr que les cordons coulissés. Certains sont dotés d'un anneau à glisser au doigt.
La vogue des cosmétiques entraîne également l'apparition des minaudières, petits vanity-case de luxe. Ils sont superbement décorés et ne peuvent abriter que de la poudre et un miroir. Elle sont dotées d'une chaîne métallique ainsi que d'un anneau permettant de les garder en main. D'autres sont pourvus de petites poignées en tissu ou de longs cordons que l'on peut enrouler autour du poignet ou de la main.
Véritables merveilles, les sacs brodés de perles sont la coqueluche des reines de la nuit.
Les perles de verre étaient déjà utilisées à des fins décoratives dans l'Egypte ancienne. Pourtant les sacs ainsi ornés de perles ne connaitront de succès qu'à partir du 13° siècle, quand les vénitiens perfectionnent l'art de la manufacture et du travail du verre. Les perles font alors l'objet d'un négoce et servent de monnaie mais nombre d'entre elles finiront sur les sacs de ces dames.
Pourquoi en serait-il autrement ? pendant des siècles les femmes ont prisé ce genre d'accessoire. On comprend aisément pourquoi. Elégants et esthétiques ces sacs attirent l'attention. Les perles en métal ou en verre, cousues à la main sur un support en coton sont brillantes et reflètent la lumière. C'est parfait pour ces jeunes filles des années1920 qui cherchent avant tout à se faire remarquer .
L'Art Déco
Il est un des premiers mouvements artistiques du 20° siècle, surtout rattaché aux arts visuels. Il inclut l'abstraction, la distorsion, la simplification, la géométrie ainsi que le contraste des couleurs et la mise en valeur de la technologie.
L'exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, qui se tient à Paris en 1925, lui a donné son nom. Le tyle Art Déco transforme tout sur son passage : architecture, ameublement, mode. Pour suivre le mouvement, les sacs adoptent des formes originales, des couleurs et des motifs inédits.
Ce style sied à la jeunesse dorée, aux "branchés" du milieu des années 1920, désireux de rompre avec l'austérité du passé au profit d'un esthétisme nouveau, plein de fraîcheur et d'humour qui traduit la sensibilité des jeunes femmes de l'époque.
Pochette du soir début des années 1930.
Ce petit sac en émail et armature en chrome est typiquement Art-déco avec ses formes géométriques et ses couleurs tranchées.
Pour suivre les tendances vestimentaires initiés pas des créatrices comme Coco Chanel et Madeleine Vionnet, les sacs empruntent une ligne plus épurée, plus filiforme. Les designers, tout en respectant la mode des motifs géométriques, prévilégient les formes audacieuses. Certains accessoires se parent de spirales ou de zig zags.
En 1933, après la crise économique, la mode retrouve une certaine sobriétété . Les accessoires comme les sacs à main animent et transforment à l'infini une même tenue. A la ville, dans la journée, les femmes adoptent le sac à bandoulière car elles sont nombreuses à travailler en dehors de chez elles. Ces femmes actives ont besoin d'un sac pratique pour transporter leur nécessaire : maquillage, portefeuille, de quoi écrire. Les sacs à bandoulière se coordonnent parfaitement aux longues vestes des ensemble de ville.
En revanche, les sacs du soir rivalisent de fantaisie : ornée de perles, paillettes, broderies ou pierreries et remplacent au théâtre, au restaurant, dans les clubs, les sacs de ville sages et austères. Pochettes et sacs se parent la nuit venue, de leurs plus belles matières : crêpe, soie et velours, souvent plissés.
J'ai installé d'autres sous-catégories dans la rubrique un AMOUR DE SAC. Il s'agit de périodes précises pendant lesquelles les désigners ont rivalisé de créativité pour adapter la forme, la couleur et la taille des sacs, à la mode vestimentaires et les besoins des femmes qui, autant l'un que l'autre, ne cessent et ne cesseront jamais d'évoluer....
sources
SUPERBE BLOG -
http://sacslilyrose.e-monsite.com/pages/un-amour-de-sac/du-13-siecle-au-milieu-du-20.html