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    PETITE HISTOIRE DU SAC A MAIN

     

    Si les premiers sacs à main étaient destinés à contenir de la nourriture ou autre denrée de base et portés aussi bien par les hommes que par les femmes, avec le temps, les sacs se firent plus raffinés, les bourses en chèvre laissant place aux "châtelaines".

    Le mot châtelaine est issu du vieux français chastelaine.

    Il désigne une chaîne portée en ceinture à laquelle sont suspendus des articles utiles ou purement décoratifs. L'objet, constitué d'anneaux et de chaînes accueille divers petits éléments qui attirent le regard sur la finesse de la taille de la dame. Chaque femme, selon qu'elle est infirmière, servante ou nourrice, porte les accessoires nécessaires.

     

      "A chacun(e) son sac" !

     

    Les forgerons se servaient de fourre-tout, les nonnes et les moines portaient des aumônières, tandis que les dame de la haute société arboraient des bourses richement décorées. A l'époque, les petits sacs à cordons étaient très prisés et si, certains - en particulier les hommes travaillant au dehors - préféraient porter les sacs en cuir, ce sont surtout les sacs en toile ou en tissu qui avaient la côte.

     

     

     

    Bourse, Escarcelle, Bougette, Aumonière, Réticule, Pochette, Fourreau, Minaudière... quel que soit le nom qu'on lui donne, le sac à main est avant tout un objet pratique.

     

     

    Après l'invention, à la fin du 18° siècle, des poches intérieures pour les pantalons, le sac à main devint le seul privilège des femmes.Ce n'est plus le cas aujourd'hui : la gente masculine a aussi son cortège de sacs pour des utilisations ciblées : sacs pour le sport, la ville, professionnels, etc...

    C'est ainsi que la forme et l'usage de cet objet culte ont évolué au fil des siècles et des modes.

    Mais, reprenons notre histoire à partir du 13ème siècle...

     

     

    LES SACS D'ANTAN

     

     

    Au moyen âge, les vêtements ne comportant pas de poches, les femmes comme les hommes portent dans des petites bourses les choses dont il ont besoin : mouchoir, chapelet, livre de prières, tablette de cire pour écrire ou encore un couteau (?). Les bourses à la mode sont faites dans des matières précieuses et souvent brodées de fils d'or. Des devises pieuses y sont cousues.

    Ils y mettent aussi de l'argent d'où le terme d'aumônière qui apparaît dans l'Europe au cours des 13° et 14° siècle, époques pendant lesquelles les pauvres demandent l'aumône ouvertement dans les rues. Ce sont donc les riches, portant ces petits sacs qui s'arrêtent pour donner de l'argent aux nécessiteux.

     

    aumônière sarrasine.

    Le terme "sarrasine réfère ici aux soies brodées de fil d'or, sûrement originaire des pays arabes. Elles auraient été introduites en Europe via le commerce avec les maures.

     

     

     

    Très usités au Moyen-Age, les sacs à cordons coulissés sont appréciés tant par les hommes que par les femmes.Les gens mettaient leur argent dans ces petits sacs, en tissu ou en cuir comme ces formes arrondies

     

     

     

     

     

     

    Parfois tenus à la main, ils sont le plus souvent accrochés à la ceinture, quand ils ne sont pas pourvus d'une sangle métallique permettant de les porter autour de la taille.

      

      

      

      

      

      

    Ci-dessus, un sac robuste qui doit sa structure à une monture en métal. On pouvait le fixer à la ceinture grâce à un crochet et une chaîne

     

     

     

    Sacs ouvragés

     

    A la renaissance, maîtresses de maison, jeunes filles et dames d'un certain âge ont toujours quelques chose à porter, mais les poches n'ont pas encore été inventées (et le déodorant non plus....). Qu'à cela ne tienne, nos aïeules ne sont pas sans ressources. Pour combattre les odeurs corporelles, les femmes de la fin des 16° et 17° siècle accrochent à leur taille des petits sacs aux broderies délicates remplies de pot-pourri.

     

     

      

    Les 17° et 18° siècle sont des périodes fastes pour la haute société. Femmes et hommes passent le plus clair de leur temps à deviser sur la beauté, l'amour romantique, la bienséance ou la morale (hum!...). On s'amuse, on joue aux cartes, on va au bal. Les tenues vestimentaires, plus recherchées, traduisent l'air du temps : les jupes sont volumineuses, les corsets ajustés.

    Les femmes n'attachent plus de petites poches à la ceinture de leur robe qui nuiraient à l'harmonie de la silhouette 

    Cette caricature tourne en dérision le port de la "châtelaine", chaîne portée en ceinture à laquelle sont suspendus des articles utiles ou purement décoratifs et qui leur permet d'avoir les mains libres.

     

     

      

    Les élégantes affichent à présent, une préférences pour la pochette qu'elles peuvent glisser par les fentes cachées de leurs robes. Ces accessoires peuvent être simples mais le plus souvent, ils sont décorés avec des broderies et plus tard, ils seront rehaussées de perles.

     

     

     

     

     

    Poche en coton: jolie, féminine et délicate, cette poche brodée aux fils de soie a été conçue en Angleterre entre 1725 et 1750.

     

    Au 18° siècle, le sac disparait donc sous les volants des robes bouffantes qui cachent des poches intérieures en coton ou en lin. Celles-ci noués à la taille par des rubans, recèlent les effets intimes de ces dames.

     

     

     

    C'est à cette même époque que le porte-lettre et quelques portefeuilles très ouvragés et élégants font aussi leur apparition :

     

    Porte-feuille Angleterre 18° siècle

    Porte-feuille France 1725

      

    Porte lettre en soie et cuir 1806

     

    Sacs à ouvrages

    Depuis la Renaissance, les femmes gardaient à portée de main des sacs brodés, souvent plus grands et plus carrés, contenant leur matériel de couture, de broderie ou de tapisserie d'où le nom de "sacs à ouvrages".C'était un moyen de s'occuper pour les plus oisives mais aussi par nécessité ou par goût pour chacune.

    Il se devait aussi d'être élégant comme le montre ce sac à ouvrage en soie avec ses broderies et ses pompons délicats datant de 1830. Cet accessoire est typique des sacs que portaient les jeunes filles de "bonne famille".

     

     

    Il faut savoir qu'en 1748, le site de Pompéï, redécouvert, avait fait l'objet de fouilles, puis d'une remise en état au cours du 19°siècle. L'Antiquité influença alors la mode et ainsi naquit le port de la robe grecque.

    A partir des années 1800, le fait de glisser un sac sous une robe aussi près du corps aurait conduit bien des gens à s'interroger sur la masse inesthétique qu'il formait. Le sac se tiendrait désormais au dessus de la robe.

     

    Quelques tenues vestimentaires du début du 19° siècle

     

     L'Antiquité influence la mode

    L'Art antique fait rêver les Européens et les Américains des 18° et 19° siècles, fascinés par le mode de vie des Grecs et des Romains. Les jeunes générations s'inspirent de cet art et la robe de style grec qui affine la silhouette ne saurait dissimuler un petit sac dans ses plis. C'est ainsi que les femmes de l'époque s'adaptèrent en prenant l'habitude de porter leur réticule à la main : le sac moderne est né !

      

    Le réticule est dérivé du mot latin reticulum qui signifie "petit filet". Dans la Grèce et la Rome antique, le réticule est un objet relativement modeste : il s'agit d'un fourre-tout en maille destiné à porter des provisions. Au fil des temps, ces sacs deviennent plus petits et davantage travaillés. De nombreux historiens fixent aux alentours du 18° siècle l'apparation du réticule dans sa forme la plus sophistiquée. La soie est alors préférée à la maille et la corde remplacée par une chaîne ou un fin cordon. Les femmes portèrent des sacs de ce type jusqu'au 20° siècle.

     

    C'est donc à la fin du 18° siècle, lorsque la mode est aux robes ajustées et qu'elles n'ont plus suffisammnt de plis pour y cacher un sac que le réticule prendra toute sa place.Il devient un petit sac rond ou carré, sobre ou doté de pompons, réalisé en tapisserie, au crochet ou au tricot. Il est orné de paillettes, de perles, de broderies ou des trois à la fois.

     

     

    Certains réticules ont des poignées permettant de les porter à la main...

      D'autres, ont des crochets pour les fixer à une ceinture.

     

     

    Il existait dans chaque pays d'Europe des corporations vouées à la confection et à la décoration de sacs, traités comme des bijoux. Ainsi, la mode des années 1800 exprimera la délicatesse en vogue sous l'ère victorienne. Puis, vers la fin du 19° siècle, elle semblera influencée par les répercussions de l'ère industrielle.

    Ce sac réalisé en papier mâché avec fermeture en acier date de 1810. Fait en France

     

    Mais, en ce début de 19° siècle, le sac de type réticule orné de pierres, de perles et de broderies est toujours de mise. Il pend à présent, au bout de chaînes ou de cordons et il est doté soit de fermetures à cordons coulissés, soit de fermoirs métalliques.  

     

    Porte-monnaie de forme allongée avec des perles (fabrication française), fermoir en forme d'anneau (au milieu).

     

    Un nouveau rythme de vie

    Les temps changent et avec l'invention de la locomotive à vapeur, des paquebots et des bateaux à aube, les femmes se mettent voyager et il leur faut de nouveaux accessoires pour transporter leurs affaires. Ainsi, les boîtes à chapeaux connaitront un grand succès.

    Inspirés des chatelaines des siècles précédents, les sacs accrochés à une ceinture permettent de garder à portée de main de l'argent et des documents.

    Les malles sont de plus en plus utilisées : le modèle le plus courant et le plus prisé est celui en osier; le bois est également un matériau de choix ainsi que le cuir.

    Avec la vogue des croisières, les paquebots sont de plus en plus luxueux et à l'aube du 20° siècle, les plus fortunés poursuivent leur quête de plaisirs et la demande pour la maroquinerie de luxe croît et embellit. Le consumérisme est né.

    Sac "Le Normandie" 1935

     

    LE 20°SIECLE ET L'ERE DU BEAU

    C'est à cette époque que naissent les superbes malles de voyage créées par des designers dont le nom est, aujourd'hui encore, synonyme de prestige. Qui n'a pas entendu parler d'un certain Louis Vuitton ?

    Valise Vuitton 1920

    Louis Vuitton fit son apprentissage chez un malletier parisien avant d'être chargé des toilettes de l'Impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. Les bagages de l'époque sont encombrants, d'où l'idée de créer des malles de voyages plates que l'on peut empiler les unes sur les autres. Certaines comportent même des tiroirs et des tablettes pliables.

    Ces articles sont parfaitement adaptés au stockage dans la cale d'un bateau et l'impératrice ainsi que son entourage adoreront ces malles. La marque devient la référence en matière de maroquinerie de luxe. Aujourd'hui, la marque Vuitton n'a rien perdu de son prestige et certaines pièces sont de véritables objets de collection. En ce qui concerne la toile monogrammée, elle fut créée par le fils de Louis Vuitton qui souhaitait ainsi compliquer la tâche des contrefacteurs. Les faux sacs Vuitton existaient déjà à l'époque !

    Un des premiers articles à succès de L.Vuitton, le "Steamer-bag" est initialement un sac à linge, destiné à être casé dans une malle de voyage ou suspendu à l'arrière de la porte d'une cabine pour recevoir les vêtements sales.

     

    Indépendamment des voyages, d'autres destinations telles que se rendre à l'Opéra ou au théâtre font l'objet de toute l'attention des designers de l'époque.En effet, la vogue est au divertissement et les mondaines fortunées "s'arrachent " des mallettes spéciales contenant des jumelles de théatre, un éventail et de quoi rédiger un papier.

    On note aussi un certain engouement pour la fourrure et les femmes portent des pochettes en métal gravé, des sacs en maille très travaillés, des sacs brodés ou ornés de perles.

     

    La maille a la côte

     

    La maille métallique date du Moyen-Age. Utilisée par les chevaliers, elle sert aussi à la confection de sacs. En 1908, les femmes portent encore ce type de sac. Ils sont faits à la main, à partir de fines lanières de fer, d'acier trempé, de bronze, d 'argent ou d'or, façonnés en anneaux entrelacés. Une semaine de travail est nécessaire pour le sac le plus simple. D'où le prix exhorbitant de ces accessoires !

     

    Une grande maison innove

    En 1879, la maison Whiting et Davis fabrique des mailles pour bijoux avant de se lancer dans la création de sacs en mailles métalliques. En 1912, à l'aube de la Pemière Guerre Mondiale, la société invente une machine permettant d'industrialiser la production de ce matériau . De sorte que les moins fortunées peuvent avoir accès désormais aux fameux sacs en maille tant prisés à l'époque, le slogan publicitaire de Whiting et Davis étant :

    "Le plus séduisant de tous les accessoires féminins : la maille !".

    Toujours en activité, cette société produit toujours de la maille, essentiellement pour les secteurs industriel et médical.

     

    Esclaves de la mode

    Au début de 20° siècle, les premières aviatrices décollent, les robes inspirées des tenues des geishas sont à la mode.Ces deux éléments conjugués inspirent un style nouveau, glamour mais peu confortable.

    En 1910, le couturier Paul Poiret met au point un nouvel instrument de torture pour les femmes : la jupe entravée. Elle est inspirée des premières aviatrices et créée afin d'éviter que le tissu ne soit agité par le vent et ne les dérange pendant le vol. Ce sont les femmes du monde, les artistes et les inconditionnelles de la mode qui les porteront. Ces tenues s'accompagnent de sac en cuir ou en tapisserie dotée d'une anse.

     

    Pour les tenues du soir, les tissus précieux sont assorties d'une veste ou d'une étole. Le sac est élégant, plutôt petit ayant l'aspect d'un réticule et comporte un cordon. De formes diverses, il est fait de tissu ou de maille et décoré à la main.

     

     

     

    Le règne des Peaux et Fourrures 1918

    Au début du 20° siècle, les fourrures, les peaux de reptile et les plumes sont très en vogue et servent à la réalisation de produits haut de gamme. Alors que les femmes s'émancipent, les petits réticules en tissu qu'elles aimaient tant vont tomber en désuétude. Les sacs seront donc plus grands, mais pas pour longtemps.

    En réponse à l'austérité de la guerre de 1914-1918, la mode utilise donc des peaux, de la fourrure et des plumes pour la confection d'objets multiples et notamment de sacs. Mais, en période de restrictions, le cuir est rare et les couturiers se tournent vers d'autres espèces d'animaux. S'agissant de sacs à main, les peaux de reptiles s'imposent.

     

     

     

    sac en lézard 1925

    Bientôt les peaux de serpent, crocodile, d'alligator et de lézard - quand ce ne sont pas les peaux de requin, de poisson ou de tatou - sont utilisées pour la confection de sacs superbes.

    Cependant, la traque de certains animaux recherchés pour leurs peaux a parfois conduit à la mise en danger, voire l'extinction de certaines espèces. Aujourd'hui, ces dernières sont protégées et ont été remplacées par des imitations en matières synthétiques et de plus en plus en tissus imprimés façon "peaux de bêtes".

     

    La Société change

    Cheveux courts, maquillage et cigarettes.... portrait des jeune femmes des années 1920. Elles s'émancipent et vivent la nuit au rythme du jazz et des danses folles, comme les Charleston. Elles rejettent l'image traditionnelle de la figure féminine au profit de silhouettes minces et filiformes. Elles dénudent leurs bras, leurs chevilles et leurs genoux et portent des sacs discrets.

    Un certain désir de choquer dans les années 1920/1939 imprègne les esprits.Comme la société change, les sacs à main aussi. La jeunesse en quête de plaisir veut plaire et les femmes troquent leurs grands sacs pour de petits modèles, plus pratiques pour danser. Des accessoires qui ne pourront contenir qu'un bâton de rouge à lèvres, un poudrier et quelques cigarettes. Mais cela est bien suffisant.

     

     

    Il va sans dire que la danse est à l'honneur dans les années 1920. Le charleston, le tango et autres danses très physiques sont populaires et les gestes amples imposées par ces danses ne facilitent pas le port d'un sac. Ils deviennent alors plus petits jusqu'à tenir dans le creux de la main. Ils sont équipés de fermoirs, plus sûr que les cordons coulissés. Certains sont dotés d'un anneau à glisser au doigt.

    La vogue des cosmétiques entraîne également l'apparition des minaudières, petits vanity-case de luxe. Ils sont superbement décorés et ne peuvent abriter que de la poudre et un miroir. Elle sont dotées d'une chaîne métallique ainsi que d'un anneau permettant de les garder en main. D'autres sont pourvus de petites poignées en tissu ou de longs cordons que l'on peut enrouler autour du poignet ou de la main.

     

    Véritables merveilles, les sacs brodés de perles sont la coqueluche des reines de la nuit.

     

      

      

      

    Les perles de verre étaient déjà utilisées à des fins décoratives dans l'Egypte ancienne. Pourtant les sacs ainsi ornés de perles ne connaitront de succès qu'à partir du 13° siècle, quand les vénitiens perfectionnent l'art de la manufacture et du travail du verre. Les perles font alors l'objet d'un négoce et servent de monnaie mais nombre d'entre elles finiront sur les sacs de ces dames.

    Pourquoi en serait-il autrement ? pendant des siècles les femmes ont prisé ce genre d'accessoire. On comprend aisément pourquoi. Elégants et esthétiques ces sacs attirent l'attention. Les perles en métal ou en verre, cousues à la main sur un support en coton sont brillantes et reflètent la lumière. C'est parfait pour ces jeunes filles des années1920 qui cherchent avant tout à se faire remarquer .

     

    L'Art Déco

    Il est un des premiers mouvements artistiques du 20° siècle, surtout rattaché aux arts visuels. Il inclut l'abstraction, la distorsion, la simplification, la géométrie ainsi que le contraste des couleurs et la mise en valeur de la technologie.

    L'exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, qui se tient à Paris en 1925, lui a donné son nom. Le tyle Art Déco transforme tout sur son passage : architecture, ameublement, mode. Pour suivre le mouvement, les sacs adoptent des formes originales, des couleurs et des motifs inédits.

    Ce style sied à la jeunesse dorée, aux "branchés" du milieu des années 1920, désireux de rompre avec l'austérité du passé au profit d'un esthétisme nouveau, plein de fraîcheur et d'humour qui traduit la sensibilité des jeunes femmes de l'époque.

     

    Pochette du soir début des années 1930.

      

    Ce petit sac en émail et armature en chrome est typiquement Art-déco avec ses formes géométriques et ses couleurs tranchées.

    Pour suivre les tendances vestimentaires initiés pas des créatrices comme Coco Chanel et Madeleine Vionnet, les sacs empruntent une ligne plus épurée, plus filiforme. Les designers, tout en respectant la mode des motifs géométriques, prévilégient les formes audacieuses. Certains accessoires se parent de spirales ou de zig zags.

     

     

    En 1933, après la crise économique, la mode retrouve une certaine sobriétété . Les accessoires comme les sacs à main animent et transforment à l'infini une même tenue. A la ville, dans la journée, les femmes adoptent le sac à bandoulière car elles sont nombreuses à travailler en dehors de chez elles. Ces femmes actives ont besoin d'un sac pratique pour transporter leur nécessaire : maquillage, portefeuille, de quoi écrire. Les sacs à bandoulière se coordonnent parfaitement aux longues vestes des ensemble de ville.

     

     

      

    En revanche, les sacs du soir rivalisent de fantaisie : ornée de perles, paillettes, broderies ou pierreries et remplacent au théâtre, au restaurant, dans les clubs, les sacs de ville sages et austères. Pochettes et sacs se parent la nuit venue, de leurs plus belles matières : crêpe, soie et velours, souvent plissés.

     

    J'ai installé d'autres sous-catégories dans la rubrique un AMOUR DE SAC. Il s'agit de périodes précises pendant lesquelles les désigners ont rivalisé de créativité pour adapter la forme, la couleur et la taille des sacs, à la mode vestimentaires et les besoins des femmes qui, autant l'un que l'autre, ne cessent et ne cesseront jamais d'évoluer....

     

    sources

    SUPERBE BLOG -

    http://sacslilyrose.e-monsite.com/pages/un-amour-de-sac/du-13-siecle-au-milieu-du-20.html

     

     

     

     

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    From online photos from the LACMA (Los Angeles County Museum or Art)
    Woman’s Wedding Gown with Veil, 1830-1833 - Woman’s Dress (Wedding), 1837-1838

     


    Woman’s Dress (Wedding), 1841-1843

     

     

     

     

     

     

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    ITEM #7406
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    ITEM #5974
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    This lace wedding cap DOES NOT come with the gown, but looks great with it if you like it, it's available for sale!

     

     

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    ITEM #5092
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    ITEM #4180
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    c. 1780 ABIGAIL ADAMS SINGLE SHOE - Cream Satin Fair/Good condition

     

     

     

     


    c. 1780 ABIGAIL ADAMS SINGLE SHOE - Cream Satin Fair/Good condition

     

    ITEM #6655
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    ITEM #6619
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    ITEM #5091
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     SOURCES

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    Evening dress House of Worth 1890

     

    Robe de soirée - Maison Worth - 1890

    Afternoon-dress--House-of-Worth-1892.jpg

     

    Robe d'après-midi - Maison Worth - 1892

    1898-Evening-dress-House-of-Worth.jpg

     

    Robe de soirée - Maison Worth - 1898

    Evening-dress-House-of-Worth-1899.jpg

     

    Robe de soirée - Maison Worth - 1899

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    Ensemble - Maison Worth - 1892

    Dress-House-of-Worth-1897.jpg

     

    Robe - Maison Worth - 1897

    Dress-House-of-Worth-1898.jpg

     

    Robe - Maison Worth - 1898

    Evening--dress-House-of-Worth-1898.jpg

     

    Robe de soirée - Maison Worth - 1898

    Tea-gown-House-of-Worth-1894-.jpg

     

    Robe pour le thé - Maison Worth - 1894

    Walking--suit-House-of-Worth-1895.jpg

     

    Ensemble pour la promenade - Maison Worth - 1895

    Wedding-dress-House-of-Worth-1896.jpg

     

    Robe de mariée - Maison Worth - 1896

      

      

      

      

    Source : The metropolitan Museum of Art


     

     

     

     

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     Evening-ensemble---Charles-Frederick-Worth-1887.jpg

     

    De 1890 à 1893

     

    De 1890 à 1893, la taille reste marquée, malgré la dispa­rition de la tournure, le cou reste emprisonné dans un petit col officier, la jupe est ronde avec un peu d'ampleur sur l'arrière, les manches froncées du corsage sont montées hautes et dépassent la ligne des épaules. Les manteaux sont vagues ou cintrés ; ils rivalisent avec des capes étroites et des jaquettes trois-quarts. Les robes du soir, plus décolletées et sans manches, sont taillées dans des velours rappelant la Renaissance.

    Cette tendance historique est encore accentuée dans les cinq années qui suivent; les robes retrouvent leur forme de cloche et les corsages les manches à gigot et les cols bordés d'une ruche ou d'une petite fraise. Pour sortir, le vêtement préféré est le collet en forme, plus ou moins long, à grand col Médicis. Les robes du soir ont également des manches bouffantes, mais courtes, qui atteignent leur plus grand volume en 1896. Les femmes pratiquent de plus en plus le sport, ce qui impose des vêtements plus adaptés aux mouvements. Des jupes blanches, légèrement raccourcies, permettent de jouer au tennis; des tuniques en lainage noir, ornées de croquets blancs et d'une ancre marine sont obli­gatoires pour les bains de mer, comme les énormes chapeaux à grande voilette le sont pour monter en automobile. La bicyclette est à la mode, mais la culotte bouffante, autrefois chère à Mrs Bloomer, fait hurler les traditionalistes.

    Avec le style 1900, la mode retrouve les lignes sinueuses de l'époque Louis XV. On porte à nouveau un busc rigide pour affiner la taille et cambrer les reins. Le corsage garde son petit col montant, mais ses manches, moins volumineuses en haut, se terminent en bas en pagode. La robe du soir est le prétexte à une débauche de dentelles, de bouillonnés de mousseline et de décors brodés. Le costume-tailleur fait son apparition.

    Venu d'Angleterre, il est adapté à la promenade et surtout au travail des femmes qui se développe de plus en plus.

    Les femmes actives le portent parfois avec un gilet d'homme en soie blanche brodée. C'est le couturier anglais Redfern qui, s'inspirant des costumes masculins, avait créé dès 1855 l'idée de ces tenues associant une jaquette et une jupe assortie pour la pra­tique du sport Les lignes du costume féminin ne tardent pas à se simplifier encore en perdant les volants des jupes, en estom­pant la taille sous une robe princesse et en allongeant le buste par un nouveau type de corset Cette nouvelle silhouette évolue vers un style Directoire entre 1908 et 1910 en marquant la taille plus haut La lingerie se développe et se raffine ; cache-corset, pantalons volantés, jupons divers, combinaisons, camisoles et chemises de nuit sont vaporeux et ornés de dentelles.

    Paul Poiret est le premier couturier à concevoir la "femme moderne". Il travaille d'abord pour Doucet, le représentant du style femme-fleur, et chez Worth dont les robes ne sont plus abor­dables par la femme moderne. C'est lui qui est responsable du retour aux lignes de l'Empire et du style "sultane" inspirés des Ballets russes et des costumes folkloriques orientaux. Ces créa­tions très fluides, au profil tonneau de la taille aux chevilles, ces jupes culottes bouffantes ou ces fourreaux étroits pour le soir se portent évidemment sans corset, ce qui est une véritable révolution. Les images de ces "odalisques" de Poiret portant des robes persannes, sous des manteaux coupés comme des kimonos, avec des turbans ou des toques à plumets sur la tête, sont largement diffusées par les nouveaux journaux de mode qui naissent.

    Dès 1900, la photographie reproduit les collections de mode et les poses des artistes en vogue habillés par les grands couturiers comme Worth, Redfem, Paquin, Callot Soeurs, Chéruit, Doucet, Lanvin ou Poiret. Elle est concurrencée par le dessin des plus grands graphistes de ['époque, comme Paul Iribe, André Marty et Georges Lepape, et les oeuvres des peintres comme Boldoni ou Helleu qui s'enthousiasment des couleurs audacieuses employées par Bakst pour les décors et les costumes des Ballets russes.

     

    Evening dress House of Worth 1890

       

    Ensemble à veston tailleur cintré, un peu plus longue devant et à nombreuses découpes, encolure en V avec col châle découpé en deux demi-cercle, sans baleines, avec collet haut supplémentaire, fermeture juste par bande d'agrafes et petits boutons à tige décoratifs de plastique rouge translucide, basque à même semi-circulaire à la partie dos, manches longues et ajustées garnies de dentelle ancienne écrue aux poignets ; pèlerine séparée avec col debout arrivant à la taille, avec doublure de soie bigarrée violet et bourgogne à volant intérieur près de l'ourlet ; jupe trompette avec deux plis ronds au milieu dos et se terminant en queue; le tout est confectionné de lainage marron, garni de gros galon tuyauté orange sanguine de velours superposé à grandes spirales et petites loupes sur toutes les bordures avec accentuation au devant.

    Corsage baleiné avec passepoil, cintré par plusieurs découpes, sans pointe mais allongé en deux longues pointes de part et d'autre d'un empiècement central finissant lui-même en oval et fermé juste par une bande d'agrafes et des petits boutons décoratifs à tige de verre noir taillés à multiples facettes, deux pointes ascendantes se prolongent de chaque coté du décolleté en V dont la bordure est une bande de tulle point d'esprit noir doublé d'organza avec col volanté faisant le tour, manches 3/4 ajustées en tulle point d'esprit avec revers décoratifs de soie noire avec plis couchés, drapés, passementerie et manchettes volantées garnies d'une minuscule dentelle rouge; le corsage est de velours noir, le tulle point d'esprit fait office de fausse-chemise et le taffetas irisé noir et rouge joue le rôle de parties de corset dépassant du corsage.

    Robe à corsage avec baleine unique au devant et au dos, à corsage cintré par nombreuses découpes, avec pointe devant et courbe dans le dos, empiècement au milieu poitrine drapé de voile rayé rose, encolure en V tronqué avec double col volanté d'organza avec finition de ruban à bord frisotté, manches longues mises en forme, étroites à l'épaule avec quelques fronces à l'emmanchure dos, évasées aux poignets et décorées à la façon de manchettes ; jupe séparée de ligne A , montée sur bande de taille de taille entoilée, avec ampleur et élongation dans le dos en provenance d'un pli creux central; le tout est de lainage chinée de différentes grosseurs de fils roses et de velours de coton rose de deux différentes teintes en alternance au corsage avec surcharge d'appliqués de guipure pourpre et pêche.

     

    Robe longue de coupe chemisier avec corsage à fronces minimales à la poitrine, avec ouverture devant boutonnée et plastron obtenu par deux plis religieuses de part et d'autre de celle-ci, aisance dos provenant d'un pli creux au niveau de la taille, col chemisier fermé, manches longues et étroites avec poignets chemisier ; jupe ligne A cousue au corsage avec pli creux dans le dos en rappel de celui du corsage, ampleur du milieu devant en continuité de l'ouverture corsage, formée du tissu excédentaire replié en large pli couché; ceinture de même tissu se nouant librement ; cette robe est confectionnée de toile légère gris souris de poly-coton, à rayures bleus verticales estompées, avec fines lignes supplémentaires de fil vert, rose et blanc ; les petits boutons sont de plastique à imitation de corne.

    Robe longue avec corsage cintré grâce à un empiècement serre-taille baleiné, qui a une pointe vers le haut et deux vers le bas, col montant avec guimpe à pointes incrustées au milieu devant, au dos et sur les épaules au-delà de l'emmanchure, manches longues et étroites avec longs poignets à pointe montante; jupe trompette avec ceinture montée et queue, fixée au corsage par brides au point chaînette, avec empiècement central de soie rayée en diagonal à fines lignes rouges se scindant en formation d'une flèche vers le bas ; cette robe est confectionnée de faille couleur verge d'or, garnie dans les tons de brun et de noir de guipure galonnée au corsage, de dentelle et de ruban à bord ruché sur les découpes, de soie effilée et de franges obliques à la pointe vers le bas qui traverse de part en part la jupe.

    Robe à corsage cintré avec pinces d'ajustement, sans baleines, avec col montant plus haut sur les côtés, bordé d'une ruche de dentelle écrue, manches longues froncées à l'épaule avec prolongement extérieur des poignets ajustés façon manicles et dentelle assortie au col, ceinture incrustée à pointe vers le haut au devant et vers le bas dans le dos ; jupe semi-circulaire, cousue au corsage, avec plis couchés supplémentaires à la partie dos, favorisant l'ampleur pour la queue de robe ; cette robe est confectionnée de métrage de dentelle sur laquelle il y a eu des interventions de coloration vieux rose et de patine grise et à travers celle-ci transparaît la doublure de taffetas caméléon aussi vieux rose.

     

    Robe à corsage cintré avec col debout et ampleur blousante sur l'abdomen provenant d'un drapé à volume excédentaire au milieu devant et moindre au dos, empiècement arrondi au niveau de la carrure, prétexte à l'élaboration d'un boléro façon lingerie, manches collantes s'arrêtant au coude avec deux volants ; jupe trompette séparée avec queue de robe prenant naissance dans de petites fronces dans le creux des reins et au tiers inférieur, large bordure à plissé soleil ; pèlerine très courte assortie du même plissé avec col Claudine et liens d'attache à l'encolure; le tout de tulle chair point d'esprit en double épaisseur, de soie shantung à reflets rosés et violets et, en garniture esthétisante, une base de guipure de dentelle lilas tirant sur le rouge, enchevêtré de deux rubans à bord extrêmement ruchés, un pêche et un tirant sur le bleu.

     

    Robe très ample avec col montant avec corsage devant se prolongeant en découpe tente dont les deux pans devant sont plus courts, arrondis et laissent dépasser une bande sous-jacente de chiffon au plissé soleil, tissu qui forme aussi le manteau de robe qui lui prend pour assise l'empiècement guimpe très grand, qui couvre la gorge et va s'étendre en mancherons au-delà de l'épaule, tissu qui forme aussi les manches saucières dont le bouffant est retenu par des poignets ajustés avec pointe décorative vers le haut, petite pointe assortie à la grande pointe à la partie dos de l'empiècement ; tout ce métrage est bâti sur un corsage cintré, non baleiné, ajusté à multiples découpes et sur la jupe qui y est rattaché le chiffon est lilas et la guipure est multiple : pêche, rose et violacé mais toutes sont classique, de dentelle enchevêtrée de cordonnets.

    Robe de chambre de fin voile soyeux écru avec guipure blanche et volant kaki.

     

     

    Corsage baleiné avec pointes arrondies devant et dos, cintré par découpe princesse et multiples pinces, avec moulage supplémentaire provenant de minuscules plis nervurés à la taille, plis offrant l'aisance supplémentaire à la poitrine, alors qu'au dos, la répétition du processus fait rayonner les plis à partir de la pointe, col debout, empiècement incurvé à partir de la carrure devant, se prolongeant en pointe sur les épaules, créant une manche surbaissée, manches longues montées entrecoupées d'un ruban de séparation de dentelle, avec rappel des nervures et poignets incrustés très longs ; ce corsage est de damas de coton écru à rayures ton sur ton et à jours, avec broderie surfilé en point de croix et montage particulier pour l'empiècement, de bandes de ce même tissu en alternance avec une dentelle harmonisée.

    Jupe trompette avec queue, ajustée sur les hanches par des empiècements au devant et au dos, celui du devant se poursuivant en forme de T jusqu'au sol, forme mise en place par les découpes verticales, qui elles, sont cachées par une passementerie serpentante faite de fils de soie vert kaki ; à l'ourlet est juxtaposée une bande décorative avec faux ourlet de toile chinée vert, laquelle est bordée dans le dos d'une demie valeur de la même passementerie ; cette jupe est confectionnée de satin antique côté mat, couleur vieil or et est montée sur une bande de taille étroite de même tissu

    Ensemble avec redingote coupée en habit dégagé à découpes bretelle avec col chemisier dont un des côtés du revers est courbe, avec angles d'ouverture devant repliés à l'ourlet en triangles, ceux-ci étant fixés par un gros bouton noir à centre perlé, mêmes boutons qui longent les découpes dos pour suggérer une queue et qui, bien que semblant fixer deux rabats décoratifs de tissu contrastant à la médiane, ne le font pas réellement puisqu'ils sont décoratifs, manches tailleur et manchettes à aileron, contrastants aussi; puis une pièce de corsage, en provenance de dessous se prolonge à l'encolure en un col châle dans une façon de gilet d'habit contrastant lui aussi ; la jupe est droite avec une pièce décorative montant en pic à partir de l'ourlet, lui aussi contourné de boutons pendant qu'au do un plis creux et un plis couché contribuent à l'accent général d'élongation de la silhouette ; le tout est fait de drap de laine crème traversé de lignes tissées verticalement de fil grisâtre alors que le tissu contrastant est de soie noire à lignes d'argent et à l'ourlet un galon spécial de fils transversal et rigides jouent le rôle d'une balayeuse.

    Costume façon tailleur formé d'un gilet ajusté à encolure arrondie, à pointes d'ourlet et à multiples petits boutons de satin recouverts, un deuxième morceau, la veste à col et à manches tailleur qui se terminent par un revers de manchettes à trois boutons, veste qui est aussi à multiples découpes formant évasement surtout dans le dos et comme troisième pièce la jupe, plus longue dans le dos avec une ceinture montée entoilée, un droit devant et, une ampleur edwardienne à la médiane dos, cette dernière provenant d'un triple plis creux ; ce costume façon tailleur est fait de laine peignée dans différents tons de brun, est à minuscule carrelage noir, source de son apparence chinée et mate et, cernant les côtés de la veste, un biais décoratif de satin moka et des boutons recouverts assortis reflètent la lumière.

     

    Cache-poussière ample et évasé dont la particularité est d'arriver au genou, même si celui-ci en direction du dos s'allonge, alors qu'est visible, un deuxième ourlet qu'il surplombe et dont la longueur est elle, limite, provenant de pièces sous-jacentes, effet de style sans doute inspiré des couches superposées de pèlerines plus apparentées à la pluie; les poches sont des poches appliquées avec un rabat dont le tour est agrémenté de galon tressé bleu ciel, le même qui borde aussi le col tailleur, à grandes pointes arrondies, l'ourlet de la partie de dessus, ainsi que les manchettes, celles-ci qui ont par ailleurs une rigidité cartonnée et qui délimitent du même coup la mollesse du large bouffant de manche ; l' harmonie des teintes douces de l'ensemble provient de la faille moirée champagne et du galon bleu ciel qui se poursuit jusque dans les boutons nacrés.

     

    Manteau semi-ajusté arrivant aux mollets avec double croisure se fermant sur un seul côté à l'aide de boutonnières en fil chaînette, avec grand col tortue qui vient s'évaser pour se terminer en courbe et se fermer par trois boutons et avec manches montées mises en forme avec manchettes stylisées de façon à reprendre la courbe du col, tous détails rendus attrayants par une bordure faite d'entortillements de fils vieux rose ; une ampleur ajoutée part d'une découpe latérale où prennent naissance des fronces qui sont ensuite camouflées sous une ceinture, ceinture à peine retenue et fixée elle aussi par un bouton ; le tout est fait de velours frappé olive et les boutons sont façonnés de billes de fil bronze enveloppées de résille rose ; on peut dire sans se tromper de cet ensemble qu'il éveille l'intérêt grâce à son large manchon cylindrique rembourré, doublé de peluche dont les extrémités sont resserrées en toute simplicité.

     

    Robe avec corsage séparé à col debout, avec manches longues chemisier à manchettes étroites et allongées, avec basque sur une taille ajustée, basque dont la fonction est pratique puisqu'elle sert à insérer le corsage dans la jupe afin d'exercer un contrôle sur le débordement du plissé qui crée le drapé sur l'estomac, ce drapé formant la phalle caractéristique de la mode pigeon ; ce corsage se boutonne dans le dos, lequel ramène les fronces mais évidemment sans volume supplémentaire ; ce corsage est fait de tissu foulard de soie écrue et le blousant autant au devant qu'au dos est couvert de petites dentelles à festons écrues avec création d'un intérêt supplémentaire à l'encolure et au col grâce à une dentelle à pastilles blanches mobiles sur un volant ajouté.

    Ensemble avec jupe et veste très ajusté par pinces et lignes bretelles au devant et par plusieurs découpes au dos, celles-ci sculptant étroitement la taille, avec col tailleur classique et aussi avec manches tailleur montées, celle-ci augmentée d'une manchette à revers et rabat de poche décoratif ; le veston est fabriqué de gabardine de laine kaki et, le col, les manchettes, ainsi que le passepoil contournant les ouvertures et les rabats sont de couleur vert tendre ; les quatre boutons sont marbrés de tons rosé et brunâtre et la doublure en est une rayée de costume masculin.

     

    Robe à corsage cintré à multiples pinces et découpes, avec baleines et pointe au devant seulement, avec col debout, manches longues, étroites et formées, avec fronces à l'emmanchure devant et plus nombreuses encore à l'emmanchure dos, fermeture juste dans le dos par bande d'agrafes à corset, ceinture-corselet contrastante, incrustée et suivant la découpe taille ; outre le col de pongé de soie écru, un voile de soie ivoire, entièrement décoratif et partant de l'encolure, parcourt la médiane en un fin plissé pour aller se gonfler sur l'abdomen, se ramasser dans un noeud et finalement laissant flotter la partie excédentaire ; les poignets sont garnis de la même mais teintée ; le tout est fait de laine écru à gros tissage et les appliqués sont de velours vert sapin en forme de petites et de grosses volutes effilées parentes de signes musicaux.

     

     

    sources

     

    http://lecostumeatraverslessiecles.chez-alice.fr/Costumes/XXe/1900-1914_feminin.htm

     
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    Illustration by Tom Keogh

     

     Le « New Look » est le nom donné en 1947 par la rédactrice en chef du Harper's Bazaar, Carmel Snow, à la silhouette créée par le couturier Christian Dior, silhouette qui révolutionne les codes de la féminité et de la mode. Le New look est symbolisé par des vestes cintrées aux épaules arrondies, sur des jupes amples sous les genoux.

     

     

     

    Juste avant la Guerre, le Vogue américain met en avant la silhouette seins-taille-hanches dite « sablier ». Pendant la Guerre, alors que les épaules carrées sont la normes dans les créations, Marcel Rochas dessine la « robe-bustier » aux épaules plus arrondies. Lucien Lelong, président de la Chambre syndicale, lutte pour maintenir Paris au premier plan mondial de la mode.

     

    À la fin de la Guerre, c'est « l'âge d'or » de la haute couture : Pierre Balmain, Carven, ouvrent leurs Maisons, Jacques Fath lance les prémices de la guêpière.

     

     

    Dior

    En 1947, Christian Dior, récusant la mode « pratique » d'avant guerre de Coco Chanel caractérisé par la Petite robe noire ainsi que la mode zazou qui prévalait parfois à cette époque, invente un style corseté, féminin, glamour, opulent.

      

    Ball Gown by Dior, 1947

      

      

    Il souhaite créer « des femmes-fleurs, aux épaules douces, aux bustes épanouis, aux tailles fines comme des lianes et aux jupes larges comme des corolles » :

      

     

      

    En février, dans le salon de la toute jeune Maison avenue Montaigne financée par Marcel Boussac, le Couturier assisté alors de Pierre Cardin, présente son premier défilé printemps-été, la ligne « Corolle », composée de 90 modèles dont l'iconique tailleur « Bar » composé une longue jupe et d'une veste à basque.

      

    Evening gowns by Hartnell, 1953

      

      

    « Bar » car ces créations sont destinées à être portée en fin de journée pour boire le traditionnel cocktail de début de soirée, les femmes changeant, à cette époque, plusieurs fois de tenue dans la journée.

    Le 12 février, Carmel Snow (en) s'écrit :

    « Dear Christian, your dresses have such a new look ! »

     

     

      

    Le New Look est caractérisé par une taille fine très marquée, poitrine ronde et haute, des épaules douces et étroites d'un arrondi parfait, ainsi que des accessoires complétant la tenue. Il s'est construit en réaction à la mode des années 1940, marquées par le rationnement et l'austérité, où les jupes sont étroites et les épaules carrées.

     

     

    Lisa Fonssagrives in a dress by Rochas

      

      

    Le Couturier rallonge les jupes jusqu'à arriver à trente centimètres du sol, et se concentre sur le trio taille/fesses/poitrine. Dans ses mémoires, Dior écrit :

    « Nous sortions d’une époque démunie, parcimonieuse, obsédée par les tickets de rationnement ».

      

      

    La silhouette Dior promeut des robes bustier, les longues jupes larges, plissées, fluides, juponnantes, sous un buste souligné, dans une profusion de tissus (jusqu'à 40 mètres de circonférence pour le modèle phare Diorama, et 80 mètres de faille pour la robe Chérie).

     

      

    Cette nouvelle silhouette fait également évoluer la lingerie, celle ci devant être adaptée : des jupons raides en Nylon, des soutiens-gorge aux bonnets écartés, la gaine moulante et rigide remplace le porte-jarretelles ; en corrélation avec cette silhouette, Marcel Rochas « invente » la Guêpière la même année.

      

      

      

    Christian Dior précise d'ailleurs à l'époque : « Pas de mode sans sous-vêtements. » La même année, la Maison lance son premier parfum, Miss Dior ; le flacon de celui ci reprend les codes de la nouvelle silhouette inventée par Dior..

     

      

    Le New Look connait un succès fulgurant dans le monde, malgré de nombreux détracteurs choqués  notamment aux États-Unis, qui reprochaient au couturier de cacher les jambes des femmes ainsi que le coût de ses créations.

      

      

      

      

    En cette époque d'après-guerre où le rationnement est encore de mise (les tickets de rationnement seront d'actualité jusqu'en 1949), on lui reproche également l'utilisation de trop grandes quantités de tissu, assimilée à du gaspillage.

      

      

    Mais Dior est financé par Marcel Boussac, industriel du textile… Le tissu à profusion utilisé pour la première collection venait d’un stock de toiles de parachutes en soie fabriqué par la société Boussac durant la guerre.

     

     

    Christian Dior annonce la fin du New Look en 1953, lance à la suite la ligne H décrite par Carmel Snow comme « look plat », puis meurt quatre ans plus tard. Mais au cours des décennies qui suivent, jusqu'à nos jours, le New Look est perpétuellement repris et interprété par tous les Couturiers de la marque Dior, que ce soit Marc Bohan en 1987 qui précise que « C'est surtout l'esprit qu'il fallait conserver, c'est-à-dire une certaine classe, la nouveauté, la féminité », John Galliano  en 2009 pour une collection très remarquée, Bill Gaytten en 2011 après le départ de Galliano ou Raf Simons qui retourne aux fondamentaux en 2012 avec des robes bustier pour la Haute couture et des volumes « Bar » pour le prêt-à-porter

     

     

     

    WIKIPEDIA

     

     

     

     

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    Fabuleuses dentelles ou crachats du diable…  

      

      

    Il n’existe aucune information précise des dates et lieux originels de la dentelle. Il est toutefois admis qu’elle aurait vu le jour au XVIème siècle, dans la région de Venise.

      

    D’abord nommée passementerie, c’est en 1545 qu’apparait pour la première fois le mot dentelle, c’est à dire “petite dent” dans l’inventaire de la dot de la sœur de François Ier.

     

         Michael Conrad Hirt, Anna Rosina 1642

    Michael Conrad Hirt, Anna Rosina 1642

     


    François Clouet, Portrait de femme

      

      

    François Clouet, Portrait de femme

      

    Van Dyck, Portrait d'Henriette

      

      

    Van Dyck, Portrait d’Henriette

      

        Anonyme, Portrait d'Elisabeth Ier

      

      

    Anonyme, Portrait d’Elisabeth Ier

      

    Van Dyck, Portrait de la princesse Marie  1625

      

    Van Dyck, Portait de la princesse Marie 1625La dentelle fut d’abord l’apanage des hommes: ministres, princes mais aussi hommes d’église dépensaient sans compter pour se parer des plus belles dentelles qui valaient une véritable fortune et remplaçaient souvent les bijoux. 

    Elle fut d’or ou d’argent, noire surtout blanche

      

      

     Portrait de Cobert

      

      

    Portrait représentant le ministre Colbert

     


    Van Dyck, Portrait représentant Charles Ier

      

    Van Dyck, Portrait représentant Charles Ier Les enfants portaient aussi de la dentelle comme en témoigne ce tableau représentant les enfants de Charles Ier de Van Dyck.  

      

      

      Van Dyck, Les enfants de Charles Ier

      

      

    Van Dyck, Les enfants de Charles Ier C’est au XVIIème et XVIIIème siècle que la production de dentelle atteint son apogée. La dentelle devient le signe de richesse et de raffinement. Elle orne les vêtements, les sous-vêtements, les accessoires. Celles qui produisaient ces fabuleuses

    dentelles s’appelaient les dentellières.

      

       Vermeer, La dentellière 

    Vermeer, La dentellière

      
      
      

     http://enigm-art.blogspot.fr/2011/03/dentelles-dans-la-peinture.html

     

     

     

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    L'histoire est riche en bijoux anciens formés avec des perles.

    Toutes les têtes couronnées et toutes les stars se sont parées de bijoux de perles.

     

    Bien avant l'arrivée des perles de culture les joailliers ont fait preuve d'originalité et ont réalisé des
    merveilles qui sont toujours d'actualité.

     

    Vous pouvez découvrir ci-dessous ces bijoux de perles avec les commentaires pour chacun
    des bijoux.

      

      

     

    Collier de la reine d'Angleterre
    Collier de la Reine d'Angleterre

      

    Collier de sa Majesté la Reine d'Angleterre

     

    Bijou d'exception, chose bien naturelle pour un collier destiné à une reine. Composé de 26 perles Fines d'eau de mer d'Orient et 300 diamants. Ce fût un cadeau fait par les sujets Canadiens de la reine d'Angleterre " Victoria en 1887 à l'occasion du 50 ème anniversaire de leur gouvernement. La Reine Elizabeth II à hérité de ce collier de sa grand mère et le porte régulièrement lors des grandes occasions.
    Les bijoux de la couronne d'Angleterre actuelle se compose de plus de 300 bijoux hérités de génération en génération. La reine Elizabeth I et Mary Reine d'Ecosse. Le diademe que porte la reine sur la photo ci-dessous est hérité de la reine Victoria, cadeau fait par les princes d'Orient à son époque. 

     

     

    epingle ancienne or et perles fines 

     

    Fibule très ancienne en Bronze & Or avec perles fines (2200 ans)

      

    Cette fibule, bijou que l'on plaçait dans les cheveux comme décoration, est composée de Bronze plaqué Or et de Perles fines; elle provient de Chypre et date de 100 à 200 ans avant Jésus Christ. La forme générale de cette fibule est un rappel du temple d'Aphrodite déesse de l'Amour dans la mythologie Grecque et suggère le raccordement avec l'empire Greco Romain. La perle la plus grande est problablement du golfe persique et la plus petite, au bout de la fibule peut-être une perle fine d'eau douce.
    Vous pourrez admirer cette merveille de la haute antiquité au musée de Londres.


     

      

      

      

    Collier de perles de Mary Reine d'Ecosse :

      

    perles fines d'écosse

    Ce collier de sa majesté Mary Reine D'Ecosse date de 1560 et il est composé de 34 perles fines d'eau douce en provenance du fleuve Tay en Ecosse. Il faut considérer que les perles en provenance de ce fleuve étaient très prisées dans toute l'Europe et leur valeur en faisait des joyaux inestimables des couronnes.  

     

    Mary reine d'écosse 

     

    Bijoux de Perles Fines de sa Majesté Elisabeth 1 d'Angleterre

     

    On dit que sa Majesté Elisabeth 1 d'Angleterre avait une passion pour les perles. Du reste sur chacun de ses portraits elle se présentait toujours ornée de perles de toutes sortes. L'histoire raconte, mais celà reste à prouver, qu'elle aurait demandé de créer une industrie pour pouvoir produire des perles. L'histoire relate aussi que des pirates Anglais rançonnaient des bateaux Espagnols et que certains vêtements de la cour furent ainsi dépouillés de leurs perles.

     

    Elle fût une grande ambassadrice des Perles durant tout son règne.

      

      

      

    Croix en Or et Perles Fines du Vénézuéla

     

    La croix d'Or du Vénézuéla fabriqué aux alentours des années 1600 est composé d'Or et de Perles Fines d'Atlantique. Le mollusque s'appelelant Imbricata de Pincatada. Cette espèce a été découverte par Christophe Colomb lors de son troisème voyage. Ce bijou appartient à la collection de Rod Mickens de K.c. Bell. Vous pouvez admirer ce bijou au musée d'histoire naturelle de San Francisco. 

     

    croix de perles fines 

    La très célèbre Perle fine"Pérégrina" (Ou Pélégrina),

    dite en espagnol "The Pilgrim"
    "La Perle des Perles"

     

    Cette perle, dotée d'une histoire extraordinaire et chaotique, était la propriété de la princesse Youssoupoff descendante de Khan Youssouv à l'époque de Ivan le terrible, faisait partie de l'une des plus grandes richesses de la fin du 19 ème siècle.
    Sur la photo ci-dessous la princesse porte cette perle avec un sautoir. Elle l'a aussi portée à l'occasion du couronnement de la Reine Victoria.

    Cette perle date du 17 ème siècle et avait été trouvée au Panama et était la propriété de Philippe IV d'Espagne qui l'a donnée à sa fille Marie Thérèse en 1660 pour son mariage avec Ludwig XIV. En france, lors de la révolution dans les années 1792, avec la chute de la monarchie, la perle a disparu. Elle a refait "surface" dans les années 1826 à Moscou. La princesse Tatiana Youssoupov, arriere grand mère de Zenaida a acheté le bijou.

    La perle a encore disparu lors de la révolution Russe. Le fils de Zenaida, le prince Felix Youssoupov a mandaté Raspoutine (Grigori Iefimovitch Novykh-Raspoutine) pour la faire passer en fraude via Paris auprès de la Duchesse Irina qui en a pris possession lors d'une vente ou se trouvaient d'autres joyaux tels que la perle noire de Catherine la Grande, l'Etoile Polaire du Sultan du Maroc et les boucles d'Oreilles de Marie Antoinette..

     

    En fait la Perégrina (Dite parfois Pélégrina) a disparu de la circulation durant un certain nombre d'années, tranquillement écartée par un collectionneur averti, reblanchi et présentée aux enchères à genève en 1987 chez Christie's pour la somme de 464 000 $ et rebaptisée Perle de Jomon (Ou Jômon

     

     

     la peregrina

     

      

    Ornement de Coiffure (1800)
     

    Ce bijou très ancien qui se plaçait dans les cheveux provient d'Inde dans les années 1800. Composé de perles fines de rubis et d'or. De nombreuses peintures de l'époque relatent et déterminent ô combien les hommes et les femmes aimaient se pârer de bijoux composés de perles. Cette "barrette" ou broche de cheveux provient de Baddhi en Inde et à été exposé à l'exposition de Colombie du monde de Teh à Chicago en 1893.

      

    ornement de coiffure et perles

     

     

     

    Ornement de Nez (1800)

     

    Ce bijou est un ornement de nez composé de perles fines, d'éméraudes, de grenats, d'argent et d'Or. Il provient de Bombay en Inde et a été conçu dans les années 1800. Durant des années les femmes en Inde ont porté des ornements fleuris à leur nez lors des mariages notamment ou dans d'autres occasions spéciales. Ces ornements, dont certains sont assez lourds, exigeaient qu'ils soient rattachés aux cheveux pour soulager le poids et ne pas déformer le nez.

     

    ornement de nez ancien années 1800

      

      

    Collier de perles fines de Saxe

    Collier de perles fines d'Eau Douce d'Allemagne datant de 1805. Elles proviennent d'une moule vivant dans les fleuves Européens et plus précisément dans le fleuve blanc d'Elster près de Leipzig. Les premières perles fines d'Europe furent découvertes vers 1670 par les sujets du Roi de Pologne. Les perles qui constituent ce collier ont été choisies parmi les plus belles et font à présent partie des trésors de la couronne royale de Saxe. Ce collier a été offert par Friedrich III à son épouse Maria Amalia Augusta. A cette époque Friedrich était Duc et il est devenu ensuite Roi de Saxe..

     

    BIJOUX de PERLES ANCIENS

      

      

    Bijoux en Perles Fines de l'Epoque Napoléon 1er


     

    Les Perles fines ont toujours attiré les plus grands de l'histoire. Ci-dessous deux exemples de
    bijoux datant de l'époque de Napoléon 1er.

      

    Composés de pierres précieuses d'or et de Perles fines.
    Il n'est pas impossible que l'un de ces bijoux en perles soit constitué de la célèbre pérégrina, qui a plusieurs fois disparu et a plusieurs fois refait surface. " La perle des Perles". Si toutefois il ne s'agit ici pas de cette célèbre perle
    elle lui ressemble beaucoup.

     

    bijoux de napoleon 1er 

      

     perles fines napoleon 1er 

      

      

    Broche de sa Majesté la Reine Victoria 1843

     

    Cette splendide broche en Or est composée de Perles fines, d'Or, de Grenats et d'Amethyste.
    Elle a été réalisée par Albert Feby en 1843. Cette Broche fût offerte à sa Majesté la Reine Victoria par le Prince Albert pour le troisème anniversaire de leur mariage. Il n'est pas impossible que le Joaillier ait travaillé sous les
    directives du Prince Albert lui-même. Cette broche en forme de Coeur est surmontée d'une couronne avec 4 fantastique perles fines d'Eau Douce d'Ecosse.

    A cette époque les Perles d'Ecosse étaient fort appréciées dans le monde. Cette broche a enchanté sa Majesté la Reine Victoria lorsqu'elle l'a reçue. Elle a du reste écrit dans son journal " Mon Albert aimé m'a donné une belle broche très originale avec laquelle je suis plus qu'enchantée." Aujourd'hui cette broche fait partie de la collection de Mr et mme Geoffrey Munn à Londres.

     

    broche reine victoria perles fines

     

    Bijoux reine victoria
    Portraits de sa Majesté la Reine Victoria

     portrait de la reine victoria

      

      

      

    Diademe en perles de l'Impératice Eugenie.

     

    Ce splendide Diademe composé de Perles Fines a été offert à l'impératice Eugenie par Napoléon III

     

     

    C’est le joailler Lemonnier qui réalisa en 1853 le diadème de perles et brillants pour l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III. L’impératrice qui affectionnait particulièrement les bijoux, en avait elle-même passé commande.  

     

    Le diadème fut vendu sur ordre de la III République en 1887, en même temps que la quasi totalité des bijoux de la couronne de France.

     

    Le diadème de l’impératrice Eugénie a alors abouti dans la famille princière Thurn und Taxis. La princesse Gloria, mère de l’actuel chef de la maison princière, le portait le jour de ses noces. Suite au décès de son époux le prince Johannes en 1990 et devant faire face à d’importants paiements de droits de succession, la princesse Gloria von Thurn und Taxis a procédé à la vente aux enchères de plusieurs bijoux dont le diadème de l’impératrice Eugénie.

     

    L’Association des Amis du Musée du Louvre l’a racheté en 1992 lors de cette vente aux enchères, permettant ainsi à cette pièce historique de revenir en France.

     

    http://www.noblesseetroyautes.com/nr01/2008/08/le-diademe-de-limperatrice-eugenie/

      

    BIJOUX de PERLES ANCIENS

    Oeuf Fabergé "Lilies of the Valley" avec Perles Fines

    Cet oeuf du très célèbre Fabergé est composé de perles fines, de diamants, de rubis, d'or, de vermeil, de cristal de roche et d'émail et date de 1898

    Chaque année, à Pâques, lors du festival principal de l'église Orthodoxe Russe, le Tsar Nicolas II présente un Oeuf de Fabergé au membre de sa famille. Seul l'atelier de Peter Carl Fabergé avait cet honneur de composer des Oeufs composés de gemmes sur fond d'Email. Ce dernier représentait plutôt l'aspect décoratif de l'Europe Occidentale que l'Art Russe. Cet Oeuf de prestige était offert à son épouse La Tsarine Alexandra Feodorovna.(1872-1918)

     

    BIJOUX de PERLES ANCIENS

     

     

    Chaque année l'Oeuf était différent et sur l'un d'entre eux, que vous pouvez découvrir sur les photos ci-dessous, les portraits de ses filles les plus agées Olga et Tatiana étaient représentées en peintures miniatures et réalisées entièrement à la main et sur support d'Ivoire.

     

     

    BIJOUX de PERLES ANCIENS

     

     

    http://www.perles.tv/bijoux-reine-elysabeth1.html 

     

     

     

      

     

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    Navajo femme
     
     
    Précédant l'arrivée des Européens dans les Amériques, natif bijoux indiens était assez simple dans la technique, composé principalement de marteler et de gravure de cuivre en pendentifs ou boucles d'oreilles et façonner le cuivre et l'argent en perles. Puis, dans le milieu du 19e siècle, lorsque des artistes Navajo, Hopi et Pueblo a commencé à apprendre l'art de l'orfèvrerie de leur interaction avec les Espagnols, leurs conceptions de bijoux en métal bourgeonné dans le Sud-Ouest. Bijoux autochtones telles que le squash Blossom conception collier (voir les exemples ci-dessous), unique à la région - y compris les Hopis d'argent bracelets et anneaux de superposition Navajo incrustation turquoise - combinées et développées à partir de cette fusion des nouvelles techniques de forge appris l'espagnol avec leurs propres motifs traditionnels natif de créer distinctement sud-style des bijoux uniques à la culture indienne.
     
    Exemple de Squash Blossom bijoux
     
     
     
    Chaque tribu autochtone Indien de l'Amérique a son propre style unique de fabrication de bijoux.
     
    La Nation Zuni indiens (situé au Nouveau-Mexique): des designs distinctifs des bijoutiers Zuni 'utiliser des mosaïques (pour un effet surprenant - comme en témoigne l'exemple ci-dessous), les clusters, la marqueterie de canal , et de ce qui est communément appelé le petit point ou à l'aiguille des méthodes , en utilisant une variété de matériaux durs sous la forme de pierres diverses et de coquillages.
     
    Micro-mosaïque bracelet en argent incrusté
     
     
    La Nation des Indiens Navajo (situé dans la partie nord de l'Arizona et le Nouveau-Mexique): sont célèbres pour leurs colliers de fleurs de courge et de leurs bijoutiers ont tendance à utiliser de gros morceaux de turquoise, pierres incrustations de corail et d'autres. Navajo moulage au sable est l'une des méthodes les plus anciennes d'argent de travail; les Navajos sont les plus grands producteurs de bijoux amérindiens .
     
    Argent & collier turquoise, 1960
    autres exemples de Squash Blossom conceptions, au-dessus-dessous et
    /
     
    La Nation Indiens Hopi (situé dans la région de l'Arizona): l' orfèvrerie Hopi profit la technique de superposition avec l'utilisation peu fréquente des pierres dans leurs bijoux. Selon le site, jewely-paideia.com, " Faire des bijoux avec la technique de superposition consiste à scier la conception hors d'une feuille d'argent et puis il superposant sur ​​une deuxième feuille à laquelle il est alors transpiré ou soudée. Le fond est oxydé assombrir avec la couche supérieure de la bijouterie polis . "
     
    Squash Blossom Collier et bracelet par Jack Adakai
     
     
    Le Saint-Domingue Nation indienne (Nouveau Mexique): leurs techniques d'utiliser des coquillages, la turquoise, le jet et le corail et sont connus pour leurs bijoux en perles .
     
    Zuni Sun-visage Squash Blossom collier
     
    Traditionnellement, bien que Sud-Ouest de bijoux indiens est le plus souvent exécutés en argent, des designers contemporains trouvent de nouvelles façons d'exprimer leurs talents, tels que leur expérimentation dans l'utilisation de l'or (comme le montrent les exemples suivants).Parfois, ils mélangent les deux métaux, or et argent, dans la même pièce.
     
     
    L'or et turquoise
    Bisbee turquoises
     
     
     
    Navajo en argent, bracelet de turquoise et corail
    par l'orfèvre Jeanette Dale, signé: «JDale '
     
     
    Argent & Morenci turquoise broches par Edison Smith, ca.1975
     
     
    Contemporain de bijoux du Nouveau-Mexique
    Par Michael Zobel d' Atelier Zobel
    (Notez la combinaison d'or et d'argent)
     
    Voici deux exemples du travail de l'argent et orfèvre des artisans,
    Jimmy King Jr.
    Bracelet à maillons incrustés par Jimmy King Jr.
     
    Bracelet manchette en argent à la main par Jimmy King Jr.
     
     
     
     
    Bague en argent faite avec turquoise Pilot Mountain naturelles
    par Orville Tsinnie
     
     
     
    Zuni Canal collier incrusté de turquoise
     
     
      
      
    Un exemple de design contemporain natif de Santa Fe, Richard Stump:
    Un bracelet d'argent, turquoise et corail
     
     
     
     
    Voici des exemples de bracelets de corail et d'argent:
     
    Bracelet par David Cadman
    Par David Cadman
    50 Bracelet en pierre consécutive par Albert Jake
    Bracelet Corail grappes par Albert Jake
     
     
     
    Bracelet en or 14K et coraux par l'artisan Tsabetsaye Edith
     
     
    Argent & coiffe bleu turquoise par Stanley Parker
     
    Les bijoux d'orfèvrerie, Wilson & Carol Begay:
    Sandcast d'argent et bracelet manchette Royston turquoises
     
     
     
    Argent & Morenci turquoise boucle de ceinture
     
     
    Bracelet manchette en argent Sandcast
     
     
    Triple collier de turquoises par Charles Johnson
     
     
     
    Argent Boucle de ceinture par l'orfèvre Harrison Bitsue
     
     
    Argent & Morenci turquoise coiffe par Jay Livingston
     
     
    Bracelet manchette en Arviso
     
     
    Un Darryl Yonnie argent et bracelet de turquoise
     
     
    Allsion Lee bracelets avec Carico lac bleu turquoise
     
     
    Argent & Lone Mountain turquoise - marqués RM
     
     
     
    Une paire de bracelets manchette R. Chee avec Royston turquoises
     
     
    Une paire de manchettes en argent et turquoise par Derrick Gordon
     
     
     
    Ci-dessous est une illustration de ce qui est connu comme «Needlepoint»
    Argent et turquoise Needlepoint coiffe par Calvin Eustache
     
     
    Tufa fonte argent et bracelet de turquoise par Harry H. Begay
     
     
    Argent & bracelet manchette turquoise par Frederick Brown
     
     
    Poignets conçu pour les hommes:
      
    Corne de buffle, argent, or, coiffe les hommes turquoise et corail par Boyd Tsosie
     
     
      
    Argent, or et turquoise coiffe les hommes par Aaron Anderson
     
     
    Al Joe Pâques argent et la coiffe bleu turquoise
     
    Ivoire fossile, l'argent, la coiffe bleu turquoise et corail par Richard Tsosie
     
     
    Argent & coiffe bleu turquoise par Richard Tsosie
     
     
    Aaron Anderson en argent et turquoise coiffe perles
     
     
    Tufa fonte lourd bracelet par Aaron Anderson & Tommy Jackson
     
     
    Tufa fonted'argent, la coiffe les hommes turquoise et corail par Olin Tsingine
    Turquoise et argent Boucle de ceinture par Vernon Haskie
     
     
    Le travail de Wes Willie
    Or, le corail et turquoise bracelet
     
    Tufa fonte d'argent & pierres incrustées manchette
     
     
    Manchette en or 14K avec pierre incrustations
     
    Un exemple de l'argent et l'or utilisé en un seul morceau
    Argent, or, bracelet de turquoise et corail
     
    Coiffe des Zuni par Don C. Dewa
    Argent, bleu turquoise et corail
     
    Bracelet Navajo par Tune David
     
      
      
    Argent et divers incrustations de pierres
     
    L'irrépressible Millicent Rogers:
    Collectionneur passionné et amateur d'art du sud-ouest, bijoux et objets
     
     
     
    Standard Oil héritière Mary Millicent Rogers a été considérée comme l'une des icônes de mode les plus sophistiquées de sa journée. Acclamé pour son chic et immensément riche, elle avait « Une passion pour plaisirs esthétiques de la vie a inspiré un voyage qui l'a conduite à la terre belle et historique de Taos, au Nouveau-Mexique ... Elle croyait à la culture du sud-ouest Indien était un élément précieux du patrimoine de l'Amérique qui devait être reconnue et préservée . "
     
     
     
     
    »Son amie designer, Gilbert Adrian, lui a présenté Taos, au Nouveau Mexique. En 1947, elle, comme tant d'autres célébrités, a été élaboré à la beauté de la région, le climat sec, et les Indiens et les peuples hispaniques. Elle était fascinée par l'art indien et a commencé à recueillir des bijoux, des couvertures, des paniers, les textiles, et Santos (représentations folkloriques des saints fait principalement en bois). Elle vivait dans une simple maison en adobe remodelé. "
     
     
     
    Millicent Rogers a amassé une énorme collection de Navajo bijoux, des textiles et des artefacts. Son musée du même nom à Taos, Le Millicent Rogers Museum , construite pour abriter ses collections vaste, ouvert en 1956 par sa famille pour préserver et mettre en valeur sa collection étendue de l'art sud-ouest qu'elle avait amoureusement rassemblés durant sa vie.Étonnamment, seulement de Millicent collection personnelle vaste argent et turquoise du sud-ouest de bijoux seul, le musée contient plus de mille pièces.
     
     
     
     
    jewellery.html
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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     cueillette plantes aromatiques Le Parfum a toujours joué un rôle important : l'étymologie du mot, du latin per-fumum signifiant "à travers la fumée", atteste de ses origines sacrées, comme médiateur entre les dieux et les hommes. A l'origine, les parfums ont donc une fonction religieuse. Ainsi les parfums ont traversé les siècles, tantôt mystiques ou médicaux puis esthétiques.

    A l’époque médiévale, la parfumerie connaît en Occident un recul certain. Depuis que Rome s’est écroulée, au Ve siècle après J.C., sous les coups des barbares, l’art du parfum s’est réfugié dans l’empire byzantin.

    De plus, à la suite des Pères de l’Eglise, l’usage profane des senteurs, symbole de la frivolité du monde païen, est condamné.

      

    Tout ce qui est conservé de cet art par les moines, du VIe au XIe siècle, ce sont essentiellement des techniques médicinales et pharmaceutiques. Dans leurs jardins, ils font pousser de la sauge, de la lavande, du thym, du romarin et de la valériane : les plantes servent à guérir, la parfumerie est inexistante et l'horticulture rudimentaire.

    Deux traités sur les plantes paraissent pendant cette période : en France, le De Viribus Herbarum (Du pouvoir des herbes) d'Odo de Meung, et en Allemagne le Causae et Curae (Causes et traitements), par l'abbesse Hildegarde de Bingen (1098-1179), qui fait l'éloge de la lavande.

     

    Herbes et boîtes à senteurs emplies d'épices s'intégraient dans le décor médiéval tandis que la pratique des bains parfumés se développait. Venues d'Orient, les nouvelles senteurs chaudes du musc, de l'ambre, du santal, du girofle et de la myrrhe s'ajoutaient aux parfums floraux (rose, jasmin, lavande et violette). Le Moyen Age prône largement la pratique des ablutions et du bain.

     

    Un nouvel objet apparait, le pomander qui est un pendentif porté par les nobles et les seigneurs du Moyen Âge. Le nom français est « pomme Pomandier sphérique de senteur », qui devrait donner le titre de cet article.

      

    La première mention de pomander, ou pomme d'ambre, désigne une pépite d'ambre enchâssée dans une boule de senteurs.

    On lui prêtait des vertus curatives mais aussi aphrodisiaques. Le premier pomander est cité en 1174 dans un texte décrivant le présent offert à l'Empereur Frédéric Barberousse par le roi Baudouin de Jérusalem.

      

    Il le remerciait ainsi de son aide dans la lutte contre les infidèles. A partir du XIVème siècle, le terme de « pomander » désigne l'objet où prend place la boule odorante. Il est constitué d'une petite cage sphérique s'ouvrant à l'équateur par une charnière et un ressort.

    Le parfum fait alors partie de l'hygiène et de la toilette. On croit même à ses vertus médicinales.

    Ce sont donc les herboristes et les apothicaires qui vendent épices et arômes. Mais c'est aux gantiers qu'est attribué le commerce du parfum puisqu'ils s'en servent quotidiennement pour assouplir et parfumer les peaux.

    Malgré l'interdiction de pouvoir s'appeler "parfumeur", ils finiront par pouvoir prendre le titre de "gantier-parfumeur". En 1190, le roi Philippe Auguste autorise l'existence d'une corporation de parfumeurs gantiers.

     

    Au XIIIe siècle, les parfums, sous forme de fumigation ou sous forme de vinaigre aromatisé, servent de désinfectants.

     

    Jasmin 

    En Europe, la première école de médecine ouvre ses portes à Montpellier en 1220. Le sol crayeux et le climat chaud de la Provence sont parfaits pour la culture de nombreuses plantes aromatiques et, pendant des siècles, Montpellier rivalise avec Grasse pour s'arroger le titre de ville de la parfumerie. Imaginons autour des deux villes des champs de lavande, d'œillets, de violettes, de jasmin et de roses…

    Coussins à la rose, pommes à senteurs (pommes piquées de nombreux clous de girofle, pommes qui donnèrent le nom de pommade), chapelets odorants et fourrures imprégnées participaient à l'atmosphère parfumée des demeures princières.

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    Découverte de l’alcool : Depuis l'invention du procédé de distillation des plantes à Alexandrie, au IIe siècle, les chimistes s'efforcent d'en affiner la technique.

    C'est chose faite en 1320, lorsque des artisans italiens font une découverte majeure concernant le procédé de la distillation.

      

    La première distillerie européenne est installée dans la ville de Modène, en Italie.

    Cette eau nouvelle qui brûle la bouche étonne suffisamment pour qu'elle reçoive les noms d'aqua mirabilis, eau merveilleuse, et d'aqua vitae, eau-de-vie.

    Il en va de même des premiers véritables parfums - teintures d'huile essentielle dans de l'alcool -, qui sont appelés “eaux”.

      Mais, au fur et à mesure que les croisés reviennent de leurs lointaines expéditions en Orient, ils en rapportent cosmétiques et senteurs (en particulier, l’eau de rose). On attribue aux Arabes, héritiers des connaissances antiques en la matière, un rôle déterminant dans l’évolution de la parfumerie grâce à la mise au point de l’alambic et du serpentin.

      

    Ces instruments permettent la distillation de l’alcool, technique qui ouvre la voie aux parfums modernes.

    C’est grâce à lui que le parfum s’exhale. L’Eau de la Reine de Hongrie qui fut créée en 1370 sera le premier grand parfum à base d’alcool. Il fut inventé pour la Reine Elisabeth de Pologne, reine de Hongrie, femme du roi Charles Robert de Hongrie.

    On dit, qu’elle lui fut offerte par un moine.

      

    Elle en fit un usage intensif tout au long de sa vie.

      

    La légende raconte que cette eau merveilleuse l’aida à conserver sa beauté et que c’est grâce à elle qu’elle fut demandée en mariage par le Prince de Pologne, alors qu’elle était âgée de 72 ans. On dit également que Louis 1er le Grand (le même donc) voulait rattacher la Pologne à son royaume de Hongrie. Il fut tellement charmé par la fragrance que portait la reine de Hongrie qu’il décida de céder sa couronne à cette dynastie si raffinée.

     

     

    Sauge Superbe

    Évidemment, tout cela est bien beau mais complètement faux. Oui, c’est assez décevant. La confusion est due au fait que lorsque son fils, Louis de Hongrie devint roi de Pologne, il nomma sa mère régente de Pologne.

    Quant à lettre dans laquelle la Reine de Hongrie raconte soi-disant cette histoire, il s’agit sans aucun doute d’un faux crée par un charlatan désireux de faire introduire son produit à la Cour et chez les grands.

      

      

    Et ça a été efficace puisqu’elle était utilisée à la Cour du roi Charles V dès le XIVe siècle. Elle l’est encore au XVIIe siècle à la Cour du roi Romarin Louis XIV et fut le parfum de Mme de Sévigné, de sa fille Mme de Grignan et de Mme de Maintenon qui la conseillait à ses pensionnaires de Saint-Cyr.

    A l’origine à base d’essence de romarin macéré dans de l’esprit de vin, l’Eau de la Reine de HONGRIE s’est enrichie plus tard d’essence de lavande, réputée pour son pouvoir apaisant, de bergamote, de jasmin, du cirse et de l’ambre (cette formule est toujours commercialisée par la Parfumerie Fragonard à Grasse).


     En 1379, un autre parfum se voit attribuer un nom, “L'Eau des Carmes”. Composé d'angélique, de mélisse et d'autres huiles herbeuses, elle est l'œuvre des carmélites de l'abbaye de Saint-Juste, en France.

     

    Très longtemps, les parfums à base d'alcool serviront à rafraîchir l'haleine, même si aujourd'hui la loi exige des parfumeurs qu'ils ajoutent une substance amère, comme le cassia, pour rendre l'alcool impropre à la consommation. La découverte des Amériques au XVe siècle va faire perdre à Venise sa position prépondérante. Les Portugais puis les Espagnols développent à leur tour le commerce des épices (vanille, cacao, tabac, cannelle...). Au XVIe siècle, les Hollandais, s'illustrent aussi dans ce domaine. A la différence de leurs prédécesseurs, cantonnés dans le seul commerce, ils surveillent la production sur place et améliore les méthodes agricoles.

     

    Les eaux de senteur se multiplient, dites simplement lorsqu'elles font intervenir un seul composant (eau de rose, de lavande, de fleur d'oranger) ou composées lorsqu'elles associent fleur et épices additionnées de musc et d'ambre. Outre leurs pouvoirs pharmaceutiques, elles contribuent à masquer les odeurs corporelles. Car si le Moyen Age accordait une grande place à l'hygiène, il en va tout autrement de la Renaissance, où l'eau est soupçonnée d'être vecteur de la peste et des miasmes.

     

    Les recherches sur la distillation se poursuivent et, en 1500, on parvient avec succès à extraire des huiles essentielles du pin, de l'encens, du cèdre et de l'iris des marais. Au cours des 40 ans qui vont suivre, viennent s'ajouter à cette liste l'agar-agar, le santal, l'anis, le genévrier, la cardamone, le fenouil et la noix de muscade.

     

    numérisation0005

    Le    marchand d’encens. Miniature extraite du Tractabus de herbis de Dioscoride, manuscrit du XVe siècl

    (Bibliotheca    Estense Modène)

      

    On les trouve sous des formes très diverses. Poudres, lotions, sirops, boîtes de senteurs, "oiselets de chypre" (pâte parfumée moulée en forme d’oiseau), sont censés faire barrage à la pénétration de l’air putride. L’accessoire le plus sophistiqué de cette aromathérapie est sans doute la pomme d’ambre. D’origine orientale, c’est une boule en or ou en argent, souvent incrustée de perles et de pierres précieuses. Elle contient, comme son nom l’indique, de l’ambre, substance parfumée provenant des concrétions intestinales du cachalot. Mais la pomme d’ambre, en raison de son prix, est réservée aux rois, aux princes et aux plus fortunés. Les personnes de condition plus modeste se contentent de pommes de senteurs garnies d’ingrédients moins rares (aloès, camphre, basilic, menthe sèche), ou même d’une simple éponge imbibée de vinaigre.

     

     

    SOURCES _- BLOG - le FAISEUR de RIPAILLES-

    http://www.lefaiseurderipailles.fr/pages/les-soins-du-corps-au-moyen-age/le-parfum-au-moyen-age.html

     

      

     

     

     

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    Charles James (American, 1906–1978)

    C H A R L E S J A M E S ( 1 9 0 6 – 1 9 7 8 )

     

     

     

     

    Charles James by Seeing

     

     

     

     

     Charles James | c. 1951 by KRLN

     

     

     

     

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    1940s Fashion

     

    Copyright © AFP / Lapi / Roger-Viollet

     

    Les années quarante

    Le début de la Seconde Guerre mondiale a changé la face du monde. Avec leurs maris parti au front, les femmes ont du subvenir aux besoins de la famille en travaillant. Le travail des femmes a eu un grand impact sur la mode de l’époque. Après des décennies d’opulances, de libertés, et décadence, un sentiment de responsabilité et de conscience sociale est né auprès de ces dernières. Frappant ainsi le monde de la mode, et les poussant à créer des vêtements utiles et moins extravagants.

      

      

    Art et Culture

    La musique des années 40 avait pour but premier de distraire et d’encourager les gens durant cette période de guerre. Le style musical le plus courant était de « Big Band », et la liste des musiciens célèbres de l’époque comprenait Benny Goodman et Count Basie. La musique des années 40 a influencé plusieurs genres musicaux notamment le « Rock & Roll ».

    A la mort de Georges Vuitton en 1936, Gaston-Louis Vuitton prit le contrôle de l’entreprise. Durant l’occupation allemande , Louis Vuitton a collaboré avec le régime de Vichy française dirigé par le Maréchal Pétain et les nazis. Ceux-ci qui étaient responsables de la déportation des juifs français vers les camps de concentration allemands.

    Louis Vuitton a montré son support en ouvrant une usine dont le seul but était de produire des produits glorifiant le gouvernement de Pétain, ce qui permit à l’entreprise d’augmenter ses revenus.

    Helmut Newton était un photographe de mode austr / allemand connu pour ses photographies en noir et blanc. Au cours des années quarante, ses œuvres sont apparues dans de nombreux magazines de mode tels que Vogue, Jardin des Modes, Elle, la Reine, ou encore Marie-Claire…

      

    Le Rationnement

    Le rationnement a été introduit afin d’assurer une juste indemnité aux citoyens britanniques. Le fait de rationner la nourriture, les vêtements ainsi que les chaussures, a forcé les femmes à ne porter uniquement ce qu’elles avaient déjà dans leur garde-robe. En 1942, le gouvernement britannique a introduit une loi en vertu du Décret de vêtements civils, qui interdisait l’embellissement les vêtements à la vente. De ce fait, le gouvernement voulait soutenir un style modeste et utile, encourageant l’usage de plis, de poches, de boutons…Tout acte contraire à ce décret était considéré comme illégal et anti-patriotique.

     

     

    1940s Fashion

      

      

    Les Formes et Silhouettes

    Comme le rationnement a frappé à plein fouet, il ne restait plus que quelques alternatives notamment les robes bon marché. L’idée de vêtements fonctionnels est devenue essentielle, cela c’est notamment observé dans le choix de tissus simples.

    Les moyens de transports ont changé, les gens favorisaient plus souvent les bicyclettes, ce qui conduit les femmes à porter des jupes plus de plus en plus courtes et moins restreinte. Le costume est devenu également très populaire parmi les femmes de cette époque. Celui-ci était tellement répandu, qu’il a même été acceptable pour les mariées de le porter. Cela est du à son aspect fonctionnel en raison de la nécessité d’une tenue de travail. Les chaussures à talons plats étaient portées avec des vestes à épaulettes carrées qui ressemblaient à la coupe d’un uniforme.

     

     

     

    1940s Fashion Modèle "New Look" de Christian Dior (1905-1957)

      

      

    A la fin de la guerre, les femmes voulaient s ‘éloigner de l’austérité de cette période sombre et cette évasion incluait également les vêtements associés à celle-ci. Christian Dior a annoncé la fin du rationnement en insistant sur l’excès de matériaux et en utilisant des tissus somptueux. Un choix qui s’est avéré très audacieux pour l’époque.

    Le « New Look » de l’été 1947 mettait en avant diverses parties de l’anatomie de la femme tels que le buste, la taille et les hanches réaffirmant ainsi les courbes et la sexualité féminine. Le style consistait à des jupes amples en crinoline portées avec des jupons en tuile. Les vêtements quand à eux étaient souvent à bases de matière légère à tels point qu’ils flottaient, ceux-ci étaient portés avec des bustiers. La veste centrée près du corps était conçu pour aller avec la jupe longue mais elle était également portée avec une jupe droite arrivant au demi mollet.

     

      

    Accessoires 

    1940s Fashion Piscine Molitor

      

      

    En opposition avec le principe des vêtements fonctionnels, les années quarante ont vu l’apparition du bikini moderne. Celui-ci est inventé à Paris, par le couturier Jacques Heim et l’ingénieur Louis Réard. Ce nouveau maillot de bain était composé de deux pièces. En mai 1946 il fut élu «le plus petit maillot de bain” au monde. Réard le nomma le «bikini», à partir à l’île du même nom connue pour avoir été un lieu d’expérimentations atomique. En effet, l’ingénieur pensait que ce nom reflétait bien le style provocateur et révélateur de ce maillot et que celui-ci avait le pouvoir de provoquer des chocs semblables à ceux d’une bombe atomique.

    Réard a modifié le style du maillot en diminuant le bas, il créa ainsi le premier bikini string. Néanmoins, il eut des difficultés à trouver un modèle et a été contraint d’engager une danseuse nue pour porter ses créations.

    Les chaussures de style «Mannish » sont apparues pour des raisons pratiques et sont devenues de plus en plus populaires chez les femmes. Les turbans étaient des accessoires utiles pour les femmes, celles-ci les utilisait comme un dispositif de sécurité pour travailler dans les usines mais aussi comme un moyen de cacher des cheveux en désordre.

       

    Le savoir-faire

    Avec l’arrivée du rationnement, le gouvernement a encouragé une politique du «savoir-faire». Celle-ci consistait essentiellement à réutiliser les vêtements qui étaient déjà la votre garde-robe et les mettre aux gouts du jour. Les femmes qui savaient coudre avaient la capacité de créer de nouveaux habits à partir de rien. En effet, celles-ci utilisaient des couvertures, des manteaux et des taies d’oreiller qu’elles coupaient et retravaillaient afin de créer un nouveau vêtement.

    Due au fait que les bas collants se faisaient rares, les femmes dessinaient alors l’arrière de leurs jambes avec l’aide d’un eyeliner pour recréer l’effet des collants. Le tricot était également très encouragée chez les femmes, à tel point que le gouvernement distribuait gratuitement des patrons afin que celles-ci puissent tricoter pour les troupes, soutenant ainsi l’idée que chacun pouvait apporter sa part.

     

     

    zoot Fashion 1940s

     

    zoot Fashion 1943

      

    Vêtements pour Homme

    Inspiré directement des « Big Bands », les costumes « Zazou » ou « Fantaisies » étaient très en Vogue durant les années 40. Ceux-ci étaient composés d’un pantalon large taille haute et d’une longue veste. Le Tricot était également populaire notamment auprès des hommes, dont les pulls étaient assez voyant grâce à leurs imprimés vifs.

     

     

      

      

    Les Icones

    Les stars du début des années quarante avaient un look simple et net. Bette Davis était une icône qui connue pour son interprétation de personnages antipathiques. Elle était l’une des actrices les plus célèbres de l ‘époque, réputée pour sa personnalité énergétique. Rita Hayworth également connu la gloire au cours des années quarante avec des films comme “Cover Girl” et “Ce soir et tous les soirs”. S’établissant ainsi au statut de sex-symbol et de pin up girl.

     

     

    19040s Fashion Robe de Cristóbal de Balenciaga

      

    Les Créateurs

     

     

      

      

    Claire McCardell

    Claire McCardell est une créatrice de mode proéminente du 20ème siècle. Elle est créditée pour avoir participé à l’orchestration du «Look américain». En véritable pionnière, elle a su créer un cadre confortable, en développant l’aspect pratique du style sportswear. Elle a déclaré: «Je viens d’un pays où règne la production de masse, où chacun a le droit d’être à la mode ». Inspiré par les vêtements masculins et usés, elle avait l’habitude d’utiliser de tissus basiques et était une grande partisane de la démocratisation de la mode.

      

      

    Charles James

    Charles James est considéré comme le premier couturier américain. Connu pour l’esthétique distinguée de ses vêtements, ses créations étaient de vraies œuvres d’art. De 1942 à 1945, il a collaboré avec Elizabeth Arden en exposant ses créations de haute couture dans son salon. Sa collection la plus marquante a été montrée en 1947 à Paris. Christobal Balenciaga le décrit comme : ” Le meilleur couturier au monde et le seul a avoir établit la couture en une forme d’art à part entière ».

      

      

    Guccio Gucci

    Lors de son séjour à Londres, Guccio Gucci a travaillé dans l’Hôtel Savoy en tant que maître d’hôtel. Impressionné par les bagages luxueux et sophistiqués des clients, ce dernier développa très vite un intérêt pour la maroquinnerie. A son retour à Florence en 1920 , il ouvrit un magasin et y vendit de la maroquinerie de style classique.

    Il gagna sa réputation de qualité, grace à l’expertise des ouvriers qu’il avait embauché. En 1938, élargie sa compagne et s’installe à Rome, ouvrant ainsi son premier magasin de vente au détail. Au cours des années quarante, il a créé le symbole emblématique de Gucci base sur l’emboîtement de la lettre G qui est toujours le logo emblématique de la marque.

     

     

    1940s Christian Dior

     

      

      

    sources

    http://www.catwalkyourself.com/fr/fashion-history/1940s-1950s/

     

     

     

     

     

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    La Belle Époque


     

    SOURCES« Belle », tout au moins pour les classes aristocratique et bourgeoise auxquelles la paix et la stabilité monétaire permettent une vie mondaine intense et régie par les lois impérieuses d’un savoir-vivre compliqué, propre au déploiement des élégances La seule caractéristique permanente de la mode féminine, pendant toute cette époque, est le renoncement à tout autre accessoire que le corset pour modeler le corps suivant les exigences des couturiers.

    De 1890 à 1893, la taille reste marquée (en dépit de la disparition de la tournure, réduite à un simple petit coussin placé à la base des reins) entre le corsage, étriqué à la ville par des manches froncée pointant au-dessus de la ligne des épaules, et la jupe ronde, plate devant, un peu plus ample derrière. Un petit col officier continue à emprisonner le cou.
    Les manteaux, cintrés ou vagues, qui font leur apparition, les capes très étroites, à fausses manches, les jaquettes trois-quarts, les petits collets à empiècement arrondi, tout accentue la raideur d’une toilette qui, la tournure en moins, à conservé l’aspect qu’elle avait à la fin de l’époque précédente.
    Les robes du soir, décolletées et sans manches, ou pourvues de petits mancherons, sont un peu moins sévères, mais les étoffes, drap, satin brodé, velours ciselé aux motifs Renaissance, et garnies de pampilles de perles, sont assez lourdes et souvent sombres.


    1890

    1890

    1890

    1890

    1891

    1892

    1893

    Robe de Mariée 1893

    1893

    1893

    1893

    De 1893 à 1897, la Renaissance est vue à travers le style 1830. La jupe ronde s’évase en large cloche pour équilibrer d’imposantes manches à gigot. La taille est marquée par une ceinture drapée, la pointe du corsage ou une petite basque. Un empiècement rond, carré ou triangulaire est dessiné par un volant froncé sur le corsage, dont le col droit est bordé en haut d’une ruche ou d’une petite fraise. Pour sortir le vêtement préféré est le collet en forme plus ou moins long, à grand col Médicis. On porte aussi des manteaux, cintrés ou vagues, qui font place, l’été, à des boas de plumes d’autruche ou des ruches en mousseline de soie. La bicyclette est à la mode, même pour les femmes, qui pédalent en culotte bouffante, au grand dam des traditionalistes très choqués par cet emprunt, pourtant féminisé et très pudique, au vestiaire masculin.
    La robe du soir a des manches bouffantes, mais courtes, qui atteignent leur plus grand volume en 1896. Tout de suite après, les manches de toutes les robes deviennent beaucoup plus étroites et ne présentent de drapés qu’à leur partie supérieure.

    1894

    1894

    1894

    1894

    1894

    1894

    1895

    1895

    1896

    1896

    1897

    De 1898 à 1904, triomphe la ligne sinueuse du style 1900, très originale résurrection des lignes chantournées Louis XV. Un corset à busc rigide, apparenté au corps à baleine du XVIIIe siècle, affine la taille, arrondit les hanches, accentue la cambrure des reins et la saillie de la poitrine, donnant au buste cette ligne caractéristique en S, que prolonge une grande jupe terminée en bas par un volant coupé en biais et rejoignant en souplesse le sol sur lequel il forme une petite traîne. Le corsage de ville garde son col montant. A partir de 1900 se manches étroites, légèrement froncées en haut, s’ouvrent en bas en pagode et à partir de 1903, elles se terminent par un large bouffant au-dessus du poignet. Les collets, que l’on porte dans la rue, sont en forme et pourvus d’un grand col montant. Les collets, que l’on porte dans la rue, sont en forme et pourvus d’un grand col Médicis dont les proportions diminuent après 1900. Les manteaux ne sont que trois-quarts et ne jouissent pas d’une très grande faveur.

    . La robe du soir, très décolletée et sans manches, n’en garde pas moins de petites pattes d’épaule. Les bras sont couverts par de longs gants de peau, blanc ou crème. Toutes ces robes sont brodées en soir, paillettes ou perles, de motifs floraux (surtout des tulipes, des iris, des lis) garnies au décolleté de dentelles précieuses ou de « tulle illusion », et leurs dessous (doublures et jupons) son bordées de bouillonnée de mousseline de soir. C’est le triomphe de la mode ornée, qui tire sa valeur et son intérêt du travail, très peu rétribué, des cousettes et des brodeuses. C’est aussi le triomphe des tons clairs, inspirés du XVIIIème siècle, comme le pli Watteau de certaines robes d’intérieur. Pourtant, une nouveauté d’un tout autre style s’introduit dans le vestiaire féminin. C’est le costume tailleur, venu d’Angleterre, très pratique pour la promenade du matin des élégantes oisives, mais très apprécié également par les employées de bureau qui commencent à devenir de plus en plus nombreuses. Dans les hautes classes de la société, on le complète parfois d’un authentique gilet d’homme Louis XVI, en soie blanche brodée, que l’on n’hésite pas à repincer et à couper pour mieux l’ajuster à la taille et sur la poitrine.

    1898

    1898

    1898

    1899

    1900

    1900

    1900

    1900

    1903

    1903

    1903

    1904

    1904

    1904

    De 1905 à 1908, les lignes de la toilette se simplifient. Les jupes, encore larges et longues, perdent leur volant en forme. La taille, marquée en 1905 et 1906 par une ceinture-corselet, s’estompe ensuite sous une robe princesse et commence à remonter vers la poitrine grâce à un corset très long et plus souple. Les jaquettes des costumes tailleurs se desserrent et descendent au-dessous des ahnches. Les manteaux vagues sont plus amples. Les manches des robes, qui étaient redevenues assez bouffantes en haut, se font plus plates ; un petit mancheron, également plat, les surmonte. Si les étoffes s’assouplissent, les garnitures en guipure, en Irlande, au crochet, en filet brodé, ont, elles, tendance à s’alourdir.

    1905

    1905

    1905

    1907

    1907

    1907

    De 1908 à 1910, le souvenir du Directoire et de l’Empire fait marquer la taille très haute. Au-dessous d’elle, la jupe étroite tombe droit en simulent parfois une ouverture sur le côté qui évoque les « merveilleuses » et leurs audaces. Les manches sont plates. Legoût de la guipure, du filet et de la soutache s’affirme. Couronnant la silhouette filiforme, un énorme chapeau, appuyé en arrière sur un volumineux chignon, s’étale comme un champignon. Les manteaux commencent à former sous les bras des drapés inspirés par l’Orient.

    1908

    1908

    1908

    1908

    1908

    1909

    1909

    1909

    1909

    Robe de chambre 1910

    1910

    1910

    1910

    De 1911 à 1914, sous l’influence de Paul Poiret, déjà responsable du retour aux lignes premier Empire, et qui cherche déjà depuis quelque temps à substituer le drapé flou aux vêtements ajustés, la mode, mise en état de choc par le passage des Ballets russes puis par la retentissante fête persane donnée en 1911 par le couturier, s’oriente résolument vers le style sultane, sans que disparaisse complètement la ligne droite. La faveur va donc surtout au profil tonneau de la taille aux chevilles, aux jupes-culottes que ‘l’on porte surtout en robe d’intérieur, aux basques évasées en abat-jour sur un long fourreau étroit, aux robes entravées, aux petites traînes en queue de poisson pour le soir.

    Les sports se développent ; des tentatives, encore timides, sont faites pour adapter le costume féminin à leur pratique. Des jupes blanches, légèrement raccourcies, permettent de jouer au tennis. Les baigneuses, qui ne risquent pas encore à nager, portant une tunique en lainage noir, ornée de croquet blanc et d’une ancre marine brodées, sur une culotte bouffante et, dans les stations élégantes, des bas noirs. Enfin, les automobilistes prennent la précaution d’enfiler sur leurs vêtements des cache-poussière en toile ou en tussor beige et de recouvrir leur monumental chapeau d’un capuchon, d’un voile noué sous le menton, ou d’une coiffure brevetée comportant une voilette que l’on abaisse devant les yeux.
    La lingerie devient vaporeuse, coupés dans de la fine batiste, ornée d’entre-deux de dentelle et de chiffres brodés, garnie de trou-trous dans lesquels on passe des rubans. Cache-corset, large pantalon volanté, grand jupon-costume. En 1900, la bottine beige ou noire, en cuir, convient pour le matin et pour les sport, mais en soirée on doit la remplacer par des décolletés assortis à la robe et aux bas, dont le haut est en pointe et le talon Louis XV. Le parapluie et l’ombrelle s’allongent de plus en plus. Comme la lingerie, les grandes ombrelles, en dôme lorsqu’on les ouvre, cèdent au goût de la dentelle et de la broderie. Les éventails sont indispensables à la vie mondaine, où ils figurent un véritable langage codé.

    1911

    1912

    1912

    1912

    1912

    1912

    1913

    1913

    1913

    1914

    1914

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    sources / http://hong-kong-garden.1fr1.net/t200-la-belle-epoque

     

     

     

     

     

     

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    MODE ANNÉES 60
    modeMODE ANNÉES 60

     

    Les années 60 constituent une phase révolutionnaire dans l’histoire de la création vestimentaire, qui voit l’essor d’une mode protéiforme venue de la rue. L’image de la femme apprêtée des années 50, aux formes très dessinées, s’estompe au profit d’une silhouette plus plate, plus géométrique. 1960: Un vent de liberté et de jeunesse souffle sur les garde-robes.
     

    Jamais une époque n’aura autant matérialisé les changements socioculturels au sein des tendances vestimentaires. La mode des années 60 fait en effet rimer progrès et contestation dans une véritable révolution des apparences. L’heure est à la société de consommation : l’industrialisation croissante du travail vestimentaire encourage l’essor du prêt-à-porter face à un secteur de la haute couture en perte de vitesse. C’est d’abord au sein de la jeunesse issue du baby boom que se forge une nouvelle culture vestimentaire, largement inspirée du modèle anglo-saxon.

      

    Des groupes imposent leur appartenance à un style bien défini : les « yéyés », les « blousons noirs », les « mods » ou les « rockers » se font l’emblème d’une contre-culture qui s’affirme plus que jamais dans les apparences.

      

    La place des femmes dans la société a également changé : devenues actives, elles recherchent des vêtements favorisant la liberté de mouvement. Pour la ville, l’ensemble tailleur-jupe est toujours de rigueur, tandis que la robe-sac lancée par Balenciaga en 1957 commence à s’imposer. Progressivement, les jupes, qui se portent au-dessous du genou, vont se raccourcir.
     

    C’est à Londres au début des années 60 que la « mini skirt » fait son apparition, à l’initiative de Mary Quant.

      

    La tendance déferle bientôt en France, s’érigeant en symbole de l’indépendance féminine. Le couturier vedette des années 1960, André Courrèges, est le premier à se saisir du phénomène en faisant de la mini jupe la pièce phare de sa collection printemps-été 1965, dans une version plus futuriste que sa cousine d’outre-Manche. La mini jupe se porte avec des bottes, qui deviennent bientôt à la mode été comme hiver. La démocratisation de la jupe courte favorise en outre l’essor des collants qui viennent remplacer les bas, et se portent généralement de couleur.
     

    Contre une mode qui ne distinguait pas les mères de leurs filles, la mode des années 1960 encouragent les audaces. Le pantalon n’est plus seulement l’apanage du sexe fort. Pour la femme, Pierre Cardin propose des ensembles composés d'un pantalon ajusté associé à une veste à col montant. Les jeunes filles commencent à adopter le blue jean à la fin des années 60. La robe trapèze ou chasuble, en vogue chez Courrèges et Pierre Cardin, connaîtra son heure de gloire tout au long des années 60.

      

    La silhouette se rajeunit. L’icône de la libération de la femme, Brigitte Bardot, inspire une mode plus sexy qui met en valeur les formes. Au cours des années 60, le monokini a fait son apparition sur les plages, le deux-pièces étant encore réservé aux actrices et aux « pin up ».

    Cette décennie est également marquée par le triomphe des couleurs vives et acidulées : les motifs, fleurs, pois, rayures, et autres formes géométriques (losanges, damiers, ondes…) émergent sur les vêtements. Au crépuscule des années 60, le mouvement hippie venu des Etats-Unis importe en France un mode de vie qui s’imprime dans les silhouettes : la tendance est au psychédélique, avec ses couleurs criardes, ses jeans « pattes d’éléphant » et ses vêtements fluides et amples.
     

    Rarement une mode n’aura tant marqué les esprits, au point que ses codes constituent aujourd’hui une référence qui jouit encore d’un vif succès sur les podiums. Près d’un demi-siècle plus tard, les années 60 n’ont jamais été autant à la mode !

    Leslie Meyzer

     

    SOURCES

    http://www.elle.fr/Mode/Histoire/Mode-annees-60

     

     

     

     

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    Mode années 50

     

     

     

     

    50aAu sortir de la Seconde Guerre Mondiale, les femmes, qui ont endossé l’uniforme de travail de leurs maris alors qu’ils étaient au front, sont à la recherche de féminité, de chic et d’élégance.

      

    Cette requête a été entendue par de nombreux créateurs de mode, avec en tête de liste le grand couturier Christian Dior et son new look.

     

    Parallèlement, de nombreux progrès techniques ont été réalisés au service de la mode : c’est l’avènement du polyester, du polyamide et de l’acrylique. Grâce à ces avancées, le prêt-à-porter voit le jour progressivement dans les maisons de couture. Les commerces de mode reprennent le new-look qui envahit désormais les rues.

     

     

     

    La mode des années 50 est aussi marquée par le retour de la maison Chanel, qui avait cessé ses activités depuis la guerre. Coco Chanel introduit le fameux petit tailleur en 1954, pour contrer le succès des femmes « Corolle » de Dior.

      

      

      

    Le look Chanel stricte sera très populaire à la fin de la décennie et s’imposera dans les années 60.

     

     

     

     

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    Aux Etats-Unis, la mode des années 50 est synonyme de grâce et d’élégance : Hollywood est en pleine expansion avec des films à succès comme Certains l’aiment chaud et les actrices glamour imposent leur style de pin-up voluptueuse.

      

      

      

      

    Audrey Hepburn devient l’égérie de Givenchy, le grand couturier va d’ailleurs créer ses tenues dans Diamants sur canapé. Marilyn Monroe et Lauren Bacall imposent leur style glamour, robes corolle et gants fins montant jusqu’aux coudes, ou jupes « crayon » arrivant à hauteur des mi-mollets dans « Comment épouser un millionnaire ? ».

      

      

      

      

      

    Elvis Presley, icône du tout jeune rock’n’roll, et James Dean dans La Fureur de vivre vont populariser le port du blue-jeans, qui sera démocratisé avec la révolution culturelle des années 60.  

     

    Internet

     

     

     

      

    La mode des années 1950 prend une nouvelle tournure à la fin de la décennie. En 1957, Hubert de Givenchy présente les robes « Sack », aux lignes droites. L’année d’après, quelques mois après la mort de Christian Dior, son remplaçant Yves Saint Laurent présente la collection « Trapèze » dont les robes sont droites et triangulaires, suivie la même année par les premières robes Empire, serrées sous la poitrine et au tombé droit.

      

      

      

      

    À l’approche des années 60, Mary Quant raccourci notablement ses robes et commence à introduire la minijupe qui deviendra l’un des plus gros phénomènes des Sixties.

     

     

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    Les années 50 voient aussi l’avènement des soutien-gorges pigeonnants, des talons aiguilles et de la gaine qui permettent d’atteindre les formes tant convoitées par l’esprit

    « New-Look »

     

     

     

     

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    La mode des années 1950 révèle donc la femme dans toute sa féminité et son élégance, plus glamour que jamais.

     

     

    source : http://histoiredelamode.canalblog.com/archives/2010/05/index.html

     

     

     

     

     

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    Mary Brian, c. 1920s 

     

     

    Gloria Swanson 

     

     

    Jacques-Henri Lartigue- Bibi au Casino, Cannes, février 1923

     

     

    Manteau Prince Igor et robe Reflet Bleu par Lucien Lelong. Photo par Egidio Scaioni, 1927.

     

    Greta Garbo photographed by Ruth Harriet Louise (c.1920) 

     

     

    Peggy Guggenheim in a Poiret Design by Man Ray

     

    Elegant flapper 

     

    Mildred Davis, Picture Play Magazine, April 1923

     

     

    Greta GARBO

     

    Marion Davies, as photographed by Bain News Service. 

     

    Joséphine BAKER
     
     

    Egidio Scaioni- Ensemble d’après-midi Lucien Lelong, 1928

     

    Joséphine BAKER

     

     

    kIKI de MONTPARNASSE

     

    Lillian Gish 

     

     

    Robe par Madeleine Vionnet en crêpe de satin blanc, 1928

     

     

    Cecil Beaton- Lady Louis Mountbatten, 1928

     

    Louise BROOKS

     

    Erik Charell répétant avec des danseuses dans un théâtre de variétés, Berlin, 1925. Photo Zander & Labisch.

     

    Charmeuse draped gown, Het Leven magazine, 1920

     


    “Pandora’s Box”, 1929, Louise Brooks.
     

     

    Hélène Bigotte présentant des robes d’après-midi et des robes de soirée par Lucien Lelong, années 1920

     

    KIKI de MONTPÄRNASSE

     

    COCO CHANEL

     

     

    Marie Prevost – avec pearls for every woman,

     

    Joan Crawford: The Early Years, c. 1920s

     

     

    Joan Crawford, 1927 

     

     

    1920s' Vixen 

     

    Gloria Swanson 

     

    The Fairbanks Twins - c. 1922 

     

     

     


  • MODE BELLE EPOQUE

     

     

     

     

     

     

      

      

      

    Marguerite Leslie by Rita Martin, published by Aristophot Co Ltd, bromide postcard print, circa 1908. National Portrait Gallery, London

      

      

    MODE BELLE EPOQUE

     

     

     

     

     

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