•    Romarin

     

     la fin du XIXème siècle, le parfum composé de simples fleurs ;

     

    la rose, la violette, le lilas et le lys étaient très demandés.

     

    Des bouquets de parfums floraux ont été présentés vers la fin de la première décénie comme des compositions. Des parfums postérieurs et abstraits qui n'avaient aucune relation florale ont été présentés.

    Cet avancement a révolutionné l'industrie. Aujourd'hui, les parfums deviennent plus complexes, avant la découverte des produits chimiques d'arôme.

     

    En raison de son jasmin, de ses roses et commerces allant grandissant, Grace en Provence s'est établie comme le plus grand centre de production pour les matières premières. Les statuts des fabricants de parfums de Grace ont été passés en 1724.

     

    Paris est devenu la plaque tournante commerciale de Grace et le centre du monde du parfum. Les maisons de la parfumerie, telles que Houbigant

    L'histoire du parfum : Les parfums de Grasse

    Fragonart  

      

    (qui produit quelques fleurs, et qui est toujours aujourd'hui très populaire), Lubin, Roger et Gallet, et Guerlain, se sont implantées à Paris.

     

    Très tôt, la mise en bouteille est devenue plus importante.

      

      

      

    Le fabricant François Coty a formé une association avec René Lalique.

      

     Flacon Lalique 

    © Éric de Brégeot Antiquités - Aire-sur-l'Adour - France  

    Des bouteilles de Lalique pour Guerlain, d'Orsay, Lubin, Molinard Roger & Gallet ont alors été produites.

     

    © Éric de Brégeot Antiquités - Aire-sur-l'Adour - France

      

    Le baccara a été introduit dans la conception des flacons et a servi dans l'élaboration de Mitsouko (Guerlain), Shalimar (Guerlain) et bien d'autres encore.

     

    Les souffleurs de verre de Brosse ont créé la fameuse bouteille Arpège de Jeanne Lanvin, et le célèbre Chanel N°5.

     

    1921 - Le couturier Grabrielle Chanel lance sa propre marque de parfums, créée par Ernest Beaux ; elle l'appelle Chanel N°5 parce que c'était le cinquième des beaux de parfum présentés d'Ernest.

     

    Les beaux d'Ernest étaient les premiers à employer des aldéhydes en parfumerie.

      

      

    En fait, Chanel N°5 était le premier parfum complètement synthétique du marché grand-public.

     

    Les années 30 ont vu l'arrivée de la famille cuir des parfums, et les familles florales sont également devenues tout a fait populaires avec l'apparition des Fleurs de Rocaille (1933), de Je Reviens (1932), de Caron's et Joy de Jean Patou (1935).

     

    La parfumerie française a atteint son apogée dans les années 50, avec des créateurs tels que Dior, Jacques Fath, Nina Ricci, Pierre Balmain qui ont commencé à créer leurs propres parfums.

     

    Les parfums d'aujourd'hui sont distribués par des parfumeurs qualifiés, dans les traditions esthétiques de la Renaissance.

     

    Ces artisans qui ont passé des années à apprendre entretiennent des notes ambres et des ententes florales blanches.

     

    Flacon ambre antique créé pour le parfumeur René Coty en 1910.

      

      

    Pour l'année 2000, les parfumeurs parlent par habitude des agonistes de musc-récepteur, et des affinités obligatoires moléculaires des protéines de floral-récepteur.

     

     

    L'histoire de Cologne :

     

    Il peut sembler étonnant que le mot Cologne (nom français) ait été donné à la ville allemande, puisque les origines de l'eau de Cologne trouvent leurs racines en Italie.

    Tout a commencé par Gian Paolo Feminism un coiffeur de Val Vigezzom qui quitta sa patrie Italienne pour trouver fortune en Allemagne. Il créa alors une eau de parfum qu'il appela Aqua Admirabilis.

    Cette eau a été élaborée à partir de spiritueux de raisin, d'huile de neroli, de bergamotte, de lavande et de romarin. Quand il fut libéré en 1709, les clients se précipitèrent avec une telle ardeur sur ses étagères de Cologne que Gian Paolo recruta son neveu, Giovanni Maria Farina, pour qu'il lui vienne en aide.

    En 1732, le neveu Giovanni assura les affaires et lança un produit consommable pour une variété de maux et douleurs, allant des maux d'estomac aux saignements.

     

    La connaissance de cette "admirable eau" s'est répandue durant la guerre des 7 ans, une guerre s'étant déroulée au milieu du XVIIème siècle, où la Prusse, la grande Bretagne combattaient contre une alliance composée de la France, l'Autriche et la Russie.

    La Prusse et la Grande Bretagne gagnèrent la bataille, mais Farina gagna quelques nouveaux clients français, autrichiens et russes.

    Ces soldats ramenèrent dans leur pays des bouteilles et voila : un marché instantané global était né. Les français furent ceux qui l'appelèrent "eau de Cologne", et cela était devenu une préférence d'une des maîtresses de Louis XV (il en avait beaucoup !), la Comtesse du Barry.

     

    Le XVIIIème siècle a vu une avancée révolutionnaire en parfumerie, avec l'invention de l'eau de Cologne. Ce mélange régénérateur à base de romarin, de neroli, de bergamote et de citron a été employé de différentes manières, dilué dans l'eau de bain, mélangé avec du vin, mangé sur un morceau de sucre, comme collutoire etc...

     

    La variété de récipients de parfums du XVIII ème siècle était aussi grande que celle des parfums et de leurs utilisations. Des éponges imbibées dans du vinaigre de toilette parfumé ont été placées dans des vinaigrettes dorées en métal.

    Les parfums liquides ont été placés dans des bouteilles en forme de poire, dans un très beau modèle Louis XIV. Le verre est devenu de plus en plus populaire, en particulier en France, avec l'ouverture de l'usine de baccara en 1765.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      
      
      
      
      
      
     
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    Sa Vertu : la purification

    Son Don : la confiance

    Considérée comme porte-bonheur depuis des siècles, la turquoise est utilisée pour ses pouvoirs magiques. Cela est dû à ses vibrations et à son action sur les corps subtils. Pour les Tibétains, la turquoise symbolise le ciel et l’eau, apportant chance et protection. Cette pierre absorbe les énergies négatives et, par son effet purificateur, instaure la paix et la joie. Le chef apache Geromino possédait une turquoise, celle-ci lui favorisait des visions. Cette pierre est une aide précieuse pour qui veut acquérir la sagesse.

     

    La turquoise purifie et éloigne les énergies négatives. Elle permet de libérer les émotions bloquées et les peurs. C’est aussi un porte-bonheur quand elle est offerte. Sur le plan physique, du fait qu’elle comporte du cuivre dans sa composition chimique, elle active la circulation d’énergie dans le corps. C’est d’ailleurs sa composante « cuivre » qui lui donne son aspect opaque et surtout sa couleur bleu-vert.

    Et c’est pour ça que la Turquoise est rattachée au Scorpion, signe Fixe, représentant la densification de l’énergie, la force et aussi l’inertie. Ce signe qui a mauvaise réputation et en fait l’incompris du zodiaque. Rattaché aux profondeurs de l’inconscient, c’est un signe d’intensité, habité par les questions sur la vie, la mort et l’autodestruction.

    Pour en revenir à la turquoise son nom viendrait de l’italien et serait la “pierre turque”, peut-être parce qu’elle est apparue en Europe à l’époque des croisades. Pour finir, elle a donné son nom à une nuance de bleu. Depuis longtemps, elle est appréciée et utilisée par les artisans et les orfèvres comme pierre gemme. Aujourd’hui, elle est concurrencée par des imitations et des substituts synthétiques. Aussi si vous souhaitez la porter pour ses propriétés et ses vertus, vérifiez qu’il ne s’agit pas d’une turquoise synthétique.

      

      

    L’exploitation de la turquoise est très ancienne ; si beaucoup de gisements sont aujourd’hui épuisés, d’autres fournissent encore quelques pierres. Depuis au moins 2 000 ans, l’ancien territoire de la Perse, aujourd’hui l’Iran, reste l’une des plus importantes régions productrices du monde. L’un des gisements les plus vieux est celui du mont Ali-mersai, dans l’actuelle province du Khorasan.

    Sous la première dynastie des pharaons, et peut-être même avant, les Égyptiens utilisaient la turquoise et l’extrayaient de la péninsule du Sinaï. Les mines de Serabit el-Khadin et Wadi Maghareh représentent sans doute les plus anciennes mines. La couleur de la pierre est plus verte que la turquoise iranienne.

    Aux Etats-Unis, aux XIe ou XIIe siècles, la Turquoise, était exploitée dans le Chaco Canyon. On trouvait autrefois beaucoup de turquoise dans les états du Sud-Ouest des États-Unis : Arizona, Californie, Colorado, Nouveau-Mexique, Nevada. Aujourd’hui, seul le site d’Apache Canyon en Californie donne de bons rendements.

     

    bracelet-arumi-turquoise1

      

    Reportez-vous, par la pensée, à l’époque où le globe terrestre n’avait pas encore l’aspect que vous lui connaissez. Des masses énormes de matières diverses dérivaient, se choquaient, fusionnaient, se déplaçaient. Des températures fabuleuses, associées à des pressions gigantesques, permettaient des amalgames impossibles à concevoir de nos jours mais dont nous constatons les résultats. Certains de ces bouleversements géants ont donné naissance à des cristaux. Les uns furent colorés, d’autres non. C’est à ces cristaux colorés, précieux à cause de leur rareté, que fut attribué le nom de « pierres précieuses de couleur ».

     File:Turquoise column MBA Lyon 1969-288.jpg

     

    La turquoise est ancienne et pourtant, elle est toujours au top de la mode. Son bleu ciel brillant appartient aux couleurs favorites, de tous les temps et de toutes les tendances, de la mode internationale. Dans toutes les traditions culturelles, qu’elles soient du Nouveau Monde ou de l’Ancien, la turquoise a été considérée comme une pierre sacrée, un porte-bonheur, un talisman. Elle était utilisée par les Egyptiens, 6 000 ans avant Jésus-Christ. On a retrouvé des bracelets en turquoise sur les bras de la momie de la Reine Zar, Reine de la première dynastie, soit 5 500 avant Jésus-Christ. Les mines de Nishapur en Perse étaient connues pour l’excellente qualité de leurs turquoises. Cette pierre était d’ailleurs un article de troc pour les premiers Persans.

      

      

    Dans l’ancien royaume de Perse, on portait généralement la turquoise en collier, ou en bague, comme protection pour éloigner le spectre d’une mort, autre que naturelle. Si la pierre changeait de couleur, il y avait, pour qui la portait, un danger imminent. Depuis ces temps reculés, on s’est en effet aperçu que la turquoise était susceptible de changer de couleur mais cette réaction n’indique en rien un danger quelconque. La raison véritable en est plutôt l’influence de la lumière, l’effet des produits cosmétiques, de la poussière ou même de la variation du degré d’acidité de la peau, tous motifs susceptibles de provoquer une réaction chimique de la pierre.décorant des poignards, des cimeterres ou des harnais de chevaux.
     

      

      

    On retrouve aussi la Turquoise au Turkistan au cours des Ier et IIIe siècles avant notre ère. En Inde et au Tibet, on l’employait en médecine, dans l’art et la bijouterie. La Turquoise ne devint populaire en Europe qu’après la Renaissance.

     

    A une certaine époque, la turquoise était censée être à l’origine de la richesse matérielle de qui en était porteur. Al Kazwini, philosophe persan, écrivait par exemple : “Qui porte à la main une turquoise et s’en sert comme sceau, ne sera jamais pauvre”. La turquoise était appréciée, en tant que pierre ornementale pour les turbans. Elle était souvent portée en colliers, censés protéger du “mauvais oeil”. On s’en servait aussi come talisman.

      

      

    En Amérique du Nord, les Indiens Anasazi extrayaient ce minerai dans le sud-ouest du continent américain. Les Indiens Navajo pensaient que la turquoise était un morceau du ciel tombé sur terre. Les Apaches, eux, croyaient qu’elle combinait les esprits de la mer et du ciel afin d’aider les guerriers et les chasseurs. Les Zunis disaient qu’elle les protégeait des démons et les Aztèques réservaient la turquoise à l’usage exclusif des Dieux et la pierre ne pouvait être portée par des mortels. Ils décoraient leurs masques de cérémonie de cette pierre, qui, d’après leurs croyances, était une «pierre sacrée». Aujourd’hui, les Indiens d’Amérique du Nord fabriquent toujours des pièces de joaillerie traditionnelle, en argent, et les sertissent de turquoises. Ils croient que cette pierre-gemme, couleur de ciel, établit un lien direct entre le divin et le terrestre.

     

     

      

    De tous temps, la turquoise a été, dans l’Histoire, une protection qui éloignait l’influence des puissances obscures ou maléfiques et protégeait contre elles. A une époque reculée, elle protégeait les cavaliers et leurs chevaux, de chutes accidentelles. De nos jours, elle est tenue pour la pierre bénéfique des aviateurs, du personnel navigant et autres professions, qui ont besoin de protection particulière, pour éloigner le spectre des accidents.

     

      

      

    La turquoise, considérée comme pierre de vie et de bonne fortune, avait même des propriétés curatives. Elle était employée comme un médicament par les Indiens qui pensaient qu’elle soignait les désordres gastriques, les hémorragies internes, les piqûres de serpents et de scorpions. En plaçant les pierres, directement ou en baume, sur les paupières on pouvait prévenir la cécité. En talisman, elle protégeait des blessures par accident et de la folie. Dans l’enseignement moderne des « Pouvoirs de guérison des Pierres » il est recommandé de porter des turquoises, si l’on éprouve quelque inquiétude, génératrice possible de dépression, devant les problèmes que pose la vie quotidienne. Leur couleur claire et gaie est censée apporter de la confiance en soi, aux personnes qui se sentent écrasées. La turquoise est également très populaire en tant que gage d’amitié car elle a la réputation d’être un élément de fidélité et de relations solides.

      

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    Un Indien Navajo bracelet de turquoise et de l'argent avec des pierres dans un cercle.

      

      

    La turquoise est un aluminophosphate de cuivre, de dureté 6, c’est-à-dire considérablement moins dure que le quartz. Rappelons que le diamant est de dureté 10. Elle se trouve naturellement, dans toutes les nuances allant du bleu ciel au vert grisâtre, là où, d’ordinaire, le sol recèle du cuivre en forte proportion. Toutefois, il n’y a que les meilleures qualités qui aient la couleur typique de la turquoise. Dans les pierres ordinaires, elle est plutôt légère et va du bleu tirant sur le vert au vert pâle. La couleur bleue vient du cuivre, alors que la teinte verte vient du fer ou du chrome. Il est fréquent que la matière soit veinée ou comporte des taches qui, suivant le cas, sont brunes, grisâtres ou même noires. Ces marques, plus ou moins accentuées sont appelées «toiles d’araignée». Les microcristaux sont vraiment minuscules et, généralement, invisibles à l’œil nu. En général, les turquoises se trouvent incrustées, soit en filons, soit en nodules, soit en pépites.

      

      

    Les endroits où l’on trouvait de la turquoise étaient bien connus des Indiens, bien avant l’arrivée des mineurs, d’ailleurs un commerce s’était développé avec les tribus de la Côte Pacifique qui échangeaient des coquillages contre des turquoises. La pierre était aussi employée dans la religion, l’art, le commerce et les négociations de traités. Cette belle pierre est restée la pierre des Indiens du Sud qui continuent de la travailler. D’ailleurs, les gisements les plus connus se trouvent aux USA et au Mexique, ainsi qu’en Israël, en Iran, en Afghanistan et en Chine. Les plus belles viennent du Nord de l’Iran. Elles ont un merveilleux bleu tendre. Il est très rare qu’on taille la turquoise à facettes. Elle est, d’habitude, taillée en cabochon ou en boule. On la taille également en formes fantaisies.

     

    Turquoise cristal

      

      

    La turquoise est relativement tendre et, donc, très délicate. Du fait que, même les meilleures qualités sont susceptibles de pâlir à l’usage, on enduit aujourd’hui, de cire, les pierres de toutes spécifications, de façon à ce que ce traitement améliore leur résistance. Il va, en effet, donner à ces pierres si sensibles, une plus grande robustesse. On trouve également, en abondance, des turquoises qui ont été enduites de résines synthétiques. Elles sont d’un prix très abordable. Leur couleur est gaie et elles sont bien résistantes. Mais il est bon de faire attention car, beaucoup d’entre elles, sont susceptibles d’avoir été baignées dans une solution colorante, avant d’avoir été enduites de cire et, d’après les règles de l’ICA, ce processus doit obligatoirement être déclaré. Il existe, en outre, des pierres qui sont faites de poudre de turquoise et sont dites « reconstituées ».

      

      

    A cause de leur sensibilité particulière, presque toutes les turquoises ont donc été traitées de façon à préserver leur beauté. Mais la nature des traitements diffère considérablement. Il tombe sous le sens que les pierres qui étaient naturellement belles et qui ont été simplement enduites de cire ou endurcies grâce à de la résine artificielle, atteignent des prix plus élevés et soient plus appréciées, que celles qui ont été traitées de façon à en renforcer la couleur. Il vaut donc mieux acheter une turquoise chez un bijoutier en qui vous avez confiance. La meilleure qualité de turquoises est d’un bleu ciel, pur. Une telle couleur a de la valeur avec ou sans les veinules en toile d’araignée. La qualité décroît, quand augmente la composante de couleur verte. De même, elle baisse quand s’accroissent la quantité de taches et les irrégularités dans les fils d’araignée.
     

      

      

    La turquoise doit être gardée à l’abri des produits cosmétiques, de la chaleur trop intense et de la lumière trop forte. Voici une pierre qui n’apprécie guère le bain de soleil. Il est bon de la nettoyer de temps à autre avec un chiffon doux, après qu’on l‘ait portée. La couleur de la turquoise procure une sensation de bonheur et de relaxation car elle réunit le bleu du ciel et le vert tonique des flots marins. C’est un morceau de ciel qu’on porte sur soi.

    Dans le folklore français, les noces de Turquoise correspondent à 18 ans de mariage.

     

     

    Bibliographie :

    Dictionnaire des Symboles Jean Chevalier et Alain Gheerbrant – Editions Robert Laffont/Jupiter – Collection Bouquins

    sources D.R.

     

     

    Turquoise
    -USA, AZ, Gila Co., Sleeping Beauty mine

     

     

    Turquoise (polished)
    -Persia

     

     

     


    -Australia, Queensland, Mt.Oxide

     

     

    Turquoise(xl)
    -USA, VI, Campbell, Lynch Station

     

     

    Turquoise
    -USA, AZ, Mohave, Kingman Mine

     

     

     

    Turquoise "Number 8" and its FL-UVSW
    -USA, NV,Carlin, Blue Star mine #8 claim

     

     

    Turquoise -USA, AZ, Bradshaw Mnt., Blue Lightning mine

     

     

    Turquoise -USA, AZ, Emerald Island mine

     

     

    Turquoise ps.af. Apatite
    -Mexico, Sonora, Baviacora

     

     

    Turquoise -USA, NV, Lander Co., Indian Mountain

     

     

    Turquoise -USA, NV, Nye Co., Royston

     

     

    Faustite -USA, NV, Copper King mine

     

     

    Turquoise
    -Mexico, Sonora, Mun.de Nacozari de Garcia, Caridad mine

     

     

    Turquoise -Uzbekistan, Aumiuzafau

     

     

    Turquoise -Kazakhstan, Majkojyn

     

     

     

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    MAGAZINE > PLAISIRS du XIXè siècle > MODE

    LEXIQUE : LA MODE DU XIX EN QUELQUES DEFINITIONS

    Barège, mousseline, Gros de Tours, Guipure, Basquines, Guimpe, toquet, autant de termes qui sont usités dans le monde de la confection et dans les fiches de notre rubrique Mode. Désormais, ce lexique, organisé en trois parties (Matières, vêtements/accessoires et couleurs) permettra de mieux visualiser étoffes et vêtements que l’on portait au XIXe siècle.


     

    1 ) MATIERES ET ETOFFES

     

     

    Astrakan :fourrure d’agneau tué à la naissance ou mort né (d’où sa rareté) à poil ras, frisé, fin et brillant, préparée à l’origine à Astrakan en Russie.


    M970.25.1

     

    Barège :sorte d’étoffe de laine, légère et non croisée, originaire du village de Barèges dans les Pyrénées.

     

    M15300

     

    Batiste : toile de lin très fine.

     

    Brocart : étoffe de soie brochée d’or ou d’argent et enrichie de fleurs et de figures. Le brocart

    appartient aux draps dits de Damas*.

     

    M971.105.8.1-3

     

    Cachemire : poil très fin recueilli sur le dos des chèvres du Cachemire, utilisé soit pur soit mélangéavec de la laine. Voir aussi Flanelle*.

     

     

     

    Calicot : toile de coton, un peu grossière, d’origine indienne.

     

    M20555.1-2

     

    Coutil : toile croisée et serrée en fil de coton.

     

    M6327.1-3

     

    Crêpe : tissu léger de soie, de laine fine, auquel on fait subir un certain apprêt suivi d’unecompression. Le crêpe présente un aspect ondulé caractéristique, obtenu par l’emploi de fils à fortetensions dits « fils de crêpe ». Le plus connu est le crêpe de Chine.

     

     

    Damas : tissu de soie pure ou mélangée, monochrome, à décor de satin sur fond de taffetas*.

     

     

    Dentelle : tissu spécial, léger et clair, conçu pour la parure du vêtement ou de la maison et exécutéselon une technique bien déterminée par la dentellière à l’aide d’aiguilles,

    M20281.1-2

     

    de crochets, de navettes ou de métiers. Les dentelles se font en lin, en coton, en laine, en nylon, en soie, en fils d’or ou d’argent.

     

     

    Drap : tissu de laine dont les fibres sont feutrées par le foulage.

     

     

     

    Flanelle : tissu léger de laine cardée, tirée à poil, croisée des deux côtés (mérinos), ou seulement à

    l’endroit (cachemire). La flanelle sert à la fois à la confection de vêtements et de sous vêtements.

     

     

    http://www.napoleon.org/fr/magazine/plaisirs_napoleoniens/mode/index.asp

     

     

     

    Gaze : étoffe légère et transparente de coton ou de soie et dont les intervalles entre les fils de chaîneet de trame restent constants.

    1_Cranach_David_and_Bathsheba

      Robe vers 1875, façonné fond gros de Tours moiré tabac parsemé d'étoiles.

     

    Gros de Tours (ou gros de Naples) : étoffe de soie à gros grain, très en faveur au XVIIe et XVIIIè siècles.

     

     

    Ces photos - blog - merveilleux de http://www.alaintruong.com/

     

    Guipure : dentelle sans fond dont les motifs sont séparés par de grands vides. Elle peut être de Cluny, de Venise, de Flandre ou du Puy…

     

     

     

    Jaconas : mousseline* de coton demiclaire.

     

    Laine : matière souple provenant du poil des ovidés et de quelques autres mammifères (lapin : angora par exemple).

     

    Maroquin : cuir de chèvre ou de bouc, de tannage végétal et teint.

    Mérinos : étoffe fabriquée avec la laine des moutons de race Mérinos (nord de l’Afrique). c’est une étoffe de laine à armature croisée, formée d’une chaîne et d’une trame en laine peignée. La fabrication fut réalisée pour la première fois à Reims en 1803. Elle servait à la confection de robes, de châles ou de draps légers. Voir Flanelle*.

     

    Mousseline : tissu à armature de taffetas* très léger et transparent de coton, à fils peu serrés, souples et fins. La mousseline est le plus souvent unie, mais elle peut être ornée de broderies faites soit pendant le tissage, soit à main après le tissage.

     

     

     satin red

     

     

     

     

     

     

     

    Satin : tissu brillant à l’endroit et mat à l’envers.

     

     

    Serge : tissu, en principe de laine, à fines côtes obliques

     

    Soie : tissu précieux, naturel issu de la sécrétion des vers à soie (sériciculture).

     

    4_Rectangular_casket__front_

    Taffetas : tissu sans envers du fait du croisement des fils pairs et impairs de façon alternative. On distingue parmi les taffetas : le gros de Tours*, le gros des Indes, le gros grain, le poult de soie, la florence, le crêpe*, la mousseline*, la marceline.

     

    Tartan : drap de laine traditionnel en Ecosse et en Irlande, à deux couleurs formant des carreaux, appelé : écossais

     

     

    Tulle : tissu mince, léger et transparent, de fils fins de coton ou de soie, formant un réseau de mailles rondes et polygonales.

     

      M19789.1

    Velours : étoffe rase d’un côté et couverte de l’autre de poils dressés, très serrés, maintenus par les fils de tissu. Le velours, doux au toucher peut être lisse ou côtelé.

     

    2 ) VETEMENTS ET ACCESSOIRES

     

    Bas : vêtement, plus ou moins orné, qui couvre le pied et la jambe.

     

    Basquine : vêtement de femme formant une deuxième jupe relevée sur la première.

     

    http://www.napoleon.org/fr/magazine/plaisirs_napoleoniens/mode/index.asp

     

    Berthe : petite pèlerine féminine avec ou sans manches.

     

     

     

     

    Bicorne : chapeau à deux cornes, conçu originellement pour être un couvrechef équestre.

     

    Boléro : voir spencer

     

     

    Bonnet : petite coiffure de femme, sans rebords, celui de nuit est la coiffure que l'on mettait pour dormir.

     

    Brandebourg : passementerie (galon, broderie) ornant une boutonnière.

     

    Brodequin : Chaussure solide, enveloppant le pied et la bas de la jambe, montant audessus de la cheville, mais ouverte et lacée sur le coudepied.

     

    Camisole : Sousvêtement féminin, sorte de chemisette (corsage).

     

    Capote : petit chapeau de femme en étoffe plissée ou piquée, noué sous le manteau par deux rubans.

    1_Cranach_David_and_Bathsheba

    Châle : pièce d'étoffe carrée ou triangulaire que les femmes portent sur leurs épaules en la croisant sur la poitrine. Châle de cachemire, de laine, de soie; châle français, turc, de l'Inde; châle à palmes, à franges.

     

    Chemise : fut le premier sousvêtement. Elle est généralement longue.

     

    Collet : partie du vêtement entourant le cou.

      Bolero mariee

     

    Corset : nommé "corps à baleines" depuis le XVIème siècle est un vêtement servant à maintenir et à dessiner la taille.

     

    Cravate : morceau d'étoffe légère qui se met autour du cou, accessoire.

     

    Crinoline : large jupon bouffant soutenu par une carcasse de baleines (consulter la fiche mode qui lui est consacrée).

     

    Epitoge : d’inspiration romaine, l’épitoge sous l’Empire est une bande d’étoffe portée sur l’épaule gauche.

     

    Escarpins : soulier léger qui laisse le cou de pied découvert, et qui est à semelle simple, excepté au talon où il y a deux épaisseurs.

     

    Fichu : petite pièce d'étoffe, souvent en dentelle, généralement en pointe, que les femmes portent au cou et qui couvre les épaules.

     

    Guêtre : chaussure qui sert à couvrir la jambe et le dessus du soulier, et qui se ferme sur le côté avec des boucles ou des boutons.

     

    Guimpe : chemisette sans manches atténuant le décolleté du corsage.

     

     

     

    Hautdeforme : chapeau porté par les hommes, caractérisé par sa forme haute et cylindrique.

     

    Jupon : vêtement féminin servant à soutenir la jupe.

     

    http://www.napoleon.org/fr/magazine/plaisirs_napoleoniens/mode/index.asp

     

     

     

    Manche : partie du vêtement qui couvre le bras.

     

    Manchette : pièce de toile, de dentelle, de mousseline ou de batiste qui s'attache au poignet d'une chemise.

    Mantelet : petite cape de femme à capuchon.

     

      1_Cranach_David_and_Bathsheba

    Paniers : jupon garni de baleines au XVIIIème siècle.

     

    Parements : Revers au bout des manches.

     

     

    Peigne : sorte de peigne courbe et à longues dents dont les femmes se servent pour retrousser leurs cheveux, ou seulement pour les orner.

     

     

    Redingote : Vêtement masculin, longue veste croisée, à basques (queue).

     

    Spencer : Courte veste, ouverte à revers, dégagée audessus de la taille. Ce fut d’abord un vêtement masculin avant d’être adopté par la mode féminine. Il correspond au boléro* actuel.

     

     

    Toquet : petite toque sans bords ou à très petits bords. La toque connut un regain de faveur sous Napoléon ; elle était portée à la cour impériale empanachée d’un nombre de plumes variant avec la dignité.

    1_Cranach_David_and_Bathsheba

    Witchoura : manteauredingote de fourrure, avec col relevé et capuchon de fourrure , sans ceintur ni plis.

     

    3) COULEURS

     

     

    Abricot : couleur faite d’un subtil mélange d’orange et de rosé.

     

     

    Bayadère : : tissu qui présente de larges rayures (parfois appelées rayures bayadères) de couleurs le plus souvent vives.


     

    Bleu Raymond : teinte de bleu, dont la technique d'obtention était particulièrement adaptée aux tissus de soie (plus de détail dans notre rubrique (Dico d’époque ).

     

    Gris Perle : gris très doux, se rapprochant de la couleur de la perle.

      1_Cranach_David_and_Bathsheba

    Jais : noir, noir brillant

     

     

    Ponceau : rouge qui rappelle celui du pavot ou du coquelicot.

     

    Pourpre : couleur extraite d’un mollusque qui fournit une teinture précieuse donnant une matière colorante d’un rouge vif et soutenu, un brun violâtre

     

    Tabac : Brun roux.

     

    Vert pré : Qui est de la couleur de l'herbe, des feuilles des arbres au printemps.

     

    http://www.napoleon.org/fr/magazine/plaisirs_napoleoniens/mode/index.asp

     

    Vert anis : couleur verte légèrement jaunâtre, de la couleur des boissons alcoolisées fabriquées à partir de la plante aromatique connue sous le nom d’anis vert.

     

    Auteur, Emmanuelle Papot

     

     

     

    Bibliographie :

    - Philippe Séguy, Histoire des modes sous l’Empire , Paris, Tallandier, 1988.
    - Octave Uzanne, Les modes de Paris , Paris, Société française d’éditions d’art, 1898.

    - Colette Guillemard, Le dico des mots de la couleur , Paris, Seuil, 1998.

     

    photos© Musée McCord Museum

     

    photos - blog - merveilleux de

    Monsieur ALAIN TRUONG

    http://www.alaintruong.com/

      

      

     

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    Description

    Comparé à l’Heure Bleue de 1912, la version 2012 est plus aérienne mais conserve tout de même cette signature poudrée propre au parfum initial. En tête, des notes hespéridées se mêlent à la fleur d’oranger.

     

     

      

      

      

    Le cœur associe héliotrope et iris. Quant au fond, il se réchauffe avec des muscs blancs et des notes poudrées. D’après la marque, la concentration des notes de tête, cœur ou fond est plus ou moins accentuée :

      

    L’Aurore est plus frais en tête,

    Le Zénith, plus poudré et

    Le Crépuscule est plus troublant.

    Parfumeur : Thierry Wasser.

    Aperçu

    Une heure douce et poudrée… 100 ans plus tard

     

    Histoire

    1912-2012 : pour célébrer les 100 ans de L’Heure Bleue, Guerlain lance un coffret exclusif contenant l’extrait de L’Heure Bleue et une création contemporaine inspirée par L’Heure Bleue, une sorte d’aquarelle de ce grand classique.

      

    C’est une fragrance déclinée en trois flacons avec trois concentrations différentes… à découvrir au fil des heures de la journée.

      

    Au petit matin, il y l’eau de toilette L’Aurore, pour le midi l’eau de parfum

    Le Zénith et à la tombée du soir,

    Le Crépuscule qui est un extrait.

    Les fragrances, proches entre elles, sont légèrement différentes.

     

     

      

    Elles diffèrent en revanche beaucoup de L’Heure Bleue original.

    Gamme

    Extrait 490 ml et Coffret de 4 Flacons de 30 ml en Edition Limitée.

    Flacon

    Le flacon signature de l’Heure Bleue s’habille de tonalités bleues. Pour ce collector, Guerlain a collaboré avec la Maison Lesage.

     

     

     

     Un soir d'été Jacques Guerlain ressent un trouble intense. C'est l'heure suspendue, l'heure où le ciel a perdu son soleil mais n'a pas encore trouvé ses étoiles.

      

    Tous les éléments de la nature sont nimbés d'une lumière bleue.

      

    L'Heure Bleue de Guerlain : émotion que seul ce parfum est digne de traduire. Les courbes en relief aux épaules du flacon montrent l'influence de l'Art Nouveau.

    Le bouchon, en forme de coeur évidé, est un clin d'oeil à la période romantique d'Avant-guerre.

     

     

     Avant de s’inspirer du Chypre de François Coty pour créer le mythique Mitsouko, Jacques Guerlain avait déjà utilisé le travail préliminaire de son confrère pour la création de la non moins célèbre Heure Bleue, qui reprend la structure olfactive de L’Origan.

     

      

     

    A son lancement en 1905, ce dernier constituait une petite révolution de la parfumerie, par l’association inédite de matières naturelles (ylang ylang, bergamote, néroli) avec des nouvelles bases composées de molécules synthétiques reconstituant des odeurs naturelles (l’Iralia, qui contient des méthyl-ionones à l’odeur de violette ou encore la Dianthine qui reproduit une odeur d’œillet grâce à l’eugénol).

      

      

    Cette composition, bien qu’innovante, avait toutefois une certaine brutalité qui la rendait difficile à porter. Guerlain reprit la même structure en l’améliorant, l’équilibrant, la rendant ainsi plus subtile et en fit le succès que l’on connaît.
     

      

      

      

    L’Heure Bleue m’a longtemps donné l’impression d’être composée d’un baume épais et cireux de miel et de pollen de fleurs. Une complexité florale travaillée à la perfection qui paraît fraîche et chaude à la fois, et illustre si bien le talent de Jacques Guerlain, à travers cet archétype intemporel et indémodable de la célèbre “Guerlinade”.
     

      

    Une petite note anisée et de la bergamote apportent une fraîcheur fusante et aromatique au départ, qui se fond sur la fleur d’oranger suave, la rose moelleuse, l’œillet épicé, la tubéreuse crémeuse, et les notes poudrées d’héliotropine. Le fond est doux et onctueux comme une crème, grâce à la vanille, l’iris et le santal.
     

      

      

    Symbolisant le moment de la journée où le soleil se cache pour laisser la place à l’obscurité, donnant au ciel une couleur bleuté particulière, L’Heure Bleue incarnera aussi cette période de calme avant la tempête que fut la Belle Epoque avant la Première Guerre mondiale.

     

     

    Article écrit par

    Madame  Jeanne Doré

    http://www.auparfum.com/?L-Heure-Bleue,284

     

     

     

     

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  • Histoire du CHEVEU  

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      Le cheveu est le vêtement de notre tête

      Depuis la plus lointaine antiquité, le concept de beauté et d'apparence personnelle a été la préoccupation des êtres humains. Par delà les siècles les gens ont investi de leur temps, de l’effort et de l'argent dans le lavage, la coupe, la coloration, le démêlage, le brossage et la domination de leurs cheveux. L’apparence sous laquelle le cheveu est présenté devant les autres a des racines profondes psychologiques et sociales.

      Le cheveu est un message. Le message que nous donnons aux autres sur notre personnalité.

      En réalité sa fonction naturelle est de protéger la tête contre le froid et la chaleur, en agissant comme isolant et climatiseur thermique. Mais tout au long de l'Histoire il s'est aussi transformé en apparence d’une manière intentionnelle.

       

      Chaque poil de la chevelure humaine a la forme structurelle d'une plante, avec racine et tige.

      La tige est la partie visible, précisément l'objet de nos préoccupations. La partie invisible, dans la peau, ou bien la racine, se compose d'un follicule inséré dans un bulbe; ce bulbe est le lieu de nutrition du follicule. Le follicule pileux est le générateur des cellules souches qui font croître le cheveu, et l'une des parties les plus dynamiques et actives de l'organisme. Ce follicule est aussi alimenté avec la graisse produite par les glandes sébacées, placées à ses côtés, qui donnent une élasticité et une flexibilité au poil.

      l y a près de 100.000 à 150.000 poils dans la chevelure humaine, et chacun d'eux est composé de 10 % d’eau, de lipides, d’oligoéléments comme le fer, le zinc, l'iode, le calcium, le manganèse et de pigments comme la mélanine, qui est un polymère qui donne au cheveu sa couleur caractéristique, et 90 % de protéines.

      Ces protéines se nomment kératines, (du Grec κερατίνη qui signifie "corné") et 8 couches fibreuses sont distribuées dans 6 ú, celles qui s'enveloppent en tournant dans une spirale vers la main gauche sur l'écorce intérieure.

      La plus extérieure de ces couches se nomme cuticule, et protège le cheveu en évitant qu'il se dessèche, et influe sur son éclat et sa couleur. La kératine du cheveu humain est du type kératine alfa. Il est aussi présent dans les ongles et les cornes des animaux.

      Composé à son tour par une grande quantité de soufre, ce type de kératine est très résistant, puisque ses couches fibreuses sont unies entre elles par des nœuds ou des ponts sulfuriques; elles ne se dissolvent pas dans l'eau et dans les solutions salines, elles sont élastiques et résistantes à la rupture, à la chaleur, aux changements d'acidité et à la putréfaction, en donnant au composé une fermeté solide structurelle et une longue durée dans le temps.

      La cuticule enveloppe une partie intermédiaire, le cortex, où la mélanine se loge et pigmente la couleur du cheveu, et une moelle au centre de la tige pilaire qui est la responsable de la texture du poil et qui apporte les nutriments depuis le bulbe.

      Le cheveu croît d’environ 1,3 cm. par mois. Ce qui représenterait environ 15 cm. par an. Ou ce qui pourrait se dire aussi, de 1 millimètre tous les 2 jours et 8 à 9 heures. Il croît plus rapidement entre l'adolescence et l’âge de 30 ans, et plus chez les femmes que chez les hommes. Egalement il croît plus en été qu’en hiver.

      La forme du poil est déterminée par la position dans laquelle le follicule sort du cuir chevelu : dans une position verticale, il donnera des cheveux lisses, et dans une position oblique ou incurvée, des cheveux ondulés. La tâche des coiffeurs a toujours été d’onduler des cheveux raides ou lisser les cheveux ondulés, selon les préférences de leurs clients.

      Les cheveux peuvent être normaux, avec un équilibre dans l'émulsion de graisse cutanée, et dans ce cas ils se trouvent brillants et doux. Ou gras, quand cette émulsion est abondante en graisse, et ils se trouvent brillants et collants; ou secs, quand l'émulsion a peu de graisse et peu d'eau; dans ce cas ils sont âpres et fragiles.

      La couleur du cheveu est déterminée par la mélanine logée dans le follicule pileux. La mélanine est un polymère qui donne sa couleur à la peau, à la rétine oculaire et au cheveu, et c’est une protection contre la radiation UV du soleil.

      Le cheveu humain contient deux types de mélanine: l'eumélanine et la phéomélanine. L'eumélanine, est en plus grande quantité, et se présente sous deux couleurs: noir ou marron. La phéomélanine a un ton rougeâtre.

       

      Les cheveux noirs ou châtains foncés ont une grande concentration d'eumélanine noire. Dans les châtains plus clairs, le marron prédomine. Dans les cheveux gris il y a peu de concentration d'eumélanine noire et autres pigments.

      En réalité, les cheveux gris ne sont pas gris, mais transparentes. Dans les cheveux blonds il y a peu de mélanine marron et absence d'autres pigments. Les roux ont une haute concentration de phéomélanine. Les poils rouges sont peu fréquents: entre 1 % et 5 % des populations caucasiennes ou leucodermes. L'absence totale des deux mélanines est l'albinisme.

      PEUT UN CHOC ÉMOTIONNEL FAIRE BLANCHIR LES CHEVEUX EN UNE NUIT?

      Thomas More

      Le 16 Octobre 1793, la reine Marie-Antoinette de France est condamné à mort et conduit à la guillotine. La légende raconte que ses cheveux blanchirent la nuit antérieure à son exécution. En 1535, Thomas More, pour exprimer son opposition au roi Henri VIII d'Angleterre en tant que chef de l'Eglise, est condamné à mort et ses cheveux sont devenus gris en la veille de son exécution. Les cheveux d'Henri IV de France, le 24 août 1572, devinrent blancs quand il fut informé des massacres de la Saint-Barthélemy. Il existe de nombreuses anecdotes historiques de ce fait, et de nombreuses légendes populaires et familiales qui racontent des faits similaires. Mais...il est vrai? Peuvent les cheveux tourner-ils gris ou blancs en une nuit en raison d'un choc, ou d'un dégoût ?

      Marie Antoinette

       
      En 1853, M. Erasmus Wilson, un membre scientifique de la Société Royale de Londres, exprime un sérieux doute sur ce fait. En 1911, le New York Times avait reproduit un article du journal de medecine Deutsche Medizinische Wochenschrift écrit par le biologiste allemand L. Stieda, dans lequelle il disait: "Le blanchissement des cheveux en une nuit, par la disparition soudaine de pigment, ne se produit jamais. Peu importe combien de fois nous avons entendu ces histoires. Le cheveu ne change jamais de couleur ". Aujourd'hui, la science confirme clairement cette déclaration. Une fois le cheveu est né de son follicule, il est anatomiquement mort, et si ce n'est pas pour une réaction chimique externe, comme le blanchiment ou le décoloration au moyen d'acides, il est impossible de changer sa couleur. Le cheveu passe par des cycles de croissance, de repos et de chute, et il est remplacé par les nouveaux. Lorsque la production de mélamine ralentit en raison de facteurs biologiques (carence de vitamine B12, déséquilibre de la thyroïde, ou vieillissement) le nouveau cheveu croîtra sans couleur. C'est un processus lent; cependant, peut être accélérée par les changements hormonaux en raison de stress ou depression, mais il ne prend jamais moins de 15 jours ou plusieurs mois. L'Alopécie Aereata est une maladie où le poil est perdu jusqu'à 300 par jour (le normal est de 100 par jour); comme les cheveux de couleur sont plus âgés, ils tombent avant les autres, laissant plus de cheveux gris ou blancs dans la tête, et créant l'illusion que la chevelure devient blanc en une nuit. Les légendes ne sont que des légendes. En fait, le blanchissement ne se produit jamais soudainement ou dans la nuit .

       

      Les personnes aux cheveux blonds tendent à avoir un cheveu plus fin mais en plus grande quantité: près de 150.000 dans le cuir chevelu. A l’extrême, les roux sont ceux qui en ont moins: environ 90.000, mais plus gros. Et dans une limite moyenne, se situent, les personnes à cheveu noir ou châtain.

       

      LE GÈNE MC1R ET LES ROUX

      Un étude biologique fait en 1997 nous a permis de démontrer la relation directe entre la couleur de la peau et les cheveux, et un gène: MC1R (Melanocortin 1 Receptor) (Récepteur de la mélanocortine de type 1). La couleur des cheveux est déterminée par un pigment, la mélanine, qui est produite par des cellules spécialisées appelées mélanocytes. Ces mélanocytes produisent deux types de mélanine: la eumélanine (dont la majeur concentration produit des cheveux plus foncés) et la phéomélanine (pigment jaune-rougeâtre). La combinaison de ces deux types de mélanine donne différentes nuances de cheveux. Quand il ya plus de eumélanine que de phéomélanine, les cheveux deviennent roux, la peau claire et apparaissant taches de rousseur. Ce que le gène MC1R fait est produire une protéine, la mélanocortine, qui contrôle le type de mélanine des cheveux, par la conversion de phaeomélanine à eumélanine, de sorte qu'il ya plus d'eumélanine.

      Cela permet de protéger contre les radiations UV du soleil et rend la peau et les cheveux moins sujets aux blessures externes. Mais, quand le gène se présente comme une mutation dysfonctionnel, le MC1R ne reconnaît pas de mélanocortine, le mélanocyte fabriquera la phéomélanine, et donnera lieu à des personnes avec cheveux roux et peau blanche avec taches de rousseur. Dans ces conditions, ces personnes sont plus susceptibles de développer mélanome, un type de cancer de la peau.

      La forme standard de la gène MC1R est dominante, et le type dysfonctionnel, récessive. Nous sommes tous héritons de nos parents de deux types de gènes MC1R: nous pouvons avoir les deux gènes standard, ou l'un standard et l'autre dysfonctionnel, ou les deux dysfonctionnel. Dans le premier cas, les conditions seront normales, avec cheveux blonds, bruns, ou noirs, et la peau qui bronze plus vite.

      Dans le second cas les caractéristiques peuvent être les mêmes, mais généralement il ya des taches de rousseur sur la peau. Et dans le troisième cas les individus ont cheveux roux avec peau pâle et taches de rousseur. En outre, les roux qui ont ce type de gène mutant dysfonctionnel sont plus sensibles à la douleur et moins sensibles à l'anesthésie. Il est probable que la variation dysfonctionnel du gène MC1R a eu lieu dans d'anciennes migrations vers les zones congelées, en l'Europe, où le plus faible influence du soleil fait la mutation du gène, à permettre une plus grande production de vitamine D sans être exposés au soleil.

      Des analyses d'ADN montrent que deux fossiles d'hommes de Neandertal de 40.000 ans d'antiqueté étaient porteurs d'une mutation du gène MC1R, ce que conduit à supposer que beaucoup d'eux avaient probablement les cheveux roux et un teint pâle.

      Le gène dysfonctionnel-récessive MC1R peut être hérité travers de nombreuses générations, sans jamais se manifester. Mais une fois présent dans le génome humain, si il est l'un des 2 gènes qui sont hérité du père ou des 2 de la mère (4 en totale), les chances de qu'il prédomine sont de 25% dans chaque individu. Il peut apparaître un roux dans la famille, par surprise, sans avoir d'histoire similaire ou des parents roux proches.

      LE CHEVEU SELON LES DIFFÉRENTS GROUPES ETHNIQUES

      La forme du cheveu varie selon les différents groupes ethniques humains. Bien que ce soit une considération de moins en moins d’actualité, due au mélange croissant des groupes ethniques dans le monde, il y a deux cents ans cette différence était beaucoup plus remarquable. De nos jours les formes de cheveu présentent plus de variations que celles que nous verrons ensuite qui est basiques:

       

      Le type caucasien (leucoderme) a, en général, une production moindre de pigmentation de mélanine, non seulement dans le poil mais dans toute la peau, et beaucoup de variation de couleur : des types blonds, roux et châtains, sombres et clairs, et des cheveux noirs. Dans ceux-ci le follicule est circulaire et positionné d’une façon verticale, ce qui donne des cheveux raides ou légèrement ondulés. Ils sont constitués de moins de graisse ce qui donne des cheveux allant de normaux à secs. Parmi ceux-ci les cheveux blanchissent plus rapidement que dans les autres groupes.

       

       

      Le phénotype africain (mélanoderme) a des follicules elliptiques, orientés à angle presque parallèle à la peau ce qui produit des cheveux très frisés; de plus ils ont une haute production de graisse, ce qui le rend brillant et mousseux. Les follicules ont une haute production de mélanine noire qui donne des cheveux sombres. Ils conservent la pigmentation plus longtemps, et blanchissent plus tardivement. Les groupes natifs de l'Australie (les Mélanésiens) ont aussi ce type de poil.

       

      Le type oriental (xanthoderme) présente ce qui se nomme des cheveux lissotriches qui sont ternes mais tendent à être plus droits et raides. Le follicule est circulaire et forme un angle droit avec la peau. La production de mélanine noire est élevée ce qui donne des cheveux noirs ou sombres, et ils ont aussi une production sébacée assez importante (brillants et collants). Ils blanchissent plus tard que les deux autres groupes. Dans ce groupe xanthoderme se situent aussi les natifs de la Polynésie, les Esquimaux et les Indiens d’Amérique.

      Ainsi qu’il croît, le cheveu tombe également. Il est commun de perdre entre 50 et cent cheveux par jour. Sa croissance a lieu selon des cycles bien déterminés. Ce sont trois cycles: le premier est la croissance, et dure environ 3 à 4 ans. Il est suivi par une période d'interruption qui dure trois semaines, et finalement une période de repos de trois mois, pendant lequel il tombe.

       

      Ensuite, le follicule commence à générer de nouvelles cellules et le cycle de croissance recommence. En général, 85 % du total des cheveux sont dans une période de croissance et 15 % dans une période de repos. La plus grande ou la moindre durée de ces périodes varie d'une personne à l'autre.

      Notre corps est totalement couvert de poils, excepté les paumes des mains et les pieds, le nombril et les muqueuses. Nous avons environ 5 millions de poils sur tout le corps. Mais le poil que l'être humain possède aujourd'hui sur le corps est très peu comparé à celui qu'il avait dans la préhistoire.

       

      sources : http://thehistoryofthehairsworld.com/quest_ce_que_le_cheveu.html

        photos google

       

      Notre hommage le plus chaud et sincère à tous les maîtres de l'art du cheveu héroïques et inspirants, qui nous ont précédés dans l'histoire, et notre reconnaissance éternelle pour avoir existé, et nous permettre d'être ici aujourd'hui, en continuant avec sa tâche inoubliable et merveilleuse.

       

      Gustavo Briand.

       

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    Art, Culture et Élégance, la haute Couture sous l’objectif de Willy Maywald

    Cette exposition se tient au Musée d’Impression sur Étoffes de Mulhouse,

    du 14 avril au 16 octobre.

    Ce sont les belles photos à l’entrée du musée qui m’ont poussées à entrer, je connaissais déjà ce musée mulhousien mais le nom de cet artiste m’était inconnu. J’aime beaucoup l’élégance et la féminité exacerbée de la période présentée, pourtant je n’avais jamais entendu parler de ce photographe allemand, parisien d’adoption. Sa renommée vient de ses photos de mode, il est considéré comme un grand photographe du 20eme siècle. Certains clichés me rappellent celles de Georges Dambier, je suis presque certaines que certaines robes ont été photographiées par les deux. Ce ne serait pas étonnant, après tout ils sont contemporains !

    Une brève biographie de cet artiste se trouve dans le communiqué de presse de l’exposition, je ne vais pas copier ici, cela n’a pas vraiment d’intérêt.

    Sa réputation grandit dans les années 30, il fréquente les grands noms dela Haute Couturede l’époque : Schiaparelli, Heim, Chanel. C’est à ce moment qu’il rencontre Christian Dior, modéliste de Robert Piguet…

    Plus tard, il devient le photographe attitré de la maison Dior et immortalise le New Look : une grande partie des clichés de l’exposition sont des créations de la maison Dior, mais à partir du moment où Yves Saint Laurent la reprend à la mort de son fondateur, conformément au souhait de ce dernier, le photographe délaisse la maison pour se tourner vers d’autres créateurs avant de se retirer lentement de la scène dela HauteCouture, ne retrouvant plus l’antique élégance de cette dernière dans les créations plus avant-gardistes de la génération de Pierre Cardin.

    Il y a un peu plus de 200 photos dispersées dans 2 galeries dédiées à cette exposition à l’intérieur même du Musée d’Impression du Étoffes, c’est assez déroutant de croiser de gigantesques machines du 18eme siècle à coté de clichés de robe de cocktail en organza…

    Mais cela fait aussi le charme de cette exposition, pouvoir comprendre les procédés d’impression (plaque, rouleau…) et voir les réalisations qui peuvent en découler !

     

    Willy Maywald fournit ses photos en noir et blanc aux célèbres magazines : Harper’s Bazaar, Vogue, Vanity Fair, il fait également des portraits de célébrités.

    Il est un des premiers à faire descendre les mannequins dans la rue pour les photographier dans le cœur de Paris, cette ville qui lui est si chère.

    Au travers des originaux (prêtés par l’Association Willy Maywald), on retrouve des anecdotes sur les séances photo de l’époque, ou tout devait se dérouler en quelques heures, voir quelques minutes, les mannequins se changeaient dans la voiture (des voitures étroites mais des robes envahissantes !) et les décors devaient être tout près afin de réduire le temps de « sortie » des modèles qui devaient également être disponibles pour la riche clientèle triée sur le volet qui achetait ses précieuses créations. Parfois, les séances se déroulaient la nuit, pour que les robes soient présentes en boutique le jour ! Dans ces cas là, c’était par exemple sur les escaliers en marbre d’hôtels particuliers.

    Cette exposition est intéressante car au-delà des belles images, elle retrace aussi le faste d’une époque, tout juste sortie de la guerre,la Franceveut retomber dans un luxe oublié. Cette mode où la profusion de tissus précieux, de dentelles, de plissé set de chapeaux en est la preuve. Ce parcours des années 1930 à 1950 (la plupart des photos sont des années 50) dresse un portrait détaillé d’une période particulièrement fournie de la mode française. Cela permet aussi de découvrir un photographe qui est peu connu en France (cela m’a rassurée de lire ça, je me sentais moins inculte).

    Le Musée d’Impression sur Étoffes propose un atelier couture dans le cadre de cette exposition, assez ambitieux à mon avis : « Pendant toute une journée apprenez la Haute Couture avec une professionnelle et réalisez votre propre vêtement digne d’une réalisation d’un grand couturier. Du dessin à la réalisation laissez-vous emporter par la magie de la création et repartez avec votre réalisation !” Si c’est vraiment le cas, et bien je vais pouvoir porter directement samedi 23 une superbe robe Haute Couture faite de mes mains, car en effet, j’ai pu avoir la dernière place pour l’atelier de ce mois-ci.

    Affaire à suivre !

      

    SOURCES

     

     

     

     

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